• il y a 9 mois
Le résumé de toute l'actualité et des faits marquants de la journée

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Transcription
00:00 -L'envoi de troupes occidentales en Ukraine n'est pas exclu.
00:04 Ce sont les mots d'Emmanuel Macron ce lundi soir
00:07 à l'issue d'une conférence en soutien à l'Ukraine à Paris.
00:10 Le chef de l'Etat a également déclaré que la défaite de la Russie
00:14 était indispensable à la sécurité et la stabilité en Europe.
00:18 Vous l'entendrez, le chef de l'Etat, dans un instant.
00:21 Les aveux du principal suspect du meurtre d'Eric Masson.
00:24 Ilyas A a reconnu avoir tué cet homme de 36 ans
00:28 à Avignon, mais sans reconnaître sa qualité de policier.
00:31 Nous ferons le point avec notre envoyée spéciale
00:34 à la cour d'assises du Boclus.
00:36 La bataille politique s'invite au salon de l'agriculture
00:39 et les personnalités défilent.
00:41 3 têtes de liste aux élections européennes
00:44 ont fait le déplacement ce lundi.
00:46 Manon Aubry, de la France Insoumise,
00:48 François-Xavier Bellamy des Républicains
00:51 ou encore Jordan Bardella du Rassemblement national.
00:54 Et puis c'était le grand jour.
00:56 L'école a débuté ce lundi dans 4 établissements scolaires.
01:00 Comment cette 1re journée en uniforme s'est-elle déroulée ?
01:03 A quoi ressemblent ces tenues ?
01:05 Et qu'en pensent les élèves et leurs parents ?
01:08 Notre reportage à la fin.
01:09 ...
01:22 -Bonsoir à tous.
01:23 Très heureux de vous retrouver sur CNews
01:26 pour l'édition de la nuit.
01:27 L'envoi de troupes en Ukraine n'est donc pas exclu.
01:30 C'est ce qu'a affirmé ce lundi soir le président de la République
01:33 à l'issue d'une conférence internationale en soutien à l'Ukraine.
01:37 Une vingtaine de chefs d'Etat étaient réunis au Palais de l'Elysée.
01:41 Emmanuel Macron a annoncé que la défaite de la Russie
01:44 était indispensable à la sécurité et à la stabilité en Europe.
01:47 On l'écoute.
01:48 -Tout a été évoqué ce soir de manière très libre et directe.
01:52 Il n'y a pas de consensus aujourd'hui
01:54 envoyé de manière officielle, assumée et endossée
01:59 des troupes de sol.
02:01 Mais en dynamique, rien ne doit être exclu.
02:05 Nous ferons tout ce qu'il faut
02:07 pour que la Russie ne puisse pas gagner cette guerre.
02:09 Et nous avons la conviction, en effet,
02:11 que la défaite de la Russie est indispensable
02:14 à la sécurité et la stabilité en Europe.
02:17 -Dans le reste de l'actualité cette nuit,
02:20 il aura donc fallu attendre la 2e semaine de son procès
02:23 pour que le principal accusé reconnaisse avoir tué Eric Masson.
02:26 "Oui, c'est bien moi", a-t-il affirmé ce lundi
02:29 devant la cour d'assises du Vaucluse.
02:31 Eric Masson, ce policier de 36 ans, tué près d'un point de deal,
02:34 c'était le 5 mai 2021 à Avignon.
02:37 Le récit de cette nouvelle journée d'audience
02:39 est avec Noémie Schoule sur place.
02:41 -La situation était intenable depuis le début du procès.
02:44 Un accusé emmuré dans ses dénégations,
02:46 et ce, malgré les évidences et les preuves matérielles,
02:49 notamment de sa présence sur la scène du crime
02:52 au moment des faits.
02:53 L'avocat d'Ilias Akoudad attend le bon moment
02:56 pour accompagner son client dans ses aveux.
02:58 À la barre, la mère de l'accusé répète que son fils est innocent.
03:02 Franck Berton se tourne vers son client.
03:04 "Votre mère a raison ou elle se trompe.
03:06 "Est-ce que vous avez tiré sur Eric Masson ?"
