• il y a 7 mois
Auteur de deux buts, Kylian Mbappé a été le seul buteur parisien de la soirée lors de la qualification parisienne en quarts de finale de la Ligue des Champions. Luis Enrique doit-il aussi avoir de la reconnaissance vis-à-vis de ce succès ? 

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Transcription
00:00 - Louis-Henriquet qui a dit qu'il ne fallait pas spécialement gérer Bappé,
00:03 que c'était lui qui se gérait tout seul.
00:04 Donc ça ressemble à la fin de la polémique entre les deux.
00:07 Mais selon vous, messieurs, est-ce que c'est plus la victoire de Louis-Henriquet
00:11 pour sa bonne gestion ou de Bappé, parce qu'il a mis le doublé
00:14 et qu'il a été très bon hier ?
00:15 32-16, appelez-nous pour en débattre.
00:16 Jérôme, c'est la victoire de qui ?
00:18 - Non mais si, vraiment, tu me dis de trancher,
00:20 je vais te dire que c'est la victoire de Kylian Mbappé.
00:21 Hier, Kylian Mbappé, comme très souvent, il a rendu beau le Paris Saint-Germain.
00:27 Mais une fois que tu as dit ça, derrière, il y a eu une équipe,
00:29 il y a eu un collectif, on a vu une équipe en place.
00:33 Franchement, je ne vais même pas parler de l'adversaire pour l'instant,
00:35 parce que j'en parlerai plus tard,
00:37 mais le PSG a répondu présent.
00:40 On les attendait sur cet événement-là, sur ce rendez-vous-là.
00:43 Donc ça, bravo, parce qu'ils ont été à la hauteur de l'événement.
00:45 Ils n'ont jamais transpiré, douté.
00:49 On avait, et on l'a vu hier dans l'émission, pendant deux heures, Jean-Louis,
00:53 on avait, et moi je n'ai pas honte de le dire, on avait une crainte de savoir
00:57 comment le collectif allait répondre présent,
00:59 comment Kylian Mbappé allait être sur le terrain,
01:01 si déjà il allait être sur le terrain.
01:03 Donc avec toutes ces interrogations, ce qui ne sont pas normales avant ce rendez-vous-là,
01:08 ils ont répondu présent et ils ont fait taire une partie des critiques.
01:12 Donc il n'y a pas de souci là-dessus.
01:14 Pour moi, Kylian a été au rendez-vous là où on l'attend, dans tous les cas.
01:17 Moi, je n'avais pas de doute et vous connaissez le rapport que j'ai avec lui.
01:21 J'avais aucun doute parce que c'est un joueur tellement incroyable,
01:23 il l'a encore montré hier, qu'il est capable à lui tout seul, même dans une mauvaise période.
01:27 C'est pour ça que je ne comprenais pas les derniers changements de Louis-Henriquet
01:31 quand l'équipe n'est pas bonne et allait mener, parce que ce genre de joueur,
01:34 il peut te rendre très beau très vite.
01:36 Et ça a été le cas hier, au bout de 15 minutes, il a éteint le stade
01:39 et derrière, il s'est passé ce qu'il s'est passé, c'est-à-dire un PSG très solide.
01:44 Mais à côté de ça, quand je te dis que c'est aussi la victoire de Louis-Henriquet,
01:47 il ne faut pas minimiser, on était habitué à faire des dingueries,
01:51 qu'il fasse des dingueries, qu'on ne comprenait pas.
01:54 Moi, je l'ai très souvent protégé.
01:56 La seule chose que je peux dire hier, c'est que oui,
01:59 j'ai été encore une fois surpris de ce qu'il met en place,
02:02 parce que moi, je pars du principe que quand tu t'appelles le PSG,
02:05 que tu as ces moyens-là, moyens financiers déjà par rapport à la Sociedad,
02:09 les moyens de joueurs, parce que tu as des joueurs,
02:10 tu n'as quasiment que des joueurs internationaux au Paris Saint-Germain
02:13 et le meilleur joueur du monde.
02:14 J'imagine quand même que quand tu prépares ton match,
02:16 tu ne fais pas en fonction de l'adversaire.
02:18 - Non mais alors attends, franchement, on va le faire,
02:19 les inventions de Louis-Henriquet, etc.
02:21 C'est pour ça qu'on va l'aborder.
02:22 Juste sur Bappé-Louis-Henriquet,
02:24 pour toi, c'est juste Bappé qui a sorti un gros match
02:26 et ce n'est pas lié à ce qu'a fait Louis-Henriquet de le mettre sur le banc.
02:30 - Je laisse parler Jean-Michel et Tony, bien sûr.
02:32 - Non mais ça, ça me rappelle l'histoire d'un éditorialiste
02:36 qui, après un match de l'équipe de France,
02:39 qui taillait à longueur de journée, de semaine, de mois et d'années,
02:43 et méjaquait, on sait ce que c'était.
