Agriculteurs - Très gros accrochage entre Jean-Marc Morandini et un représentant de la majorité à propos du poulet ukrainien : "Vous avez vraiment des arguments pourris ! Relisez mieux vos fiches !" - VIDEO
Agriculteurs - Très gros accrochage entre Jean-Marc Morandini et un représentant de la majorité à propos du poulet ukrainien : "Vous avez vraiment des arguments pourris ! Relisez mieux vos fiches !" - VIDEO
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00:00 Il était intéressant ce panneau, il disait, et Marie qui est en direct avec nous sur ce pont Mirabeau nous le remontre à l'instant,
00:06 ce panneau dit "agriculteurs, petit j'en rêvais, aujourd'hui j'en trève".
00:10 Et c'est exactement, je crois, ce que ressemble beaucoup d'agriculteurs aujourd'hui.
00:13 C'est vrai que le problème de l'Ukraine, il est intéressant, juste pour prolonger ça,
00:16 parce que c'est vrai qu'on a autorisé des poulets à rentrer, des poulets qui sont traités et maltraités,
00:22 des poulets qui ne sont pas chers, qui sont à 3 euros, qui sont moitié moins chers que ce que produisent des poulets de qualité
00:27 les agriculteurs français et aujourd'hui ces éleveurs français en crèvent de ces poulets ukrainiens.
00:32 C'est les oligarques ukrainiens qui récupèrent la rente. Arrêtez de dire que vous êtes élu en Ukraine.
00:37 Oui, j'ai compris que vous vous préparez à les oligarques russes.
00:39 Mais non, mais arrêtez, vous faussez le débat.
00:41 C'est vous qui opposez le reste par rapport aux autres.
00:42 Je ne vous oppose pas par rapport aux autres.
00:44 Vous êtes au courant qu'il y a une guerre en Ukraine ou pas, là ?
00:45 Mais alors qu'est-ce que vous faites ? Vous êtes au courant que les agriculteurs ils crèvent ?
00:49 Vous êtes au courant que les agriculteurs en France sont en train de crever ?
00:52 C'est honteux ce que vous faites. Vous vous plaisantez ou quoi ?
00:54 Vous vous présentez comme résultat d'un pays en guerre, pas avec les Français.
00:56 Vous êtes à côté de la plaque, c'est terrible.
00:58 C'est vous qui êtes à côté de la plaque.
01:00 Dès lors qu'on touche les intérêts des amis russes...
01:02 Mais qu'est-ce que vous avez avec les amis russes ?
01:04 L'Europe est le soutien à la Russie. C'est normal qu'ils fassent des efforts plus que d'habitude par rapport à...
01:08 On vous dit... Attendez, juste un instant.
01:10 Attendez, parce que je crois qu'il y a un coup de temps passant.
01:12 Là, je ne sais pas si vous n'avez pas d'argument
01:14 ou si vous avez mal lu les fiches qui vous ont été données.
01:16 C'est pas par l'Ukraine. C'est quoi le problème avec l'Ukraine ?
01:18 Vous n'entendez pas les agriculteurs qui vous parlent du prix du poulet ?
01:22 Vous les entendez ou pas ?
01:24 Est-ce que vous les entendez ces agriculteurs ?
01:26 Mais vraiment qu'on les entend.
01:28 Vous entendez, ils vous disent que le poulet ukrainien il est pourri.
01:30 Ils vous opposent à la difficulté des Ukrainiens.
01:32 Donc vous les laissez exprimer les Français ?
01:34 Pas du tout. Il y a une gamme en Ukraine.
01:36 Il y a un effort considérable de l'Union Européenne pour soutenir l'Ukraine.
01:38 Et alors ? Et les agriculteurs ?
01:40 Mais vous ne parlez pas des agriculteurs ?
01:42 On a fait le plan.
01:44 Mais qu'est-ce que c'est que ces entendus pourris que vous faites depuis tout à l'heure sur les amis russes ?
01:48 Arrêtez.
01:50 C'est pas lui qui l'a dit, c'est lui d'ailleurs.
01:52 Je ne comprends pas pourquoi vous vous énervez autant.
01:54 Parce que vous m'avez regardé moi en parlant de nos amis russes.
01:56 C'est lui, vous êtes intervenu.
01:58 Il dit pourquoi vous parlez des Ukrainiens.
02:00 On parle des Ukrainiens parce qu'il y a un problème avec les Ukrainiens.
02:02 Arrêtez.
02:04 Dès qu'on compte un argument des soutiens de la Russie dans le dossier.
02:08 C'est ridicule.
02:10 C'est de l'anifamation déjà.
02:12 Je vous ai dit clairement, il ne faut pas opposer les Américains.
02:14 Mais vous me le dites, mais je ne suis pas d'accord avec lui. On a le droit encore.
02:16 Vous avez le droit, mais pourquoi vous dites que c'est pourri ce que je dis ?
