Le JT - 05/03/24 - Dorian Coninx, 93ème RAM et Holocène

  • il y a 6 mois
Dernière ligne droite avec une potentielle arrivée au Jeux Olympiques 2024... le triathlète Dorian Coninx est plongé dans les entrainements en vue des JO et de sa participation à sa première compétition de la saison à Abu Dhabi.
100 ans pour le 93ème RAM... et comme cadeau, une exposition au Fort de la Bastille. Uniformes, insignes, munitions, canons du XVIIIème siècle à nos jours, 80 objets et pièces de collections sont à découvrir au Musée des Troupes de montagne.
Et enfin, ce week-end, Alpexpo accueillera la 6ème édition d'Holocène, le festival organisé par les Grenoblois du Périscope et qui cette année se décline en mode 100% Rap, son organisateur, Sylvain Nguyen, est notre invité.

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00:00 [Musique]
00:09 Dernière ligne droite avec une potentielle arrivée aux Jeux Olympiques 2024,
00:13 le triathlète d'Orient Konink s'est plongé dans les entraînements.
00:17 En vue des JO et de sa participation à sa première compétition de la saison à Abu Dhabi.
00:23 100 ans pour le 93ème RAM et comme cadeau, une exposition au fort de la Bastille.
00:28 Uniforme, insignes, munitions, canon du 18ème siècle à nos jours.
00:33 80 objets et pièces de collection sont à découvrir au musée des Troupes de Montagne.
00:38 Et enfin, ce week-end à Alpexpo accueillera la 6ème édition d'Holocène,
00:43 le festival organisé par les grenoblois du Périscope et qui cette année se décline en mode 100% rap.
00:50 Son organisateur Sylvain Nguyen est notre invité.
00:55 Bonsoir à tous, je suis très heureuse de vous retrouver pour ce JT du mardi 5 février.
01:00 On fait le tour des actualités du Grand Grenoble. Bienvenue à tous.
01:04 Moment historique en France ce lundi, alors que le droit de recourir à l'interruption volontaire de grossesse
01:11 a été inscrit dans la Constitution. Sur les 902 votes de parlementaires, 780 étaient en faveur de cette mesure.
01:21 72 contre et 50 abstention. En Isère, tous les députés ont voté pour inscrire le droit à l'avortement dans la Constitution.
01:29 Seule la sénatrice républicaine Frédérique Puissa a voté contre.
01:33 Et le sénateur du même parti, Michel Savin, s'est abstenu.
01:38 Ira-t-il aux Jeux de Paris ? Dorian Koninx, le triathlète auréolé d'un titre de champion du monde,
01:46 ne s'est pas assis sur ses lauriers. Le podium, il le veut. Et celui qui s'entraîne quasiment à plein temps
01:52 ne laisse rien au hasard. Comme une écurie veille sur un pilote, tout un groupe intervient pour optimiser les performances de l'échiroulois.
02:01 Et ça commence très tôt. Voici le reportage de Camille Avanf.
02:06 Pas de répit jusqu'à la dernière ligne droite, car à l'arrivée, une potentielle place pour les Jeux Olympiques de Paris,
02:12 pendant que Koninx, champion du monde de triathlon en 2023, le grand rendez-vous de l'année se rapproche.
02:18 Mais pour l'heure, la saison reprend avec une première compétition à Abu Dhabi.
02:22 Alors pour ce triathlète et son équipe, c'est le moment de se jeter à l'eau pour bien préparer cette événe.
02:28 On revient de stage, on était à Saint Raphaël dans le sud de la France pour un stage de préparation de 5 semaines.
02:34 Globalement, on travaille beaucoup l'endurance, il y a beaucoup de volume d'entraînement, beaucoup de travail général.
02:40 Là, la première compétition, ce n'est pas forcément une compétition qui est très importante pour nous.
02:44 C'est vraiment une compétition qui va être préparatoire et pour valider aussi le billet pour les Jeux Olympiques.
02:50 C'est vraiment le fond du travail pour la suite de la saison.
02:54 À peine sorti de l'eau, pas de pause pour le champion du monde, la préparation continue avec cette fois-ci de la course à pied,
03:01 un entraînement qu'il répète trois fois dans la même journée.
03:04 Comme lieu d'exercice, Dorian Coninx a choisi sa terre natale, Grenoble, un lieu qu'il apprécie tout particulièrement et qui se révèle adapté pour sa préparation.