03:08 "Oui, effectivement, c'est moi qui ai tiré",
03:11 reconnaît enfin Ilias Akoudad.
03:12 "Mais je ne savais pas qu'il était policier.
03:14 "Ce qui me pousse à m'exprimer, c'est que ça me fait mal
03:17 "de voir la famille de M. Masson avec toutes ces questions.
03:19 "J'ai honte."
03:21 -La partie civile estime que c'est un non-événement.
03:23 Si c'est un événement,
03:24 quelqu'un qui reconnaît dans son boxe,
03:26 après avoir dit pendant trois années,
03:28 être l'auteur des faits pour lesquels il comparait,
03:31 c'est une décision courageuse qui était la sienne
03:34 et c'est une décision pleine de responsabilité.
03:36 Il a dit à la Cour d'assises qu'il avait besoin de le dire,
03:40 que ça fait partie aussi du chemin qu'il a déjà emprunté
03:43 en maison d'arrêt depuis de nombreux mois.
03:45 Donc je crois qu'il y a tout lieu de se féliciter de cet aveu,
03:49 parce que c'est pas quelque chose de banal dans une Cour d'assises.
03:52 C'est toujours une prise de responsabilité
03:54 et c'est toujours aussi un élément essentiel
03:57 à la manifestation de la vérité.
03:58 -La famille d'E. Masson semble à la fois émue et soulagée,
04:01 mais à la sortie de la salle d'audience,
04:03 l'avocate de la veuve regrette que ses aveux interviennent
04:06 si longtemps après les faits.
04:08 Ce mardi, la famille sera entendue par la Cour d'assises.
04:12 -Les personnalités politiques continuent de défiler
04:16 au Salon de l'agriculture, porte de Versailles.
04:18 Après Emmanuel Macron et Gabriel Attal,
04:20 trois têtes de liste aux élections européennes
04:22 ont fait le déplacement ce lundi au Parc des expositions.
04:25 Manon Aubry de la France Insoumise,
04:26 François-Xavier Bellamy des Républicains
04:28 ou encore Jordan Bardella du Rassemblement national.
04:31 C'est Thomas Bonnet et Charles Pousseau
04:33 qui étaient sur place au Salon de l'agriculture pour CNews.
04:36 -Troisième journée pour le Salon de l'agriculture
04:38 et un nouveau défilé pour les hommes et les femmes politiques.
04:42 Trois têtes de liste pour les élections européennes
04:44 ont notamment fait le déplacement ce lundi.
04:46 Jordan Bardella pour son deuxième jour consécutif.
04:48 Mais aussi Manon Aubry de la France Insoumise
04:50 et François-Xavier Bellamy pour les Républicains.
04:54 Beaucoup d'hommes et de femmes politiques
04:55 se sont également succédés ici,
04:57 devant le stand de la coordination rurale,
05:00 l'un des syndicats agricoles.
05:02 Par exemple, on a vu Olivier Faure, Nicolas Dupont-Aignan
05:05 ou encore justement Manon Aubry et Jordan Bardella.
05:08 Et quand les hommes ou les femmes politiques
05:09 ne s'arrêtent pas sur les stands des syndicats,
05:11 ce sont les syndicats qui viennent à eux.
05:13 C'est par exemple ce qui s'est passé
05:14 lors de la visite de Bruno Le Maire,
05:16 le ministre de l'Economie,
05:17 qui s'est rendu dans le hall 4, le 13 institutionnel hall 4,
05:21 pour une réunion de travail
05:22 avec les représentants des filières.
05:24 L'attendaient à ce moment-là
05:25 des représentants de la coordination rurale
05:27 du Lot-et-Garonne,
05:28 qui ont finalement obtenu un entretien en tête à tête
05:31 avec le ministre de l'Economie.
05:34 La preuve que les membres du gouvernement
05:35 sont interpellés par les éleveurs
05:38 et par les représentants syndicaux.
05:40 On verra quel accueil sera réservé au Premier ministre,
05:43 Gabriel Attal, qui doit se rendre au Salon de l'Agriculture
05:46 ce mardi à partir de 7h.
