Quels films sortent au cinéma cette semaine ? La rédaction vous fait découvrir les films qui font l'actualité
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00:17 Bonjour à tous et par ici les sorties, votre magazine d'actualité qui vous dit tout sur les films à l'affiche.
00:21 Biopic, comédie, drame et comédie dramatique sont au programme cette semaine.
00:26 Avec tout d'abord Boléro d'Anne Fontaine.
00:28 Nous prendrons 14 jours pour aller mieux.
00:31 Nous découvrirons le premier film de Nora L. Ursch, HLM Poussy.
00:34 Nicolas Boucriève viendra nous parler de Comme un fils.
00:37 Nous prendrons la direction de Londres en 1914 pour les carnets de Siegfried de Terence Davis.
00:43 Nous nous rendrons dans la salle des profs d'Hilker Satak.
00:46 Et nous serons confrontés à La vie de ma mère, premier film de Julien Carpentier.
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00:52 Avant d'explorer plus en détail les sorties de la semaine,
00:55 nous vous proposons de découvrir le classement des films en salles établi par les étoiles des spectateurs sur le site AlloCiné.
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01:02 En troisième position, Bébacle obtient 3,7/5.
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01:07 Juste au-dessus avec 4,1/5, on retrouve Revivre.
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01:13 Et cette semaine se place en première position d'une deuxième partie qui obtient 4,5/5.
01:19 Allez, retour aux sorties de la semaine.
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01:25 "Boléro d'Anne Fontaine" est un biopic sur Maurice Ravel.
01:28 Durant les années folles, en 1928, la danseuse Ida Rubinstein commande au compositeur la musique de son prochain ballet.
01:35 Et cela va donner lieu à une oeuvre universelle, le Boléro.
01:39 - Félicitations monsieur Ravel. - Merci.
01:41 - Cher maître, votre musique m'a électrisée.
01:44 - Vous êtes sûr que vous ne voulez pas rejoindre la fête ?
01:46 - Pas moi qui vais le voir, c'est Maurice Ravel.
01:49 - Et qui êtes-vous sinon Maurice Ravel ?
01:50 - Pas grand-chose, je le crains.
01:52 J'ai commencé à aborder Ravel par l'action. Je joue du piano, je dirige des orchestres, je vais perdre du poids, ça c'est une chose.
01:59 C'est des actions très concrètes.
02:01 Mais après c'est avec tout ça, quel est mon intériorité, qu'est-ce qu'il pense à ce moment-là ?
02:05 - On va reconnaître ton excellence.
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02:09 - Sont éliminés au premier tour, Ravel.
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02:14 - J'ai toujours préféré les perdants, c'est eux qui ont du panache.
02:17 *Musique*
02:18 - Un jour tous ces imbéciles du jury leur regretteront.
02:21 - Allez chef !
02:22 - Ce qui est très intense dans la personnalité de Ravel, c'est son rapport à la composition et à la musique,
02:30 puisque c'est vraiment sa vie, toute sa vie est polarisée par la création.
02:36 Et on le prend à un moment où il est en panne.
02:39 Et donc du coup, il est sur quelque chose de vertigineux.
02:44 La modernité de cette œuvre est incroyable en fait.
02:47 - Vous êtes un brillant technicien, mais je vous crois incapable de produire la moindre émotion.
02:51 - Vous n'avez pas assez confiance en la vie, Maurice.
02:54 Osez, on va mieux quand on ose.
02:56 - Je pense que "Bolero", c'est l'œuvre en effet où il n'a pas eu de temps pour la faire.
03:01 Il a eu trois mois, il a été un peu acculé, donc obligé de sortir quelque chose
03:04 qui finalement, il ne pouvait plus contrôler les choses.
03:07 Donc c'est quelque chose qui lui échappe et c'est à mon avis en ça qu'elle est révolutionnaire,
03:10 avec une modernité folle.
03:11 - Tous les sons, tous les bruits deviennent musique.
03:15 - Je crois à quelque chose qui doit surgir, une idée.
03:20 - Les sons de la vie réelle inspirent cet homme pour faire une œuvre extrêmement contemporaine,
03:26 puisque le "Bolero", c'est totalement moderne.
03:29 Et pourtant, ça a été conçu à une époque assez lointaine, on peut dire.