03:14 J'adore les environs, j'adore même la ville, l'ambiance qu'il y a.
03:19 Je trouve que c'est vraiment un endroit parfait pour s'entraîner.
03:23 Le seul petit point faible, c'est le climat.
03:26 En hiver, c'est vrai que quand on doit faire du vélo ou sortir, qu'il pleuve ou pire qu'il neige de temps en temps, ce n'est pas très agréable.
03:33 Mais sinon, dès que les températures sont meilleures, franchement, pour le triathlon, c'est top ici.
03:38 Pour les JO, les triathlètes devront nager 1500 mètres dans la Seine, puis enfourcher leur vélo pour parcourir 40 kilomètres,
03:45 pour enfin finir par 10 kilomètres de course à pied en plein cœur de Paris.
03:49 En 2023, pour les championnats du monde en Espagne, Dorian Coninx était imposé en 1h42.
03:55 Pour le triathlète grenoblois, l'objectif est clair, il veut remporter un titre olympique et cette fois-ci à domicile.
04:02 C'est un moment de ma carrière où je suis plutôt au sommet de ce que je peux faire.
04:08 J'ai des arguments à défendre, j'ai le droit de prétendre à la médaille.
04:14 On est plein à pouvoir prétendre à la médaille, mais j'en fais partie et ça c'est quelque chose qui est assez motivant.
04:18 J'espère vraiment que je serai qualifié parce que ça va être une expérience fantastique.
04:22 Quand il n'est pas à la piscine ou sur son vélo, Dorian Coninx participe à des crosses.
04:26 Il a récemment gagné celui des championnats d'Auvergne-Rhône-Alpes, une course idéale selon lui pour peaufiner sa préparation.
04:34 Et on rappelle que Dorian Coninx a remporté les championnats régionaux d'Auvergne-Rhône-Alpes de crosses il y a deux semaines.
04:42 Grenoble, elle, remporte la seconde place des villes les plus éco-responsables de France, derrière Bordeaux et devant Lyon,
04:50 selon un classement basé sur les données récoltées par les applications Le Bon Coin, Blablacar et To go to go.
04:57 Les habitants de la capitale des Alpes sont parmi ceux qui pratiquent le plus la consommation durable.
05:03 La région Auvergne-Rhône-Alpes est la deuxième plus représentée du classement, avec 7 villes derrière la Nouvelle-Aquitaine qui en compte 12.
05:11 Pour les 100 ans du 93e régiment d'artillerie de montagne, le musée des troupes de montagne propose une exposition au fort de la Bastille jusqu'au 31 décembre.
05:25 Nos journalistes Fiona Vinois et Fanny Abraham vous proposent de la découvrir dans ce reportage.
05:31 C'est une partie intégrante de la nation, le 93e régiment d'artillerie de montagne est une unité indissociable de l'histoire de la défense du territoire.
05:41 L'unité créée à Grenoble fête son centenaire.
05:44 A cette occasion, une exposition retraçant l'histoire militaire de l'artillerie de montagne ouvre ses portes au musée des troupes de montagne.
05:51 L'objectif est de diffuser un esprit de cohésion nationale et d'encourager la jeunesse à rejoindre la brigade.
05:57 C'était bien normal de donner la priorité cette année à cette exposition temporaire qui vient compléter les expositions permanentes du musée des troupes de montagne.
06:11 L'évolution des armes et des conditions des artilleurs de montagne montre la difficulté, souvent extrême, de déploiement de ces équipements et de ces unités selon les époques.
06:20 Animés par différentes scènes, décors et tenues, les soldats du régiment, tout comme la société civile, découvrent à travers l'exposition les grands noms et les temps forts de l'histoire des artilleurs de montagne.
06:31 Appartenir à une unité centenaire, ça oblige. On est héritier de cette histoire.
06:37 On commence d'abord par rendre hommage à nos anciens.
06:41 Je pense qu'il est important, tout particulièrement aujourd'hui, pour les jeunes générations, de se souvenir que l'unité à laquelle ils appartiennent a une histoire,
06:50 c'est aussi une façon de parler non seulement du régiment à la fois à la société civile, mais aussi à nos propres artilleurs de montagne.
06:58 C'est une façon de découvrir de façon ludique notre propre histoire.
07:01 L'ensemble des jeunes soldats de montagne, au moment de leur formation initiale, ils passent par le musée.
