En direct du Sénat - En direct du Sénat

  • il y a 7 mois
L'émission qui donne les clés pour comprendre l'actualité du Sénat. Séances publiques, commissions d'enquête, auditions, rapports parlementaires... Deux fois par semaine, accompagné de sénateurs et sénatrices, on décrypte et on vous explique les moments forts de la Chambre haute. Année de Production : 2023

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00:00:00 ...
00:00:12 -Bonjour à tous et bienvenue dans cette nouvelle édition
00:00:15 en direct du Sénat.
00:00:16 Votre programme revient tous les jeudis après-midi
00:00:19 sur les temps forts de la Chambre haute du Parlement.
00:00:22 Voici le sommaire de cette émission.
00:00:24 1er titre, cette semaine,
00:00:25 et le Sénat a remis 38 recommandations
00:00:28 à la laïcité, 4 ans après l'assassinat de Samuel Paty.
00:00:31 Un rapport pointe ainsi la terrible solitude, je cite,
00:00:34 "vécue par les membres du personnel éducatif".
00:00:37 2e thème dans cette émission,
00:00:39 ce dispositif de sécurité hors normes,
00:00:41 détaillé par Gérald Darmanin, mardi au Sénat,
00:00:43 avec une jauge de 326 000 spectateurs
00:00:46 pour la cérémonie d'ouverture du 26 juillet
00:00:48 et pour l'occasion, une circulation aérienne
00:00:51 à l'arrêt sur 150 km autour de Paris.
00:00:53 Egalement à la une, cette semaine,
00:00:55 le Sénat adopte une proposition de loi
00:00:57 sur le statut de l'élu,
00:00:59 une revendication de longue date, notamment des maires.
00:01:02 Nous verrons ce qui a été adopté en séance.
00:01:04 Mais d'abord, le rapport du Sénat sur la laïcité.
00:01:12 Le 25 mai dernier,
00:01:13 la sœur de Samuel Paty avait écrit à Gérald Archer
00:01:17 et à François-Noël Buffet
00:01:18 pour leur demander la création d'une commission d'enquête.
00:01:21 Elle a eu lieu tout l'automne.
00:01:23 Elle a abouti à un rapport remis hier
00:01:25 à la clé 38 recommandations,
00:01:27 et a instauré tous les ans en octobre
00:01:29 un hommage aux enseignants assassinés.
00:01:31 Pour l'occasion, une agora de la laïcité
00:01:33 a été organisée hier au Sénat.
00:01:35 -Le mot "laïcité" fait clairement sens pour les Français.
00:01:39 La laïcité, spontanément et selon eux,
00:01:42 c'est synonyme avant tout de liberté.
00:01:44 Liberté de croyance, liberté de pensée,
00:01:47 liberté de religion, mais liberté avant tout.
00:01:50 Et ce qu'on voit, c'est qu'ils déclarent
00:01:52 bien comprendre ce principe, en tout cas a priori,
00:01:56 et connaître les différents droits et devoirs
00:02:00 qu'implique la laïcité.
00:02:02 J'insiste quand même sur le mot "a priori",
00:02:05 parce que quand on creuse cette notion,
00:02:07 quand on gratte un petit peu auprès du grand public,
00:02:10 on s'aperçoit qu'en dehors de l'interdiction
00:02:12 de signes visibles religieux à l'école,
00:02:14 qui pour le coup est très bien décodé,
00:02:16 finalement, ce qu'autorise ou n'autorise pas la laïcité,
00:02:20 ce que permet ou ne permet pas la laïcité,
00:02:23 n'est pas si simple dans le détail,
00:02:25 et peut être source de confusion.
00:02:28 Et d'ailleurs, si les agents du service public
00:02:30 se montrent plus sachants sur ce sujet,
00:02:33 eh bien force est de constater que même de leur côté, parfois,
00:02:36 la compréhension de ce que peut impliquer
00:02:38 dans la réalité la laïcité n'est pas toujours évidente.
00:02:43 Alors on va d'abord s'intéresser
00:02:46 au rapport qu'entretiennent le grand public, les Français,
00:02:49 au principe général de la laïcité,
00:02:51 et puis on va voir aussi la perception de son application,
00:02:54 en particulier dans les services publics.
00:02:57 Premier constat ici,
00:02:59 les Français, dans leur très grande majorité,
00:03:02 vous le voyez à 70 %,
00:03:04 eh bien, témoignent d'un attachement profond à la laïcité.
00:03:08 Vous voyez que c'est un score qui grimpe à 78 %
00:03:10 auprès des agents du service public,
00:03:12 et d'ailleurs, c'est quelque chose qui est majoritairement partagé,
00:03:16 quel que soit son bord politique ou son rapport à la religion.
00:03:21 Dans le détail, on note toutefois, vous le voyez, un décalage
00:03:24 sur la courbe, un décalage générationnel important, pour le coup,
00:03:29 et vous le voyez, que si cet attachement culmine à 81 %
00:03:32 auprès des personnes de 65 ans et plus,
00:03:34 eh bien, il descend en dessous du seuil des 50 %
00:03:37 quand on se focalise sur les jeunes de 18 à 24 ans.
00:03:41 Et ce décalage générationnel, en fait, on le retrouve en filigrane
00:03:44 tout au long de l'enquête,
00:03:46 avec des jeunes qui se montrent plus détachés,
00:03:49 plus réservés, voire parfois critiques
00:03:52 vis-à-vis de la laïcité et de ce qu'ils en comprennent.
00:03:56 Et si effectivement, ce principe est majoritairement soutenu,
00:04:02 eh bien, il suscite quelques crispations
00:04:04 au sein de certaines catégories de la population,
00:04:07 et parmi lesquelles les jeunes dont je parlais,
00:04:09 mais aussi les personnes de confession musulmane,
00:04:13 qu'elles soient d'ailleurs pratiquantes ou non.
00:04:19 Et effectivement, vous le voyez, si 29 % des Français
00:04:23 nous déclarent que l'interdiction du port de signes religieux
00:04:26 visibles à l'école est une atteinte à la liberté de religion,
00:04:30 eh bien, ce score grimpe à 49 % auprès des 18 à 24 ans,
00:04:35 et monte même à 63 %, pardon, à 59 % auprès des musulmans.
00:04:41 Si 36 % des Français jugent que la laïcité
00:04:43 est une source de discrimination,
00:04:46 eh bien, ce point de vue est partagé par à peu près un jeune sur deux,
00:04:51 et par 63 % des musulmans.
00:04:54 En parallèle de ça, on a des Français qui font clairement,
00:04:59 en tout cas, le constat d'une menace qui grandit
00:05:02 à l'égard du respect de la laïcité.
00:05:04 Vous le voyez, 77 % des Français déclarent
00:05:07 qu'il est de plus en plus difficile
00:05:09 d'appliquer les règles de la laïcité en France.
00:05:12 Alors, il y a des nuances dans la population,
00:05:15 mais ce qu'on voit, c'est que c'est un point de vue
00:05:17 qui est partagé par toutes les catégories.
00:05:20 Et en fait, cela rejaillit très clairement
00:05:23 auprès des agents des services publics directement,
00:05:26 puisqu'ils sont prêts d'un sur deux à éprouver une difficulté
00:05:29 pour faire respecter le principe de laïcité
00:05:32 dans les services publics aujourd'hui en France.
00:05:35 C'est un ressenti qui est partagé, vous le voyez,
00:05:37 par 63 % des enseignants.
00:05:40 Donc, un principe qui semble de plus en plus mis à mal,
00:05:44 alors que dans le même temps, son respect dans les services publics,
00:05:48 vous voyez, constitue un enjeu d'importance
00:05:51 pour 86 % des Français,
00:05:53 et dont, dans le détail, plus d'un sur deux
00:05:55 va même jusqu'à nous dire que cet enjeu est essentiel.
00:05:58 Vous voyez, c'est quand même très fort.
00:06:00 Et dans le détail, en regardant la courbe de l'âge,
00:06:03 on retrouve le décalage de perception
00:06:05 entre les générations dont je vous parlais,
00:06:08 vous le voyez, avec des jeunes qui sont nettement plus mesurés
00:06:10 que la moyenne sur ce point.
00:06:12 Si 62 % des 65 ans et plus
00:06:14 constituent cet enjeu comme essentiel,
00:06:17 eh bien, ils sont que 32 % parmi les jeunes de 18 à 24 ans
00:06:21 à le partager.
00:06:22 -Cette commission d'enquête a été décidée par le Sénat
00:06:25 suite à un courrier envoyé par Mikaël Pathy,
00:06:28 la sœur de Samuel Pathy, au président Gérard Larcher.
00:06:31 Nous avons décidé, 3 ans après les faits,
00:06:35 de faire un état des lieux,
00:06:37 et bien sûr, des recommandations sur l'état des menaces,
00:06:42 des pressions, des tensions
00:06:44 qui existent au sein des établissements scolaires
00:06:47 dans l'application de la laïcité.
00:06:50 Autant le dire en début de propos,
00:06:53 notre constat et notre résultat
00:06:58 au terme de ces neuf mois de travail
00:07:01 est un constat emprunt d'une certaine gravité.
00:07:04 Je crois que...
00:07:06 Le thème sur la République en danger,
00:07:09 nous avons clairement dit dans notre rapport
00:07:12 que l'école était en danger
00:07:14 et qu'il ne fallait surtout pas sous-estimer,
00:07:17 minimiser la situation actuelle,
00:07:20 et bien sûr y apporter des réponses adéquates.
00:07:23 Dans les quelques minutes qui nous sont imparties,
00:07:26 je vais essayer d'illustrer le propos
00:07:29 en quoi l'école est en danger actuellement.
00:07:34 D'abord, à travers un constat qui est l'ampleur du phénomène.
00:07:39 Ca nous a frappés à plusieurs regards
00:07:42 quand on regarde le phénomène de différentes manières,
00:07:46 à travers différents prismes,
00:07:47 de constater que le phénomène est maintenant très diffus.
00:07:51 Ca ne concerne pas que le collège et le lycée,
00:07:53 comme on a tendance à le croire,
00:07:54 mais l'école primaire et maternelle
00:07:57 est impactée et elle est fortement impactée
00:07:59 par des phénomènes de contestation,
00:08:02 en particulier des parents.
00:08:04 Ca ne concerne pas que certaines disciplines.
00:08:07 Certaines disciplines sont plus exposées que d'autres.
00:08:09 On pense à l'histoire-géographie,
00:08:11 on pense aux sciences,
00:08:13 mais on voit bien, à travers des exemples concrets et nombreux,
00:08:18 que les disciplines littéraires,
00:08:20 que les disciplines sportives,
00:08:22 que les disciplines artistiques
00:08:25 sont aussi contestées sur de nombreux aspects.
00:08:29 Et puis, dernière illustration de l'ampleur de ce phénomène,
00:08:33 c'est aussi le fait que ça ne touche pas
00:08:36 que quelques établissements,
00:08:37 que quelques zones du territoire
00:08:40 où on sait qu'il peut y avoir des conflits
00:08:43 dans des quartiers difficiles.
00:08:45 On est sur un phénomène qui, maintenant,
00:08:47 touche pratiquement tous les établissements,
00:08:50 tous les territoires,
00:08:51 évidemment pas dans la même ampleur.
00:08:53 On a été frappé par un sondage de l'IFOP
00:08:57 qui disait, par exemple, qu'un quart des enseignants
00:09:00 dans le second degré dans les écoles,
00:09:03 dans les secteurs ruraux,
00:09:04 avait été victime de pression ou de menaces.
00:09:08 On a la même statistique,
00:09:09 un quart dans les établissements plutôt favorisés.
00:09:12 C'est bien l'illustration que le phénomène est d'une certaine ampleur.
00:09:15 Évidemment, le phénomène s'additionne,
00:09:19 conjugue avec une autre réalité de nos établissements,
00:09:23 c'est la montée en puissance de la violence.
00:09:25 Violence qui est devenue, d'une certaine manière, endémique
00:09:28 et qui, à l'instar de la violence
00:09:30 que nous constatons dans notre société,
00:09:32 a pris une ampleur, une forme d'une particulière intensité
00:09:37 dans les établissements scolaires.
00:09:39 On a sorti quelques chiffres, je vais vous les épargner,
00:09:41 mais je voudrais quand même vous en donner trois
00:09:43 pour illustrer le propos.
00:09:44 Deux tiers des établissements du secondaire
00:09:47 déclarent au moins un incident grave.
00:09:50 Près de 11 000 enseignants du premier degré
00:09:54 sur une seule année scolaire, en l'occurrence 2021-2022,
00:09:58 ont déclaré avoir été victimes d'une bousculade intentionnelle
00:10:01 de coups ou de blessures.
00:10:02 11 000 enseignants.
00:10:03 Et autre chiffre significatif,
00:10:06 plus de 900 enseignants,
00:10:09 cette fois-ci du second degré,
00:10:11 ont été victimes d'une menace avec arme
00:10:14 sur une année scolaire.
00:10:15 900 enseignants du second degré victimes d'une menace avec arme.
00:10:19 On voit bien qu'on est sur un phénomène
00:10:21 qui n'est pas un phénomène marginal,
00:10:23 qui est un phénomène très profond
00:10:25 et qui touche l'ensemble du milieu scolaire.
00:10:28 Alors évidemment, derrière ça,
00:10:30 il y a la contestation de la laïcité.
00:10:33 On pourrait en parler très longuement.
00:10:36 Je voudrais juste dire quelques éléments
00:10:39 qui nous ont frappés.
00:10:40 D'abord, on voit bien,
00:10:42 et c'est un petit biais d'ailleurs
00:10:44 dans toutes ces questions sur la laïcité,
00:10:46 j'avais tendance, en vous écoutant,
00:10:48 à présenter le sondage,
00:10:50 à quelle forme de laïcité les Français pensent
00:10:53 quand ils répondent aux questions.
00:10:55 Je ne suis pas sûr qu'ils pensent à la même chose.
00:10:58 Dans les établissements scolaires,
00:11:00 la laïcité, elle est définie.
00:11:02 En tout cas, elle essaye d'être définie.
00:11:04 Et c'est peut-être pour ça
00:11:06 qu'elle est plus facilement contestée
00:11:08 dans les établissements,
00:11:09 parce qu'elle se traduit par des règles,
00:11:11 par des enseignements,
00:11:12 qu'elle est plus facilement contestée
00:11:14 dans les établissements qu'ailleurs.
00:11:16 On voit bien qu'elle est contestée.
00:11:18 Elle est contestée d'abord par des élèves,
00:11:20 de plus en plus nombreux.
00:11:22 Elle est contestée aussi par quelques enseignants.
00:11:24 Et là, on voit bien un phénomène
00:11:26 que vous avez noté dans le sondage,
00:11:29 un phénomène générationnel.
00:11:30 On voit bien que dans les jeunes enseignants,
00:11:32 il y a une remise en cause, une interrogation.
00:11:35 Ça prend des diverses expressions
00:11:38 de la laïcité telle que nous l'entendons.
00:11:41 Et c'est la deuxième remarque que je voudrais faire
00:11:44 sur la laïcité au sein des établissements scolaires.
00:11:47 C'est qu'on voit bien qu'il y a une contestation de fond.
00:11:50 Les établissements scolaires ne sont pas à l'abri
00:11:52 des questionnements de notre société, évidemment.
00:11:54 Donc, on retrouve les mêmes questionnements.
