Le résumé de toute l'actualité et des faits marquants de la journée
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00:00Soyez les bienvenus dans l'édition de la nuit, je suis très heureux de vous retrouver, voici les titres de votre journal.
00:07Un accord a été trouvé entre Israël et le Hezbollah pour un cessez-le-feu au Liban.
00:11Une trêve de 60 jours qui entrera en vigueur ce mercredi matin à 4h.
00:15Un accord de cessez-le-feu qui a été salué par Emmanuel Macron et le président des Etats-Unis, Joe Biden.
00:20Toutes les précisions de nos envoyés spéciaux sur place à Tel Aviv dans un instant.
00:25Michel Barnier met en garde contre les conséquences d'une éventuelle censure de son gouvernement.
00:30Le Premier ministre estime que le moment est très grave sur le plan budgétaire.
00:34Il s'est exprimé ce mardi soir chez nos confrères de TF1. Vous l'entendrez donc, Michel Barnier, dans ce journal.
00:39Bruno Retailleau, lui, s'insurge de la proposition de la France Insoumise sur l'apologie du terrorisme.
00:44Le gouvernement a été vivement interpellé sur cette proposition de loi visant à abolir le délit d'apologie du terrorisme à l'Assemblée.
00:51François Hollande a lui été prise à partie dans l'hémicycle. Vous le verrez, cette séquence mouvementée dans cette édition.
00:57Enfin, fin du suspense à l'Hôtel de Ville de Paris, puisqu'Anne Hidalgo ne sera pas candidate en 2026.
01:02Elle a donc décidé de ne pas briguer un troisième mandat et a confié la relève au sénateur socialiste Rémi Féraud.
01:08Retour sur 10 années qui auront bien marqué les Parisiens à la fin de ce journal.
01:14Après de très longues négociations, un accord a donc été trouvé ce mardi soir entre Israël et le Hezbollah pour un cessez-le-feu au Liban.
01:20Une trêve de 60 jours, je vous le disais, qui rentrera en vigueur ce mercredi matin à 4h exactement.
01:25Un accord finalisé par Emmanuel Macron et le président des Etats-Unis, Joe Biden.
01:29Toutes les précisions avec nos envoyés spéciaux à Tel Aviv, Thibault Marcheteau et Jérôme Ropneau.
01:35C'est donc cette nuit à 4h du matin, qu'un cessez-le-feu entre en vigueur entre l'armée israélienne et le Hezbollah.
01:41Après de très longues négociations, cet accord a été finalisé ce mardi soir par Emmanuel Macron et Joe Biden dans une déclaration commune.
01:49À 4h du matin, les canons vont cesser de tirer de l'armée israélienne mais également du Hezbollah.
01:55Benyamin Netanyahou justifie ce cessez-le-feu à sa population pour trois raisons.
01:59La première, c'est se concentrer principalement sur l'Iran.
02:02La deuxième, c'est soulager les troupes, notamment les centaines de milliers de réservistes envoyés dans le nord.
02:08Et enfin, se réarmer, refaire un stock de munitions.
02:12Benyamin Netanyahou a dit qu'il allait regarder avec la plus grande attention le respect de ce cessez-le-feu, notamment par le Hezbollah.
02:18Il a dit qu'en cas de violation de ce cessez-le-feu, alors il n'hésitera pas à envoyer une réponse très lourde au Hezbollah.
02:24Et enfin, Joe Biden a parlé d'un accord très important pour l'armée israélienne mais également le Hezbollah.
02:30Il a dit que cet accord également pourrait susciter de nouveaux échanges avec le Hamas, notamment pour faire la paix dans la bande de Gaza et libérer des otages.
02:38Alors concrètement, quelles sont les raisons qui ont poussé Israël à accepter cet accord ?
02:43Le Premier ministre israélien s'est exprimé. Je vous propose donc d'écouter les explications de Benyamin Netanyahou.
