Manuel Valls : «Oui, député ou sénateur, j'aurais voté ce texte»
L'ancien Premier ministre, Manuel Valls, sur l'inscription de l'IVG dans la Constitution : «Oui, député ou sénateur, j'aurais voté ce texte»
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00:00 Oui, sans aucun problème, si j'avais été député ou sénateur, je l'aurais voté dans les termes identiques des deux assemblées,
00:07 ce qui permet en effet une réforme de la Constitution.
00:11 Je crois que c'était quelque chose qui était attendu.
00:13 Il y a une inquiétude générale dans le monde, peut-être à partir de ce qui se passe notamment aux États-Unis ou dans des pays comme la Pologne.
00:21 Donc il fallait mettre dans notre Constitution ce qui a été une grande réforme et qui date évidemment de la loi Veil.
00:28 Le président de la République, Emmanuel Macron, a parlé d'une victoire historique.
00:31 En quoi est-elle historique selon vous et pourquoi est-ce qu'il y avait urgence à graver le droit à l'interruption volontaire de grossesse dans la Constitution ?
00:38 Parce qu'il y a ces inquiétudes.
00:40 Oui, il y a eu un débat à la fois juridique et politique sur la nécessité ou pas de l'aggraver dans la Constitution.
00:46 Le droit n'est pas menacé en France à ce jour ?
00:49 Il peut être menacé par des retraits de financement, par des mouvements anti-avortement.
00:54 Il est très ancré dans notre pays.
00:56 Le vote d'hier soir en est évidemment la manifestation sur tous les bancs de l'Assemblée à part quelques extrêmes.
01:02 Il y a un accord sur cette avancée majeure qui a été représentée par la loi Veil et pour les femmes et pour la liberté des femmes.
01:12 Sous-titrage Société Radio-Canada
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