00:11:57 À la laïcité telle que nous l'a, j'allais dire,
00:12:00 apprise et transmise Jules Ferry,
00:12:03 qui est une laïcité émancipatrice,
00:12:05 qui est une laïcité qui respecte l'éveil des consciences
00:12:09 et notamment des jeunes enfants en les protégeant
00:12:14 ou en tout cas en laissant leur libre arbitre
00:12:17 par rapport à d'autres influences possibles.
00:12:21 On voit bien qu'il y a une laïcité autre qui est mise en avant,
00:12:25 une laïcité qui serait plus bénévolente,
00:12:27 une laïcité qui serait plus tolérante,
00:12:29 une laïcité qui serait moins contraignante.
00:12:32 Et là, il y a un débat de fond qu'on voit bien
00:12:35 dans nos établissements et qui, évidemment,
00:12:38 est un débat qui nécessite des réponses.
00:12:40 Face à cela, et c'est une des grandes difficultés du sujet,
00:12:44 c'est qu'on sent bien une grande solitude de l'enseignant.
00:12:46 Évidemment, l'enseignant, par définition, par nature,
00:12:50 par vocation, il est seul dans sa classe.
00:12:53 Une solitude qui a longtemps été revendiquée
00:12:55 et qui a tout son sens du point de vue de la liberté pédagogique.
00:12:59 Mais une solitude qui, quand on a affaire à un phénomène
00:13:02 aussi violent, aussi profond, aussi déstabilisant
00:13:05 que celui que nous constatons,
00:13:06 ça se révèle aussi comme un élément de fragilité
00:13:10 et un élément d'isolement de l'enseignant.
00:13:14 On l'a très nettement senti
00:13:17 à travers les très nombreux témoignages
00:13:20 que nous avons entendus.
00:13:22 Et par rapport à cette solitude de l'enseignant,
00:13:25 il y a évidemment, dans un certain nombre d'endroits,
00:13:28 une coupure qui s'est faite entre la hiérarchie
00:13:32 de l'éducation nationale
00:13:34 et entre les acteurs de terrain, les enseignants,
00:13:38 ou les proviseurs, les principaux, les chefs d'établissement.
00:13:40 Ça, ça nous est paru, d'une manière très frappante,
00:13:43 le décalage dans le discours
00:13:45 entre ce qui ressort des rectorats
00:13:47 ou des services ministériels
00:13:49 et ce qui est dit par les acteurs de terrain.
00:13:52 Tout à l'heure, je vous disais que 900 enseignants du second cycle
00:13:57 avaient été victimes de pressions avec une arme.
00:14:00 L'éducation nationale ne dit pas qu'il y a 900 enseignants du second cycle,
00:14:04 elle dit qu'il y a 0,2 % des enseignants du second cycle.
00:14:08 C'est tout dire.
00:14:09 Si je dis 0,2 %, vous allez me dire que c'est marginal.
00:14:11 Si je dis 900, c'est évidemment beaucoup plus inquiétant.
00:14:14 C'est 9 par département, c'est 1 tous les 3 jours.
00:14:18 On n'est pas sur la même interprétation du phénomène.
00:14:22 Et cette solitude,
00:14:24 on voit bien qu'elle est corrigée dans les établissements
00:14:26 où cette question de la laïcité
00:14:28 n'est pas que la responsabilité
00:14:30 des professeurs d'éducation morale et civique,
00:14:32 les professeurs de EMC,
00:14:33 souvent les professeurs d'histoire-géographie.
00:14:36 Elle n'est pas que la responsabilité du professeur
00:14:38 ou de l'Université nationale,
00:14:39 elle est une responsabilité collective.
00:14:41 Non seulement une responsabilité, elle est un projet collectif.
00:14:45 Quand la laïcité est portée dans le projet d'établissement,
00:14:50 on voit bien que c'est beaucoup plus facile de répondre,
00:14:52 de faire face aux difficultés, aux tensions.
00:14:55 Quand le professeur est isolé dans son savoir,
00:14:59 dans sa conviction ou dans la faiblesse de sa conviction,
00:15:02 évidemment, ce sera beaucoup plus compliqué.
00:15:06 Autre marque, parce qu'elle nous est apparue
00:15:09 aussi très importante dans le diagnostic,
00:15:12 c'est la présence des parents dans les établissements.
00:15:15 Non pas que la présence systématique des parents
00:15:16 soit forcément une mauvaise chose,
00:15:18 mais en l'occurrence, sur cette question-là,
00:15:20 on voit bien que ça peut être pénalisant
00:15:24 dans le respect de ce qui est dit au sein de l'école
00:15:28 sur la question de la laïcité,
00:15:30 de ce qui est dit de manière plus générale
00:15:32 comme expression de l'autorité de l'enseignant
00:15:35 et du chef d'établissement,
00:15:36 quand les parents, sous une forme ou sous une autre,
00:15:39 sont présents, j'allais dire trop présents dans l'établissement.
00:15:42 Et toutes les statistiques et les données
00:15:45 ont bien montré que, de plus en plus,
00:15:47 la contestation n'était pas l'objet uniquement des élèves,
00:15:51 mais des parents, des parents qui viennent directement contester.
00:15:55 Les faits du lycée Maurice Ravel, on l'a bien vu,
00:15:58 il y a contestation aussi, par exemple, des parents.
00:16:01 Dans cette configuration...
00:16:02 Je vais m'arrêter parce que François Noël...
00:16:06 Dans cette situation un peu inquiétante,
00:16:12 il y a évidemment une profession qui doute
00:16:14 et une profession qui a été déstabilisée,
00:16:18 ébranlée par le double assassinat de Samuel Paty
00:16:22 et plus récemment de Dominique Bernard.
00:16:23 Il ne faut pas sous-estimer, il ne faut pas mésestimer
00:16:27 l'importance pour chacun des enseignants,
00:16:31 quelle que soit leur discipline,
00:16:33 quel que soit le niveau où ils enseignent,
00:16:35 de scolarité où ils enseignent.
00:16:37 D'où les phénomènes que nous avons constatés,
00:16:40 qui ont été largement commentés, notamment dans la presse,
00:16:43 d'autocensure, de difficulté de recruter,
00:16:45 voire de démission des enseignants.
00:16:47 On est vraiment dans une situation de manque de confiance.
00:16:51 Et face à ça, s'est développé aussi,
00:16:54 ou à côté de ça, ou à cause de ça,
00:16:56 s'est développé le phénomène du pas de vague,
00:16:58 qui est encore très présent,
00:17:00 malgré les volontés fortes d'un certain nombre de ministres dilutés,
00:17:05 on voit bien que ça reste très présent,
00:17:08 tout simplement, ne serait-ce qu'à travers notre commission d'enquête,
00:17:11 ou les témoignages que nous avons pu avoir des enseignants,
00:17:14 nous avons pu avoir parce qu'on leur a garanti l'anonymat,
00:17:16 et le fait que leur nom n'apparaîtrait pas,
00:17:18 que leur visage n'apparaîtrait pas,
00:17:20 c'est encore extrêmement présent
00:17:23 dans la réalité de l'éducation nationale actuelle.
00:17:27 Je voudrais juste terminer sur la question des réponses.
00:17:30 Quelle réponse on peut apporter ?
00:17:32 Je vais vous renvoyer à notre excellent rapport
00:17:35 qui comporte 38 recommandations,
00:17:37 et je ne peux évidemment pas vous les présenter dans le détail,
00:17:39 mais je voudrais quelques éléments un peu généraux.
00:17:43 D'abord, je crois, et ça aussi, on l'a constaté,
00:17:48 la réponse, elle n'est efficace et audible que si elle est claire.
00:17:53 On l'a vu, par exemple, sur la question de la BAYA,
00:17:56 qui, il y a quelques mois encore,
00:17:58 pouvait faire peur à certains ministres de l'éducation nationale,
00:18:01 et quand un ministre a décidé de la mettre en oeuvre
00:18:04 de manière claire et généralisée sur l'ensemble des établissements,
00:18:08 elle s'est assez facilement mise en oeuvre
00:18:10 et elle n'a pas fait l'objet d'une contestation massive et forte.
00:18:17 Clarté, c'est évident.
00:18:19 Il faut aussi que tout cela s'inscrive dans une continuité.
00:18:22 On ne peut pas être sur la question de la laïcité,
00:18:25 sur la question de la nécessité
00:18:28 que nos établissements soient protégés de ces menaces
00:18:33 avec des effets de yo-yo, avec des remises en cause.
00:18:37 Je n'ose pas dire devant la présidente du Conseil des sages,
00:18:40 mais quand, en l'espace de quelques années,
00:18:43 on donne des missions très claires au Conseil des sages
00:18:46 et que quelques mois après, on remet en cause sa composition,
00:18:49 ça manque de continuité et de clarté
00:18:52 dans la volonté réelle qui est mise en place.
00:18:57 Autre élément qui est au cœur de nos propositions,
00:19:03 c'est qu'il faut qu'il y ait une réponse globale.
00:19:05 On ne peut pas être uniquement sur une réponse qui renvoie,
00:19:09 même si c'est absolument indispensable, au cours de l'EMC.
00:19:12 On ne peut pas donner la responsabilité unique
00:19:15 de transmettre la laïcité à des professeurs d'histoire-géographie
00:19:18 à travers l'enseignement, à travers le savoir qui est de leur,
00:19:21 et dire que les autres enseignants, les autres enseignements
00:19:25 ne sont pas concernés par la laïcité, non, la réponse est globale.
00:19:28 La laïcité, ce n'est pas un enseignement, ce n'est pas une discipline.
00:19:32 La laïcité, d'abord, c'est une conviction,
00:19:34 et puis c'est une règle de vie commune.
00:19:37 Et cette laïcité, elle doit être portée par tous,
00:19:40 et c'est pour ça qu'on a essayé de faire des propositions
00:19:42 à tous les niveaux de l'engagement éducatif.
00:19:45 Dernière remarque que je voudrais faire,
00:19:48 c'est qu'évidemment, il ne peut pas y avoir
00:19:51 de reprise en main sur cette laïcité sans une volonté,
00:19:57 une volonté forte à tous les niveaux de l'éducation nationale,
00:20:01 pas uniquement ministérielle,
00:20:03 mais à tous les niveaux de la hiérarchie ministérielle.
00:20:06 Je voudrais juste terminer, si vous me le permettez, président,
00:20:10 par citer le début de la lettre de Jules Ferry aux instituteurs,
00:20:13 une lettre de 1883.
00:20:16 "Des diverses obligations qu'il vous impose,
00:20:18 "celle assurément qui vous tient le plus à cœur,
00:20:21 "celle qui vous apporte le plus lourd surcroît de travail et de soucis,
00:20:27 "c'est la mission qui vous est confiée de donner à vos élèves
00:20:30 "l'éducation morale et l'instruction civique."
00:20:32 Au moins, c'est clair.
00:20:33 -J'accueille à ce micro François-Noël Buffet.
00:20:36 Vous êtes le président LR de la Commission des lois du Sénat.
00:20:39 On va réexpliquer que le 25 mai dernier,
00:20:42 Mikaël Paty, la sœur de Samuel Paty,
00:20:44 vous avez écrit avec Gérard Larcher
00:20:46 pour vous demander la création d'une commission d'enquête
00:20:48 suite au meurtre de son frère.
00:20:50 Elle a eu lieu tout l'automne et vous avez rendu un rapport hier.
00:20:54 Au cœur de votre travail, il y a le souhait de voir la fin
00:20:57 du pas de vague dans l'éducation nationale,
00:20:59 qui peut, pour certains enseignants,
00:21:01 mener à ne pas faire remonter les signalements
00:21:03 à leur hiérarchie lorsqu'il y a des attentes à la laïcité.
00:21:05 Est-ce que vous avez réussi à quantifier ce phénomène ?
00:21:08 C'est ce qui était au cœur de votre travail.
00:21:10 -Oui, c'était au cœur de notre travail.
00:21:11 Ce n'était pas l'affaire Samuel Paty en particulier.
00:21:13 Nous n'avions pas le droit de le faire.
00:21:15 En revanche, c'était de savoir comment l'éducation nationale
00:21:18 avait géré la situation après ces événements.
00:21:21 Donc, l'enjeu était d'avoir un constat,
00:21:23 une forme d'état des lieux de la situation
00:21:26 qui nous préoccupe beaucoup,
00:21:28 dans la mesure où nous constatons que les professeurs,
00:21:31 mais les équipes éducatives de façon générale,
00:21:33 sont victimes de plus en plus d'agressions, de menaces,
00:21:37 et que la laïcité est contestée.
00:21:39 -Parmi vos constats, on note que 10 % des enseignants
00:21:41 disent avoir subi des menaces, soit près de 30 000 professeurs.
00:21:45 Vous proposez de responsabiliser les parents
00:21:47 avec une sanction pénale.
00:21:49 C'est l'une des propositions que vous formulez, c'est cela ?
00:21:50 -Oui, c'est l'une des propositions.
00:21:51 Vous avez raison de rappeler que les pourcentages
00:21:53 ne sont pas suffisamment importants.
00:21:54 C'est le nombre de professeurs agressés qu'il faut relever.
00:21:57 On verra dans le rapport qu'ils sont assez importants.
00:22:00 Évidemment, nous souhaitons que les parents soient responsabilisés
00:22:03 à partir du moment où leurs enfants
00:22:05 ne respectent pas les règles de la laïcité en particulier,
00:22:08 pas seulement, les règles du comportement à l'école,
00:22:11 et qu'à partir du moment où ils ne prennent pas conscience
00:22:13 de cette responsabilité qu'ils ont
00:22:15 à l'égard de l'équipe éducative, du lycée ou du collège
00:22:17 dans lequel ils scolarisent leurs enfants,
00:22:19 eh bien, ils puissent y avoir une amende.
00:22:21 C'est absolument...
00:22:22 Je ne sais pas ce que dire, c'est terrible d'en arriver là,
00:22:24 mais malheureusement, nous n'avons pas d'autre moyen
00:22:26 qu'un moment ou un autre de montrer beaucoup de fermeté.
00:22:28 - Vous formulez 38 recommandations au total,
00:22:31 comme instaurer tous les ans un hommage aux enseignants assassinés
00:22:34 ou encore généraliser les moyens d'alerte directs
00:22:37 entre un établissement et la police et la gendarmerie.
00:22:39 Quelles sont les mesures les plus fortes que vous retenez, vous ?
00:22:41 - Alors, les mesures les plus fortes, il y a effectivement ce moment de mémoire
00:22:44 qui est utile pour transmettre,
00:22:47 transmettre, raconter ce qu'il s'est passé,
00:22:49 se souvenir et ne pas oublier.
00:22:51 - Avec des hommages qui sont parfois contestés
00:22:53 dans certains états d'exploit
00:22:54 lorsqu'ils ont eu lieu les dernières années.
00:22:56 - Exactement, l'idée, c'est de le rendre obligatoire
00:22:58 parce qu'on s'est bien rendu compte la dernière fois
00:22:59 avec le décès du professeur Bernard
00:23:01 que ça ne s'est pas passé de partout
00:23:03 et dans les mêmes conditions de partout.
00:23:05 Donc, il faut maintenant mettre fin à cette difficulté
00:23:08 et qu'on ait une cérémonie.
00:23:09 Mais ça n'est pas suffisant.
00:23:10 Il faut former les enseignants,
00:23:12 mais pas seulement les enseignants,
00:23:13 c'est l'ensemble de l'équipe éducative.
00:23:15 Ça va de la personne qui est à l'accueil du lycée
00:23:18 aux surveillants et aux personnes administratives
00:23:21 pour bien maîtriser ce qu'est la laïcité
00:23:23 qui en a un problème sur le sujet.
00:23:24 - Et avec un retour de la formation initiale
00:23:26 de l'éducation nationale plutôt qu'aux universités,
00:23:29 c'est ça, c'est l'idée d'une forme de retour des UUFM ?