03:33 - Vous avez libéré votre nature volcanique.
03:36 - Ce morceau n'a aucun sens, c'est un exercice de style, ça n'est même pas de la musique.
03:41 - J'ai rien écrit de ce que je voulais écrire, rien du tout.
03:44 - Une antenne.
03:45 - Ce qui l'intéressait, c'est à mon avis l'écoute, l'écoute de ce personnage.
03:48 La manière dont il est attentif aux choses, la manière dont il est au monde en fait.
03:53 Et puis cette manière d'être sans être là, en permanence.
03:56 Frustrante, pour les autres.
03:59 On ne peut pas l'attraper.
04:01 Toujours pas d'ailleurs.
04:12 14 jours pour aller mieux d'Edouard Pluvieux met en scène un cadre ambitieux au bord du
04:16 burn-out, embarqué par son futur beau-frère dans un stage de bien-être, entouré de stagiaires
04:22 plus lunaires les uns que les autres.
04:24 Une histoire vécue par Maxime Gasteuil.
04:26 - J'en peux plus de tes humeurs.
04:28 - C'est justement le thème du stage que je vais faire.
04:30 Comprendre les énergies qui nous gouvernent pour mieux les dominer.
04:32 - C'est super pour aller avec toi.
04:34 - Ah mais super idée.
04:35 - C'est une histoire vraie que j'ai vécue avec mon producteur qui produit le film aussi,
04:39 mais il produit mes spectacles et mon co-auteur et metteur en scène qui réalise le film.
04:42 - Tu vois c'est joli.
04:43 - Ouais c'est joli, on va à Poudlard.
04:45 - Ils ont découvert un univers incroyable.
04:46 Ils ont fait le stage que tu vois dans le film.
04:48 Au bout de trois jours, ils se sont dit c'est un sketch.
04:50 Au bout d'une semaine, ils se sont dit bah non c'est un film.
04:52 - Je te préviens, je tiendrai pas quatre jours, désolé.
04:54 - On t'a dit quatre jours, c'est 14.
04:56 - Allez ciao.
04:57 - Tous les personnages du film sont inspirés de personnages réels.
04:59 Il y en a qui ont été un peu mixés pour les besoins de la fiction, mais c'est vraiment
05:04 des gars que Maxime, Edouard et Benjamin ont croisés.
05:08 - Je vais aller fouiller dans vos tripes pour faire bouger vos énergies.
05:12 - J'ai un souci d'instable en fait.
05:14 - Quand tu regardes ce qui a été fait sur le monde du bien-être depuis les années
05:16 70 dans la comédie française, c'est souvent de la parodie en fait.
05:19 C'est des gourous, des gens perchés avec des toges.
05:22 C'est pas ça la vraie vie.
05:23 Quand tu fais des stages de bien-être, ce sont des vrais gens qui souffrent, qui viennent
05:26 là avec des bagages qui sont lourds et qui, d'une manière que tu ne peux pas forcément
05:32 comprendre si tu n'es pas dans ce monde-là, vont mieux.
05:35 - Vous êtes engagé chez vous au reportage sur 90 minutes d'enquête exclusives.
05:38 Si vous vous sentez en danger, vous faites le code.
05:40 - Il y a des moments très absurdes et assez drôles parce que forcément un stage de bien-être,
05:44 ça amène ça.
05:45 Mais il y a aussi surtout un fond qui n'est pas drôle du tout, qui amène la vraie comédie.
05:50 Le fond, c'est qu'il y a quand même un mec qui va super mal et les gens ne vont pas très
05:53 bien.
05:54 Donc le fil pour la comédie est très juste et très bien tendu tout le temps.
05:58 - Je vais encastrer tout le monde.
05:59 Pour son premier film, HLM Poussy, Nora et l'ourche suivent un trio d'adolescentes qui
06:11 postent sur les réseaux sociaux une vidéo mettant en cause l'agresseur de l'une d'entre
06:15 elles.
06:16 Elles devront choisir entre sauver leur amitié ou céder face aux pressions.
06:19 - T'inquiète, il y a des meufs derrière toi.
06:20 - Princess Jasmine, t'as Instagram ?
06:21 - C'est grave belle.
06:22 - Toi, t'es Aladin.