02:48Pourquoi faire un cessez-le-feu maintenant ? Il y a trois raisons importantes.
02:55Premièrement, nous allons focaliser sur la menace iranienne. Je ne vais pas en parler plus.
03:02Deuxième raison, pour rafraîchir nos forces.
03:09Je veux vous dire, et ce n'est pas un secret, il y avait de vrais délais dans les munitions et l'armement.
03:17Et ces délais vont être débloqués bientôt.
03:21Nous allons avoir des armes qui vont nous permettre de protéger la vie de nos soldats et qui vont nous donner plus de force.
03:32Et troisième raison, de déconnecter les deux fronts et pour laisser Hamas seul.
03:46Quand Hezbollah ne sera plus dans la guerre, le Hamas restera tout seul.
03:50Un accord de cessez-le-feu salué par le président des Etats-Unis.
03:55Joe Biden a remercié d'ailleurs Emmanuel Macron pour son implication dans ces négociations.
04:00J'ai des bonnes nouvelles pour le Moyen-Orient aujourd'hui.
04:03Je viens de m'entretenir avec le Premier ministre d'Israël et du Liban.
04:07J'ai le plaisir d'annoncer que les gouvernements ont accepté la proposition des Etats-Unis de mettre un terme aux terribles conflits entre Israël et Hezbollah.
04:16Je tiens à remercier le président Macron de France pour son partenariat, grâce à qui nous avons atteint ce moment.
04:23Un accord de trêve également salué par le président français Emmanuel Macron.
04:26Le chef de l'Etat appelle à respecter ce cessez-le-feu.
04:29Il a donc réagi. C'était ce mardi soir.
04:32Je tenais à saluer l'accord de cessez-le-feu agréé ce jour entre Israël et le Liban.
04:37Il constitue l'aboutissement des forces entreprises depuis de longs mois auprès des autorités israéliennes et libanaises,
04:46en étroite coordination avec les Etats-Unis d'Amérique et sous l'impulsion du président Joe Biden.
04:52Il importe que ce cessez-le-feu soit respecté, qu'il le soit dans la durée, afin de restaurer la sécurité des Libanais, la sécurité des Israéliens,
05:02permettre le retour sûr des déplacés de ces deux pays dans leur foyer et ainsi aussi permettre la restauration de la souveraineté du Liban.
05:12On poursuit ce journal avec cette information.
05:14L'écrivain Boalem Sansal a été placé en détention en Algérie.
05:18Il est accusé d'atteinte à l'intégrité du territoire national.
05:21Boalem Sansal a été entendu par le parquet antiterroriste d'Alger.
05:25C'était ce mardi.
05:26La privation de liberté d'un écrivain de 80 ans à raison de ses écrits est un acte grave, a réagi son avocat.
05:34Autre grand titre de l'actualité.
05:36Michel Barnier met en garde contre des turbulences graves sur les marchés financiers en cas de censure de son gouvernement.
05:42Le Premier ministre estime que le moment est très grave sur le plan budgétaire.
05:46Il a redit qu'il allait probablement avoir recours au 49-3 pour faire adopter son budget et donc tenter de réduire le lourd déficit du pays.
05:53Il s'est donc exprimé ce mardi soir.
05:55C'était Chez nos confrères de TF1.
05:57Je tombe.
05:58Le gouvernement s'arrête.
05:59Et qu'est-ce qui se passe ?
06:00Qu'est-ce qui se passe ?
06:01Il n'y a plus de budget.
06:02Il faudra reprendre une discussion.
06:04Il y aura des mesures d'urgence.
06:05Il y aura une tempête probablement assez grave et des turbulences graves sur les marchés financiers.
06:11Nous empruntons déjà très haut nos taux d'intérêt.
06:14Les taux d'intérêt que nous sommes obligés de respecter pour financer notre dette avec des investisseurs chinois ou américains.
06:21Ils sont actuellement presque au niveau de la Grèce.