00:23:32 - Alors, on n'est pas sur le retour exact des UUFM,
00:23:35 mais on s'en inspire beaucoup.
00:23:36 En tous les cas, on est sur un dispositif
00:23:38 où il faut que les professeurs que l'on envoie
00:23:41 devant les élèves, devant une classe,
00:23:42 aient été formés, totalement formés, complètement formés,
00:23:45 et que dans ces conditions-là, il faut inventer
00:23:47 peut-être un nouveau système
00:23:48 qui n'exclut pas forcément les universités,
00:23:50 ce n'est pas la question, mais le bon système qui fonctionne.
00:23:53 - On continue avec les mesures que vous prenez,
00:23:55 vous plaidez pour des structures d'accueil
00:23:56 pour les élèves hautement perturbateurs
00:23:59 ou "poly-exclus", c'est votre expression.
00:24:01 C'est ce que vous voulez également, Gabriel Attal.
00:24:04 Quelle forme cela pourrait-il prendre exactement ?
00:24:07 - Alors, j'ai entendu parler, qu'on parlait de centres de redressement,
00:24:09 ce n'est pas du tout le sujet.
00:24:11 Vous avez des enfants et des jeunes
00:24:12 qui sont mis en difficulté,
00:24:14 il faut bien trouver un moyen de les scolariser
00:24:16 et de continuer leur éducation, quelle difficile soit-elle.
00:24:18 - Et donc des lycées à part ?
00:24:19 - Donc il faut des lycées à part, parfaitement inventés,
00:24:23 mais un dispositif inventé pour qu'ils puissent continuer
00:24:27 de progresser, d'apprendre et se départir
00:24:31 de la situation dans laquelle ils sont embarqués,
00:24:33 en grande partie par les réseaux sociaux,
00:24:34 disons les choses telles qu'elles sont.
00:24:35 - Il y a une question plus large, un peu philosophique.
00:24:38 D'ailleurs, votre rapport a été remis hier
00:24:39 lors du Nagora de la laïcité,
00:24:41 et on voit que vous appuyez sur ce sondage
00:24:43 "70% des Français sont attachés à ce concept de laïcité",
00:24:47 mais un concept mal compris par certains jeunes.
00:24:50 Il y a une fracture générationnelle
00:24:52 autour du concept de laïcité ?
00:24:53 - Incontestablement, oui, il y a une fracture générationnelle.
00:24:55 Nous avons bien vu que les enseignants âgés,
00:24:58 on va dire depuis 50 ans, pour donner un chiffre,
00:25:01 ce n'est pas tout à fait exact, mais c'est presque ça,
00:25:03 sont sur un concept de laïcité classique que nous connaissons
00:25:05 et sur lequel nous avons été formés,
00:25:08 alors que les plus jeunes sont sur une forme plus anglo-saxonne,
00:25:10 plus de tolérance à l'égard d'un certain nombre
00:25:13 de comportements, d'attitudes, vestimentaires,
00:25:15 de façons de penser, et donc là, on a une difficulté,
00:25:18 il faut changer ça.
00:25:19 - C'est le cœur du problème, on est d'accord,
00:25:21 on n'est pas d'accord sur le constat de ce que c'est
00:25:22 que la laïcité pour nous, pour les citoyens.
00:25:25 On aura forcément un hiatus à un moment.
00:25:27 - Absolument, c'est le cœur, le fond du problème, il est là,
00:25:31 et puis le fait de rappeler et d'enseigner aux jeunes
00:25:34 que la laïcité n'est pas une loi d'interdiction,
00:25:36 c'est une loi de liberté, de liberté de penser, de croire, de ne pas...
00:25:40 - Parce que les jeunes voient ça comme une interdiction
00:25:42 pour les musulmans, beaucoup, de pratiquer leur religion.
00:25:45 - En toute sérénité, il faut leur expliquer que ce n'est pas ça.
00:25:48 - Bien sûr, c'est apparu dans le sondage,
00:25:49 ils considèrent que la laïcité est une loi qui a été faite contre eux,
00:25:52 ce qui n'est pas du tout le cas, bien évidemment.
00:25:54 Il faut se remettre dans l'histoire de notre pays là-dessus,
00:25:56 et des relations entre la République et les religions,
00:26:00 donc ce n'est pas ça, c'est une vraie loi de liberté,
00:26:02 et la République, elle est laïque.
00:26:04 Et qu'on le veuille ou non, il faut le respecter,
00:26:05 donc il faut qu'on se donne les moyens de le faire
00:26:08 de façon très puissante, je crois.
00:26:10 - J'ai une dernière question,
00:26:12 qu'est-ce que vous adressez comme message à l'exécutif ?
00:26:14 Il faut qu'il s'empare de votre entuite recommandation,
00:26:17 il faut que très rapidement, on ait des évolutions,
00:26:19 notamment législatives.
00:26:21 - J'ai deux messages, le premier à l'égard des professeurs
00:26:22 de la communauté éducative, en disant qu'ils sont en première ligne
00:26:25 et qu'ils ont notre soutien, et à l'égard de l'exécutif,
00:26:27 saisissez-vous du problème.
00:26:29 Il est dans l'éducation, c'est fondamental,
00:26:31 parce que c'est l'avenir, c'est demain,
00:26:33 et puis il est aussi un peu partout,
00:26:35 on peut regarder dans des domaines comme le sport ou d'autres secteurs
00:26:37 sur lesquels nous avons des sujets.
00:26:39 Nous avons rendu un rapport sur l'évaluation de la loi
00:26:41 sur les valeurs de la République hier,
00:26:43 il doit s'en inspirer, il y a des progrès,
00:26:45 mais c'est insuffisant une fois de plus,
00:26:47 donc il y a une forme de mobilisation générale
00:26:51 si nous voulons que cette liberté à laquelle nous sommes attachés
00:26:54 puisse continuer de fonctionner dans notre pays
00:26:55 et faire de notre République un exemple.
00:26:57 - Merci, François Noël-Lyfay pour cette réaction à notre micro.
00:26:59 - Merci à vous.
00:27:00 - Allez, on passe au deuxième thème dans cette émission,
00:27:06 et Gérald Darmanin qui a présenté le dispositif de sécurité
00:27:10 autour des Jeux olympiques de l'été prochain,
00:27:12 avec un événement extraordinaire, la cérémonie d'ouverture
00:27:15 qui va se tenir le 26 juillet.
00:27:17 Pour l'occasion, on attend 45 000 forces de l'ordre de sécurité
00:27:20 qui seront mobilisées en Ile-de-France
00:27:22 pour 104 000 spectateurs attendus sur les quais bas,
00:27:25 des personnes qui auront payé leur billet,
00:27:27 et 222 000 sur les quais hauts.
00:27:29 On écoute le ministre de l'Intérieur.
00:27:31 - Je voudrais attirer l'attention de la Commission
00:27:33 à travers vous, monsieur le président des Français.
00:27:36 D'abord, nous avons un sujet sur cette cérémonie d'ouverture
00:27:38 qui est l'horaire,
00:27:40 puisqu'il y a entre 1,5 et 2 milliards de téléspectateurs
00:27:42 qui vont regarder cette cérémonie,
00:27:44 qui est organisée de façon métronomique,
00:27:48 si je peux me permettre de m'exprimer ainsi,
00:27:49 monsieur le préfet de la région de l'Ile-de-France,
00:27:51 puisque nous avons à peu près 90 bateaux
00:27:53 qui comportent les équipes, à peu près 206 équipes,
00:27:58 qui vont pouvoir traverser les 6 km de la Seine
00:28:01 qui séparent grosso modo Bercy de Trocadéro
00:28:04 pour pouvoir passer à certaines minutes
00:28:07 pour certaines prises de vue,
00:28:08 et en même temps que la sécurisation
00:28:11 et le passage des bateaux sur la Seine,
00:28:15 vous savez qu'il y a un geste culturel, un spectacle,
00:28:18 qui ne m'appartient pas de divulguer ici,
00:28:20 avec des tableaux divers et variés
00:28:23 qui vont être alternés, donc,
00:28:24 la parade des bateaux sur la Seine
00:28:27 et puis le geste culturel qui ne m'appartient pas de dévoiler
00:28:30 et qu'il faudra donc faire en même temps
00:28:32 et sécuriser de la même manière.
00:28:35 Donc il n'y a pas simplement à sécuriser les bateaux
00:28:37 qui vont longer la Seine pour aller au Trocadéro,
00:28:40 pour descendre les sportifs au Trocadéro
00:28:43 pour passer devant les chefs d'Etat
00:28:44 et puis pour finalement s'arrêter à la cérémonie.
00:28:47 Il y aura en même temps que ces 90 bateaux,
00:28:48 chaque bateau, c'est 42 minutes de passage,
00:28:51 il y aura un spectacle
00:28:53 sur tout au long de ces 6 km linéaires de la Seine.
00:28:56 Alors, je serais préféré de la région de l'île-de-France
00:28:59 préciser s'il veut le nombre de bateaux exact.
00:29:01 Aujourd'hui, je peux vous dire qu'il y a 90 bateaux
00:29:04 qui vont comporter à peu près 90 bateaux.
00:29:06 Entre 80 et 90 bateaux, madame la maire de Gontry,
00:29:08 qui vont avoir les 206 équipes,
00:29:10 c'est-à-dire qu'il y aura plusieurs équipes sur un bateau,
00:29:11 ce qui pose d'autres problèmes de savoir
00:29:12 quelles équipes sur quel bateau.
00:29:14 On en reparlera, mais qui vont traverser la Seine.
00:29:17 Je voudrais tirer l'attention sur trois points, s'il vous plaît.
00:29:20 Le premier, c'est que le préfet de la région de l'île-de-France
00:29:22 pourra me contredire, bien sûr, dans les limites...
00:29:25 - Du raisonnable.
00:29:27 - Dans les limites où un préfet peut contredire
00:29:28 le ministre de l'Intérieur.
00:29:30 Je crois que depuis Louis XV,
00:29:32 il n'y a pas eu de parade sur la Seine
00:29:35 de bateaux qui allaient dans le même sens,
00:29:37 puisque l'une des difficultés,
00:29:39 que va vous expliquer plus longuement
00:29:40 le préfet de la région de l'île-de-France,
00:29:41 c'est que les bateaux vont aller en même temps,
00:29:43 de la même manière,
00:29:44 donc mettre fin à la signalisation actuelle
00:29:47 de la navigation de la Seine
00:29:48 pour faire, grosso modo, Bercy-Trocadéro.
00:29:52 Premier point.
00:29:53 Le deuxième sujet, c'est évidemment pour nous
00:29:56 un sujet de sécurisation pour l'ensemble de ces bateaux,
00:30:02 des équipes, des 150 ou 200 chefs d'État et de gouvernement
00:30:05 qui seront au Trocadéro,
00:30:07 et de centaines de milliers de personnes,
00:30:08 on y reviendra après,
00:30:09 qui sont sur les quais bas, sur les quais hauts
00:30:10 et dans les logements qui pourront regarder
00:30:14 ce qui se passe sur la Seine.
00:30:16 Et puis le troisième sujet, c'est évidemment pour nous
00:30:18 de gérer tout ce qui est à côté de cette cérémonie,
00:30:21 puisqu'il y aura des fan zones
00:30:22 dans les arrondissements parisiens
00:30:24 et ailleurs sur le territoire national.
00:30:30 Alors, juste un petit mot, moi, sur la cérémonie d'ouverture
00:30:32 sur les spectateurs, je laisserai la parole
00:30:33 au préfet de la région Île-de-France
00:30:34 sur la navigation.
00:30:37 Nous avons 104 000 spectateurs sur les quais bas,
00:30:40 c'est-à-dire les personnes qui ont payé un billet
00:30:42 ou qui vont payer un billet
00:30:43 auprès du comité d'organisation des Jeux olympiques.
00:30:46 Le montant maximal de billets qu'ils peuvent vendre,
00:30:48 ça ne veut pas dire qu'ils ont vendu les 104 000
00:30:50 parce que, justement, il y a un certain nombre de questions
00:30:52 qu'ils peuvent encore se poser à quelques imprès,
00:30:54 c'est 104 000 personnes.
00:30:55 Donc ce qu'on appelle les quais bas, on les verra après.
00:30:58 Je vais vous donner les lieux où sont ces quais bas.
00:31:00 Ce n'est pas partout le long de ce linéaire de 6 km.
00:31:03 C'est les quais bas plus quelques ponts de la Seine
00:31:05 où on mettra des tribunes pour regarder la Seine,
00:31:10 ce qui pose des questions que le préfet de la région
00:31:12 Île-de-France précisera sur les ponts.
00:31:14 Et on sait qu'il y a certains ponts
00:31:15 qui peuvent être problématiques.
00:31:18 Vous avez vu l'accident de bateau
00:31:19 qu'il y a eu à Sully-Morland, par exemple,
00:31:20 le préfet précisera.
00:31:22 Ensuite, vous avez 222 000 personnes
00:31:24 exactement sur les quais hauts.
00:31:27 Ces 222 000 personnes sur les quais hauts,
00:31:29 donc ce sont des personnes qui vont venir gratuitement
00:31:31 sur les hauts des quais de la Seine,
00:31:33 comme son nom l'indique,
00:31:34 ne pourront pas aller sur les 6 km de linéaire,
00:31:37 d'abord parce qu'il y aura des voies de passage,
00:31:39 ensuite parce que nous avons gardé
00:31:40 à l'aide du président de la République
00:31:42 les bouquinistes qui ne verront pas
00:31:43 démonter leur box sur la Seine.
00:31:46 Le préfet de police pourra préciser d'ailleurs
00:31:47 ce point important.
00:31:49 Et puis, par ailleurs, parce que nous avons fait le choix
00:31:52 de, finalement, pour des questions de sécurité
00:31:53 et vu la menace que nous connaissons,
00:31:55 nous avons décidé de ne pas faire de ce type de séance.
00:31:57 Et donc, nous avons décidé de ne pas faire de ce type de séance.
00:32:00 Et donc, nous avons décidé de ne pas faire de ce type de séance.
00:32:02 Et donc, nous avons décidé de ne pas faire de ce type de séance.
00:32:05 Et donc, nous avons décidé de ne pas faire de ce type de séance.
00:32:07 Et donc, nous avons décidé de ne pas faire de ce type de séance.
00:32:09 Et donc, nous avons décidé de ne pas faire de ce type de séance.
00:32:12 Et donc, nous avons décidé de ne pas faire de ce type de séance.
00:32:14 Et donc, nous avons décidé de ne pas faire de ce type de séance.
00:32:16 Et donc, nous avons décidé de ne pas faire de ce type de séance.
00:32:18 Et donc, nous avons décidé de ne pas faire de ce type de séance.
00:32:21 Et donc, nous avons décidé de ne pas faire de ce type de séance.
00:32:23 Et donc, nous avons décidé de ne pas faire de ce type de séance.
00:32:26 Et donc, nous avons décidé de ne pas faire de ce type de séance.
00:32:28 Et donc, nous avons décidé de ne pas faire de ce type de séance.
00:32:31 Et donc, nous avons décidé de ne pas faire de ce type de séance.
00:32:33 Et donc, nous avons décidé de ne pas faire de ce type de séance.
00:32:35 Et donc, nous avons décidé de ne pas faire de ce type de séance.
00:32:37 Et donc, nous avons décidé de ne pas faire de ce type de séance.
00:32:39 Et donc, nous avons décidé de ne pas faire de ce type de séance.
00:32:42 Et donc, nous avons décidé de ne pas faire de ce type de séance.