06:23 Tu vas le faire sur le tapis, vous allez brûler.
06:28 - Je milite pour qu'un maximum de collégiens et lycéens voient ce film.
06:31 C'est pas juste parce que c'est un film sur leur génération, mais c'est un film qui peut,
06:35 je pense, éveiller et aider.
06:37 Parce que sa portée peut peut-être sauver ne serait-ce qu'une fille un jour, qu'elle
06:41 ait le courage de dire non, qu'elle ait le courage de parler.
06:43 - Qu'est-ce qu'il y a ? Pourquoi t'es comme ça ?
06:45 - Jacques m'a bloqué dans la salle de bain et il m'a embrassé sur la bouche.
06:50 - On ne peut pas laisser passer ça.
06:51 On n'a qu'à le filmer, jamais de preuves.
06:53 C'est pour ça que la justice, elle ne se fait pas.
06:54 - Le film est extraordinaire.
06:56 Trois actrices sont phénoménales de vérité, de spontanéité, de justesse.
07:01 - Passe la nuit avec moi.
07:02 Tu verras, je ne te mens pas.
07:03 Je vais prendre soin de toi, je te jure.
07:04 Je vais te faire l'amour comme un ouf.
07:05 - Nora, elle a su le capter.
07:06 Elle a su le travailler, les emmener.
07:10 Et évidemment, au-delà de ça, il y a le sujet du consentement.
07:14 Un baiser de force, c'est déjà un baiser.
07:17 Quand on n'est pas prêt à embrasser quelqu'un, on n'est pas prêt.
07:20 - Dans mes yeux, je l'aime aussi.
07:25 - Je l'aime pas aussi.
07:27 Quand on a un âge comme ça, on a toujours notre petit nom de gang.
07:31 Et déjà, je voulais que ce soit un trio, parce que les trois personnalités
07:34 sont un peu trois de mes personnalités.
07:36 Et je trouvais ça intéressant de parler d'un trio,
07:38 parce que c'est toujours le chiffre un peu bâtard.
07:41 Quand il y a une dispute, il y en a une contre deux.
07:43 Et aussi, symboliquement, selon les chiffres officiels,
07:47 une femme sur trois se fait agresser sexuellement.
07:49 Donc pour moi, c'était le bon chiffre.
07:51 - On ne se fait pas justice soi-même.
07:52 Faire quoi, alors ? Attendre que la justice se fasse tout ça ?
07:54 - Mais je crois que t'as pas conscience de ce que tu viens de faire.
07:56 - Putain, mais qu'est-ce qui t'a appris, grosse folle ?
07:58 - Je voulais juste aider Zineb.
07:59 - Je t'ai rien demandé, moi !
08:00 - C'est des amis qui passent de l'âge d'enfance à l'âge adulte
08:03 et qui vont découvrir la vraie vie.
08:05 - Supprimer ta putain de vidéo.
08:07 - Trois amis d'enfance qui se pensent inséparables
08:09 et qui vont malheureusement devoir se battre pour leur amitié.
08:13 - Il n'y a pas de révolution sans prise de risque, sans violence, sans victime.
08:16 C'est comme ça.
08:17 - Révolution de merde, ouais.
08:23 Comme un fils de Nicolas Boukrièv, suis un professeur qui a perdu sa vocation.
08:27 Témoin d'une agression dans une épicerie,
08:29 il permet l'arrestation de l'un des voleurs.
08:32 En découvrant le sort de ce gamin déscolarisé que l'on force à voler,
08:36 le professeur va tout faire pour le remettre dans le droit chemin grâce à l'éducation.
08:40 - T'as planqué quoi sous ta gueule ?
08:41 - J'ai attaqué ta main sur la...
08:42 - Il va où ce qu'il a pris, c'est tout !
08:43 - Arrête !
08:50 - Il y avait d'un côté de parler des Roms parce que je me disais
08:52 que j'avais envie de faire un film sur le racisme.
08:54 Et donc je me suis interrogé sur qui sont les gens qui subissent le plus grand racisme.
08:58 Et clairement, c'est les Roms qui prennent le racisme de tout le monde.
09:01 - Je sers à quoi ?
09:04 Je leur apporte quoi, moi ?
