Critique Sans jamais nous connaître #sansjamaisnousconnaître
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Court métrageTranscription
00:00 C'est bon j'ai pu aller voir sans jamais nous connaître et je ne regrette absolument pas.
00:04 Par contre je dois déplorer une chose le synopsis officiel disponible sur Allociné
00:10 révèle des éléments qui sont dévoilés assez tardivement dans le film et gâche un certain effet de surprise.
00:16 Outre ce point noir c'est une totale réussite pour ce drame britannique.
00:20 On suit Adam qui vit à Londres mais qui les fins de semaine va aller retrouver ses parents dans la maison de son enfance
00:28 afin de régler des comptes avec eux, de parler avec eux pour vider son sac et ce poids qu'il a sur le coeur depuis des années.
00:37 Durant qu'il est avec eux, qu'il échange, le temps s'arrête et on profite de dialogues qui sont certes simples mais d'une très grande humanité.
00:46 Ces aspects un peu thérapiques sont couplés avec la relation naissante qu'il a avec Harry.
00:52 Mais finalement j'ai trouvé que cette relation avec Harry n'est qu'un vecteur pour mieux comprendre Adam et elle ne m'a pas ému plus que ça.
01:01 On s'intéresse donc surtout aux troubles intérieurs de Adam et comment il essaye de se réparer tant bien que mal.
01:08 On comprend que son homosexualité a toujours été un tabou pour lui, il y a comme une chape de plomb qui l'empêche d'être heureux
01:15 et justement ces échanges, cette "thérapie" avec ses parents lui permet de se libérer et donc d'espérer trouver le bonheur.
01:23 Sans jamais nous connaître est donc un très beau film sur un cheminement intérieur.