• il y a 9 mois
L’école Georges-Bruguier, située quartier Chemin-Bas d’Avignon, à Nîmes, tourne à bas régime depuis que des fusillades liées au trafic de drogue ont éclaté en plein jour. Parents et enseignants demandent aux pouvoirs publics de s’impliquer pleinement dans la résolution de ces problèmes qui gangrènent de nombreux quartiers populaires nîmois, notamment en délocalisant l'école. 

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Transcription
00:00 -D'abord, je leur dis que je les écoute et que je les comprends
00:04 parce que la situation qu'ils vivent,
00:07 comme celle qui est vécue par les enseignants
00:10 dans ce quartier-là, dans cette école-là,
00:13 a été très traumatisante, avec la fusillade
00:16 qui a eu lieu il y a quelques semaines maintenant.
00:19 Donc, il faut d'abord les écouter,
00:22 comprendre...
00:24 La réalité, la volonté de délocalisation,
00:27 c'était à la fois la peur,
00:28 mais c'était surtout le fait qu'on avait dit à un moment donné
00:32 qu'il faudrait que les élèves restent confinés dans l'école
00:35 pendant toute la journée,
00:37 c'est-à-dire qu'on sécurisait l'entrée et la sortie,
00:40 mais qu'ils restent à l'intérieur de l'école.
00:42 Donc, là, il y a une solution qui a été trouvée la semaine dernière,
00:46 puisque les dispositifs de police vont rester,
00:49 qui sont assez massifs dans le quartier,
00:51 vont rester en place et permettre un fonctionnement normal.
00:55 Ca n'enlève pas la peur, évidemment,
00:58 mais c'est une première réponse.
01:00 Et effectivement, je pense que si individuellement
01:03 on peut comprendre ces réactions,
01:05 il faut que collectivement, l'ensemble des pouvoirs publics,
01:08 l'Etat d'abord, mais aussi l'ensemble des pouvoirs publics,
01:11 disent qu'on ne peut pas abandonner ces quartiers
01:14 et qu'on y laisse les services publics.
01:17 Mais on ne peut pas dire aux enseignants
01:19 que vous êtes le barrage contre tout
01:21 et que vous êtes en première ligne.

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