Retrouvez "Pascal Praud et vous" sur : http://www.europe1.fr/emissions/pascal-praud-et-vous
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00:00 - Justement, le passé souvenir, attention, danger.
00:04 Est-ce que pour vous, aujourd'hui, que vous avez annoncé que vous ne montrez plus sur scène,
00:09 est-ce que les souvenirs sont un danger ?
00:12 - Oui, non, non.
00:14 Non, parce que je suis un chanteur...
00:17 J'ai vraiment réfléchi beaucoup, comme Mazinbourg,
00:21 mais lui il n'a pas fait.
00:23 On en parlait ensemble, j'ai vraiment réfléchi, il y a un moment, bon, il faut s'arrêter.
00:28 Et là, j'ai compris qu'il fallait que je m'arrête,
00:31 parce que, bon, il y avait différentes choses qui ne marchaient plus dans mon corps,
00:36 dans un peu ma voix aussi, un peu différentes choses,
00:41 et souffrir beaucoup, surtout.
00:43 Et donc, à partir de là, vous n'allez pas avoir de regrets,
00:46 parce que c'est pas vous qui partez, c'est...
00:49 Et puis, de toute façon, les choses vous quittent.
00:51 Les choses vous quittent, n'importe quel métier...
00:53 - Pas le public, si vous me permettez, parce que le public, il est orphelin.
00:56 Et le public, d'abord il vous voit, il vous entend en ce moment,
00:59 il voit que vous êtes en forme vocalement,
01:02 et il se dit "quel dommage, je ne le verrai plus, même d'une manière un peu différente,
01:06 peut-être pas comme est... virvoltant, comme il l'était dans les années 70",
01:10 mais ce lien-là, le public ne l'aura plus.
01:12 - Bah je vais virvolter sur une jambe, quand même, alors...
01:15 Virvolter pendant 80...
01:19 60 ans sur une jambe, c'est un peu dur pour le genou droit,
01:25 et bon...
01:27 - Mais ça se voyait pas, si vous me permettez.
01:29 - Oui, je truquais pas mal, je le faisais bien,
01:32 j'avais trouvé une technique, mais cette technique me faisait mal.
01:37 C'est-à-dire que ce que j'acceptais de mon corps,
01:40 de me tendre comme ça, de me mettre droit, vous savez,
01:44 c'est pendant deux plombes, c'est...