Dans son édito du 06/03/2024 dans Punchline, Laurence Ferrari revient sur les propos d Emmanuel Macron et la situation française et internationale.
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00:00 "On ne veut jamais voir les drames qui viennent", disait hier Emmanuel Macron à propos de l'Ukraine et de la Russie.
00:05 Un président lucide pour les questions internationales, mais sans doute beaucoup moins lucide pour ce qui concerne la France.
00:10 Peut-être ne veut-il pas voir venir ce qui émaille le quotidien de ses concitoyens, l'insécurité par exemple, et son cortège de drames.
00:16 L'immigration qu'il pense avoir jugulée avec sa récente loi, le pouvoir d'achat en peau de chagrin, la dette qui étrangle le pays et plonge quasiment le pays en faillite.
00:25 Peut-être est-il plus facile pour lui de se positionner en chef de guerre et de se placer au-dessus de la mêlée en distribuant les bons et les mauvais points à l'opposition.
00:34 "Ne laissez pas entrer les nationalistes", a-t-il dit ce matin en Conseil des ministres.
00:38 "Ils étaient déjà dans la guerre, ils sont désormais la défaite face à la Russie", a-t-il ajouté.
00:44 Ou "comment faire diversion à l'heure où les élections européennes s'annoncent particulièrement difficiles pour le camp présidentiel".
00:50 Gageons que l'expérience de ces deux anciens présidents, François Hollande et Nicolas Sarkozy, qu'il reçoit en ce moment à l'Elysée, lui sera sans doute nécessaire.
00:59 Voilà cette expérience des présidents. On va en débattre ce soir dans Punchline.
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