• il y a 9 mois
Après les panneaux retournés, les agriculteurs expriment désormais leur colère en traçant des lignes rouges devant leurs exploitations. Elles servent de mise en garde contre les contrôles imposés par l'État, jugés "abusifs" pour certains. 

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Transcription
00:00 Devant son exploitation, Thomas Egarty, éleveur de chèvres, trace à la peinture une ligne rouge.
00:08 Un nouveau marqueur de sa colère mais aussi une mise en garde contre les visites de contrôle imposées par l'Etat.
00:15 Au-delà de cette ligne, aujourd'hui, ils ne seront pas accueillis. Ils ne sont pas en sécurité, il faut qu'ils restent de l'autre côté.
00:22 Le mois dernier, Thomas Egarty avait investi les routes de France mais aujourd'hui, sa colère n'est pas apaisée.
00:29 Dans son viseur, des contrôles qu'il juge abusifs et dont il voudrait la suppression.
00:35 Aujourd'hui, ils sont capables de contrôler à distance avec des satellites, regarder les champs, ce qui se met et ce qui ne se met.
00:41 La ligne rouge, ils ne viennent plus. Tant qu'on n'est pas respecté, tant qu'on ne nous fout pas la paix avec tous ces contrôles et tout le reste, les normes et tout le bordel.
00:47 A quelques kilomètres, Pierrick Gouteron, éleveur bovin, entretient lui aussi une autre ligne rouge dessinée devant sa ferme.
00:55 Les contrôles, on n'en veut plus. On n'en veut plus parce qu'on est à bout, on est contrôlé sur tout et rien.
01:01 L'éleveur veut en faire un nouveau symbole de la colère agricole après l'épisode des panneaux retournés il y a quelques semaines.
01:08 L'exploitation, ce n'est pas de la vie, c'est de la survie. On attend toujours de l'argent pour pouvoir payer nos factures.
01:16 Il y a des factures à 100 piles, à 100 piles et puis il y a un moment où ça pète.
01:21 Autre demande des agriculteurs, le versement immédiat de toutes les aides promises par le gouvernement.

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