"Vous payez, acceptez d'être tondus et heureux ! Vous criculez, rien à voir !?"

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Transcript

00:00 Qu'est-ce qui se passe en ce moment ?

00:03 Vous savez, on voit les milliards qui volent.

00:06 Et à chaque fois, à chaque fois, OK, c'est une entienne,

00:09 et c'est pas nouveau, ça fait des années et des années.

00:11 Alors on entend quelque part, quoi qu'il en coûte,

00:14 ah oui, quoi qu'il en coûte, mais avec quel argent ?

00:16 Et où va l'argent ?

00:18 On ne va pas revenir sur les entiennes, sur les prélèvements obligatoires,

00:22 50% presque, la soviétisation magnifique,

00:27 sur, effectivement, toutes les taxes, etc.,

00:31 les impôts, l'impôt sur les eaux, comme disait Michel Audillard.

00:34 Mais on voit qu'effectivement, de temps en temps,

00:37 comme ça, il y a des fenêtres qui s'ouvrent,

00:39 et on voit que l'argent part ici et ailleurs,

00:43 et puis quelquefois, il y a des gens qui sont protégés,

00:47 bien protégés, même surprotégés.

00:50 Voulez-vous une preuve ?

00:52 On en parle tout de suite.

00:54 Sud Radio Bercov, dans tous ses états,

00:57 les perles du jour.

00:59 Oui, heureusement qu'il y en a encore qui mangent bien,

01:03 qui ont la peau bien tendue, et nous sommes, c'est vrai,

01:05 il y en a beaucoup, et tant mieux.

01:07 Puis il y en a qui n'ont pas mangé, qui n'ont pas bu,

01:11 et qui n'ont pas la peau du ventre bien tendue.

01:14 Et puis de temps en temps, on voit très bien,

01:16 c'est le gouvernement qui fait ce qu'on appelle des rabots budgétaires.

01:19 Voilà, effectivement, il faut, après, telle ou telle ou telle,

01:23 vraiment, il faut faire des économies.

01:25 On l'est toujours fait depuis Raymond Barre.

01:27 Vous vous rappelez, il faut se serrer la ceinture.

01:29 Comment on dit ? Très bien.

01:31 Alors, on se serre la ceinture.

01:33 Alors, il y a, effectivement, on voit,

01:35 Gabriel Attal l'a montré,

01:37 un coup de rabot sur

01:39 telle ou telle,

01:41 sur l'écologie, en tout cas, sur un certain nombre de choses,

01:43 qui sont, effectivement, réduites,

01:45 et on peut comprendre très très bien.

01:47 Et puis, voilà, en manche, l'armée est un peu plus soignée.

01:52 Mais ce qui est intéressant,

01:54 c'est ceux dont on ne l'a pas touché du tout.

01:57 On ne les touche pas, ceux-là, c'est les intouchables.

01:59 Alors, quoi ? Eh bien, le budget de l'Elysée,

02:01 il est 11% d'augmentation.

02:04 Ah bon ? Est-ce que vraiment l'Elysée a besoin de ces 11% d'augmentation ?

02:09 Sans doute, sans doute, avec un certain nombre.

02:12 Et puis, il faut se maintenir son rang,

02:14 quand on reçoit l'émir du Qatar,

02:17 et Kylian Mbappé, c'est normal.

02:19 Et puis, tout, et puis, ça fait partie du prestige.

02:23 L'Assemblée, l'Assemblée nationale, plus 6%.

02:26 Le Sénat, plus 2%.

02:30 Le Conseil constitutionnel, plus 34%.

02:35 Oui, oui, auditeurs, résistants au dessus de la nature,

02:38 oui, c'est très très bien, voyez ?

02:39 Il y a des gens, mais il faut savoir,

02:41 quand vous prenez, quand vous donnez à vos enfants des orientations,

02:44 qu'est-ce que tu vas devenir ?

02:45 Eh bien, il faut aller dans les domaines où il y a de l'augmentation,

02:49 et où on ne sert pas.

02:52 Voilà.

02:53 Donc, ça se passe comme ça,

02:55 ça se passe que, voyez, il y a effectivement,

02:58 on n'y parle personne, sauf, sauf, sauf,

03:02 l'Elysée, l'Assemblée, le Sénat, le Conseil constitutionnel,

03:07 etc., etc., etc.

03:09 Là, on n'y touche pas.

03:11 Mais je croyais que c'était notre argent,

03:13 et peut-être qu'on a des choses à dire.

03:16 Mais non, mais non, mais non, mais non, arrêtez.

03:18 Vous, vous payez,

03:19 vous, vous acceptez d'être tondus et heureux,

03:23 vous circulez à rien avoir.

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