00:32:44 Et donc, nous avons décidé de ne pas faire de ce type de séance.
00:32:46 Et donc, nous avons décidé de ne pas faire de ce type de séance.
00:32:49 Et donc, nous avons décidé de ne pas faire de ce type de séance.
00:32:51 Et donc, nous avons décidé de ne pas faire de ce type de séance.
00:32:53 Et donc, nous avons décidé de ne pas faire de ce type de séance.
00:32:56 Et donc, nous avons décidé de ne pas faire de ce type de séance.
00:32:58 Et donc, nous avons décidé de ne pas faire de ce type de séance.
00:33:00 Et donc, nous avons décidé de ne pas faire de ce type de séance.
00:33:02 Et donc, nous avons décidé de ne pas faire de ce type de séance.
00:33:05 Et donc, nous avons décidé de ne pas faire de ce type de séance.
00:33:07 Et donc, nous avons décidé de ne pas faire de ce type de séance.
00:33:09 Et donc, nous avons décidé de ne pas faire de ce type de séance.
00:33:11 Et donc, nous avons décidé de ne pas faire de ce type de séance.
00:33:13 Et donc, nous avons décidé de ne pas faire de ce type de séance.
00:33:15 Et donc, nous avons décidé de ne pas faire de ce type de séance.
00:33:17 Et donc, nous avons décidé de ne pas faire de ce type de séance.
00:33:19 Et donc, nous avons décidé de ne pas faire de ce type de séance.
00:33:21 Et donc, nous avons décidé de ne pas faire de ce type de séance.
00:33:23 Et donc, nous avons décidé de ne pas faire de ce type de séance.
00:33:25 Et donc, nous avons décidé de ne pas faire de ce type de séance.
00:33:27 Et donc, nous avons décidé de ne pas faire de ce type de séance.
00:33:29 Et donc, nous avons décidé de ne pas faire de ce type de séance.
00:33:31 La plupart des bateaux de cette deuxième flotte seront prépositionnés le long du linéaire.
00:33:33 La plupart des bateaux de cette deuxième flotte seront prépositionnés le long du linéaire.
00:33:35 Pour ne prendre qu'un exemple très simple, les bateaux poussoirs,
00:33:37 Pour ne prendre qu'un exemple très simple, les bateaux poussoirs,
00:33:39 si l'un des bateaux de la flotte tombe en panne, sont prépositionnés tout le long du linéaire.
00:33:41 si l'un des bateaux de la flotte tombe en panne, sont prépositionnés tout le long du linéaire.
00:33:43 Evidemment, comme l'a dit M. le ministre,
00:33:45 Evidemment, comme l'a dit M. le ministre,
00:33:47 ces bateaux vont circuler de manière inhabituelle,
00:33:49 ces bateaux vont circuler de manière inhabituelle,
00:33:51 dans le sens avalant, sur trois files.
00:33:53 Une file centrale avec les bateaux des athlètes,
00:33:55 une file de gauche essentiellement réservée aux broadcasts,
00:33:57 une file de droite pour la régulation,
00:33:59 et quelques bateaux du préfet de police
00:34:01 et quelques bateaux du préfet de police
00:34:03 qui circuleront, en plus de ceux qui l'ont prépositionné,
00:34:05 pour assurer la sécurité.
00:34:07 On a trois types de points à gérer
00:34:09 On a trois types de points à gérer
00:34:11 pour cet aspect-là de l'apparat fluvial.
00:34:13 D'abord, un contrôle de tous les bateaux.
00:34:15 Nous devons contrôler les bateaux de la flotte principale,
00:34:17 Nous devons contrôler les bateaux de la flotte principale,
00:34:19 comme ceux de la flotte Connex.
00:34:21 À l'occasion de la répétition du 17 juillet,
00:34:23 nous avons déjà contrôlé 89 bateaux de la flotte principale.
00:34:25 Et nous devons contrôler, bien sûr,
00:34:27 aussi l'ensemble des conducteurs
00:34:29 pour, au cas où,
00:34:31 accroître la formation des individus.
00:34:33 accroître la formation des individus.
00:34:35 Deuxièmement, nous devons travailler sur le concept artistique,
00:34:37 puisque, comme l'a dit M. le ministre,
00:34:39 un certain nombre de décors vont être montés,
00:34:41 bien sûr, sur les quais
00:34:43 le préfet de police pourra vous en parler,
00:34:45 mais également sur la Seine,
00:34:47 et principalement hors du Chenal.
00:34:49 Nous aurons à peu près 25 établissements flottants
00:34:51 et 35 matériels flottants
00:34:53 qui seront positionnés
00:34:55 pour avoir l'ensemble
00:34:57 des activités prévues
00:34:59 pour le spectacle.
00:35:01 Là aussi, nous avons des dossiers
00:35:03 à instruire, pour ne prendre qu'un exemple,
00:35:05 pour les conditions d'amarrage
00:35:07 de ces divers éléments. Nous devons vérifier
00:35:09 qu'ils n'interviennent pas dans des frayères,
00:35:11 et au cas où, travailler avec des écologues
00:35:13 pour respecter
00:35:15 les règles environnementales.
00:35:17 Nous avons des règles de montage
00:35:19 qui vont nous conduire à avoir à peu près
00:35:21 38 nuits de montage
00:35:23 qui vont s'échelonner dans les trois mois précédents.
00:35:25 La cérémonie du 26 juillet, le démontage,
00:35:27 se fera plus rapidement. Et puis, troisième point,
00:35:29 les zones d'embarquement et de démarquement.
00:35:31 Comme M. le ministre l'a dit, nous avons
00:35:33 6 km de zones de circulation
00:35:35 des navires entre l'Austerlitz
00:35:37 et le Trocadéro, mais nous avons 4 km
00:35:39 à l'est, sur lesquels,
00:35:41 quand les 250 bus emmenant
00:35:43 et les 8 000 athlètes vont se répartir
00:35:45 pour qu'on puisse faire monter, sur à peu près
00:35:47 4 km de liniers,
00:35:49 les athlètes sur les bateaux. Et puis, on les fera
00:35:51 descendre, au-delà du Trocadéro,
00:35:53 sur à peu près 3 km de liniers.
00:35:55 Donc là aussi, avec beaucoup de pontons
00:35:57 qui vont devoir être instruits à cette fin.
00:35:59 Peut-être un mot, comme M. le ministre l'a dit,
00:36:01 pour conclure sur
00:36:03 l'accident du Pont de Sully,
00:36:05 où il y a, donc, le 31 janvier,
00:36:07 un bateau a heurté
00:36:09 l'arche 2 du Pont de Sully,
00:36:11 qui est l'arche par laquelle
00:36:13 descendent les bateaux avalants.
00:36:15 Donc, des expertises sont en cours.
00:36:17 C'est un pont qui, bien sûr, comme tous les ponts, appartient
00:36:19 à la mairie de Paris, qui est en train de finaliser
00:36:21 les expertises pour que l'on puisse procéder
00:36:23 aux travaux nécessaires
00:36:25 avant la cérémonie d'ouverture
00:36:27 des JO, à la fois pour, sans doute,
00:36:29 scinder un bloc de fonte
00:36:31 qui pend, et puis restaurer le pont.
00:36:33 En tout cas, nous ne sommes pas dans une situation
00:36:35 dans laquelle tout ça ne pourrait pas
00:36:37 être réalisé avant la cérémonie d'ouverture.
00:36:39 Voilà, M. le ministre, les principaux éléments
00:36:41 qui pouvaient être donnés. Sur l'aspect fluvial,
00:36:43 tout le monde
00:36:45 est au courant maintenant du fait que
00:36:47 nous avons réussi à limiter
00:36:49 la fermeture à la navigation de la Seine
00:36:51 du 20 au 26 juillet, ce qui nous permet
00:36:53 de maintenir la plupart des activités économiques,
00:36:55 et notamment l'activité des céréaliers,
00:36:57 pour arriver à descendre
00:36:59 les moissons dès le 26 juillet.
00:37:01 Merci, M. le Préfet. Mme de la Gontry.
00:37:03 Donc, pour lever toute ambiguïté
00:37:05 au contresens, par rapport au
00:37:07 nombre de bateaux que vous aviez annoncé
00:37:09 il y a environ un an, en fait,
00:37:11 et le nombre de 90 ou 94,
00:37:13 il s'agit
00:37:15 simplement de l'addition
00:37:17 des bateaux qui
00:37:19 porteront les délégations
00:37:21 et des bateaux que je qualifie d'escortes,
00:37:23 mais voilà, c'est donc ça. Donc, en fait,
00:37:25 il n'y a pas eu de diminution du nombre,
00:37:27 sachant qu'il y a, sauf erreur, mais je peux me tromper,
00:37:29 10 500 athlètes, il y en aura peut-être moins,
00:37:31 et donc vous allez
00:37:33 pouvoir mettre 10 500
00:37:35 athlètes sur 94 bateaux.
00:37:37 Alors,
00:37:39 M. le Préfet. La flotte athlète
00:37:41 compte 94 bateaux, mais là-dedans, il y a des bateaux
00:37:43 réserves, donc si vous voulez, à 2 ou 3
00:37:45 bateaux près, le Cojo est en train
00:37:47 de finir de stabiliser ses éléments
00:37:49 pour avoir sans doute un peu moins de bateaux
00:37:51 sur lesquels il y a un peu plus d'athlètes,
00:37:53 ce qui facilite la fluidité de la
00:37:55 manœuvre, de la parade,
00:37:57 et le chiffre initial
00:37:59 des 160 bateaux, il a été abandonné
00:38:01 depuis assez longtemps, en réalité, maintenant, par le
00:38:03 Cojo, donc le chiffre, oui,
00:38:05 disons environ 90 bateaux pour les athlètes
00:38:07 et un peu moins, environ 90
00:38:09 bateaux pour la flotte Connex, pour assurer la sécurité,
00:38:11 les retransmissions,
00:38:13 les interventions, et permettre, le cas
00:38:15 échéant, de
00:38:17 secourir ces bateaux.
00:38:19 Merci.
00:38:23 Merci. M. le Ministre.
00:38:25 C'est une sélection d'athlètes,
00:38:27 ce n'est pas tous les athlètes.
00:38:29 Deuxièmement, moi, je voudrais souligner le fait que
00:38:31 aucun des pays
00:38:33 aujourd'hui nous a dit qu'ils ne voulaient pas
00:38:35 que ces athlètes défilent, ce qui est un point
00:38:37 très important, parce que nous partageons énormément d'informations
00:38:39 et de renseignements, et il y a des pays
00:38:41 extrêmement sensibles, pour des
00:38:43 raisons, évidemment, de cibles, qu'ils peuvent
00:38:45 représenter, donc ils ont confiance
00:38:47 dans notre organisation. Le préfet de police,
00:38:49 le PRIF, la DGSI, ils travaillent beaucoup
00:38:51 pour partager les contraintes, et je voudrais juste
00:38:53 dire, Madame la Contry, que ce n'est pas nos
00:38:55 bateaux, je vais même dire que le préfet de la région
00:38:57 de France a plutôt tendance à subir
00:38:59 les bateaux, mais c'est plutôt le
00:39:01 comité de réaction des Jeux Olympiques qui nous fournit
00:39:03 d'abord
00:39:05 la parade culturelle
00:39:07 et ensuite le nombre de bateaux qui va
00:39:09 défiler, ce qui veut dire que dans la chronologie des
00:39:11 42 minutes, à chaque fois que ça change, on doit refaire...
00:39:13 Maintenant que nous sommes à un peu moins
00:39:19 d'une centaine de bateaux pour les athlètes, ce sont
00:39:21 essentiellement des bateaux du BIEF parisien, pour prendre
00:39:23 un acronyme, ce sont les bateaux mouches,
00:39:25 c'est un nom de société, donc il n'y a pas que ceux-là,
00:39:27 mais ce sont les bateaux qui circulent sur la Seine
00:39:29 qui seront redécorés pour la cérémonie.
00:39:31 ...
00:39:33 bateau mouche, ça vient de Lyon,
00:39:35 parce qu'ils étaient construits dans le quartier
00:39:37 de la Mouche à Gerland, voilà, vous savez tout.
00:39:39 J'avais proposé
00:39:43 le défilé sur la Deule, mais le canal de Tourcoing,
00:39:45 on me l'a refusé, voilà, donc
00:39:47 j'ai encore pu le faire à Lyon.
00:39:49 Si on avance un petit peu, et ce
00:39:51 sera le moment où le préfet de police pourra préciser un certain nombre de choses,
00:39:53 si nous regardons cette carte,
00:39:55 alors elle est un petit peu
00:39:57 difficile à lire, sans doute,
00:39:59 peut-être la grandir,
00:40:01 nous avons entre le pont d'Iéna et
00:40:03 le pont d'Australie, c'est la concentration
00:40:05 de ce qui va se passer,
00:40:07 là où vous voyez du bleu clair,
00:40:09 ce sont les passages
00:40:11 où les parisiens pourront, les jours précédents
00:40:13 de la cérémonie, traverser la ville
00:40:15 de Paris. Donc il y aura
00:40:17 quatre passages véhicules, plus
00:40:19 un passage piéton, qui est aussi, dans les quatre premiers,
00:40:21 un passage piéton, donc il y aura cinq possibilités
00:40:23 de passage piéton, ou quatre passages véhicules.
00:40:25 Les autres seront soit occupés par
00:40:27 les montages des tribunes,
00:40:29 ou par le travail dont on a besoin
00:40:31 pour sécuriser l'ensemble du périmètre
00:40:33 qu'on qualifie d'antiterroriste dans
00:40:35 le centre-ville de Paris.
00:40:37 Donc, le préfet de police
00:40:39 reviendra sur ce sujet, mais nous avons précisé
00:40:41 les sept ponts d'accueil
00:40:43 du public, Tournelle, Arcolle,
00:40:45 Change, Carousel, Royal, Concorde et Alma,
00:40:47 les sept ponts qui accueillent les installations logistiques,
00:40:49 Australie, Saint-Louis, Neuf,
00:40:51 Arr, Alexandre III, Débille et Yéna,
00:40:53 et les quatre ponts demeurent traversants,
00:40:55 Sudie, Notre-Dame, Invalides et Yéna,
00:40:57 plus la passerelle Sader-Saint-Gaure.
00:40:59 Si on avance,
00:41:01 pardon, non, là vous regardez si on peut
00:41:03 encore un petit peu agrandir,
00:41:05 on vous fournira évidemment l'intégralité des documents,
00:41:07 Monsieur le Président. Pour la première fois, si j'ose dire,
00:41:09 nous vous fournissons, en lien avec la mairie de Paris,
00:41:11 la répartition des
00:41:14 quai hauts et des quai bas. Donc là où vous avez
00:41:16 du vert, ce sera les quai hauts,
00:41:18 là où vous avez du
00:41:20 jaune, ce sera les quai bas.
00:41:22 Et ensuite,
00:41:24 vous avez les bouquinistes en
00:41:26 gris qui se, voilà, pour ceux
00:41:28 qui connaissent Paris, sont assez facilement reconnaissables,
00:41:30 qui n'auront pas de public, évidemment.
00:41:32 Et puis ensuite, vous avez les ponts
00:41:34 circulants, c'est le bleu, les ponts
00:41:36 spectacles, c'est le rouge,
00:41:38 et les ponts accueillants du public, c'est-à-dire
00:41:40 des gens du quai haut, mais qui sont en fait sur des ponts,
00:41:42 ça fait partie de 104 000 personnes, et quelques-uns
00:41:44 sont sur des ponts, ce sont les
00:41:46 oranges.
