Denis Deschamps, analyste et conférencier, au sujet de la guerre en Ukraine : «Poutine est l'agresseur, il faut le répéter».
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00:00 Je vais avoir un discours un petit peu plus pondéré que Nathan.
00:03 Nathan a raison de dire qu'il y a des manipulations sur les nouvelles.
00:07 Ça, c'est indiscutable.
00:08 Mais en réalité, ce n'est pas les seuls à pratiquer cela.
00:12 Partout dans le monde, quand il y a une démocratie qui est trop, entre guillemets, trop fluide,
00:17 elle prête le flanc à ce genre de manipulations.
00:20 J'ai regardé très attentivement aujourd'hui, cet après-midi,
00:23 ce qui est en train de se passer aux États-Unis à l'heure actuelle.
00:25 Et il y a même des sociétés qui ont développé des IA,
00:28 donc il y en a une très connue, mais il y en a d'autres qui sont en train de travailler
00:31 de faire appeler les gens, de les inonder de nouvelles.
00:34 Vous connaissez les États-Unis avec le sacro-saint article 1 de la Constitution
00:39 où ils les inondent de nouvelles plus ou moins failles.
00:42 Parfois, c'est tellement grossier que c'en est risible.
00:44 Et en fait, ça fait partie du jeu malheureusement démocratique.
00:47 J'en suis navré, mais ça fait partie du jeu.
00:49 L'autre point, donc ça, c'est un sujet de fond, effectivement.
00:52 L'autre point qui est important, c'est que Nathan a soulevé tout à l'heure quelque chose,
00:56 qui est que Poutine, c'est l'agresseur.
00:59 Il faut le répéter, c'est l'agresseur.
01:01 Ça n'a pas toujours été ça.
01:02 On a eu d'excellentes relations avec la Russie dans le passé.
01:06 Mais en fait, on ne va pas expliquer un petit peu les relations Europe et France
01:10 par rapport à la Russie ce soir.
01:12 Mais en tout cas, on a aussi cherché le fait qu'il se radicalise aussi dans son coin.
01:17 Mais ce serait trop loin à expliquer.
01:18 Mais ce qui est important, c'est qu'il y a aussi plein de petits pays.
01:21 Vous parliez de la Moldavie, vous parliez de la Transnistrie, par exemple.
01:24 Mais il y a aussi les pays baltes qui sont juste aux portes.
01:27 Vous savez, les trois pays, Létonie, Estonie et Lituanie,
01:30 qui sont aux portes de la Russie, la Russie violente.
01:35 Et ils ont peur de se faire attaquer.
01:38 Et en fait, la grande question qui a éclos cette semaine, c'est que ce sont des pays de l'OTAN.
01:43 Et avec la sortie malencontreuse, voire désastreuse, de notre président sur "envoyer un soldat là-bas",
01:53 ça implique l'OTAN et l'article 5.
01:55 On est dans une folie, mais complètement...
01:58 Là, on peut avoir une cascade d'événements qui est majeure.
02:02 Là, par contre, c'est la Troisième Guerre mondiale avec les alliances.
02:05 Dernier point, encore une fois sur le fond, je pense que c'est important de revenir sur le fond.
02:10 Bardella est dans son rôle, il attaque Macron.
02:12 On attaque toujours l'adversaire le plus puissant en face de soi.
02:15 Vous le savez, c'est toujours pas... c'est toujours la même chose.
02:17 Mais ce qui est assez intéressant, c'est que ça rend totalement invisibles tous les autres.
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