02:18 Parce que j'ai juste rappelé qu'il y avait une guerre en Ukraine.
02:20 Pourquoi vous dites que c'est pourri ?
02:22 Vous ne pouvez pas dire des trucs comme ça.
02:24 Non, je vous dis que c'est pourri d'envoyer vos arguments.
02:26 Il y a une grande guerre contre la Russie.
02:28 Je crois qu'on ne peut pas parler avec vous.
02:30 C'est impossible de parler avec vous.
02:32 C'est sympa.
02:34 Je vous dis que c'est pourri de renvoyer sans arrêt
02:36 en disant que vos amis russes...
02:38 Vous écoutez ou pas ?
02:40 Vous écoutez ou vous êtes dans un monologue ?
02:42 Est-ce que vous écoutez ou vous êtes dans un monologue ?
02:44 Moi j'écoute ce que vous dites et je vous dis que c'est pourri
02:46 de renvoyer comme argument vos amis russes.
02:48 Vous n'avez pas à dire ça.
02:50 C'est vous qui allez dire ce que j'ai à dire ou pas ?
02:52 Lui c'est bien, lui c'est pas bien.
02:54 C'est vous qui allez dire ce que j'ai à dire ou pas ?
02:56 Je vous dis juste que ce que vous faites n'est pas correct.
02:58 C'est pas correct ?
03:00 J'ai le droit de le penser ou pas ?
03:02 Vous avez le droit de le dire, mais moi je vous dis que...
03:04 C'est pourri de juste rappeler qu'il y avait une guerre en Ukraine.
03:06 Vous écoutez ou pas ?
03:08 Vous n'arrêtez pas de parler.
03:10 Allez-y quand vous avez fini, vous me faites signe.
03:12 Allez-y, déballez votre truc en anti-Union européenne, il n'y a aucun problème.
03:14 Si on ne peut pas défendre l'Union européenne, un tout petit peu...
03:18 Mais vous pouvez défendre, mais je suis pour l'Europe.
03:20 Vous êtes à côté de la plate.
03:22 Je suis pour l'Europe.
03:24 Je vous dis simplement que balancer ce qui est pourri,
03:26 c'est de dire quand on vous dit
03:28 qu'il y a un problème avec les poulets ukrainiens,
03:30 votre seul argument c'est de dire "vous défendez vos amis russes".
03:32 C'est ça qui est pourri.
03:34 Deuxièmement, il y a un vrai problème avec le poulet russe.
03:36 Il y a un vrai problème avec le poulet russe.
03:38 Avec le poulet ukrainien, vous le savez.
03:40 Il y a un vrai problème.
03:42 Qu'est-ce qu'on vous dit d'autre ?
03:44 Il y a une situation exceptionnelle en Ukraine qui fait que...
03:46 Donc on laisse faire.
03:48 Il faut agir là-dessus, mais il ne faut pas non plus pointer du sac
03:50 en mettant la première en jeu.
03:52 C'est un des problèmes.
03:54 C'est un des problèmes, oui, mais ne commençons pas par ça.
03:56 En fait, vous voulez me dire ce que je dois dire ?
03:58 Vous voulez me dire par quoi il faut commencer ?
04:00 Vous faites l'erreur.
04:02 C'est bizarre de commencer par ça.
04:04 - C'est pas nous d'ailleurs qui parlons d'Ukraine,
04:06 ce sont d'abord les agriculteurs qui parlent d'Ukraine.
04:08 - Pardon, mais c'est pas moi qui...
04:10 - Écoutez, Victor Hérault vous parle.
04:12 - Les agriculteurs que vous voyez là sur les images sont pas anti-Union européenne
04:14 ou pro-russes. Ça n'a rien à voir.
04:16 C'est vous qui opposez bêtement les choses là.
04:18 - Surtout que certains bénéficient des subventions
04:20 de l'Union européenne.
04:22 - Et on rappelle que les grands propriétaires,
04:24 ça n'aide pas du tout la population ukrainienne,
04:26 cette histoire, parce que c'est les oligarques
04:28 et le plus gros producteur, si vous le savez.
04:30 - Vous en savez rien, vous.
04:32 - C'est impossible de venir s'entravailler à ce point-là, excusez-moi.
04:34 - On connaît le dossier contrairement à vous.
04:36 - Le plus gros producteur de poulet,
04:38 il est à Londres.
04:40 C'est un oligarque qui est à Londres, vous le savez ou pas ?
04:42 - Il faut aider l'économie ukrainienne,
04:44 vous êtes pour ou contre ? Moi c'est juste que je dis ça.
04:46 - C'est oui-oui.
04:48 - C'est réaliste.
04:50 - Charles-Henri Gallois.
04:52 - En fait on peut pas rappeler des réalités.
04:54 La réalité fait mal entendre, mais il y a d'autres réalités encore une fois.
04:56 Il y a des normes délirantes
04:58 qui viennent aussi de l'Union européenne, ne vous en déplaise.