00:41:48 Alors on avance un petit peu avec le président de la police
00:41:50 pour expliquer son sujet.
00:41:52 Je lui laisserai peut-être dire un petit mot sur
00:41:54 le montage quai haut, quai bas et les montages
00:41:56 pour le timing.
00:41:58 Vous dire que, par exemple, nous avons aussi
00:42:00 sur la neutralisation progressive des ponts de
00:42:02 la Seine, des dates que nous allons communiquer par votre
00:42:04 intermédiaire aux Français et donc aux
00:42:06 Parisiens. A partir du 1er juillet,
00:42:08 des restrictions de circulation, alors il faut
00:42:10 distinguer ce qui relèvera
00:42:12 de la circulation motorisée, on en reparlera
00:42:14 la circulation à pied.
00:42:16 Et puis il y a d'autres ponts, qu'un juillet,
00:42:18 l'intégralité des ponts, dont le pont de la
00:42:20 Concorde.
00:42:22 Alors juste peut-être sur le point précédent,
00:42:24 est-ce que le préfet de police veut dire un petit mot sur
00:42:26 le montage, le démontage, le dossier,
00:42:28 et qu'est-ce qui l'a poussé à
00:42:30 proposer ça aux ministres de l'Intérieur, qu'il a accepté
00:42:32 avec plaisir, avec plaisir.
00:42:34 Monsieur le ministre de la justice,
00:42:36 préfet de police, vous avez la parole.
00:42:38 Merci, monsieur le président, monsieur le ministre,
00:42:40 mesdames et messieurs les sénateurs.
00:42:42 Sur les phases
00:42:44 de montage, d'abord, oui, ce qui nous a
00:42:46 poussé à prévoir
00:42:48 des points de passage, c'est que le
00:42:50 ministère reviendra plus tard, mais on va
00:42:52 avoir un périmètre de protection
00:42:54 autour de la cérémonie,
00:42:56 qui va rendre compliquée
00:42:58 la traversée de cette zone,
00:43:00 et donc il était indispensable de prévoir
00:43:02 quand même des axes traversants
00:43:04 qui nous sont laissés
00:43:06 libres par le Caujot.
00:43:08 Il n'y aura pas
00:43:10 d'installation sur les 5 ponts
00:43:12 que je vais rappeler, qui apparaissent
00:43:14 en bleu sur la carte, il n'y aura pas d'installation
00:43:16 ni technique, ni artistique,
00:43:18 donc ce seront des ponts qui nous
00:43:20 seront laissés complètement libres
00:43:22 et qui pourront être traversés jusqu'à
00:43:24 très peu de temps avant la
00:43:26 cérémonie.
00:43:28 Donc on ne parle évidemment
00:43:30 que du centre de Paris, comme l'a dit le ministre,
00:43:32 c'est-à-dire entre, on va dire, entre
00:43:34 Bir-Hakeim et Austerlitz.
00:43:36 Tous les ponts traversants qui sont
00:43:38 à l'extrême-est
00:43:40 et à l'extrême-ouest restent
00:43:42 circulants pour ce qui les concerne.
00:43:44 Sauf, évidemment, le jour de la
00:43:46 cérémonie, évidemment on les fermera
00:43:48 à la circulation, qu'il s'agisse
00:43:50 d'une circulation métro
00:43:52 ou routière,
00:43:54 le temps du passage des bateaux.
00:43:56 Donc on a 5 ponts
00:43:58 qui seront traversants,
00:44:00 il y a le pont de Sully, il y a le pont
00:44:02 de Notre-Dame, le pont des Invalides,
00:44:04 et une partie du pont de Yéna,
00:44:06 l'autre partie étant occupée
00:44:08 par le Cojo, et puis
00:44:10 en piéton nous aurons la passerelle Senghor.
00:44:12 Donc ça c'est 5 axes dont on disposera
00:44:14 tout le temps.
00:44:16 Alors, ça peut paraître assez
00:44:18 faible,
00:44:20 mais en réalité, ça ne
00:44:22 dépend pas que de nous, puisque
00:44:24 le Cojo, pour le montage des installations
00:44:26 dont le ministre a parlé
00:44:28 sur les ponts, parce qu'on va avoir
00:44:30 ici du public, là des installations
00:44:32 techniques, là un programme artistique,
00:44:34 le Cojo va
00:44:36 progressivement procéder
00:44:38 au montage de la cérémonie
00:44:40 d'ouverture, dont les ponts,
00:44:42 et c'est la slide romain sur les dates.
00:44:44 Voilà, vous avez là
00:44:46 les dates qui apparaissent
00:44:48 à partir desquelles
00:44:50 un certain nombre de ponts
00:44:52 traversant dans le centre de Paris
00:44:54 seront neutralisés à la circulation.
00:44:56 Voilà.
00:44:58 Donc autant dire que
00:45:00 même au moment où on aura
00:45:02 le périmètre de protection antiterroriste
00:45:04 autour de la cérémonie
00:45:06 d'ouverture, de toute façon,
00:45:08 la plupart des ponts ne pourront pas être utilisés.
00:45:10 J'insiste à parler 5
00:45:12 dont j'ai parlé, qui sont volontairement
00:45:14 laissés libres, et le ministre
00:45:16 de l'Intérieur m'a demandé
00:45:18 de porter fortement cette demande auprès du
00:45:20 Cojo, pour qu'on puisse avoir quand même
00:45:22 des axes traversants dans le centre de Paris, pour que ce soit
00:45:24 le moins
00:45:26 perturbant possible. Voilà.
00:45:28 Pour le reste, monsieur le ministre, moi,
00:45:30 sur les jeux,
00:45:32 quelques éléments de montage
00:45:34 importants. C'est que, évidemment,
00:45:36 la cérémonie d'ouverture, il va falloir
00:45:38 la monter. Donc ça, c'est le Cojo,
00:45:40 évidemment, qui a cette responsabilité.
00:45:42 Côté préfecture de police, on va évidemment
00:45:44 assurer les mesures de circulation,
00:45:46 de restriction de circulation, qui accompagnent
00:45:48 ce montage.
00:45:50 Et vous voyez que les ponts,
00:45:52 je viens d'en parler, ça commence le 1er juillet,
00:45:54 ça se termine au 15 juillet.
00:45:56 On a un montage aussi qui va être
00:45:58 assez important. C'est la
00:46:00 partie des kéos,
00:46:02 où la Ville de
00:46:04 Paris va installer ses box.
00:46:06 Donc dans la limite de la jauge qu'a
00:46:08 rappelée le ministre, 222 000,
00:46:10 j'y reviendrai. Donc,
00:46:12 les kéos, le montage commence début
00:46:14 juin, et on a un impact
00:46:16 significatif sur la circulation, sur les
00:46:18 kéos qui sont concernés par les box,
00:46:20 à partir de la mi-juillet.
00:46:22 Bon, j'insiste, la Ville de Paris a fait
00:46:24 à notre demande un effort extrêmement important,
00:46:26 puisque dans le scénario initial,
00:46:28 on avait des kéos qui étaient
00:46:30 fermés à la circulation à partir du 1er juillet.
00:46:32 Donc là, tout est décalé de
00:46:34 15 jours. Et puis, pour ce qui est
00:46:36 des kébas, même si ça a moins d'impact
00:46:38 sur la circulation, côté Cojo,
00:46:40 les kébas vont installer
00:46:42 le public payant, le public Cojo,
00:46:44 le montage commencera
00:46:46 à compter de la mi-juin. Voilà.
00:46:48 Et juste pour compléter, juste
00:46:50 quelques secondes, pour ce qui est
00:46:52 de la jauge qu'a rappelée le ministre,
00:46:54 je parle là des kéos, la jauge
00:46:56 de 222 000, c'est le dossier initial,
00:46:58 vous signaliez, Madame la rapporteure,
00:47:00 qu'il avait fondu comme neige au soleil.
00:47:02 Non, on n'a fait qu'appliquer la réglementation
00:47:04 telle qu'elle existe,
00:47:06 pour avoir 3 personnes
00:47:08 par mètre carré, le nombre
00:47:10 d'entrées sorties par box qui correspond
00:47:12 à la réglementation, et puis, il y a
00:47:14 l'incidence du retrait
00:47:16 évidemment des zones
00:47:18 aboukinistes, sur lesquelles
00:47:20 on ne va pas mettre de public,
00:47:22 parce que mettre du public derrière des boîtes
00:47:24 dans lesquelles on peut dissimuler des explosifs,
00:47:26 je ne pense pas que le ministre de l'Intérieur
00:47:28 m'aurait autorisé à lui faire cette proposition,
00:47:30 et d'ailleurs je ne me suis même pas avancé à la faire.
00:47:32 Et donc voilà, on ne mettra pas de public.
00:47:34 Donc on a réduit,
00:47:36 à partir du moment où on laisse les boîtes,
00:47:38 on réduit la jauge,
00:47:40 et cette réduction
00:47:42 porte sur à peu près, c'est la différence
00:47:44 entre, c'est très simple, c'est la différence
00:47:46 entre 300 000 et 222 000.
00:47:48 Donc c'est 78 000 personnes,
00:47:50 une jauge qui est
00:47:52 baissée de 78 000 personnes.
00:47:54 Voilà, pour le reste, monsieur Relégeau, je n'ai pas d'autres
00:47:56 commentaires à faire.
00:47:58 Voilà, monsieur le ministre.
00:48:00 Merci Laurent. Alors peut-être sur les périmètres de sécurité,
00:48:02 puisque comment on va sécuriser tout ça,
00:48:04 nous prenons deux types de
00:48:06 moments. Le premier,
00:48:08 c'est une loi, l'application
00:48:10 de la loi SILT dans l'ensemble de ces périmètres,
00:48:12 donc une bulle de sécurité
00:48:14 qui représente une grande partie
00:48:16 des 6 km de la Seine et
00:48:18 ses abords immédiats. Ce que vous voyez en bleu,
00:48:20 c'est un accès motorisé qui est
00:48:22 réglementé et ce que vous voyez en rouge,
00:48:24 c'est un accès interdit
00:48:26 pour les véhicules. Ça veut donc dire
00:48:28 que les piétons pourront continuer à traverser
00:48:30 y compris la Seine,
00:48:32 mais les véhicules ne pourront pas
00:48:34 s'arrêter sur les ponts traversants,
00:48:36 ils ne pourront que traverser la Seine
00:48:38 et les véhicules ne pourront pas rentrer, sauf
00:48:40 exception, les résidents, les gens qui
00:48:42 livrent à domicile, par exemple, les médecins,
00:48:44 bref, dans le périmètre rouge.
00:48:46 Alors pourquoi on met quelques jours
00:48:48 avant ? Parce que, évidemment, je souhaite
00:48:50 garder un petit effet de surprise
00:48:52 pour pouvoir mettre en place
00:48:54 le périmètre de sécurité CILT,
00:48:56 parce qu'il va nous permettre, évidemment, de contrôler
00:48:58 l'intégralité des personnes qui vont rentrer dans ce périmètre
00:49:00 au nom de la loi CILT,
00:49:02 avec des gens qui vont devoir s'inscrire
00:49:04 auprès de la préfecture de police,
00:49:06 obtenir un QR code pour pouvoir accéder
00:49:08 à cet hypercentre.
00:49:10 Et les gens ne
00:49:12 pourront pas accéder à cet hypercentre
00:49:14 s'ils ne sont pas inscrits et donc,
00:49:16 évidemment, qu'ils connaissent
00:49:18 une surveillance des services
00:49:20 de police.
00:49:22 Je veux aussi souligner, sur ce point
00:49:24 très précis, que nous avons une
00:49:26 reconstitution,
00:49:28 un essai, avant la
00:49:30 somme d'ouverture, quelques jours avant.
00:49:32 En tout cas, ce périmètre, il se déroulera
00:49:34 quelques jours avant. Je ne sais pas, Marc, le jour exact
00:49:36 de...
00:49:38 On n'y parle, le jour exact
00:49:40 de la reconstitution dans les quelques jours
00:49:42 précédents.
00:49:44 On ne dit pas, très bien. Bon, c'est quelques jours avant.
00:49:46 On va refaire cette parade.
00:49:48 Donc, au minimum, ce sera
00:49:50 3-4 jours
00:49:52 avant le moment
00:49:54 de cette cérémonie.
00:49:56 Et le jour J,
00:49:58 l'intégralité du périmètre
00:50:00 sera interdite à la circulation
00:50:02 motorisée. On pourra
00:50:04 toujours traverser la Seine, mais de façon
00:50:06 piétonne, en ayant
00:50:08 évidemment validé
00:50:10 un contrôle d'accès, qui est ce QR code,
00:50:12 où le billet haut
00:50:14 ou le billet bas,
00:50:16 on y reviendra. Et vous voyez,
00:50:18 les bateaux, ils vont faire cette
00:50:20 traversée de la Seine,
00:50:22 puisque on partira de Bercy, on arrivera
00:50:24 au Trocadéro, on s'arrêtera
00:50:26 au Trocadéro pour faire descendre les artistes.
00:50:28 Les artistes, oui, les artistes,
00:50:30 mais surtout les sportifs, qui sont aussi
00:50:32 des artistes, d'ailleurs.
00:50:34 Et je voudrais remercier le ministère des Armées,
00:50:36 puisqu'il nous faut une grosse logistique pour, auparavant,
00:50:38 accumuler les bateaux,
00:50:40 et donc, on a un système de protection
00:50:42 qui est très important.
00:50:44 On a un système de protection qui est très important,
00:50:46 qui est très important, qui est très important,
00:50:48 et qui est très important, parce que,
00:50:50 par exemple, on a un système de protection
00:50:52 qui est très important, qui est très important,
00:50:54 parce que, par exemple, on a un système de protection
00:50:56 qui est très important, qui est très important,
00:50:58 qui est très important, parce que, par exemple,
00:51:00 on a un système de protection qui est très important,
00:51:02 qui est très important, parce que, par exemple,
00:51:04 on a un système de protection qui est très important,
00:51:06 qui est très important, parce que, par exemple,
00:51:08 on a un système de protection qui est très important,
00:51:10 qui est très important, parce que, par exemple,
00:51:12 on a un système de protection qui est très important,
00:51:14 qui est très important, parce que, par exemple,
00:51:16 on a un système de protection qui est très important,
00:51:18 qui est très important, parce que, par exemple,
00:51:20 on a un système de protection qui est très important,
00:51:22 qui est très important, parce que, par exemple,
00:51:24 on a un système de protection qui est très important,
00:51:26 qui est très important, parce que, par exemple,
00:51:28 on a un système de protection qui est très important,
00:51:30 qui est très important, parce que, par exemple,
00:51:32 on a un système de protection qui est très important,
00:51:34 qui est très important, parce que, par exemple,
00:51:36 on a un système de protection qui est très important,
00:51:38 qui est très important, parce que, par exemple,
00:51:40 on a un système de protection qui est très important,
00:51:42 qui est très important, parce que, par exemple,
00:51:44 on a un système de protection qui est très important,
00:51:46 qui est très important, parce que, par exemple,
00:51:48 on a un système de protection qui est très important,
00:51:50 qui est très important, parce que, par exemple,
00:51:52 on a un système de protection qui est très important,
00:51:54 qui est très important, parce que, par exemple,
00:51:56 on a un système de protection qui est très important,
00:51:58 qui est très important, parce que, par exemple,
00:52:00 on a un système de protection qui est très important,
00:52:02 qui est très important, parce que, par exemple,
00:52:04 on a un système de protection qui est très important,
00:52:06 parce que, par exemple,
00:52:08 on a un système de protection qui est très important,
00:52:10 parce que, par exemple,
00:52:12 on a un système de protection qui est très important,
00:52:14 parce que, par exemple,
00:52:16 on a un système de protection qui est très important,
00:52:18 parce que, par exemple,
00:52:20 on a un système de protection qui est très important,
00:52:22 parce que, par exemple,
00:52:24 on a un système de protection qui est très important,
00:52:26 parce que, par exemple,
00:52:28 on a un système de protection qui est très important,
00:52:30 parce que, par exemple,
00:52:32 entre 60 000 envisagés un temps,
00:52:34 c'est le signe d'une forme de fébrilité
00:52:36 entre 60 000 envisagés un temps,
00:52:38 c'est le signe d'une forme de fébrilité
00:52:40 de la part du gouvernement autour de cet événement ?