06:24Et l'écart est maximal aujourd'hui.
06:26On l'a vu avec la...
06:27Je me permets de vous dire d'autres conséquences au-delà des mesures d'urgence qu'on peut faire pour faire fonctionner les hôpitaux et payer les fonctionnaires.
06:34Tout s'arrête pendant ce temps-là.
06:36Il y aura une commission mixte paritaire.
06:38C'est un peu technique.
06:39Et ensuite un vote probablement avec un 49-3.
06:43Probablement.
06:44Assurément probablement.
06:45Non, probablement.
06:46Assurément parce qu'il n'y a pas de majorité à l'Assemblée nationale.
06:49Et c'est comme ça que je serai obligé de proposer à l'Assemblée nationale d'adopter le budget.
06:54Alors c'est bien sûr la grande question que tout le monde se pose.
06:56Le gouvernement risque-t-il vraiment de tomber ?
06:58Et quelles seraient les conséquences directes sur notre pays ?
07:01On va écouter ensemble l'analyse de Yoann Usaï du service politique de CNews.
07:05Une censure me semble a priori inéluctable.
07:08Compte tenu des positions des uns et des autres.
07:10Et notamment du discours de Marine Le Pen qui n'a pas de mots assez durs contre ce budget.
07:15Qui estime en fait qu'il n'y a pas grand-chose à garder dans ce budget.
07:18Ça n'est pas simplement le fait d'amender le budget qu'elle demande.
07:21Elle demande presque de réécrire le budget à Michel Barnier.
07:24Elle lui dit qu'il n'y a rien qui va.
07:26Il faut quasiment revoir toute la copie.
07:29Évidemment le Premier ministre campe sur ses positions.
07:31C'est ce qu'elle a dit hier à la sortie de Matignon.
07:34Alors il est prêt à faire quand même quelques concessions.
07:37Notamment sur les impôts supplémentaires pour les entreprises.
07:41Ça c'est une demande aussi des macronistes.
07:44Donc tout ça va se jouer demain en commission mixte paritaire.
07:47C'est-à-dire les négociations entre l'Assemblée et le Sénat.
07:51Néanmoins je crois que Marine Le Pen maintenant a plutôt un intérêt politique à le faire.
07:57D'ailleurs désormais même politiquement je crois qu'elle a plutôt intérêt à le faire.
08:02Le Sénat a largement adopté ce mardi après-midi le budget de la Sécurité sociale pour 2025.
08:07Le camp macroniste qui s'est largement abstenu continue d'engager un bras de fer avec le gouvernement
08:12sur les efforts qui sont demandés aux entreprises à ce sujet.
08:17Bruno Retailleau s'insurge de la proposition de LFI sur l'apologie du terrorisme.
08:22Le ministre de l'Intérieur a pris la parole à l'Assemblée nationale ce mardi.
08:26Il a dénoncé la proposition de loi déposée par la France Insoumise
08:29qui souhaite abolir le délit d'apologie du terrorisme.
08:32Bruno Retailleau parle d'une faute très grave morale.
08:36Il y aura un avant et un après.
08:39Et désormais on ne peut pas considérer LFI comme un parti comme les autres.
08:44LFI est en train de trahir l'héritage républicain de la gauche française
08:49et c'est moi qui le dis, un homme de droite.
08:51Je crois moi au clivage droite-gauche dans l'arc républicain
08:54et on le voit puisque le terrorisme c'est le terrorisme islamiste.
08:58On voit que derrière cet objectif-là, derrière ce dépôt de cette proposition de loi,
09:03il y a un objectif évidemment qui est clientéliste, qui est électoraliste.
09:09LFI drague un électorat sensible aux thèses islamistes.
09:15Et puis dans l'hémicycle, le gouvernement a été vivement interpellé
09:18concernant cette proposition de loi déposée par la France Insoumise.
09:21L'ancien président de la République, François Hollande, a également été pris à partie.