05:48 -Et lors de sa visite au Salon de l'Agriculture,
05:51 Manon Aubry a accusé Jordane Bardella et Emmanuel Macron
05:54 de défendre le même modèle agricole.
05:57 Elle réclame notamment l'application des prix planchers
05:59 de manière immédiate.
06:01 On écoute donc ensemble Manon Aubry.
06:02 -La vérité, c'est qu'en matière d'agriculture,
06:05 Emmanuel Macron et l'extrême droite et Jordane Bardella
06:08 sont les Duponts et Duponts
06:10 pour vendre à la découpe notre agriculture française.
06:13 Quand il s'agit de voter contre les prix planchers,
06:16 ils votent ensemble.
06:17 Quand il s'agit de voter pour cette politique agricole commune,
06:20 ils votent ensemble au niveau européen.
06:21 Ils sont ceux-là même qui sont responsables de la misère
06:24 dans laquelle on plonge les agriculteurs à l'heure actuelle,
06:27 notamment avec cette politique agricole commune
06:29 pour laquelle nous nous battons pour une refonte complète,
06:32 sortir de la logique du financement à l'hectare,
06:35 comme c'est le cas à l'heure actuelle,
06:36 qui favorise les modèles agro-industriels,
06:38 et aller sur une logique de financement à l'actif
06:41 au nombre d'employés notamment.
06:43 Après une visite très mouvementée au Salon de l'agriculture,
06:47 Emmanuel Macron s'est confié à nos confrères du Figaro.
06:51 Le chef de l'État a salué le dialogue qu'il a eu
06:53 avec des délégués syndicaux
06:54 dans les allées du Parc des Expositions.
06:57 Le président de la République veut mettre fin
06:59 à cette crise agricole en trois semaines
07:01 et donner rendez-vous aux représentants du secteur à l'Elysée.
07:04 Trois semaines, cela paraît assez ambitieux
07:06 pour ces agriculteurs que nous avons rencontrés sur place.
07:09 -C'est peut-être un peu optimiste.
07:11 Si déjà, il s'engage à mettre en route tout ce qu'il a annoncé,
07:16 ce sera bien, trois semaines, un mois.
07:18 On n'est plus à sa prêt.
07:20 Nous, maintenant, il faut que tout ce qu'il y a pu se dire
07:23 sur ces dernières semaines,
07:24 il faut maintenant qu'on sente vraiment une réelle prise de conscience.
07:28 Il faut qu'on sente que les choses s'embrayent,
07:31 et puis ça prendra le temps que ça prendra.
07:33 -Il y a trois semaines, c'est ces sous-fifres qui sont venus
07:36 et qui nous ont promis la même chose.
07:39 On n'a rien vu venir encore.
07:41 Aujourd'hui, on voit la longueur que met à instruire
07:45 tous les projets de loi et tout ce qu'ils essayent de mettre en place.
07:51 Dans trois semaines, il n'y aura rien qui aura changé.
07:55 -Emmanuel Macron a d'ailleurs demandé à ses ministres
07:58 une mobilisation totale pour renforcer le secteur agricole.
08:02 Lors de sa visite porte de Versailles,
08:04 le chef de l'Etat a évoqué l'idée d'un prix plancher
08:06 sur les matières premières
08:08 qui permettront de protéger le revenu des agriculteurs.
08:10 Une proposition forte pour le ministre de l'Economie Bruno Le Maire.
08:15 -Le président de la République a pris une position forte sur ce sujet.
08:18 Je pense qu'il a eu raison de prendre cette position forte.
08:21 Il a voulu dire quelque chose de puissant.
08:23 Les producteurs doivent avoir la garantie
08:26 que, quelles que soient les circonstances,
08:28 ils seront justement rémunérés.
08:30 Voilà ce qu'a voulu dire le président de la République.
08:32 Et je pense qu'il a eu raison de taper du poing sur la table
08:35 en disant que chaque producteur de chaque production
08:38 doit être justement rémunéré.