00:52:42 Non, je pense que c'est le signe d'une grande responsabilité
00:52:44 dans un contexte qui, on le sait, reste complexe
00:52:46 en termes de sécurité pour un événement
00:52:48 qui est une première,
00:52:50 c'est-à-dire une cérémonie d'ouverture
00:52:52 qui ne se tient pas dans un stade,
00:52:54 sur la scène, avec toutes les contraintes
00:52:56 que cela peut représenter.
00:52:58 Je pense que l'exercice auquel s'est livré le gouvernement
00:53:00 a été très bien joué, et donc vous le reconnaissez
00:53:02 comme du bon volontarisme de sa part.
00:53:04 Absolument, et moi j'ai constaté, à travers l'audition,
00:53:06 le ministre est entouré des plus hauts responsables
00:53:08 de la sécurité, du préfet de police,
00:53:10 du préfet de la région,
00:53:12 des responsables de la gendarmerie, de la police,
00:53:14 vraiment une très grande préparation
00:53:16 et un grand sens des responsabilités.
00:53:18 Abandonné l'idée d'une billetterie accessible à tous,
00:53:20 l'exécutif a finalement décidé
00:53:22 de confier la distribution des tickets gratuits,
00:53:24 ceux sur les quais hauts de l'événement,
00:53:26 aux partenaires institutionnels franciliens,
00:53:28 l'Etat, les villes hautes,
00:53:30 la région Île-de-France, aussi Paris 2024.
00:53:32 C'est aussi pour des raisons de sécurité,
00:53:34 les spectateurs pourront être ainsi accompagnés
00:53:36 jusqu'à la cérémonie en groupe.
00:53:38 Qu'est-ce que vous en pensez ?
00:53:40 C'est aussi la perte de la possibilité pour des gens
00:53:42 d'avoir ces tickets gratuits pour accéder à l'événement, non ?
00:53:44 C'est là aussi, je crois,
00:53:46 avec beaucoup de pragmatisme
00:53:48 et encore une fois de responsabilité,
00:53:50 que le gouvernement et l'ensemble des collectivités
00:53:52 qui sont partenaires envisagent ces mesures.
00:53:54 Chacun comprend que pour des raisons
00:53:56 à la fois de sécurité
00:53:58 mais aussi d'organisation très concrète,
00:54:00 l'accès sur les quais par exemple,
00:54:02 la nécessité de pouvoir filtrer,
00:54:04 de pouvoir gérer les effets de foule,
00:54:06 que tout cela amène à prendre des dispositions
00:54:08 qui peut-être sont moins ambitieuses
00:54:10 que c'était prévu à l'origine
00:54:12 mais qui s'imposent désormais.
00:54:14 Les collectivités territoriales, elles réclamaient
00:54:16 de pouvoir avoir ces tickets gratuits
00:54:18 pour aussi en faire bénéficier des associations.
00:54:20 Le tissu associatif aussi local,
00:54:22 ça peut aussi améliorer peut-être la diversité des publics.
00:54:24 Mais c'est l'objectif parce que
00:54:26 sur les 320 000 places qui seront positionnées
00:54:28 sur les quais,
00:54:30 plus de 200 000 seront effectivement redistribuées
00:54:32 gratuitement à des invités,
00:54:34 à un certain nombre de personnes
00:54:36 de Paris ou de la région parisienne
00:54:38 ou de France
00:54:40 pour pouvoir participer à ce grand événement populaire.
00:54:42 L'espace aérien sera totalement fermé
00:54:44 dans un rayon de 150 km autour de Paris
00:54:46 de 19h à minuit,
00:54:48 le jour de la cérémonie d'ouverture.
00:54:50 Ce qui n'est jamais arrivé
00:54:52 selon le ministre de l'Intérieur.
00:54:54 Les ponts parisiens seront également fermés
00:54:56 pour certains dès le 1er juillet.
00:54:58 C'est le signe d'un événement extraordinaire,
00:55:00 on le comprend.
00:55:02 Mais c'est un événement extraordinaire,
00:55:04 Paris n'a pas accueilli les Olympiques depuis 100 ans,
00:55:06 c'est une belle manifestation et encore une fois,
00:55:08 il faut prendre les mesures adaptées.
00:55:10 J'ajoute aussi, le ministre nous l'a dit,
00:55:12 45 000 forces de sécurité déployées
00:55:14 qui vont solliciter beaucoup de moyens
00:55:16 ici à Paris mais aussi qui viennent de provinces
00:55:18 pour contribuer à tout cela, c'est exceptionnel.
00:55:20 Il y a une polémique qui enfle
00:55:22 sur une affiche officielle des JO.
00:55:24 Sur le toit du Dôme des Invalides,
00:55:26 la croix chrétienne a disparu, remplacée par une pointe,
00:55:28 une flèche.
00:55:30 Le comité d'organisation parle d'une affiche officielle
00:55:32 qui est une interprétation artistique
00:55:34 joyeuse et légère d'une ville,
00:55:36 stade réinventé, la droite crie
00:55:38 à l'effacement des symboles de la France.
00:55:40 Qu'est-ce que vous en pensez ?
00:55:42 Je crois qu'il ne faut pas polémiquer, encore une fois.
00:55:44 On voit l'affiche au moment où on se parle.
00:55:46 Pas de polémique là-dessus, c'est vraiment
00:55:48 universel. Il y a y compris
00:55:50 quelques codes qui rédigent cela,
00:55:52 y compris de ne pas afficher
00:55:54 un certain nombre de signes, mais
00:55:56 ce que je comprends c'est un geste de l'artiste.
00:55:58 Après c'est très subjectif, c'est forcément cela.
00:56:00 Mais je crois qu'il ne faut vraiment
00:56:02 pas polémiquer dans ces moments-là.
00:56:04 On termine avec une dernière question très importante, la CGT.
00:56:06 Mécontente du dialogue social,
00:56:08 va déposer début avril des préavis de grève
00:56:10 dans les trois fonctions publiques pour la période
00:56:12 couvrant les Jeux Olympiques du 26 juillet
00:56:14 au 11 août. C'est ce qu'a dit ce matin
00:56:16 Philippe Binet, c'était sur France Info. Elle a ajouté
00:56:18 "il faut enfin que nos alertes soient entendues,
00:56:20 que les juges soient préparés d'un point de vue
00:56:22 social". Ça signe un moment
00:56:24 compliqué aussi.
00:56:26 Qu'est-ce que vous pensez de cette séquence ?
00:56:28 Les syndicats jouent leur rôle et c'est logique aussi
00:56:30 d'attirer l'attention sur l'aspect social.
00:56:32 C'est tout à fait normal.
00:56:34 Mais encore une fois,
00:56:36 il y a un certain nombre de sujets qui déjà ont été préparés
00:56:38 à l'avance. Je pense notamment à ce que
00:56:40 le ministre a confirmé, c'est-à-dire
00:56:42 le versement d'un certain nombre de primes, notamment pour
00:56:44 tous ceux qui vont contribuer sur la sécurité.
00:56:46 Il y a bien évidemment d'autres aspects. Je sais aussi que
00:56:48 les collectivités territoriales, la mairie de Paris
00:56:50 et d'autres, sont aussi extrêmement
00:56:52 attentifs à cet aspect social.
00:56:54 Sophie Binet, elle dit qu'il y a beaucoup de choses qui n'ont pas été
00:56:56 prises en compte, comme par exemple le fait de pouvoir garder
00:56:58 ses enfants quand on est mobilisé pour travailler.
00:57:00 Il y a plein de sujets qui sont comme ça des angles morts,
00:57:02 notamment dans la fonction publique. S'agissant de la police
00:57:04 notamment et les forces de sécurité,
00:57:06 c'est très complexe à mettre en avant. Mais je sais
00:57:08 que, et le ministre l'a confirmé,
00:57:10 beaucoup de choses ont été... Je le vois dans mon département du
00:57:12 Paris, qui va envoyer un certain nombre de forces
00:57:14 de sécurité. Ces aspects sont en train d'être
00:57:16 travaillés. C'est complexe encore une fois.
00:57:18 - Des grèves dans les zones... - Là aussi,
00:57:20 je ne pense pas que ce soit le message
00:57:22 qu'il faille envoyer, et je ne pense pas
00:57:24 que ce sera le cas, parce que chacun est conscient
00:57:26 qu'il y a là une grande responsabilité collective.
00:57:28 La France va accueillir un superbe
00:57:30 événement, tout le monde est mobilisé.
00:57:32 Qu'on prenne en compte les aspects sociaux, c'est tout à
00:57:34 fait normal, mais je pense qu'on va y arriver.
00:57:36 - Il reste plusieurs semaines, plusieurs mois, pour aller au bout
00:57:38 des sujets. - Je suis optimiste. - Voilà.
00:57:40 - Merci pour cette réaction, M. Tocquevaux, sur Public Sénat.
00:57:42 - Merci à vous.
00:57:44 (générique)
00:57:46 - On en vient au dernier thème
00:57:48 dans cette émission, et c'est la proposition de loi
00:57:50 portant à la création d'un statut
00:57:52 de l'élu local, une initiative
00:57:54 parlementaire pour répondre à la baisse
00:57:56 de vocation des maires, des élus locaux
00:57:58 notamment. On écoute les échanges
00:58:00 autour de la question de la rémunération
00:58:02 de ces élus. C'est au cœur de la proposition
00:58:04 de loi. - Le texte que nous
00:58:06 examinons est immense, et je salue
00:58:08 le travail, bien sûr, des rapporteurs et
00:58:10 de la délégation des collectivités territoriales.
00:58:12 Néanmoins, et comme
00:58:14 ça a été dit, une catégorie d'élus locaux
00:58:16 est absente de ce texte, et je
00:58:18 le regrette vivement. Je me permets
00:58:20 témoin de remercier l'orateur
00:58:22 du groupe centriste qui a entendu
00:58:24 les préoccupations que j'ai pu exprimer en commission.
00:58:26 Et donc, il me paraissait important
00:58:28 de parler des élus, des Français,
00:58:30 d'étrangers, malgré l'article 45
00:58:32 de notre Constitution, qui ne m'a pas
00:58:34 permis de déposer des amendements.
00:58:36 Si l'objectif que nous poursuivons ensemble
00:58:38 ce soir est de reconnaître l'engagement des élus
00:58:40 à sa juste valeur, il ne faut
00:58:42 donc pas oublier les élus locaux des
00:58:44 Français établis hors de France.
00:58:46 Élus au suffrage universel direct,
00:58:48 ces conseillères et conseillers des Français
00:58:50 d'étrangers font vivre la démocratie
00:58:52 française hors de nos frontières.
00:58:54 Nous devons faire plus pour accompagner
00:58:56 leur engagement.
00:58:58 La présente proposition de loi entend
00:59:00 améliorer le régime indemnitaire des élus locaux,
00:59:02 ainsi que les conditions d'exercice
00:59:04 du mandat. Les élus
00:59:06 locaux à l'étranger ont les mêmes besoins.
00:59:08 Comme celui de nos maires, leur
00:59:10 mandat est bénévole. Ils
00:59:12 perçoivent une indemnité calculée sur le coût
00:59:14 de la vie dans les capitales étrangères
00:59:16 en 2012.
00:59:18 S'agissant des conditions d'exercice du mandat,
00:59:20 les conseillers des Français à l'étranger n'ont aucun
00:59:22 statut et sont ainsi soumis
00:59:24 à l'arbitraire des relations entretenues
00:59:26 avec le poste diplomatique et consulaire.
00:59:28 Droits de tenir
00:59:30 une permanence, formation,
00:59:32 transport de services, port de l'écharpe
00:59:34 tricolore ou encore celui de s'adresser
00:59:36 à la communauté française au 14 juillet.
00:59:38 Protection des élus, tout est à faire.
00:59:40 En France comme à l'étranger,
00:59:42 les élus locaux sont une chance.
00:59:44 Imaginer renforcer leurs compétences
00:59:46 parallèlement à leur statut
00:59:48 ouvre le champ des possibles.
00:59:50 Permettre aux élus d'exercer des fonctions au titre
00:59:52 de l'Etat, ce serait gagner en efficacité
00:59:54 alors que des annulations de crédit ont été
00:59:56 annoncées. Ainsi, par exemple,
00:59:58 les élections françaises à l'étranger seraient-elles
01:00:00 moins coûteuses si les élus avaient comme en France
01:00:02 compétences pour tenir les bureaux de vote.
01:00:04 Ce texte aurait pu être l'occasion d'asseoir
01:00:06 un statut. Longtemps,
01:00:08 le Sénat fut la maison des Français de l'étranger.
01:00:10 Leurs élus locaux doivent pouvoir
01:00:12 compter sur nous pour les défendre, eux qui
01:00:14 défendent nos valeurs démocratiques hors de France.
01:00:16 Je vous remercie.
01:00:18 Merci, chers collègues.
01:00:20 La parole est à monsieur Franck Ménanville.
01:00:22 Merci, monsieur le Président,
01:00:26 Madame la Ministre, mes chers
01:00:28 collègues. Alors que nous
01:00:30 débutons les débats de cette proposition de loi,
01:00:32 je voudrais dire combien elle arrive à point
01:00:34 nommé. Très attendue par
01:00:36 les élus locaux, elle vise
01:00:38 à instaurer à deux ans des prochains
01:00:40 renouvellements des conseils municipaux
01:00:42 un véritable statut en apportant
01:00:44 de réelles garanties pour
01:00:46 l'entrée dans la vie
01:00:48 d'élu, dans l'exercice
01:00:50 du mandat,
01:00:52 mais aussi
01:00:54 dans les conditions de sortie.
01:00:56 Elle répond à l'urgence de renforcer
01:00:58 l'attractivité du mandat local
01:01:00 pour enrayer la crise de l'engagement.
01:01:02 En effet, depuis les élections
01:01:04 municipales de 2020,
01:01:06 un maire démissionne chaque jour.
01:01:08 Ce sont au total 1500 maires
01:01:10 qui ont été rattrapés par la complexité
01:01:12 administrative,
01:01:14 la lassitude grandissante de l'insécurité
01:01:16 en aide à l'augmentation,
01:01:18 les difficultés constantes
01:01:20 de concilier le mandat local,
01:01:22 la vie personnelle et la vie
01:01:24 professionnelle, les transferts
01:01:26 de compétences à marge forcée ou encore
01:01:28 le manque de reconnaissance financière.