09:25On va revenir sur cette séquence très mouvementée à l'Assemblée nationale.
09:28Le récit est signé Audrey Bertheau, regardez.
09:31La polémique a fait son entrée dans l'hémicycle.
09:33LFI n'est pas un parti comme les autres, a dénoncé Bruno Retailleau.
09:37Concernant la proposition de loi de la France Insoumise
09:40visant à abroger le délit d'apologie du terrorisme.
09:44Si cette loi était adoptée, alors ce délit serait effacé de tout notre droit, de tout notre droit.
09:51C'est scandaleux, c'est honteux parce qu'on voit bien l'objectif derrière cette abrogation.
09:58C'est un calcul cynique, électoraliste, clientéliste.
10:03Il y aura un avant et un après. LFI n'est pas un parti comme les autres.
10:08François Hollande, alors président de la République au moment des attentats terroristes du 13 novembre,
10:13a également été pris à partie.
10:15Qu'en pense l'ancien président de la République, François Hollande, votre allié putatif,
10:19qui a vu de ses propres yeux l'horreur des massacres de centaines de Français
10:23lors des pires attentats que notre pays ait connu.
10:25Qu'en pense-t-il ? Que vais-je pouvoir dire aux parents et amis de Marie et Mathias,
10:29ce jeune couple originaire de Metz, ma ville lâchement assassinée au Bataclan
10:34et à qui nous rendons souvent hommage ?
10:36Qu'allons-nous pouvoir dire à la famille Sandler qui a perdu père et enfant ?
10:40Qu'allons-nous dire à nos policiers et gendarmes qui ont vu certains d'entre eux donner leur propre vie ?
10:45Gabriel Attal a demandé à tout le reste de la gauche de se désolidariser des insoumis.
10:50En France, l'apologie du terrorisme est passible de 5 ans d'emprisonnement et de 50 000 euros d'amende.
10:57Et l'Assemblée nationale, toujours qui s'est très largement opposée
11:00aux traités entre l'Union européenne et le Mercosur.
11:03Les députés ont affiché leur soutien au gouvernement dans son opposition à ce projet.
11:07484 voix pour, 70 contre.
11:11La Pologne a également officialisé son refus dans cet accord tel qu'il est envisagé par la Commission européenne.
11:18Dans le reste de l'actualité, cette nuit, au procès des viols de Mazan,
11:21le parquet poursuit son réquisitoire.
11:23Des peines allant de 4 à 20 ans de réclusion criminelle ont été requises contre 47 des 51 accusés.
11:29Toutes les précisions sur place à Avignon. Stéphanie Rouquier.
11:33Après deux jours d'enréquisition, on connaît les peines demandées pour 47 accusés.
11:37Par exemple, 12 ans requis pour Lionel L.
11:40Il s'était rendu une fois au domicile des Pellicot.
11:43Il travaillait dans un supermarché et Dominique Pellicot lui avait emmené sa femme
11:47pour qu'il la voie de loin, telle une marchandise qu'on choisit avant de consommer.
11:52A préciser l'avocat général, il était informé qu'il pratiquait un acte sexuel
11:56alors que sa victime était endormie sous somnifère.
11:59Un autre exemple, 16 ans requis pour Charlie C.
12:02Il s'était rendu, lui, à six reprises, six fois à Mazan.
12:06L'avocat général estime qu'il s'est affranchi du consentement de Gisèle Pellicot
12:10qui était en état d'inertie visible et ce, à six reprises.
12:14Des réquisitions jugées très sévères par les avocats de la Défense
12:18qui auraient souhaité que les peines demandées soient plus graduées
12:22selon les faits et les antécédents, plus individualisées.
12:26Il reste quatre co-accusés à passer.
12:29Ils connaîtront leurs réquisitions ce mercredi matin.
12:32Je vous propose à présent d'écouter la réaction de l'avocat de quatre accusés dans ce procès.