08:39 Je propose qu'on travaille ensemble sur ce prix plancher,
08:43 notamment en travaillant sur des indicateurs de prix,
08:46 filière par filière,
08:48 parce qu'évidemment, filière par filière,
08:50 les choses seront très différentes,
08:53 pour qu'on regarde comment le prix est construit
08:55 et qu'au bout du compte, le producteur puisse avoir
08:58 la rémunération à laquelle il a droit.
09:01 -Situation extrêmement tendue à Bruxelles,
09:05 ce lundi, des centaines de tracteurs ont paralysé le centre-ville
09:08 en marge d'une réunion des ministres de l'Agriculture
09:10 des pays membres de l'Union européenne.
09:12 Quelques 900 véhicules agricoles ont été dénondrés par la police,
09:16 qui a d'ailleurs dû utiliser des canons à eau,
09:18 donnant lieu, vous allez le voir,
09:19 à des confrontations extrêmement tendues.
09:21 Le récit d'Isabelle Piboulot.
09:23 -Des pétards et des fumigènes en pleine rue bruxelloise.
09:29 A proximité, la police pulvérise de l'eau sur des pneus en feu,
09:33 des centaines de tracteurs ont paralysé le centre de la ville,
09:36 donnant lieu à des confrontations parfois tendues.
09:39 Pour Morgane Ody, agricultrice, il est urgent de se faire entendre.
09:45 -L'Union européenne, elle nous écoute pas.
09:47 Ca fait un mois que les agressions de petits paysans,
09:49 on demande un rendez-vous avec Fanderleyen,
09:51 et elle nous donne pas de rendez-vous.
09:53 Nous, ce qu'on veut, c'est arrêter définitivement
09:55 l'accord de libre-échange entre l'Union européenne et le maire Caussure
09:58 et on veut des prix qui couvrent de façon obligatoire
10:02 nos coûts de production. C'est ça, nos demandes,
10:04 parce que sans ça, on n'aura pas de revenu juste.
10:06 -Pas de revenu juste, mais en prime,
10:07 une difficulté à faire perdurer les exploitations,
10:10 comme l'explique Marianne Striel,
10:12 présidente de la Fédération Wallonne de l'Agriculture.
10:15 -L'état de l'agriculture européenne est tel,
10:18 il suffit de regarder le manque de jeunes aujourd'hui
10:21 pour reprendre nos exploitations, qu'il est évident
10:24 que la Commission doit aller beaucoup plus fort,
10:26 beaucoup plus loin et beaucoup plus vite.
10:28 -Les ministres de l'Agriculture et de la Pêche de l'Union européenne
10:32 se sont réunis ce lundi pour échanger autour d'un plan
10:34 de simplification des règles de la politique agricole commune.
10:38 -La justice administrative a examiné ce lundi
10:42 l'arrêté d'expulsion de l'imam Hassan Niqyoussen.
10:45 La décision sera rendue le 11 mars prochain.
10:48 Souvenez-vous, en juillet 2022, Gérald Darmanin avait annoncé
10:51 son expulsion du territoire, lui reprochant un discours
10:55 assiduant à la haine ainsi qu'à la discrimination.
10:57 Et quelques jours plus tard seulement,
10:59 le tribunal administratif avait suspendu cette mesure.
11:02 Les détails, c'est avec Tanguay Hamon,
11:04 du service Police Justice de CNews.
11:06 -Après avoir passé de longues minutes à écouter
11:09 la rapporteure publique décrire les faits pour lesquels
11:12 l'expulsion de l'imam Niqyoussen est justifiée,
11:15 je le rappelle, provocation à la haine et à la violence
11:17 contre les Juifs, les femmes et les personnes non musulmanes,
11:20 eh bien l'avocate de l'imam Niqyoussen s'est attachée ensuite
11:24 à expliquer pourquoi l'imam doit revenir en France.
11:27 Elle a dit que ses propos étaient anciens
11:29 et que l'imam avait depuis changé.
11:32 Il n'est plus une menace pour la France.
11:34 Elle a dit également que les paroles relevaient
11:36 de sa liberté d'expression et d'opinion
11:39 et que ce n'était pas un acte de provocation à la haine.
11:42 Elle a dit également concernant les propos sur les femmes de l'imam.