02:45 Et à la suite d'une victoire importante,
02:49 alors je pense que ce n'était pas forcément une qualification Coupe du Monde,
02:54 parce qu'on était qualifiés d'office.
02:56 Alors je ne sais pas pour quelle raison...
02:57 - La vie pour l'Euro peut-être, non ?
02:58 - L'équipe de France avait gagné 3-1 en Roumanie avec un but de...
03:05 - Je crois que c'est ça.
03:06 Le quart en deux, non ?
03:08 - De Christian, absolument.
03:09 - Je crois que c'était la qualité pour l'Euro 96.
03:11 - Et le gars écrivait son papier et il disait,
03:15 "Tu vois, c'est bien de tailler et méjaquer,
03:18 c'est parce qu'on l'a taillé qu'il a bien réagi
03:20 et qu'il a bien préparé son équipe."
03:21 Donc là, la réflexion de Montagné est à peu près la même.
03:25 Je pense que...
03:27 - Vous ne croyez pas que Bapet était piqué dans son orgueil ?
03:29 - C'est peut-être lui qui avait écrit l'article dans l'équipe à l'époque, Montagné, non ?
03:32 - Pas du tout.
03:33 Hier, et je vais quand même modérer parce que j'étais sur place,
03:40 Jérôme, ils font un bon match.
03:43 Ils font un très bon match.
03:44 On reviendra sur les inventions de Louis Senriquet.
03:49 Ils font globalement un très bon match.
03:51 Mais si tu n'as pas Bapet hier dans ton équipe,
03:54 tu ne gagnes pas le match.
03:55 - C'est toujours la même chose.
03:57 - Tu ne le gagnes pas.
03:59 Il a, première action, pied gauche au-dessus.
04:03 Deuxième action, il donne un caviar à Barcola.
04:07 Troisième action, il marque le second but.
04:10 Quatrième action, il envoie Soubeldia à la buvette
04:14 et il donne un ballon extraordinaire à Vitigna.
04:18 C'est bien ça ?
04:19 - Oui, c'est ça.
04:20 - Écoute, en quatre ou cinq actions, il a renversé le match à lui tout seul,
04:26 avec une bonne équipe, avec quelques inventions sur lesquelles on reviendra.
04:31 Mais hier, c'est pas...
04:33 Et puis, il y a une chose.
04:35 - Par contre, Jean-Michel, cette saison, ces derniers temps, il ne les faisait pas,
04:39 il ne les faisait pas, ces différences-là.
04:40 Ce n'était pas les mêmes matchs.
04:42 Une dernière chose qui est maître à l'actif de Louis Saint-Riquet,
04:46 mais s'il vous plaît, c'est quand même pas un scoop,
04:50 c'est pas une invention, c'est pas une révolution.
04:54 C'est qu'hier, Kylian Mbappé n'a jamais joué dans l'axe de l'attaque.
05:00 Jamais !
05:00 - Il a joué sur le côté gauche.
05:01 - Jamais !
05:02 Donc, si on considère que le fait de le faire jouer à gauche,
05:06 il faut être diplômé de l'Université de Barcelone et de la Catalogne réunies,
05:13 moi, je veux bien.
05:14 - Oui, mais sauf que Jean-Michel, à contrario, il va te dire
05:18 qu'entre Monaco, il a joué à gauche.
05:20 Et pendant une mi-temps, il a été mauvais.
05:22 - Mais ça faisait un moment...
05:23 - Parce qu'il n'était pas piqué dans son orgueil, encore.
05:25 - Non, arrête.
05:26 - À ce moment-là, ça a été...
05:28 - C'est un sommet de truc !
05:29 - Non, mais il m'a pédoncé, même dans le terrain, ils sont fragiles.
05:32 - Mais il a vérifié Jean-Louis, il s'est classé à l'IAC.
05:34 - La vérité, c'est que tu sais ce qui pique Kylian Mbappé ?
05:37 Comme tous les grands joueurs, de toute façon, c'est pour ça.
05:39 C'est la Ligue des Champions !
05:41 - C'est la Ligue des Champions, c'est une ambiance formidable,
05:43 un stade exceptionnel, un enjeu, et puis...
05:46 - Je sais pas, à Newcastle, à Milan, quand il rate les deux grosses Ocas,
05:50 il est pas si extraordinaire que ça.
05:51 - Mais c'est des matchs de poule, c'est pas des matchs poul-prêt.
05:52 - Ah, il se préservait, alors !
05:53 - Non, mais il a le droit de faire des matchs de merde,
05:56 excusez-moi du terme...
05:58 - Il en fera, Jérôme, il en fera, des matchs de merde.
06:00 - Tony, il avance entre, tu penses que Mbappé était piqué dans son orgueil ?