09:06 Tu déroules ton programme,
09:07 et tant mieux pour ceux qui suivent chez eux en vinaigre pour penser comme ça, moi.
09:10 - Oh, police.
09:15 - Non, je ne veux pas appeler la police.
09:16 - Quand il y a eu Samuel Paty, je me suis dit, mais en fait...
09:20 J'ai pensé à tous les professeurs que j'avais eus, en fait.
09:22 J'ai pensé à ceux qui avaient marqué ma vie.
09:23 Et puis je me suis dit, mais en fait, on a tous un maître, un prof au collège, au lycée,
09:29 un maître d'école qui nous a marqués, qui a changé notre vie, en fait.
09:33 Et donc je me suis dit, mais en fait, il est temps de leur rendre hommage.
09:35 - Où vous êtes daté ?
09:36 - À Noblinkev.
09:38 Il est pénitent.
09:39 - Vous, vous pénétrez ?
09:41 - Oui, on le sait.
09:42 - Il y a plein de polars qui ne se passent pas dans les commissariats.
09:44 Mais on prend le flic comme héros et on dit, voilà, je prends le flic,
09:47 puis je vais faire son histoire, mais je ne suis pas obligé de passer dans un commissariat.
09:49 Et là, je me suis dit, tiens, si je fais un film sur un prof qui soit extérieur,
09:53 qui sort de son établissement, ça devient intéressant parce que je parle du professeur.
09:57 Et à partir de là, il fallait que je le confronte à un élève absolu,
10:01 donc un enfant sauvage.
10:02 Donc à ce moment-là, les deux sujets ont commencé à se rapprocher.
10:04 - Yes, good.
10:06 - Donc je fais quoi ? Je le relâche ?
10:08 - Il est malin, il est intensif.
10:09 He's very good.
10:11 - Je le laisse retourner chez lui pour qu'il se fasse tabasser, c'est ça ?
10:13 - We know how to read, we know how to write.
10:16 - Et pour aller à l'école, ce serait une chance pour lui.
10:18 We are in the world.
10:19 - C'est terrible, c'est terrible.
10:21 - Qu'est-ce qu'on fait avec ces enfants ?
10:22 Et ce que dit le film, qui est une évidence, mais qui est, je pense, important à dire,
10:26 qui est de dire que si on ne rentre pas dans le principe d'éducation,
10:29 on inévitablement les poussera vers l'obscurantisme.
10:32 Ou vers... Enfin voilà, la seule solution qui nous est offerte,
10:36 c'est de passer par un principe d'éducation et d'éduquer ces enfants
10:39 à nos valeurs de la République, qui sont des valeurs quand même,
10:41 qu'on pourrait dire quand même très saines.
10:42 - C'est Victor. Il a besoin de toi.
10:45 - Terrence Davis, spécialiste anglais des films d'époque, est décédé en octobre 2023.
10:50 Il est carné de Siegfried et son dernier long métrage.
10:53 Siegfried Sassoon, poète en devenir, est enroulé dans l'armée britannique en 1914.
10:58 De retour du front, il devient objecteur de conscience,
11:01 mais ses pamphlets pacifistes lui valuent mis au banc par sa hiérarchie.
11:05 - Ladies and gentlemen, Mr Siegfried Sassoon, one of our greatest poets.
11:10 Cela reste toujours un mystère pour beaucoup de ceux qui le connaissaient.
11:14 Pourquoi Terrence n'est pas plus connu d'un plus grand nombre de personnes dans le monde ?
11:20 Ses films sont phénoménaux, mais c'est étonnant
11:23 parce que lui-même n'avait pas une grande estime de lui.
11:26 - I am a soldier. I believe that the war upon which I entered as a war of liberation
11:33 has now become a war of aggression and conquest.
11:36 - Siegfried Sassoon également ne s'estimait pas beaucoup.
11:40 - Quant à moi, je ne suis pas quelqu'un de très confiant en moi-même. La boucle est bouclée.
11:45 - Name ? - Sassoon Siegfried.
11:47 - Rank ? - Second Lieutenant.
11:49 - Age ? - Thirty.
11:51 - We read your statement, Lieutenant, with some alarm. Why did you make it ?
11:55 - I simply cannot remain silent in the face of such casualties.