12:37Maître Louis, Alain Lemaire ne conteste pas la gravité des faits
12:40mais selon lui, certaines peines requises ne sont pas appropriées.
12:44Je confirme que nous ne sous-estimons pas, absolument pas,
12:48l'importance, l'extrême gravité des faits et le préjudiciment subi par Madame Pellicot.
12:53Mais nous sommes amenés, mes confrères et moi, à assurer la défense de personnes
12:57qui participent à ce dossier, à ce procès, chacun pour leur part et dans leur action.
13:03Il m'est apparu hier, et je l'ai dit, que les réquisitions du parquet sont d'une sévérité toute particulière
13:10eu égard à certains des accusés contre lesquels il est reproché des choses
13:15qui sont finalement certes sérieuses mais qui ne sont pas eules d'une gravité exceptionnelle.
13:21Le procès de l'assassinat de Samuel Paty se poursuit au palais de justice de Paris
13:25avec un témoignage très attendu.
13:27Celui de la jeune fille dont les mensonges répétés ont conduit à l'assassinat du professeur.
13:31Elle s'est excusée auprès de la famille de Samuel Paty.
13:34On va le retrouver au palais de justice de Paris pour ces news.
13:37Tanguy Hamon avec Sacha Robin sur place.
13:39On a vu une jeune femme âgée de 17 ans aux deux visages face à la cour d'assises spéciale de Paris.
13:44Un premier visage gentil qui présente bien lorsqu'elle s'est excusée pour la première fois
13:49depuis le début de l'affaire Paty.
13:51Elle s'est excusée auprès de la famille du professeur.
13:54Elle a ensuite raconté que Samuel Paty n'avait jamais eu de comportement raciste
13:59ou discriminant envers les élèves musulmans.
14:02Elle a aussi pleuré au moment de demander des excuses à sa propre famille.
14:07Au moment de demander des excuses également aux accusés présents dans le box,
14:11elle a dit que c'est de sa faute et entièrement de sa faute s'ils étaient là.
14:14C'est sur ce point-là que les avocats de la partie civile ont tiqué.
14:18Ils l'ont attaqué en dénonçant un double discours.
14:21Un premier discours qu'elle avait tenu il y a un an de ça face au tribunal pour enfants.
14:25Là, elle était jugée pour dénonciation calomnieuse.
14:28Elle avait alors indiqué qu'elle avait agi sous l'influence de son père
14:32pour obtenir une peine minime.
14:34Une peine qui s'était élevée à 18 mois de prison avec sursis.
14:37Et donc, un deuxième discours qui s'est tenu face à la cour d'assises spéciale,
14:41alors qu'elle a déjà été jugée et ne risque plus aucune peine de la part de la justice.
14:45Elle a dit que c'est elle et elle seule qui a mal agi.
14:48Elle a minimisé le rôle de son père pour qu'il le sentire au mieux.
14:51C'est là que le vernis s'est effrité.
14:54Les avocats de la partie civile l'ont interrogée avec ténacité.
14:57Et on a vu une jeune femme agacée, arrogante, presque insolente.
15:01Et c'est dans cet état d'énervement qu'elle a fini par reconnaître que ses parents,
15:05que sa mère, savaient dès le début qu'elle n'était pas présente au moment du cours de Samuel Paty.
15:10Ils savaient dès le début que leur fille mentait.
15:13Ils n'ont rien fait pour éteindre l'incendie.
15:16Maître Francis Spiner, qui est l'avocat des parties civiles,
15:19s'est exprimé devant les journalistes après la prise de parole de cette jeune fille.
15:23Et selon lui, il n'y a aucune sincérité dans les excuses qu'elle a prononcées.
15:27C'était ce mardi au tribunal.
15:29Il n'y a aucune sincérité.
15:32Quand vous l'écoutez, il n'y a même aucune critique réelle sur ce qu'elle a fait.
15:37Elle dit « j'ai menti, j'ai fait un grand mensonge ».