06:05 - Moi, je rejoins Jérôme et Jean-Michel,
06:09 je suis tout à fait d'accord que moi, j'aime pas ce discours,
06:12 "Oh, il est piqué dans son orgueil, c'est grâce à moi, en fait.
06:15 C'est grâce à moi qu'il a fait un grand match,
06:17 parce que je l'ai piqué dans son orgueil."
06:19 Non, moi, on me l'a déjà fait, ça.
06:21 Je veux dire, quand j'étais joueur,
06:22 "Ah, mais je t'ai mis sur le banc pour te piquer un peu."
06:25 Non, c'est pas vrai, c'est pas vrai, on sait très bien que...
06:28 - Ça marche pas.
06:29 - Mais non, c'est pas que ça marche pas, ça peut marcher,
06:32 parce que derrière, tu fais une bonne rentrée,
06:34 alors on te dit, "T'as vu, je t'ai piqué dans ton orgueil,
06:36 c'est pour ça que t'étais bon."
06:37 Mais c'est pas vrai, c'est pas vrai.
06:38 À l'arrivée, quand tu mets un joueur,
06:41 regarde Messi, quand il était à Barcelone,
06:43 il a jamais été piqué dans son orgueil,
06:44 il a toujours été excellent.
06:46 Je veux dire, à un moment donné, c'est un faux problème.
06:49 Quand t'aimes un joueur, quand t'as envie de le faire briller,
06:52 si tu le mets en confiance, le mec, il peut être bon.
06:55 C'est vrai que s'il s'endort sur ses lauriers à un moment donné,
06:57 que le mec, il croit que c'est le meilleur,
06:58 et que tu vois qu'il fait plus ce qu'il faut,
07:00 OK, c'est normal que tu le piques un peu dans son orgueil,
07:03 c'est lui montrer, "C'est un sport d'équipe,
07:05 maintenant, faut que tu joues aussi pour tes coéquipiers."
07:08 Mais la meilleure réponse hier de Kylian Mbappé, c'est son match.
07:13 Je veux dire, d'entrée de jeu, Jean-Michel l'a dit,
07:17 moi, ce qui m'a impressionné, c'est le débordement centre sur Barcola.
07:22 Je veux dire, il a déposé le défenseur.
07:24 Je veux dire, tu vois que dès le début, le mec, il est dans son match.
07:28 Et ça, c'est hyper...
07:29 Alors, peut-être quand même qu'au fond de lui-même, il a été piqué.
07:33 Ça n'empêche pas qu'il puisse être, à un moment donné,
07:35 se dire, "Tiens, je vais te montrer de quoi je suis capable, moi."
07:38 Mais si tu veux, après, le fait aussi de l'avoir mis capitaine,
07:42 ça, c'est quand même un signe.
07:43 Je veux dire, derrière, bon, il n'y a pas...
07:45 Mais est-ce qu'il a le choix ?
07:46 Est-ce qu'il a le choix, Louis-Henriquet ?
07:47 Parce qu'à l'arrivée...
07:48 Parce qu'il est allé à Monaco, au final.
07:49 Oui, mais ce que je veux dire par là, ça montre quand même,
07:51 "Tiens, je te donne le brassard."
07:53 Si tu veux, il a peut-être besoin, lui aussi, Louis-Henriquet.
07:56 Il sait qu'il a besoin de Kylian Mbappé.
07:58 Donc, à un moment donné, il lui donne le brassard pour dire,
08:01 "Allez, vas-y, c'est à toi de..."
08:02 Tony, ces entraîneurs-là, et on en reparlera tout à l'heure
08:05 par rapport à ses choix de Louis-Henriquet, bien sûr, à 19h.
08:09 Mais ces entraîneurs-là, comme Pep Guardiola, je suis désolé,
08:12 et ce n'est pas le même niveau de compétence.
08:15 Je ne suis pas en train de comparer Pep Guardiola et Louis-Henriquet.
08:18 Mais en termes d'ego, en termes de "on va parler de moi",
08:23 forcément, ils sont sur la même lignée, les deux.
08:26 Et donc, c'est pour ça qu'il a fait parler de lui
08:29 à travers les choix avec Kylian Mbappé, le rapport avec Kylian Mbappé.
08:33 Et aujourd'hui, comme on l'avait très souvent anticipé,
08:36 même sur un match, à peu près un match de Ligue des Champions,
08:38 où tu dois gagner, tu dois t'imposer,
08:40 bien sûr qu'il va faire confiance au meilleur joueur du monde,
08:43 ou à un des meilleurs joueurs du monde.
08:44 Donc, il le met et il va trouver une autre façon de faire parler de lui.
08:48 - C'est ça. - Le côté technico-tactique qu'on disait et qu'on parlera tout à l'heure.

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