11:59 - Il avait choisi de raconter des histoires sur les personnes qui gardaient tout pour eux.
12:03 Ou bien avait trop peur d'exprimer leurs sentiments.
12:06 C'était très représentatif de qui était Terence.
12:09 Je ne l'ai pas connu longtemps seulement pour jouer le personnage de Sassoon,
12:13 mais en fait, Sassoon, c'est Terence.
12:15 - Are you pro-German ? - No, I'm pro-human.
12:19 - You are out of order !
12:21 - You should be sent to a hospital for nervous diseases in Scotland.
12:25 - La raison pour laquelle Terence et Siegfried Sassoon se ressemblaient tant,
12:29 c'est que parmi les nombreuses souffrances de Sassoon,
12:33 il y avait la culpabilité du survivant.
12:36 Il avait profondément ressenti, après la Première Guerre mondiale,
12:40 en survivant à des contemporains, qui, à ses yeux,
12:43 étaient des meilleurs artistes, de plus brillants poètes, et qui étaient morts.
12:47 - Votre fame d'exaltation vous prévient.
12:50 - Bonjour, Docteur. - Pourquoi avez-vous éliminé les militaires ?
12:54 - J'ai discuté de mes propres standards.
12:56 Et je crois que Terence ressentait la même chose avec son travail.
13:00 Il n'avait pas tort, car, comme je le disais tout à l'heure,
13:03 très peu de personnes connaissent son travail.
13:06 - Votre premier poème, dans Hydra !
13:08 - Votre fame s'écoule, Siegfried.
13:11 Le moment passe, mais la douleur reste.
13:13 - Juste avant ce film, j'ai travaillé avec le réalisateur Steve McQueen.
13:17 Et Steve m'a demandé ce que je tournais ensuite.
13:20 J'ai répondu, je fais un film avec Terence Davis.
13:23 Et Steve a fait, oh mon Dieu, c'est un des plus grands cinéastes de tous les temps.
13:27 - La question de la vérité est au centre de la salle des profs d'Ilker Satak.
13:41 Alors qu'une série de vols a eu lieu en salle des profs,
13:44 un professeur mène l'enquête dans le collège où elle enseigne.
13:48 - Oui, s'il vous plaît ?
13:50 - Allo, allez tous ensemble.
13:52 Nous devons interrompre le cours pour un instant.
13:55 Nous aimerions voir vos portemonnaies.
13:57 - Je vais maintenant avec mon couteau
14:18 cette liste des noms et tout ce que tu dois faire,
14:21 c'est de rire quand tu as une idée.
14:24 - Hein ?
14:25 - Alim Verda ?
14:28 - C'est un lieu multigénérationnel.
14:31 Un chouette terrain de jeu avec des enfants, des adultes, à des postes différents.
14:36 Le principal, le responsable des professeurs.
14:39 Il y a aussi le journal de l'école.
14:42 Et c'est tout ça qui fait de l'école un super terrain de jeu.
14:46 - Et d'abord, comment est-ce que nous avons été verdictés ?
14:51 - Les parents ont le droit de savoir ce qui s'est passé.
14:55 Je crois que la vérité et la quête de vérité est un enjeu primordial
14:59 auquel nos sociétés vont devoir faire face à ces prochaines années.
15:04 C'est pour cette raison que nous avons créé ce film.
15:08 - Bespitzelung.
15:09 - Dénonciation.
15:11 - Pour dit, tu as aussi une responsabilité.
15:13 - Verleumdung.
15:15 - Rouve-moi.
15:16 - Aussi, j'ai vu une interview de Justine Trier.
15:19 Elle y parlait de son film et de la question de la vérité.
15:22 Et je crois que ça explique qu'il y a autant de films
15:25 qui traitent de ce sujet en ce moment.
15:27 - Pour son premier film, "La vie de ma mère",
15:36 Julien Carpentier propose une histoire personnelle,
15:39 celle du rapport entre un fils et sa mère,
15:41 bipolaire, fantasque et excessive.
15:43 Leur retrouvailles explosives vont les transformer à jamais,
15:46 un projet que le cinéaste porte à bout de bras depuis 10 ans.
15:51 - Le sujet qui est abordé est un sujet hyper intime,
15:55 hyper personnel.