01:01:30 Ce texte, issu des recommandations
01:01:32 de la délégation aux collectivités
01:01:34 territoriales et de décentralisation,
01:01:36 était absolument nécessaire pour assurer
01:01:38 la vitalité démocratique
01:01:40 locale en ce qu'il améliore
01:01:42 les conditions d'exercice du mandat
01:01:44 en les adaptant à la diversité
01:01:46 des profils, en ce qu'il sécurise
01:01:48 le parcours des élus
01:01:50 en favorisant leur reconversion
01:01:52 et la valorisation
01:01:54 de leurs compétences acquises
01:01:56 durant leur mandat, et en ce qu'il
01:01:58 reconnaît, comme l'a fort bien
01:02:00 dit Françoise Gattel, l'engagement
01:02:02 des élus à sa juste valeur
01:02:04 en prévoyant une revalorisation
01:02:06 de la fonction du régime indemnitaire
01:02:08 et en bonifiant
01:02:10 les droits
01:02:12 à la retraite. Pour terminer,
01:02:14 permettez-moi de saluer le travail mené par les rapporteurs,
01:02:16 la délégation aux collectivités
01:02:18 territoriales et sa présidence, Françoise Gattel.
01:02:20 À cet instant,
01:02:22 j'espère vivement que ce texte
01:02:24 prospérera au plus vite
01:02:26 à l'Assemblée nationale, afin que
01:02:28 ces dispositions puissent entrer
01:02:30 en vigueur au plus vite. C'est une urgence
01:02:32 pour notre dynamique démocratique,
01:02:34 pour les plus de 500 000 élus locaux.
01:02:36 Merci.
01:02:38 [Applaudissements]
01:02:40 Monsieur Gontard.
01:02:42 [Applaudissements]
01:02:44 Merci,
01:02:46 merci monsieur le Président.
01:02:48 C'est difficile
01:02:50 de ne pas parler de la question
01:02:52 des indemnités
01:02:54 quand on parle du statut de l'élu local.
01:02:56 Et cet article premier porte
01:02:58 évidemment sur l'amélioration
01:03:00 du régime indemnitaire des élus
01:03:02 pour reconnaître leur engagement à juste valeur.
01:03:04 Si la question des indemnités
01:03:06 n'est évidemment pas la seule réponse
01:03:08 aux mal-êtres des élus, c'est
01:03:10 néanmoins une véritable nécessité
01:03:12 pour permettre à chacune et chacun
01:03:14 d'exercer un mandat local
01:03:16 et de faire en sorte qu'on soit
01:03:18 égal justement devant l'exercice
01:03:20 de ce mandat local.
01:03:22 La prise en charge de ces indemnités par l'État
01:03:24 est donc indispensable.
01:03:26 Le montant de l'indemnité ne doit pas être
01:03:28 une variable d'ajustement.
01:03:30 Certains élus, parce qu'ils le peuvent,
01:03:32 pour alléger le budget de leur commune, font le choix
01:03:34 de renoncer à leurs indemnités ou de les baisser.
01:03:36 C'est encore
01:03:38 possible par délibération
01:03:40 et cette mesure, si elle est
01:03:42 compréhensible, puisque quand on est
01:03:44 notamment dans une petite commune, parfois on n'a pas
01:03:46 le choix et donc cette possibilité
01:03:48 peut se faire de
01:03:50 soit supprimer son indemnité
01:03:52 ou de la baisser.
01:03:54 Nous nous proposions justement de supprimer
01:03:56 cette possibilité
01:03:58 et de faire en sorte que l'indemnité
01:04:00 soit fixée, qu'elle ne puisse plus être bougée
01:04:02 justement pour permettre cette égalité
01:04:04 entre les élus. L'article 40
01:04:06 a eu raison de cette proposition
01:04:08 et de cet admendement.
01:04:10 Je m'en étonne puisqu'il n'y a pas de rétroactivité
01:04:12 et que je ne vois pas la dépense
01:04:14 supplémentaire, mais en tout cas, il est
01:04:16 indispensable qu'une enveloppe suffisante soit affectée
01:04:18 aux communes et que l'indemnité
01:04:20 ne soit plus justement une variable d'ajustement,
01:04:22 variable terriblement
01:04:24 injuste, puisqu'elle est possible que pour
01:04:26 quelques-uns, soit les plus aisés,
01:04:28 soit les retraités, soit en tout cas ceux qui
01:04:30 ne perdent pas en tout cas
01:04:32 de financement quand ils
01:04:34 s'engagent. Et donc, on voit bien
01:04:36 que dans cette réflexion sur le statut
01:04:38 de l'élu, notre but est bien au contraire
01:04:40 de permettre à toutes citoyennes et citoyens
01:04:42 d'exercer son mandat.
01:04:44 Merci.
01:04:46 - Merci.
01:04:48 Monsieur Fargeau.
01:04:50 (Applaudissements)
01:04:52 - Merci, monsieur le Président.
01:04:54 Je tiens
01:04:56 à saluer le travail effectué par la délégation
01:04:58 des collectivités territoriales
01:05:00 et notamment celui de ma collègue
01:05:02 Françoise Gattel, ainsi que
01:05:04 l'ensemble des contributions des trois missions
01:05:06 d'information sur ce sujet
01:05:08 essentiel du statut
01:05:10 de l'élu local.
01:05:12 La création d'un véritable statut
01:05:14 présuppose que l'on s'attache à clarifier
01:05:16 le régime des indemnités
01:05:18 que l'on propose de réévaluer
01:05:20 à raison par cet article premier.
01:05:22 J'ai avec moi le bulletin d'indemnité
01:05:24 d'un maire d'une commune de 5000 habitants.
01:05:26 CHG, CRDS,
01:05:28 maladies, vieillesse, allocation familiale,
01:05:30 mobilité et impôts
01:05:32 sur le revenu.
01:05:34 Tous les attributs d'un bulletin de paix.
01:05:36 Ne nous méprenons pas.
01:05:38 Nos élus n'ont pas la volonté
01:05:40 de devenir des salariés indirects
01:05:42 de l'Etat. Il me semble
01:05:44 utile de revenir
01:05:46 à la définition de l'article 21-23-17
01:05:48 du CGCT
01:05:50 qui rappelle que
01:05:52 les fonctions électives sont exercées
01:05:54 à titre gratuit
01:05:56 et que les élus peuvent bénéficier
01:05:58 d'indemnités venant compenser les dépenses
01:06:00 et suggestions qui résultent
01:06:02 de l'exercice de leurs charges publiques.
01:06:04 Alors,
01:06:06 comment expliquer l'application de l'impôt
01:06:08 sur le revenu sur des fonctions
01:06:10 exercées gracieusement ?
01:06:12 Tant que cette question
01:06:14 ne sera pas clairement traitée,
01:06:16 nous contribuerons par nos dispositions
01:06:18 de contournement à entretenir
01:06:20 le flou autour d'un réel statut
01:06:22 de l'élu qui n'existe pas.
01:06:24 En revenant au sens même des choses,
01:06:26 il devient urgent de s'interroger
01:06:28 sérieusement sur la suppression
01:06:30 de l'assujettissement des indemnités
01:06:32 des élus locaux à l'impôt sur le revenu,
01:06:34 notamment pour leur mandat électif
01:06:36 direct. Je ne parle pas ici
01:06:38 des indemnités perçues au titre
01:06:40 des mandats dans les EPCI
01:06:42 et autres syndicats.
01:06:44 D'aucuns diront que la proposition va à contre-courant
01:06:46 de l'opinion publique.
01:06:48 Je ne le pense pas. Ce serait sous-estimer
01:06:50 la clairvoyance de l'opinion publique.
01:06:52 En faisant preuve
01:06:54 de pédagogie, l'opinion publique
01:06:56 qui aime encore ses élus locaux
01:06:58 est à même de comprendre.
01:07:00 Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites.
01:07:02 Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites.
01:07:04 Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites.
01:07:06 Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites.
01:07:08 Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites.
01:07:10 Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites.
01:07:12 Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites.
01:07:14 Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites.
01:07:16 Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites.
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01:12:00 Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites.
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01:12:10 Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites.
01:12:12 - Merci.
01:12:14 La parole est à monsieur Jean-Michel Véran.
01:12:16 - Merci.
01:12:18 Monsieur le député, je voudrais souligner
01:12:20 la difficulté que nous avons rencontrée par les élus
01:12:22 pour exercer leur mandat.
01:12:24 La délégation aux collectivités locales
01:12:26 a commis trois rapports.
01:12:28 Le premier portait sur le régime monétaire des élus.
01:12:30 Nous le présentons tous.
01:12:32 Nous allons affronter une véritable crise des vocations.
01:12:34 Beaucoup d'élus préfèrent abandonner à court de mandat.
01:12:36 Depuis 2020, 6% des maires ont jeté l'éponge
01:12:38 à ce stade, soit deux ans,
01:12:40 avant le renouvellement municipal.
01:12:42 Le président Lissnar parlait, lui,
01:12:44 de "code d'alerte atteinte".
01:12:46 De son côté, la parole présidentielle,
01:12:48 rarement avare d'hyperbole
01:12:50 et de métaphores guerrières,
01:12:52 évoquait l'importance de réarmement
01:12:54 civique, pour peu que ce ne soit pas
01:12:56 avec un pistolet à bouchons.
01:12:58 Car le prochain renouvellement municipal,
01:13:00 prévu en 2026, constituera
01:13:02 assurément un moment de vérité.
01:13:04 Pour l'heure, les derniers sondages disponibles
01:13:06 envisageaient que plus d'un maire sur deux ne se
01:13:08 représenteraient pas lors de cette prochaine échéance.
01:13:10 Les mesures prévues à l'article 1
01:13:12 s'inscrivent précisément dans cet objectif
01:13:14 de réarmement civique.
01:13:16 Car après l'indispensable réflexion et concertation,
01:13:18 doit succéder le temps
01:13:20 de l'action qui trouve ici sa traduction.
01:13:22 Il est donc urgent que les indemnités
01:13:24 de fonction des élus ne soient plus décorrélées
01:13:26 au temps effectif qui passe à remplir
01:13:28 leur mission.
01:13:30 Merci, monsieur Benaroche.
01:13:32 Merci, monsieur le Président.
01:13:34 Cet article 1, en fait, ça concerne
01:13:36 l'augmentation des indemnités
01:13:38 de fonction des maires.
01:13:40 Il y a deux constats qu'on peut faire tous.
01:13:42 Le premier, c'est que dans les petites
01:13:44 communes, essentiellement, c'est très, très,
01:13:46 très compliqué pour un maire
01:13:48 d'assurer à la fois ses fonctions de maire
01:13:50 et une activité à temps plein.
01:13:52 C'est très compliqué. On le sait, on le vit
01:13:54 tous les jours. Et le deuxième constat
01:13:56 qu'on peut faire, il est assez simple, en fait.
01:13:58 Il y a 23%
01:14:00 des élus communaux qui sont des retraités.
01:14:02 23%, ce qui est énorme.
01:14:04 Et 16% des agents publics
01:14:06 ont assimilé. Pourquoi ?
01:14:08 Ce n'est pas un hasard. C'est parce que, justement, c'est très compliqué
01:14:10 de continuer à avoir une activité
01:14:12 professionnelle et d'être maire.
01:14:14 En conséquence de quoi, il y avait une mesure
01:14:16 qui paraissait assez simple.
01:14:18 Donc, je pense, et j'appelle le gouvernement
01:14:20 comme Françoise Gattel a appelé le gouvernement
01:14:22 à l'action, j'appelle le gouvernement à l'action
01:14:24 en lui disant qu'il y a une mesure assez simple,
01:14:26 en fait. Il faut permettre
01:14:28 d'augmenter l'indemnité des maires à partir du moment
01:14:30 où ils sont obligés de se mettre en temps partiel
01:14:32 ou d'abandonner leur activité professionnelle.
01:14:34 Parce qu'en fait, si on veut attirer
01:14:36 d'autres catégories socioprofessionnelles,
01:14:38 des travailleurs indépendants,
01:14:40 des paysans, des artisans, des salariés,
01:14:42 des professions libérales,
01:14:44 il faut bien, effectivement, que ces gens-là
01:14:46 puissent s'appliquer totalement dans leur fonction
01:14:48 de maire. Ils ne peuvent pas le faire aujourd'hui.
01:14:50 Donc, ils ne postulent pas
01:14:52 à exercer ces fonctions. Je regrette.
01:14:54 Donc, le régime indemnitaire tel qu'il est conçu
01:14:56 dans le texte qu'il nous est proposé,
01:14:58 sa modification est notoirement
01:15:00 insuffisante. Et donc, j'incite tout le monde
01:15:02 à se préoccuper, de savoir comment
01:15:04 on va faire maintenant pour pouvoir vraiment passer
01:15:06 en deuxième vitesse,
01:15:08 changer de braquet et arriver
01:15:10 vraiment à décider des gens,
01:15:12 à s'investir dans la vie politique.
01:15:14 -M. Usna.
01:15:16 -Oui, M. le Président.
01:15:20 Mme la ministre, simplement sur
01:15:22 les indemnités des élus, revalorisées
01:15:24 par cet article 1er.
01:15:26 Alors, le choix a été fait d'une revalorisation
01:15:28 uniforme, on peut le comprendre.
01:15:30 Ça allège sans doute les débats.
01:15:32 Pour autant, vous n'ignorez pas
01:15:34 qu'évidemment, les
01:15:36 emmerdes, comme on peut l'entendre
01:15:38 de la part des élus des petites communes,
01:15:40 sont inversement proportionnelles à la taille
01:15:42 de la commune. Et la réalité, c'est qu'avec cette
01:15:44 hausse uniforme de 10%,
01:15:46 celles et ceux qui ont déjà les indemnités
01:15:48 les plus faibles vont connaître
01:15:50 en valeur absolue la hausse
01:15:52 la plus faible.
01:15:54 Si on prend l'exemple des communes de moins de 500
01:15:56 habitants, vous en parliez tout à l'heure, Mme la rapporteure,
01:15:58 c'est une centaine d'euros
01:16:00 bruts, quand pour les plus grandes collectivités,
01:16:02 on sera à 600
01:16:04 euros bruts. Donc là, on le
01:16:06 voit bien, il y a un enjeu. Dans la
01:16:08 proposition de loi de nos
01:16:10 collègues Éric Quirouche et Didier
01:16:12 Marie, il était proposé justement un traitement
01:16:14 différencié pour les
01:16:16 plus petites communes. Donc encore une fois,
01:16:18 cette mesure de
01:16:20 revalorisation va dans le bon sens,
01:16:22 mais elle n'est pas, de notre
01:16:24 point de vue, encore une fois,
01:16:26 tout à fait satisfaisante, dans
01:16:28 la mesure où sur le statut, on le voit
01:16:30 bien, il y a nécessité encore
01:16:32 et toujours d'avancer. Je vous remercie.
01:16:34 Merci.
01:16:36 A l'article 1er, je suis saisi
01:16:38 d'un amendement
01:16:40 315. Qui est-ce qui le présente,
01:16:42 Mme Senet ?
01:16:44 Oui, merci, M. le Président. Alors, cet
01:16:46 amendement, en fait, est une proposition de
01:16:48 simplification des démarches pour l'ensemble
01:16:50 des élus locaux. Depuis
01:16:52 2019, dans chaque collectivité
01:16:54 où un élu siège, il doit faire une déclaration des indemnités
01:16:56 perçues au titre de cette
01:16:58 collectivité. Or, la déclaration
01:17:00 actuelle implique pour les élus cumulant
01:17:02 plusieurs mandats de faire
01:17:04 plusieurs déclarations différentes sur l'état
01:17:06 de leur indemnité. Et au groupe écologiste,
01:17:08 nous vous proposons de transformer ces multiples
01:17:10 déclarations en une déclaration unique dans
01:17:12 laquelle les élus inscriraient
01:17:14 l'ensemble de leur indemnité au titre de tous
01:17:16 leurs mandats locaux, que ce soit communes,
01:17:18 intercommunalités, départements
01:17:20 et régions. Alors, cette modification par rapport
01:17:22 au droit actuel facilite
01:17:24 la perception pour les citoyens également
01:17:26 du niveau réel d'indemnité
01:17:28 de leur élu. On touche ici
01:17:30 à une question de transparence et de lisibilité
01:17:32 démocratique. Nous sommes
01:17:34 donc dans une simplification
01:17:36 gagnante-gagnante.