15:40Et qu'est-ce qu'elle dit tout de suite ?
15:42Après les excuses, elle dit « Ah mais si j'avais pas menti,
15:46tous ceux qui sont dans le boxe ne seraient pas là ».
15:48Ce qui n'est pas totalement faux.
15:50Mais la manière dont elle le dit, on voit bien qu'aujourd'hui,
15:53elle est là pour défendre ceux qui sont dans le boxe.
15:55D'ailleurs, elle est venue comme témoin avec un avocat
15:58qui s'est assis sur les bancs de la défense,
16:00aux côtés des avocats de ceux qui sont jugés.
16:03Il y a des images qui parlent.
16:07Le procès de l'affaire Paul Pogba s'est ouvert ce mardi au tribunal correctionnel de Paris.
16:12Si proche du footballeur dont son frère est né,
16:14sont jugés pour avoir tenté d'extorquer 13 millions d'euros à la star de foot.
16:18C'était en 2022.
16:19Ils sont accusés de chantage et même de séquestration sous la menace d'armes à feu.
16:23Les prévenus encourent tous entre 5 et 10 ans de prison.
16:26Paul Pogba n'était pas présent, lui, ce lundi, ce mardi, dans la salle d'audience.
16:32Et enfin, du suspens à l'hôtel de ville de Paris,
16:34puisque Anne Hidalgo ne sera pas candidate en 2026.
16:37Elle a donc décidé de ne pas briguer un troisième mandat
16:40et a confié la relève au sénateur socialiste Rémi Féraud.
16:43On va revenir sur ces dix années qui ont bien marqué les parisiennes et les parisiens
16:47avec Augustin Donatieux.
16:50Ces dix dernières années, la capitale et les parisiens ne les oublieront pas.
16:54Lors des deux mandats successifs d'Anne Hidalgo, le visage de Paris a changé.
16:58A commencer par sa circulation.
17:00Les voitures roulent plus doucement, à 30 km heure en ville,
17:0350 km par heure sur le périphérique, en désertant certains grands axes
17:07comme la rue de Rivoli ou les voies sur berge, au profit des vélos et des piétons.
17:11Le prix du stationnement de certains SUV, lui, a presque triplé.
17:15Les grands gagnants sont les voitures électriques de moins de 2 tonnes.
17:18Leur stationnement reste gratuit.
17:20En dix ans, la maire de Paris a entrepris de nombreux chantiers.
17:23En 2022, on en comptait près de 10 000.
17:27Sur le plan de la propreté, les internautes s'y sont donnés à cœur joie
17:30avec le hashtag SaccageParis qui est devenu le symbole du mécontentement.
17:34Tous dénonçaient une saleté grandissante et une gestion jugée inefficace.
17:39Côté finances, Anne Hidalgo aura creusé la dette de la mairie de Paris.
17:43A son arrivée en 2014, elle était de 4,18 milliards d'euros.
17:47A son départ en 2026, elle devrait atteindre 10 milliards d'euros.
17:52Et ce, malgré la hausse de la taxe foncière la plus importante de France en dix ans,
17:57plus 52% en 2020.
18:04Les sports sur scène, nous en parlons à l'équipe des champions 7.
18:08Et on ouvre ce journal des sports avec de la Ligue des champions
18:12et la nouvelle défaite du Paris Saint-Germain face au Bayern Munich, 1 but à 0.
18:17Les Parisiens, auteurs d'une première mi-temps prometteuse,
18:20ont été surpris juste avant la mi-temps sur corner.
18:23Les joueurs finiront même la rencontre à 10 contre 11 suite à l'expulsion d'Ousmane Dembélé.
18:28Le résumé de cette nouvelle défaite du Paris Saint-Germain, signé Marco Maricic.
18:34Avec Safonov dans les buts et 4 milieux de terrain alignés dans le 11 de départ,
18:38Paris a pour but de créer l'exploit à Munich.