11:45 Je le rappelle, il estimait que la place des femmes
11:48 était à la cuisine et qu'elles n'avaient pas le droit de sortir
11:50 sans la présence de leur mari.
11:52 Eh bien qu'il s'agit là de machisme
11:54 et en aucun cas d'une discrimination.
11:57 Son avocate a enfin terminé en estimant
11:59 qu'il n'avait rien à faire au Maroc,
12:01 que son vrai pays était la France
12:03 et qu'il doit désormais rentrer auprès de sa famille.
12:06 Est-ce que l'avocate de l'imam Niqyoussen
12:08 a convaincu le tribunal administratif de Paris ?
12:11 La réponse sera connue dans deux semaines, le 11 mars.
12:14 Un statut de l'imam et une fédération de l'islam
12:19 inspirée des protestants.
12:20 Gérald Darmanin a plaidé pour une meilleure structuration
12:24 de la deuxième religion du pays.
12:26 Le ministre de l'Intérieur a demandé au Forum de l'Islam de France
12:29 de travailler sous six mois à la création d'un tel statut.
12:32 On va donc l'écouter, le ministre de l'Intérieur.
12:35 Avec la fin des imams détachés
12:36 et l'obligation du lieu de culte d'embaucher l'imam directement
12:40 et la transparence des financements qui viennent de l'étranger,
12:43 les imams, dans n'importe quel statut salarié,
12:47 l'Etat français exige de personnes qui professent dans des lieux de culte
12:52 et notamment venant de personnes qui sont étrangères,
12:55 pour toutes les religions, bien évidemment,
12:56 des gens qui ont réussi des diplômes universitaires,
12:58 passer à la fois un examen de français
13:00 et à la fois, comme je l'ai dit, des valeurs de la République.
13:03 Des classes spécifiques pour les élèves radicalisés,
13:07 c'est une idée du gouvernement qui pourrait d'ailleurs bientôt être mise en place.
13:11 L'objectif serait d'avoir un suivi encore plus fin
13:14 pour lutter contre la radicalisation à l'école.
13:17 La ministre de l'Education nationale, Nicole Belloubet,
13:19 s'est exprimée à ce sujet ce lundi matin chez nos confrères de France 2.
13:23 Il y a des situations différentes.
13:25 Un, lorsque nous avons un doute, nous suivons de très près ces élèves
13:29 et les proviseurs, les principaux ont des moyens
13:32 pour empêcher l'entrée dans les établissements, par exemple.
13:35 Deux, nous suivons vraiment avec très grande attention leur comportement en classe.
13:40 S'il y a des difficultés, nous pouvons aller
13:41 jusqu'à un certain nombre de procédures disciplinaires.
13:44 Trois, nous nous interrogeons et nous souhaitons mettre en place
13:48 un suivi encore plus fin qui pourra peut-être aller
13:51 jusqu'à une prise en charge de l'élève dans des classes spécifiques.
13:55 Et c'est cela que nous sommes en train de construire.
13:57 En dehors de l'établissement éventuellement ?
13:58 En tout cas, des classes d'études dont nous cherchons exactement
14:02 la manière et le périmètre qu'elles pourraient recouvrir.
14:05 Nicole Belloubet, qui veut également fermer un collège privé musulman à Nice,
14:10 elle dénonce un problème de financement opaque,
14:12 contraire à la loi anti-séparatisme.
14:15 Une décision partagée par le maire de la ville de Nice, Christian Estrosi,
14:18 qui s'est d'ailleurs exprimé à notre micro ce lundi.
14:21 Voilà des années que je demande à ce que la transparence
14:23 soit garantie sur cet établissement qui n'est pas sous contrat d'association avec l'État.
14:27 Il y avait une véritable opacité financière.
14:31 D'où viennent les financements ? On n'a pas été capable de l'expliciter.
14:34 Donc à partir de là, les règles ne sont pas respectées
14:39 et toutes les conditions sont réunies pour que la loi sur le séparatisme
14:43 s'impose et s'applique.
14:45 Cette décision est prise, je la partage
14:49 et naturellement je garantis à chaque famille
14:53 que j'accompagnerai l'État pour que nous puissions
14:56 assurer de meilleures conditions à l'éducation de leurs enfants
15:01 dans le milieu de l'éducation nationale.