15:56 Et donc, ces années-là m'ont offert aussi la possibilité
16:01 de pouvoir avoir une lecture différente des événements
16:05 et donc de pouvoir les aborder avec le plus de recul.
16:10 - Ça va pas ?
16:12 - Si, si, mais là, j'ai eu urgence.
16:14 Maman ?
16:16 - Mon fils !
16:18 - Oh, tu es contente de me voir ?
16:20 - Contente !
16:21 - Comment tu es sorti, là ?
16:22 - Par la porte, figure-toi.
16:23 Tu devrais essayer.
16:24 Allez, je vais aller danser avec ta maman.
16:26 - Je ne savais pas quoi faire.
16:27 - Ça va, c'est gérable.
16:28 Mais tu sais comment ça se termine, parfois.
16:30 - C'est fabuleux pour une actrice d'avoir à incarner
16:33 toutes ses personnalités,
16:34 tous des personnages aussi hauts en couleurs
16:37 et en même temps, voilà, elle va très haut, elle va très bas.
16:39 Et puis, comme vous dites, c'est très juste.
16:43 Donc, à partir du moment où quelque chose est juste comme ça,
16:47 c'est...
16:48 Vous savez qu'il ne vous reste qu'à être à la hauteur
16:51 de ce qui est déjà formidable.
16:53 - C'est bon, elle ne se doute de rien.
16:54 Je la ramène à la clinique.
16:56 - Maman !
16:57 Elle n'a pas marre de me sclanter, là, sérieusement ?
16:59 - Je veux pas y aller !
17:01 - Arrête !
17:03 - Désolée.
17:05 - Tu te rends compte de ce que tu fais, là ?
17:07 Tu crois que c'est facile ?
17:08 Tu penses que c'est cool d'avoir une mère comme toi, en fait ?
17:11 - Quand il m'a dit qu'Agnès allait jouer le rôle de la mère,
17:13 bah là, j'étais...
17:15 J'étais l'équivalent des feux de la Saint-Jean.
17:18 - J'ai plus l'impression d'être un flic qu'un fils.
17:22 - On peut pas la forcer à soigner.
17:25 Mais ce qui est certain, c'est qu'avec votre soutien,
17:27 elle peut aller beaucoup mieux.
17:29 - Ça va ? T'as jamais fait de conneries, toi ?
17:31 - C'est un film qui est sur le fil, en fait.
17:33 D'abord, on a un personnage qui a un humour,
17:36 je dirais, de l'ordre du cynisme.
17:38 C'est-à-dire, il rit au dépend de.
17:39 Et puis, progressivement,
17:41 il arrive dans un humour où, en fait, ils se font rire.
17:43 Et là, ça communique.
17:44 Et là, on rentre dans une vraie relation.
17:46 Et parler de la transmission à travers la cuisine,
17:48 à travers la musique, à travers les fleurs.
17:50 - T'as pas exprès d'être comme ça ?
17:52 - Bah, on peut le compter, en fait.
17:53 - J'avais envie que ce soit un film qui parle d'espoir,
17:56 qui parle de partage, de transmission.
18:00 Enfin, j'avais envie de véhiculer vraiment
18:01 toutes ces valeurs-là qui sont hyper importantes
18:04 et nécessaires.
18:05 Nécessaires, c'est quelque chose dont on a besoin aujourd'hui.
18:10 Et tout de suite, le reste de l'actualité en bref et en image.
18:14 - Le R exprimait mon être animal.
18:16 C'était un rugissement.
18:18 - Le R exprimait mon être animal.
18:20 C'était un rugissement.
18:22 - Le R exprimait mon être animal.
18:24 C'était un rugissement.
18:26 - Le R exprimait mon être animal.
18:28 C'était un rugissement.
18:29 - Le R exprimait mon être animal.
18:31 C'était un rugissement.
18:32 - Le R exprimait mon être animal.
18:34 C'était un rugissement.
18:35 - Le R exprimait mon être animal.
18:36 C'était un rugissement.
18:37 - Le R exprimait mon être animal.
18:38 C'était un rugissement.
18:39 - Le R exprimait mon être animal.
18:40 C'était un rugissement.
18:41 - Le R exprimait mon être animal.
18:42 C'était un rugissement.
18:43 - Le R exprimait mon être animal.
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