18:41Comme attendu, la possession est en faveur des Bavarois,
18:44la première grosse occasion également.
18:46Le gardien russe du PSG est vigilant.
18:49Paris subit mais répond peu à peu à l'intensité mise par le Bayern
18:52et se procure sa première grosse situation par Warren Zahir-Emery
18:56qui manque complètement sa frappe.
18:58Temps fort parisien, nouvelle situation pour Dembélé.
19:02Puis Joao Neves, le PSG ne concrétise pas et est puni comme souvent sur coup de pied arrêté.
19:24Paris mené est proche du chaos juste avant la pause.
19:27Heureusement, la frappe de Kingsley Coman s'envole au-dessus du but de Safonov.
19:32Le PSG est toujours dans le coup, le début de la seconde période prête à y croire.
19:37Mais la situation se complique juste après cette frappe contrée de Dembélé.
19:41L'attaquant est sanctionné d'une faute sur Alphonso Davies.
19:45Deuxième carton jaune, synonyme d'exclusion.
19:48Paris doit terminer à 10.
19:50Luis Henrique décide alors de lancer Gonzalo Ramos de retour après 3 mois d'absence.
19:55Mais la mission est beaucoup trop compliquée.
19:58Safonov, encore lui, maintient Paris en vie du bout du gant.
20:04Une dernière occasion à quelques minutes de la fin qui s'envole comme les espoirs parisiens dans cette partie.
20:09Le PSG a fait ce qu'il a pu mais s'incline encore pour la troisième fois en 5 matchs de Ligue des Champions.
20:17Et toujours en Ligue des Champions, un autre club français jouait ce mardi soir.
20:20Il s'agit du Stade Brestois.
20:22Les bretons, toujours imbâcus cette saison en Coupe d'Europe, se sont inclinés pour la première fois face au FC Barcelone.
20:27Un score lourd et sans appel, trois buts à zéro.
20:30Le récit de cette soirée très compliquée, Jérémie Saccaria.
20:35L'épopée européenne de Brest passe par Barcelone.
20:38Sept mois après le PSG, un autre club français part à l'assaut de Montjuic, soutenu par plus de 3000 bretons.
20:44Sans Yamal mais avec Lewandowski, le Barça obtient rapidement un pénalty.
20:48Le Polonais est heurté par Bizotte et s'offre son centième but en Ligue des Champions.
20:52Le sixième déjà cette saison.
20:55La suite de la première période est un calvaire.
20:57Brest est totalement dominé mais ni Fermin Lopez ni Rafinha ne marquent le break.
21:02Coupable sur le but, Marco Bizotte se rachète en partie.
21:05Le retard d'un but à la mi-temps est un petit miracle.
21:09Si les Brestois espéraient une accalmie après la pause, c'est raté.
21:12Il faut encore compter sur Marco Bizotte pour repousser les assauts catalans.
21:17Et quand le gardien est battu, Chardonnet est là pour le seconder, du moins pendant un temps.
21:22Martin, le centre de Martin.
21:24Hollemant, Hollemant pour le deuxième but.
21:28Damien Hollemant, là c'est le talent.
21:31Le Stade Brestois nous avait habitués à la magie en Coupe d'Europe.
21:34Sauf que cette fois, la marche était trop haute.
21:36Pablo Toré échoue pour le 3-0, là où Lewandowski saisit l'opportunité.
21:40Les Bretons concèdent leur première défaite dans la compétition.
21:47Allez, vous restez bien avec nous sur CNews.
21:50On se retrouve dans un instant pour un prochain journal.
21:53Un accord a été trouvé entre Israël et le Hezbollah pour un cessez-le-feu au Liban.
21:57On revient donc sur cette information capitale, bien sûr, dans un instant.
22:00Je vous souhaite une très belle nuit à toutes et à tous sur notre antenne.
22:02Et je vous dis donc à tout de suite pour une nouvelle édition sur CNews.