15:02 Et enfin, c'était le grand jour.
15:05 Le test de l'uniforme à l'école a débuté ce lundi dans la ville de Béziers.
15:09 Quatre établissements ont donné leur accord pour cette expérimentation
15:12 souhaitée, vous le savez, par le gouvernement.
15:14 Alors comment s'est passée cette première journée en uniforme ?
15:17 A quoi ressemblent ces tenues ? Et surtout, qu'en pensent les élèves et leurs parents ?
15:20 Voyez ce sujet de Nathan Thémine, Jean-Luc Thomas avec Adrien Spiteri.
15:23 À l'école élémentaire La Chevalière, il y avait du changement en cette rentrée.
15:29 Tous les élèves sont arrivés avec la même tenue ce matin.
15:33 Ils nous la font découvrir.
15:34 En gros, tu as un pull avec les cushions de Béziers, avec le camel.
15:39 Un pantalon bleu, plus un pull et un t-shirt.
15:46 Enfin, presque tous.
15:48 Je ne l'ai pas.
15:49 Pourquoi tu ne l'as pas ?
15:50 Parce que c'est trop petit.
15:51 Mais pour le moment, les parents sont conquis.
15:54 C'est une bonne idée. Après, il faut voir, comme je dis, il faut voir dans le temps.
15:58 Elles étaient très fières de me dire "Maman, ce matin, on va avoir le même uniforme
16:01 et surtout, on va avoir le blason avec écrit La Chevalière dessus".
16:05 L'établissement public a donné son accord à l'expérimentation de l'uniforme.
16:09 Mais quel est l'objectif ?
16:11 Explication avec la rectrice de l'académie.
16:14 Mesurer l'effet sur la cohésion au sein de l'établissement,
16:17 sur le sentiment d'appartenance, sur l'atmosphère de travail,
16:22 l'atmosphère d'égalité entre les élèves,
16:25 parce qu'effectivement, cet uniforme apporte ça aussi.
16:29 Au total, le kit complet coûte 200 euros, répartis entre la ville et l'État.
16:34 A Béziers aujourd'hui, plus de 700 élèves ont fait leur rentrée en uniforme.
16:38 De quoi ravir le maire Robert Ménard, fervent partisan de la tenue unique.
16:43 - Allez-vous rester avec nous sur CNews, votre journal des sports, dans un instant.
16:48 On ouvre ce journal des sports avec du football J-1,
16:54 avant la finale de la Ligue des Nations féminines
16:57 entre la France et l'Espagne, victorieuse de l'Allemagne.
17:00 En demi-finale, les filles d'Hervé Renard ne sont pas favorites de ce match.
17:04 Les championnes du monde en titre restent sur 10 victoires sur leurs 11 derniers matchs.
17:08 C'est un énorme défi pour les Bleus,
17:10 qui ont d'accord d'attaquer le possible premier titre de l'histoire de l'équipe de France féminine.
17:15 On va écouter ensemble le sélectionneur de l'équipe de France
17:18 ainsi que deux de ses joueuses à l'approche de ce match très important.
17:21 - C'est l'Espagne, les championnes du monde.
17:23 C'est un très gros morceau, une très bonne équipe.
17:25 - Je vois ça comme un gros match, comme une finale.
17:28 Vu le résultat qu'elles ont fait face aux Pays-Bas, 3-0, ça va être très dur.
17:33 - Maintenant, on joue les championnes du monde
17:36 depuis des mois et des mois intraitables, on va dire.
17:41 C'est un magnifique challenge.
17:44 - On passe au basket dans ce journal des sports.
17:47 Deuxième match de qualification à l'Euro 2025 pour les Bleus en Bosnie.
17:51 Privés de leur star NBA et dans une salle bouillante,
17:54 les hommes de Vincent Collet se sont imposés de 10 points 74 à 64.
17:59 Un succès qui permet aux Bleus d'être promis de leur groupe
18:02 avec deux victoires en deux matchs.
18:04 Gerson Yabusele est le meilleur scoureur côté français
18:08 avec 16 points et 9 rebonds.