07:07 C'est important pour nous qu'ils puissent s'ancrer dans une histoire, marcher dans les pas de leurs grands anciens et savoir d'où ils viennent pour savoir où aller.
07:15 Dans le musée, ce qui est important, c'est bien de montrer d'où on vient, les racines, mais de montrer que l'histoire continue de s'écrire.
07:20 C'est pour ça qu'on reprend régulièrement le parcours permanent et nos expositions temporaires pour coller à l'actualité et montrer que l'histoire s'écrit tous les jours.
07:29 Ce centenaire permet au dernier régiment d'art tiré de montagne encore en activité en France de s'ouvrir et de transmettre au public son histoire.
07:37 Et pour aller plus loin, Cédric Germain, chef de corps du 93ème Rame, sera l'invité du JT vendredi.
07:45 Deux salles, deux ambiances, Alpexpo accueillera le plus gros festival de musique grenoblois ce week-end.
07:53 Sylvain Nguyen, bonjour.
07:54 Bonjour.
07:55 Alors vous êtes le directeur de Periscope qui organise le festival Holocène.
07:59 Plus de 20 000 personnes sont attendues, entre 15 et 20 000 personnes sont attendues sur les deux soirs et 23 artistes.
08:05 Ça s'adresse à quel public ce festival ?
08:08 Alors principalement, on a ce qu'on appelle un jeune public, on va dire 16-35 ans.
08:14 Mais on se rend compte que de plus en plus, on a des gens, des parents, des gens plus âgés, jusqu'à 45 qui viennent parce qu'ils écoutaient déjà du rap depuis 30 ans.
08:24 Ils écoutaient un autre rap, Aïam par exemple.
08:27 Oui, il y a eu beaucoup d'évolution et le rap s'est complètement diversifié et démocratisé.
08:34 Alors justement, cette année, ce sera une scène 100% rap, on retrouvera le rap sous toutes ses formes.
08:40 Pourquoi ce choix par rapport aux années précédentes où il y avait aussi de l'électro, d'autres styles musicaux ?
08:45 Alors il y a plusieurs raisons.
08:47 Les principales, c'est que déjà, on a entendu notre public, notamment ces deux dernières années, on a senti qu'il y avait une énorme poussée du rap et on a voulu se concentrer dessus.
08:58 C'était aussi un moyen de donner une particularité cette année au festival, une vraie singularité.
09:02 Ce qui nous a amené à voir des artistes qui sont venus, alors peut-être qu'ils ne seraient pas venus, on n'en peut pas en reparler.
09:08 Il fallait faire un choix et puis c'est un petit test cette année pour voir comment ça se passe.
09:12 Un petit test quand même avec une très grosse tête d'affiche.
09:16 Carice qui vient fêter les 10 ans de son album "Or noir", c'est un pari réussi de le faire venir pour le festival ?
09:22 C'est un honneur pour le Los Angeles de le recevoir ?
09:24 Oui, en fait, c'est un travail de plusieurs années avec des productions qui nous font confiance,
09:30 des artistes qui voient aussi les artistes passer les années précédentes et qui sont rassurés et qui se disent "Ok, je veux aller là".
09:38 Et on sent depuis un an ou deux que les artistes sont vraiment inscrits au Lausanne dans leur tournée.
09:44 Quand ils prévoient une tournée en France, il faut passer par au Lausanne.
09:47 Comme PLK par exemple qui était déjà venu il y a deux ans ?
09:50 Tout à fait, il est revenu parce qu'on a parié sur lui il y a deux ans et je pense qu'il s'en est souvenu et il revient au Lausanne.
09:57 Il y aura aussi ZKR, BB Jack, DJ Benz et j'en passe.
10:01 On retrouvera bien sûr comme chaque année des artistes locaux, Efrasis, Pierrot Dezel, c'est des artistes qui sont prometteurs.
10:07 Oui, parce qu'on ne prend pas des artistes locaux juste parce qu'ils sont locaux.
10:11 On fait toujours une place au local parce que nous-mêmes on est locaux et que l'ensemble de la organisation, les prestataires, etc. sont particulièrement locaux.
10:18 Mais on va dénicher les artistes du cru qui ont quelque chose d'un peu différent, qui n'ont pas encore trop joué.
10:26 Voilà, c'est le petit piment du festival.
