• il y a 8 mois
L’école Georges-Bruguier, à Nîmes, est presque à l'arrêt depuis que des fusillades liées au trafic de drogue ont éclaté en plein jour. Une grande partie des enseignants s'étaient mis en arrêt maladie dès le jour de la rentrée. Désormais des parents demandent à la municipalité de déplacer les écoles du quartier. 

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Transcription
00:00 C'est une lettre de revendication signée par les parents d'élèves
00:03 face à une situation devenue intenable.
00:06 Des établissements scolaires situés dans le quartier Chemin-Bas-D'Avignon animent.
00:10 Face aux nombreux problèmes,
00:11 ils demandent la délocalisation de l'école.
00:14 Une requête déjà formulée par les professeurs la semaine dernière.
00:18 Absolument que les pouvoirs publics reprennent la main sur cette situation
00:22 pour la sécurité des enseignants,
00:25 pour la sécurité des élèves et par ricochet des familles et des habitants.
00:29 Une décision rare, presque unique et non sans conséquence.
00:33 Mais délocaliser une école, est-ce vraiment possible ?
00:37 La délocalisation d'un établissement, c'est quelque chose d'extrêmement lourd.
00:40 D'abord c'est long, on l'a vu, c'est très lourd et c'est très coûteux.
00:45 Tout ce travail doit se faire en concertation
00:49 entre les services départementaux et les services du rectorat.
00:52 Devant les écoles du Chemin-Bas-D'Avignon de Nîmes,
00:55 régulièrement des patrouilles policières surveillent.
00:58 Dans cette même lettre, les parents d'élèves demandent une présence constante,
01:02 toute la journée.
01:03 Mais malheureusement, à l'heure actuelle,
01:06 nous n'avons pas les effectifs pour pouvoir mettre ces véhicules
01:09 à temps plein sur ces quartiers.
01:11 Nous les demandons ça fait des mois, des années.
01:14 Ce week-end encore, une nouvelle fusillade a eu lieu dans ce quartier de Nîmes.
01:18 Deux personnes ont été blessées.

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