18:10 Rendez-vous en novembre pour la suite de ces qualifications.
18:13 Ce sera face à Chypre.
18:15 Du rugby dans ce journal des sports.
18:18 C'est la crise au sein du 15 de France.
18:20 Après une Coupe du Monde à domicile complètement ratée,
18:22 les Bleus sont en grande difficulté dans le tournoi des 6 nations.
18:25 Une lourde défaite face à l'Irlande, une victoire laborieuse en Écosse.
18:29 Et un match nul ce week-end face à l'Italie
18:32 et à cette grosse méforme.
18:34 Grégory Petitjean de Sujet à regarder.
18:36 Charles Livon, Jonathan Danty, Cyril Bail, Winnie Antonio,
18:40 4 titulaires contre l'Italie âgés de 30 ans ou plus.
18:43 Avec 9 trentenaires et 2 futurs trentenaires,
18:46 le 15 de France s'est expérimenté, mais il doute,
18:49 alors que la nouvelle génération est, elle, en confiance.
18:52 Changer maintenant, mettre toutes ces jeunes
18:55 qui sont champions du monde des moins de 20 ans
18:57 trois fois d'affilée, ce n'est pas forcément un cadeau.
19:00 Il faut donner un autre état d'esprit avec ces mêmes joueurs.
19:03 Ça, ça va être assez compliqué pour le sélectionneur.
19:05 Pour beaucoup, il s'agit d'un problème de mental
19:08 plus que de talent ou de génération.
19:10 Des acteurs de ce France-Italie,
19:12 beaucoup seront certainement là en Australie.
19:14 Beaucoup étaient brillants l'an passé
19:16 et il n'y a pas de raison que cette confiance ne revienne pas.
19:19 Donc pour moi, en tout cas, il me paraît inconcevable
19:22 de changer massivement en cours de tournoi cette équipe.
19:26 Une équipe qui a subi des changements après le mondial
19:29 au niveau du staff.
19:30 Après le nul contre l'Italie, la défaite face à l'Irlande
19:33 et le succès étriqué en Écosse, les interrogations demeurent.
19:36 Il faut se poser les vraies questions.
19:38 Il faut voir si les joueurs sont d'accord
19:40 avec ce qu'on leur demande.
19:41 Le discours de Fabien Galtier passe-t-il encore ?
19:44 Les joueurs doivent-ils plus s'impliquer ?
19:46 D'autres doivent-ils être sélectionnés ?
19:48 En l'absence de certains cadres, les questions restent en suspens.
19:51 Et on termine ce journal des sports avec de la Formule 1.
19:55 Dans deux jours sera donné le grand départ de la saison.
19:58 Ce sera sur le circuit de Sakhir au Royaume du Bahreïn.
20:01 Et chez Alpine, l'année s'annonce compliquée
20:03 avec des essais hivernaux très loin des attentes.
20:06 On écoute ensemble Pierre Gasly, pilote français de cette écurie.
20:10 En termes de performance, c'est difficile de le savoir
20:13 mais on sait que ça va être un début de saison difficile.
20:15 C'est une nouvelle voiture, on sait que pour le moment
20:17 on ne comprend pas tout sur cette voiture.
20:19 Il y a des bonnes choses, d'autres choses qui sont moins bien.
20:22 Allez, vous restez bien avec nous sur CNews.
20:26 On se retrouve dans un instant pour un prochain journal.
20:29 Et nous reviendrons sur cette information capitale.
20:32 L'envoi de troupes occidentales en Ukraine n'est pas exclu.
20:35 Ce sont les mots du chef de l'Etat ce lundi soir
20:37 à l'issue d'une conférence en soutien à l'Ukraine à Paris.
20:40 Le chef de l'Etat a également déclaré
20:42 que la défaite de la Russie était indispensable
20:44 à la sécurité et la stabilité en Europe.
20:46 On revient donc sur cette information majeure
20:49 dans un instant dans notre prochain journal.
20:51 Bonne nuit et à tout de suite sur CNews.
20:54 Sous-titrage Société Radio-Canada
20:57 Retrouvez tous nos programmes et plus sur cnews.fr
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