• il y a 10 mois
Jérôme Bayle, figure du mouvement des agriculteurs, était en direct dans le Live BFM ce mardi.

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Transcription
00:00 - Moi je suis satisfait sur les premières annonces qui ont été faites sur le barrage de carbone, parce qu'il a tenu parole.
00:08 - Sur quoi exactement ?
00:09 - Sur la MHE, l'analysation des frais vétérinaires sur maladie hémorragique épisodique qui touche le sud-ouest du département, il a tenu parole.
00:16 - Ça veut dire que concrètement dans votre exploitation vous avez perçu les premières aides ?
00:21 - J'ai fait le dossier du fonds d'urgence MHE, c'est finalisé, on attend la date butoir pour répartir l'enveloppe à tous les éleveurs,
00:29 qui est la date butoir qui est le 5 mars, donc dites-vous qu'on a attaqué la mise en place, c'était début février autour du 3 ou 4,
00:37 et en un mois enfin l'administration française a raccourci des délais pour que ça avance très très vite.
00:43 - Ça aurait mis combien de temps sinon ?
00:45 - En temps normal on aurait attendu un an peut-être.
00:48 Donc voilà c'est un premier effort, c'est un premier signe fort du gouvernement et de Gabriel Attal envers les agriculteurs.
00:54 Sur le GNR, deux jours après, le Gasoline-Routier, ils avaient signé les décrets, donc les textes de loi,
01:02 donc c'est quand même rare en France que ça aille si vite.
01:07 - Donc quand Emmanuel Macron...
01:08 - Ça va même trop vite pour l'administration parce qu'il faut qu'il fasse des heures supplémentaires.
01:13 - Comment vous expliquez que vous, ce constat que vous faites, tout va plus vite aujourd'hui et puis les mesures commencent à arriver,
01:19 d'autres agriculteurs ne font pas le même constat et sont toujours en colère ?
01:23 - Tout simplement, nous on a été les premiers à lancer les mouvements et on a eu trois revendications qui sont très simples.
01:32 Donc c'est un déblocage d'une enveloppe sur le fond d'urgence, donc ça c'est quand même assez rapide.
01:37 Sur le Gasoline-Routier c'était un texte de loi à revoir, donc il a été revu, ça c'est très simple.
01:43 Après, je l'ai expliqué, la diversité de l'agriculture française, c'est ce qui fait notre richesse,
01:50 mais c'est ce qui fait aussi la complexité du dossier.
01:53 C'est qu'aujourd'hui, pour satisfaire tout le monde, ça va être très long.
01:58 C'est 40 ans de déclinance de l'agriculture, donc il faut qu'ils rattrapent.
02:02 - Tout ne peut pas se faire en quelques jours.
02:05 - Bien sûr, et la problématique n'est pas de tous les mêmes.
02:07 Selon les règles de la zone département, vous voyez chez nous, il y a une partie qui est le Luchonnet, le Commège,
02:12 qui est vraiment que de l'élevage, spécifique à l'élevage, et on a le Lauraguet qui est très céréalier,
02:17 où il n'y a quasiment que de la céréale, et au milieu, il y a le Volvestre,
02:21 où les céréaliers n'ont pas les terres du Lauraguet, et ils n'ont pas les avantages du Commège sur l'élevage.
02:27 C'est très compliqué, rien que sur un département.
02:29 Imaginez-vous à l'échelle nationale, avec les arbres au Quiquedosard, les viticoles, les ostréoculteurs, les baisses de ravier,
02:35 et c'est très compliqué de satisfaire tout le monde très rapidement.

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