• il y a 10 mois
Transcription
00:00 Je dirais que c'est plus nuance que simplement être un voyage sombre.
00:03 Je pense que Faye Routh provient de la contrainte.
00:05 Il est sur un voyage sombre.
00:07 Donc Paul n'est pas un centre classique de morale pour un film ou une histoire.
00:12 Mais je pense qu'il y a des éléments de son romance avec Johnny
00:16 qui sont plus pur, plus fort, plus bien intentionnés,
00:18 qui ne révèlent pas une personnalité malicieuse.
00:22 Mais je pense que la circonstance l'oblige,
00:25 comme je dirais que beaucoup de leaders du monde et de l'histoire humaine,
00:28 de ne pas être ce qu'ils souhaitaient être.
00:33 C'est ce que le livre appelait.
00:36 Et aussi je pense que le film est plus sombre que le livre
00:40 parce que j'ai essayé d'être fidèle au désir initial de Franck Herbert
00:45 que Dune soit un avertissement et pas une célébration.
00:49 À l'époque quand le livre était sorti,
00:52 il avait été déçu de la façon dont les gens avaient reçu le livre,
00:56 comment avaient compris le livre.
00:59 Et il voulait vraiment que le film, que Paul soit non pas vu comme un héros,
01:03 mais comme un anti-héros.
01:04 Donc il a écrit Le Messie de Dune,
01:06 qui était comme une espèce d'épilogue pour corriger le tir.
01:08 En sachant cette histoire, en ayant lu Le Messie de Dune,
01:10 j'ai vraiment fait cette adaptation-là
01:12 en essayant d'être le plus fidèle possible à son désir initial.
01:15 Tout a commencé par les conversations avec Denis
01:18 et j'ai reçu tout ce que je pouvais de lui, de ce qu'il avait en tête.
01:21 Il avait dit à l'époque qu'il voulait que Faye soit physique
01:25 donc je devais mettre de la poids,
01:28 c'est quelque chose qui change la façon dont on marche.
01:30 Et puis j'ai fait beaucoup de entraînement de combat.
01:33 Timothy et moi avons le même entraîneur à Los Angeles
01:37 avec qui nous avons entraîné pendant plusieurs mois avant de nous rencontrer,
01:40 avant de partir en Hongrie.
01:41 Son nom était Alvin.
01:43 Et puis Roger Ewan s'est invité,
01:46 qui était incroyable,
01:48 qui était dans cette séquence de gladiateur avec moi.
01:51 Et donc lui et le reste de l'équipe de stunt incroyable
01:54 ont aidé à devenir plus spécifiques
01:56 sur le style de combat particulier de Faye.
01:59 Et puis, vocalement, ça a vraiment commencé
02:02 par imaginer la vieille vie de Faye
02:04 et ce que ça serait comme de grandir avec le baron
02:07 comme le figure de votre père.
02:10 Tourner dans le sable, ça veut dire tourner dans le désert.
02:13 On parle de chaleur, c'est le cliché,
02:15 mais c'est vrai, ça a été physiquement difficile pour l'équipe.
02:18 On travaillait dans des températures assez extrêmes.
02:21 Ça demandait une infrastructure, une logistique,
02:23 qui m'a d'ailleurs beaucoup impressionné de la part des équipes locales.
02:26 C'était extrêmement inspirant, énergisant,
02:30 de tourner dans le désert pour l'inspiration,
02:33 mais très taxant pour le corps.
02:36 J'ai toujours été vraiment impressionnée par l'équipe,
02:40 parce que les rigs qu'ils ont créés,
02:43 je veux dire, carrément,
02:45 porter ce matériel dans le désert,
02:47 et dans le sable, ce qui n'est pas facile
02:50 d'avoir une caméra à l'avant.
02:53 Mais ils ont toujours essayé de le faire
02:56 et de créer quelque chose de beau au bout du temps.
02:59 Mon travail était facile,
03:00 je devais juste me mettre devant la caméra.
03:02 Mais, je veux dire, clairement,
03:04 je savais comment utiliser le monde
03:06 et ça l'a fait beau et bien capturé.
03:09 J'apprécie tellement que c'est naturellement brillant dans ce film.
03:13 Je pense que Greg Fraser,
03:14 la façon dont il utilise la lumière,
03:15 et la façon dont il utilise la lumière dans les séquences visuelles,
03:17 où les choses sont éclatées,
03:19 et explosées,
03:21 la façon dont l'œil humain ne peut le voir que comme ça,
03:24 je pense qu'il empêche les bords de la lumière.
03:27 Même dans notre séquence de combat à la fin,
03:29 Faye Rathlin et Paula Trudy,
03:30 la façon dont la lumière se fait éclater,
03:33 la façon dont la lumière se fait éclater,
03:35 c'est extraordinaire.
03:36 Donc, en ce moment, c'est un grand questionnement de Greg Fraser.
03:39 Et un salut.
03:40 C'est un mot.
03:42 Sous-titrage Société Radio-Canada
03:44 © Sous-titrage Société Radio-Canada
03:46 © Sous-titrage Société Radio-Canada
03:48 [SILENCE]

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