• il y a 9 mois
La députée Renaissance de Paris, Caroline Yadan est revenue sur l'agression antisémite de Marco et sur son projet de loi pour amplifier les sanctions à l'encontre des auteurs de ces actes : «Au commencement de la violence, il y a toujours la pensée»

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Transcription
00:00 et mercredi, on va parler de l'imam Mahjoubi dans un instant,
00:03 on a commencé cette émission en parlant des actes,
00:06 de cet acte antisémite insupportable contre Marco.
00:10 Que prévoit votre projet de loi ?
00:13 De toute façon, ce texte prévoit d'amplifier les sanctions contre les auteurs.
00:18 - Oui, au commencement de la violence, il y a toujours la pensée
00:21 et il y a toujours de la violence verbale.
00:25 Et en fait, nous avons pensé cette proposition de loi avec mon collègue Mathieu Lefebvre,
00:32 en nous fondant d'abord sur le rapport de la DILCRA et ensuite sur la constatation.
00:37 Le rapport de la DILCRA indiquait qu'il y avait une sorte de trou dans la raquette législative,
00:44 sur le point que je vais préciser dans une seconde.
00:46 Et le rapport et la constatation, c'était l'explosion des actes racistes
00:52 et surtout antisémites depuis le 7 octobre.
00:55 Alors que dit cette proposition de loi ?
00:57 Dans un premier temps, l'article premier, c'est le fait de pouvoir délivrer pour un tribunal
01:05 un mandat d'arrêt ou de dépôt lorsque l'on a affaire à une condamnation
01:12 qui entre dans le cadre de la loi de 1880, c'est-à-dire la loi sur la presse.
01:17 Jusqu'à présent, ce n'est pas possible parce que c'est possible
01:19 uniquement lorsqu'on est dans le droit commun.
01:22 Eh bien là, il sera possible, alors même qu'il y a une condamnation à un an de prison,
01:27 d'exécuter cette condamnation, ce qui n'était pas possible.
01:30 Par exemple, Alain Soral ne pouvait pas aller en prison.
01:34 Boris Lelay, qui était réfugié au Japon, ne pouvait pas aller en prison
01:37 parce que ça n'était pas prévu dans la loi sur la presse.
01:40 Et deuxième partie de la loi, donc l'article 2, va correctionnaliser,
01:47 va rendre ce qui est aujourd'hui une contravention, c'est-à-dire injure,
01:52 diffamation, provocation à la haine non publique.
01:54 Eh bien, ça deviendra non plus une contravention comme c'est le cas aujourd'hui
01:59 et ça deviendra un délit.
02:01 Donc, ça sera davantage sanctionné par une amende,
02:07 toujours mais une amende plus importante.
02:09 [Musique]

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