10:28 Il y a autre chose aussi de nouveau cette année, vous avez réussi à nouer des partenariats avec tous les clubs sportifs de la région.
10:37 Pourquoi c'est important pour un festival de musique de créer des liens comme ça ?
10:41 Alors déjà, c'est comme si on était adoubé par d'autres gens.
10:46 Nous, on a énormément de respect pour nos partenaires qui vont être le GF38, le FCG, les Brûleurs de Loue avec qui on travaille depuis des années.
10:53 C'est des choses sous-jacentes, c'est des rapprochements qu'on a initiés peut-être il y a deux, trois ans, quatre éditions.
10:59 Ça se concrétise là parce que je pense que tout le monde a compris, c'est-à-dire le sport et la musique, qu'il fallait qu'on se rassemble pour créer des choses,
11:08 qu'on avait des publics qui circulaient, qu'on n'était pas en concurrence, qu'on avait tout à gagner à associer nos images.
11:13 Et donc je pense que ça va se développer dans le temps.
11:16 Et autour du festival, on retrouve aussi quelques animations en dehors des scènes musicales ?
11:21 Oui, parce qu'un festival, ce n'est pas que des scènes avec des artistes.
11:24 On travaille beaucoup sur l'expérience festival.
11:26 Il y a des animations, des restaurations qu'on choisit en essayant de privilégier les produits locaux.
11:32 Donc tous les food trucks avec qui on travaille, on les incite à prendre des produits locaux.
11:36 C'est important pour nous.
11:38 Il y a des animations et puis des surprises, je ne vais pas tout dire.
11:42 On préfère garder la surprise.
11:44 Alors moi, je vais quand même vous demander pour les prochaines années, quelles sont les ambitions de Periscope pour l'Ocène ?
11:50 On construit pas à pas, d'édition en édition, le festival.
11:54 On t'attend encore parce que ça reste un jeune festival, ça ne fait que 6 ans.
11:57 On sent qu'il s'est installé dans la tête du public.
12:00 On a des partenaires forts qui nous suivent depuis quelques temps, comme la région, Grenoble, Alpes, Métropole.
12:10 Maintenant, on sent qu'il faut travailler sur le tissu économique qui doit comprendre que l'Ocène s'adresse aux jeunes auxquels ils essayent de s'adresser aussi.
12:23 Et c'est là-dessus qu'on va travailler.
12:25 C'est les acteurs économiques locaux qui viennent s'agréger au festival, comme le font les clubs de sport, comme le fait le public.
12:34 Et on rappelle les dates du festival, c'est vendredi et samedi.
12:38 Merci beaucoup Sylvaine Guyenne d'avoir été avec nous.
12:41 Merci pour l'invitation.
12:42 Et dans d'autres registres culturels, à deux jours de la journée internationale du droit des femmes,
12:48 la basse-cour mettra celle qui représente la moitié de la population à l'honneur.
12:53 La salle de spectacle propose une scène ouverte avec un plateau 100% féminin.
12:57 Ce mercredi, Julie, Florine, Lady Psy, Anaïs, Marina et Ségolène vous promettent une sacrée tranche de rire.
13:05 Et le maître mondial de l'hypnose sera à Grenoble avec son tout nouveau spectacle.
13:11 Mesmer vous invite à traverser avec lui la frontière entre réalité et illusion.
13:17 Recordman de l'hypnose collective avec 1066 personnes,
13:21 il compte vous plonger au cœur de vos pensées les plus profondes,
13:25 avant de vous guider à travers un jeu d'ondes cérébrales à 13 hertz.
13:29 Pour vivre l'expérience, rendez-vous au Sommum ce mercredi.
13:33 Puis à compter du 6 mars jusqu'au 16, les jeunes s'emparent de l'espace 600 pour le festival ADO,
13:41 un événement qui leur permet de s'exprimer sur les thématiques qui leur tiennent à cœur.
13:45 Cette troisième édition sera sous le signe du désir de réinventer demain et oser les possibles.
13:51 Pour participer aux spectacles et ateliers artistiques organisés par et pour les ados, rendez-vous à la MJC Théâtre Prémol.
14:01 C'est la fin de ce journal, merci à tous de nous avoir suivis.
14:05 Je vous donne rendez-vous mercredi à 18h puis toutes les heures pour un nouveau point sur l'actualité.
14:10 Excellente soirée à tous.
14:13 [Musique]

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