• il y a 9 mois
Transcription
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00:07 Madame, est-ce que je pourrais prendre le métier de ma tante ?
00:09 Tu peux pas prendre le métier d'un de tes parents ?
00:11 Je vois jamais mon père.
00:12 Et...
00:14 Ma mère est morte.
00:15 Ah, c'est qu'à ce que je serais bien creusé un trou dans une dune, sans air, sans eau, sans rien, tabarnak !
00:21 Mais au moins, je vais l'ébarasser de toi !
00:22 Je te ferais ta mère, elle a grisé !
00:24 Maman, j'ai plus de dos, j'ai le froid, maman, j'ai le cul !
00:27 Hé, Gilbert, si jamais ça va vraiment mal à la maison, tu peux venir habiter ici les fins de semaine.
00:30 Il me disait tout quand il était petit.
00:32 Maintenant, je m'en ai même plus ouvert la bouche, sans question, sans question, c'est jamais correct, il y a toujours quelque chose.
00:36 Je pense que je suis fait pour pas avoir de mère.
00:39 Peut-être que ta mère est faite pour pas avoir de fils.
00:42 J'imagine que, aux yeux des gens, aïr sa mère, c'est un péché.
00:46 Ils sont hypocrites, quand même.
00:48 Eux aussi, ils ont aïé leur mère, c'est sûr.
00:50 Ça a peut-être duré une seconde, ça a peut-être duré un an.
00:53 Peut-être que ça a duré plus, peut-être que ça a été oublié.
00:56 Mais, ils l'ont quand même fait.
00:58 Tu intègres un pensionnat dans une semaine.
01:00 T'as besoin d'être encadré, Hubert.
01:02 Ma mère est plus capable de me supporter, c'est ça ?
01:04 Hubert, c'est pas ça.
01:06 C'est quoi, d'abord ?
01:07 J'ai-tu la remorque, moi, de la crise ?
01:09 Je t'ai aimé !
01:10 [Musique]