05:00 Je vois tous ces tracteurs là,
05:02 vous savez que dans la fameuse norme qui va mettre fin au permis à vie,
05:04 ce qui est déjà un scandale et qui montre la déconnexion
05:06 et le délire de l'Union européenne,
05:08 il y a une directive là-dessus
05:10 qui va obliger d'avoir un permis pour les tracteurs.
05:12 C'est complètement délirant en fait.
05:14 Donc les agriculteurs demandent quoi ?
05:16 De la simplification, moins de normes,
05:18 et la réponse du gouvernement c'est de soutenir
05:20 ce genre d'initiative délirante de l'Union européenne.
05:22 Donc on voit bien qu'il y a d'un côté
05:24 la démagogie, les promesses
05:26 qui sont faites à Paris, et il y a tous les actes
05:28 qui sont faits à Bruxelles. Je parlais de concurrence déloyale,
05:30 c'est bien les députés Renaissance
05:32 qui ont voté les accords de libre-échange avec le Chili,
05:34 avec le Kenya, avec la Nouvelle-Zélande,
05:36 qui vont mettre en difficulté les agriculteurs,
05:38 ça c'est vrai ou c'est pas vrai ?
05:40 C'est vrai !
05:42 Donc en fait, vous n'aimez pas la réalité.
05:44 Donc vous pouvez, après,
05:46 exprimer...
05:48 Si vous pensez que c'est un renfermement en soi,
05:50 en vendant uniquement les produits français en France,
05:52 c'est réducteur aussi.
05:54 Votre monde ouvert,
05:56 est-ce que vous pensez qu'il faut protéger les agriculteurs français ?
05:58 Evidemment !
06:00 Donc c'est pas un monde ouvert ?
06:02 D'accord.
06:04 On peut dire aussi que je suis d'accord sur l'argument de dire
06:06 simplification, d'avoir un permis pour l'électricité, etc.
06:08 Ça veut pas dire que tout est parfait.
06:10 On va pas jeter le bébé avec l'eau du bain.
06:12 Bruxelles a des avantages
06:14 pour nos agriculteurs,
06:16 on peut pas le nier.
06:18 La France représente 2% de la planète.
06:20 Si on a un marché uniquement fermé dans notre pays, ça ne suffira pas.
06:22 L'Union Européenne, on est plusieurs pays,
06:24 on a un marché commun.
06:26 On faisait du commerce avec d'autres pays avant l'Union Européenne.
06:28 Moins bien.
06:30 Le progrès que ça nous a apporté,
06:32 et la paix que ça a ramené dans notre continent,
06:34 avant l'Union Européenne, est indéniable.
06:36 Quel rapport entre les directives de l'Union Européenne et la paix ?
06:38 Ça s'appelle la dissuasion nucléaire.
06:40 Je sais que ça vous dérange,
06:42 je sais que vous n'avez pas, il n'y a aucun problème.
06:44 Depuis le début de l'Union Européenne,
06:46 il y a de la paix sur notre continent.
06:48 Ça s'appelle la dissuasion nucléaire, monsieur le parapluie nucléaire.
06:50 C'est votre avis.
06:52 Il y a moins de guerre que dans la période avant l'Union Européenne.
06:54 Ah bon ?
06:56 Ça va être compliqué d'avancer.
06:58 On va revenir sur la situation des agriculteurs dans un instant.
07:00 Comme je vous l'ai dit, c'est notre fil roué avec ces images.
07:02 On est en train de débattre aussi,
07:04 je remarque, ça ne me dérange pas.
07:06 C'est ce qu'on dit,
07:08 mettez-vous à côté, en face à face,
07:10 et on débarque.
07:12 Mais quel rapport ?
07:14 Je suis en train de dire on y revient dans un instant.
07:16 C'est des pièces, à chaque fois,
07:18 c'est que vous avez un argument.
07:20 Je ne sais plus, c'est dommage.
07:22 Alors je n'ai rien dit, je ne vais même pas commenter.
07:24 Vous avez un problème aujourd'hui ?
07:26 Je comprends que vous soyez très nerveux,
07:28 parce que la situation n'est pas simple.
07:30 Mais là, essayez d'écouter ce qu'on dit,
07:32 et essayez de vous calmer un petit peu peut-être.
07:34 Je suis très calme.
07:36 Vous êtes très calme ?
07:38 Très bien.
07:40 On y revient, comme j'étais en train de le dire
07:42 avant d'être coupé sans raison par Yvon Topaslan.
07:44 On y revient dans un instant sur la situation
07:46 des agriculteurs et ces images
07:48 sur le pont Mirabeau.
07:50 Je voulais qu'on revienne sur l'expulsion.
07:52 C'est dans l'actualité également l'expulsion
07:54 de l'imam Majoubi hier soir
07:56 à 12 heures seulement après son arrestation.
07:58 C'est un coup fort
08:00 de Gérald Darmanin.