• il y a 8 mois
Après une fusillade qui a eu lieu proche d'une crèche à Hyères dans le Var, le maire, Jean-Pierre Giran a décidé d'y poster des policiers municipaux. Sur fond de trafic de drogue, ce quartier est gangréné par des règlements de compte.

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Transcription
00:00 M. le maire, par le procureur pardon, je parlais du préfet justement qui a pris un arrêté pour interdire aux habitants des Bouches-du-Rhône,
00:09 donc venus de Marseille notamment, qui auraient déjà été condamnés pour les trafics, de venir dans le Var.
00:14 Est-ce qu'il n'y a pas quelque chose d'un peu désespéré quand on en est là ?
00:17 En tous les cas c'est la démonstration que tout doit être tenté. L'idée que le préfet a essayé de faire aboutir est une idée originale.
00:25 En tous les cas c'est un bon symbole, un bon signal pour la population. Ça signifie que l'État, dans le département au moins, est prêt à toutes les initiatives.
00:33 Sera-t-elle efficace ? Je ne sais pas, mais je persiste à le dire, quitte à être récurrent.
00:39 Le trafic, cela vient d'être dit, ce sont les mêmes qui sont à Toulon, à La Seine, à Marseille ou ailleurs.
00:47 Et si on croit qu'à un endroit il peut y avoir moins de sécurité ou moins de police, on se trompe.
00:55 Donc je demande, comme ce fut le cas dans trois quartiers de Toulon et un quartier de La Seine,
01:00 qu'ailleurs aussi, notamment, eu égard à ce qui se passe aujourd'hui, nous ayons un quartier de reconquête républicaine.
01:07 La population attend un signal. Et le maire, les élus et tout le monde attend des forces de sécurité pérennes.
01:14 Sinon, les choses retomberont, repartiront, retomberont et cela est insupportable.

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