01:17:38 Très concrètement, un serfa unique pour l'ensemble
01:17:40 des élus nous semble être
01:17:42 le plus important et facilement accessible.
01:17:44 Mais nous laissons au gouvernement
01:17:46 trancher sur les modalités d'application.
01:17:48 - Merci à vous de la commission,
01:17:50 Madame la rapporteure.
01:17:52 - Merci, Monsieur le Président.
01:17:54 Si vous permettez une réponse
01:17:56 rapide aux différentes prises de parole,
01:17:58 effectivement, nous sommes interrogés à deux reprises,
01:18:00 notamment par notre collègue Olivier Richard,
01:18:02 sur les Français de l'étranger.
01:18:04 Nous ne considérons pas que ça n'est
01:18:06 pas un sujet. Toutefois,
01:18:08 le texte porte
01:18:10 sur les élus des collectivités
01:18:12 et les Français de l'étranger
01:18:14 sont dans un périmètre un peu différent.
01:18:16 Ce qui n'empêche
01:18:18 qu'il faut aussi avancer sur ce sujet.
01:18:20 Sur les indemnités,
01:18:22 on va avoir l'occasion d'en reparler.
01:18:24 Il y a toutes sortes de possibilités.
01:18:26 Il est toujours difficile de définir
01:18:28 les choses. Je rappellerai quand même
01:18:30 que les élus des petites
01:18:32 communes ont été augmentés
01:18:34 de 30 à 40 %
01:18:36 dans les textes précédents.
01:18:38 Donc ça me semble satisfaire
01:18:40 à notre collègue
01:18:42 Morbihan.
01:18:44 Sur l'amendement
01:18:46 de madame Séné, ce n'est pas que je n'ai pas
01:18:48 entendu l'invitation de monsieur Benarroche
01:18:50 qui faisait une forme de chantage,
01:18:52 en disant peut-être qu'on votera si vous nous dites oui.
01:18:54 Cet amendement est pertinent
01:18:56 puisqu'il va dans un esprit de simplification.
01:18:58 Nous émettons
01:19:00 un avis de sagesse
01:19:02 positive.
01:19:04 - Richard Ferrand: Madame la ministre,
01:19:06 avis du gouvernement.
01:19:08 - Marie-Hélène Ferrand-Denis,
01:19:10 ministre de l'Intérieur
01:19:12 - Merci, monsieur le président.
01:19:14 Madame la sénatrice,
01:19:16 simplement vous dire que déjà,
01:19:18 la longue engagement
01:19:20 à proximité de 2019 a imposé
01:19:22 de nouvelles obligations de transparence
01:19:24 en matière d'indemnités perçues
01:19:26 par les élus locaux.
01:19:28 Il revient depuis lors aux collectivités
01:19:30 et au PCI à fiscalité propre
01:19:32 d'établir chaque année un état récapitulatif
01:19:34 des indemnités de toute nature
01:19:36 et de toute fonction.
01:19:38 Toutes les indemnités de fonction
01:19:40 doivent donc figurer dans cet état récapitulatif
01:19:42 ainsi que toute autre forme
01:19:44 de rémunération.
01:19:46 Tout simplement dire que
01:19:48 la loi déjà l'impose
01:19:50 et que votre amendement
01:19:52 permet d'expliciter cet élément
01:19:54 et que tout ce qui concourt à la transparence,
01:19:56 nous sommes favorables
01:19:58 à votre amendement, madame la sénatrice.
01:20:00 - Richard Ferrand-Denis,
01:20:02 ministre de l'Intérieur
01:20:04 - Je vais mettre...
01:20:06 Oui, monsieur Fargeau.
01:20:08 - Oui, merci monsieur le président.
01:20:10 Mes chers collègues, j'avais déposé un amendement
01:20:12 retoqué au titre de l'article 40
01:20:14 prévoyant de regrouper
01:20:16 les trois premières strates.
01:20:18 Aussi, un maire d'une commune de 500 habitants
01:20:20 aurait-il pu prétendre, s'il le souhaitait,
01:20:22 à la même indemnité qu'un élu maire
01:20:24 d'une commune de moins de 3 500 habitants.
01:20:26 Cette disposition aurait permis
01:20:28 de redonner de l'attractivité
01:20:30 aux mandats locaux des communes rurales
01:20:32 dont la charge est comparable
01:20:34 à une commune de plus grande taille
01:20:36 au regard de l'absence de personnel
01:20:38 à qui l'élu se substitue.
01:20:40 En relation avec le rehaussement
01:20:42 du plafond de la DPEL que nous examinerons plus loin,
01:20:44 cela présentait
01:20:46 une certaine cohérence.
01:20:48 A défaut, je voterai donc favorablement
01:20:50 cet article 1er
01:20:52 qui permet de revaloriser
01:20:54 la charge des élus locaux.
01:20:56 Merci, monsieur le président.
01:20:58 - Merci. Je vais mettre aux voix
01:21:00 un avis de sagesse de la commission
01:21:02 et un avis favorable du gouvernement
01:21:04 qui est pour...
01:21:06 qui est contre...
01:21:10 qui s'abstient, il est adopté.
01:21:12 Je vais mettre aux voix
01:21:14 l'article 1er
01:21:16 qui est pour l'article 1er
01:21:20 qui est contre...
01:21:24 qui s'abstient...
01:21:26 il est adopté.
01:21:28 - Merci. Je vais mettre aux voix
01:21:30 l'article 1er
01:21:32 qui est pour l'article 1er.
01:21:34 - Merci. Je vais mettre aux voix
01:21:36 l'article 1er
01:21:38 qui est pour l'article 1er.
01:21:40 - Merci. Je vais mettre aux voix
01:21:42 l'article 1er
01:21:44 qui est pour l'article 1er.
01:21:46 - Merci. Je vais mettre aux voix
01:21:48 l'article 1er
01:21:50 qui est pour l'article 1er.
01:21:52 - Merci. Je vais mettre aux voix
01:21:54 l'article 1er
01:21:56 qui est pour l'article 1er.
01:21:58 - Merci. Je vais mettre aux voix
01:22:00 l'article 1er qui est pour l'article 1er.
01:22:02 - Merci. Je vais mettre aux voix
01:22:04 l'article 1er
01:22:06 qui est pour l'article 1er.
01:22:08 - Merci. Je vais mettre aux voix
01:22:10 l'article 1er
01:22:12 qui est pour l'article 1er.
01:22:14 - Merci. Je vais mettre aux voix
01:22:16 l'article 1er
01:22:18 qui est pour l'article 1er.
01:22:20 - Merci. Je vais mettre aux voix
01:22:22 l'article 1er qui est pour l'article 1er.
01:22:24 - Merci. Je vais mettre aux voix
01:22:26 l'article 1er qui est pour l'article 1er.
01:22:28 - Merci. Je vais mettre aux voix
01:22:30 l'article 1er qui est pour l'article 1er.
01:22:32 - Merci. Je vais mettre aux voix
01:22:34 l'article 1er qui est pour l'article 1er.
01:22:36 - Merci. Je vais mettre aux voix
01:22:38 l'article 1er qui est pour l'article 1er.
01:22:40 - Merci. Je vais mettre aux voix
01:22:42 l'article 1er qui est pour l'article 1er.
01:22:44 - Merci. Je vais mettre aux voix
01:22:46 l'article 1er qui est pour l'article 1er.
01:22:48 - Merci. Je vais mettre aux voix
01:22:50 l'article 1er qui est pour l'article 1er.
01:22:52 - Merci. Je vais mettre aux voix
01:22:54 l'article 1er qui est pour l'article 1er.
01:22:56 - Merci. Je vais mettre aux voix
01:22:58 l'article 1er qui est pour l'article 1er.
01:23:00 - Merci. Je vais mettre aux voix
01:23:02 l'article 1er qui est pour l'article 1er.
01:23:04 - Merci. Je vais mettre aux voix
01:23:06 l'article 1er qui est pour l'article 1er.
01:23:08 - Merci. Je vais mettre aux voix
01:23:10 l'article 1er qui est pour l'article 1er.
01:23:12 - Merci. Je vais mettre aux voix
01:23:14 l'article 1er qui est pour l'article 1er.
01:23:16 - Merci. Je vais mettre aux voix
01:23:18 l'article 1er qui est pour l'article 1er.
01:23:20 - Merci. Je vais mettre aux voix
01:23:22 l'article 1er qui est pour l'article 1er.
01:23:24 - Merci. Je vais mettre aux voix
01:23:26 l'article 1er qui est pour l'article 1er.
01:23:28 - Merci. Je vais mettre aux voix
01:23:30 l'article 1er qui est pour l'article 1er.
01:23:32 - Merci. Je vais mettre aux voix
01:23:34 l'article 1er qui est pour l'article 1er.
01:23:36 - Merci. Je vais mettre aux voix
01:23:38 l'article 1er qui est pour l'article 1er.
01:23:40 - Merci. Je vais mettre aux voix
01:23:42 l'article 1er qui est pour l'article 1er.
01:23:44 - Merci. Je vais mettre aux voix
01:23:46 l'article 1er qui est pour l'article 1er.
01:23:48 - Merci. Je vais mettre aux voix
01:23:50 l'article 1er qui est pour l'article 1er.
01:23:52 - Merci. Je vais mettre aux voix
01:23:54 l'article 1er qui est pour l'article 1er.
01:23:56 - Merci. Je vais mettre aux voix
01:23:58 l'article 1er qui est pour l'article 1er.
01:24:00 - Merci. Je vais mettre aux voix
01:24:02 l'article 1er qui est pour l'article 1er.
01:24:04 - Merci. Je vais mettre aux voix
01:24:06 l'article 1er qui est pour l'article 1er.
01:24:08 - Merci. Je vais mettre aux voix
01:24:10 l'article 1er qui est pour l'article 1er.
01:24:12 - Merci. Je vais mettre aux voix
01:24:14 l'article 1er qui est pour l'article 1er.
01:24:16 - Merci. Je vais mettre aux voix
01:24:18 l'article 1er qui est pour l'article 1er.
01:24:20 - Merci. Je vais mettre aux voix
01:24:22 l'article 1er qui est pour l'article 1er.
01:24:24 - Merci. Je vais mettre aux voix
01:24:26 l'article 1er qui est pour l'article 1er.
01:24:28 - Merci. Je vais mettre aux voix
01:24:30 l'article 1er qui est pour l'article 1er.
01:24:32 - Merci. Je vais mettre aux voix
01:24:34 l'article 1er qui est pour l'article 1er.
01:24:36 - Merci. Je vais mettre aux voix
01:24:38 l'article 1er qui est pour l'article 1er.
01:24:40 - Merci. Je vais mettre aux voix
01:24:42 l'article 1er qui est pour l'article 1er.
01:24:44 - C'est méchant qu'on avait déjà augmenté
01:24:46 les indemnités des maires
01:24:48 des plus petites communes de 30 à 40 %
01:24:50 il y a quelque temps.
01:24:52 - Plusieurs mesures viennent aider
01:24:54 aussi financièrement les élus, comme la prise
01:24:56 en charge des frais de transport, amélioration
01:24:58 du régime des retraites des élus, aussi
01:25:00 conciliation vie professionnelle, mandat de l'élu.
01:25:02 En fait c'est ça, c'est un texte qui vise
01:25:04 à faciliter, sur plein de petits points
01:25:06 techniques, la vie des élus locaux, c'est ça ?
01:25:08 - Oui, parce qu'aujourd'hui on parle du
01:25:10 changement de relation par rapport au travail
01:25:12 où les gens ont envie d'avoir une vie professionnelle,
01:25:14 une vie personnelle, une vie familiale.
01:25:16 Pour un élu, c'est pareil.
01:25:18 Donc nous on considère que
01:25:20 si vous devez exercer votre mandat et que vous avez
01:25:22 besoin d'aller à des réunions obligatoires, vous devez
01:25:24 être indemnisé de vos frais de garde.
01:25:26 Si vous êtes un étudiant, puisqu'on propose un statut
01:25:28 de l'élu étudiant, vous êtes
01:25:30 à l'université dans une ville
01:25:32 qui est à 100 km de votre
01:25:34 commune où vous êtes conseiller municipal,
01:25:36 on dit que vous devez avoir des autorisations d'absence
01:25:38 et vous devez être indemnisé pour vos frais
01:25:40 de déplacement. Tous les gens qui travaillent
01:25:42 dans des entreprises, ils connaissent ça, vous n'avez pas
01:25:44 "à payer de
01:25:46 votre poche votre engagement".
01:25:48 Ça n'encourage pas les vocations.
01:25:50 - J'ai une dernière question. La mère écologiste
01:25:52 de Poitiers, Léonore Moncondu, a dénoncé
01:25:54 une perte de revenus lors
01:25:56 d'un congé maternité à venir
01:25:58 en raison de l'impossibilité de cumuler ses indemnités
01:26:00 journalières et une partie de ses indemnités
01:26:02 de fonction. Comment combler cette
01:26:04 injustice qui touche les femmes ?
01:26:06 - Ça ne touche pas que les femmes.
01:26:08 Nous, nous avons fait
01:26:10 une proposition universelle qui répond
01:26:12 à cette interrogation.
01:26:14 Nous nous proposons que quand vous êtes en
01:26:16 arrêt maladie, en congé maternité,
01:26:18 en congé paternité, en congé
01:26:20 d'adoption, vous devez
01:26:22 pouvoir bénéficier
01:26:24 de ce temps que la société a jugé
01:26:26 utile pour votre famille et vous n'avez
01:26:28 pas à perdre d'indemnité et que
01:26:30 comme dans le privé, nous
01:26:32 avons proposé et nous votons
01:26:34 une indemnité différentielle qui fait
01:26:36 que vous ne perdez pas
01:26:38 d'indemnité exactement comme ça
01:26:40 se passe dans le privé. - Merci Françoise Gattel
01:26:42 et très rapidement, quelle est la suite du texte ?
01:26:44 Vous appelez l'exécutif à l'inscrire à l'ordre du jour
01:26:46 de l'Assemblée Nationale très rapidement.
01:26:48 - Moi, je pense
01:26:50 que le gouvernement devrait
01:26:52 être satisfait de nos propositions.
01:26:54 On va voir parce que tout le monde
01:26:56 attend ce texte, il est très raisonnable
01:26:58 en même temps,
01:27:00 démocratiquement, il est ambitieux.
01:27:02 Les élus nous entendent, ils nous écoutent.
01:27:04 Maintenant, il appartient au gouvernement
01:27:06 de faire prospérer cette initiative.
01:27:08 - Merci Françoise Gattel.
01:27:10 [Musique]
01:27:14 Voilà, c'est la fin de cette émission.
01:27:16 Merci à vous de l'avoir suivie. N'hésitez pas à lire
01:27:18 tous les articles de nos journalistes sur
01:27:20 publicsenat.fr. Prochain rendez-vous
01:27:22 avec l'info dans quelques minutes à 18h.
01:27:24 Thomas Hugues et ses invités
01:27:26 qui reviendront notamment sur ces échanges
01:27:28 à l'Elysée entre responsables de partis
01:27:30 et le président de la République autour de
01:27:32 la guerre en Ukraine. Très belle suite des programmes
01:27:34 sur Public Sénat.
01:27:36 [Musique]

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