Génération identitaire, groupe d'extrême droite dissolu en mars 2021, refait surface sous le nom d'Argos. Douze personnes ont été interpellées ce mercredi. Elles sont suspectées d'avoir fait partie de Génération Identitaire et de poursuivre les mêmes objectifs. Elles risquent jusqu'à trois ans de prison et 45.000 € d'amendes, comme le rappelle Pauline Revenaz, cheffe du service police-justice de BFMTV.
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00:00 Génération Identitaire, ce groupe d'extrême droite radicale qui avait été dissous en 2021,
00:04 refait parler de lui sous un autre nom puisqu'en fait il s'est reconstitué
00:08 en une nouvelle association qui s'appelle Argos et on a appris que plusieurs personnes avaient été interpellées.
00:13 Oui, c'est une information BFMTV, 12 personnes interpellées ce matin,
00:16 4 personnes recherchées dans cette mouvance ultra droite
00:19 et ces personnes en fait sont soupçonnées d'abord d'avoir appartenu avant à Génération Identitaire,
00:24 vous l'avez dit, dissous en mars 2021,
00:27 puis ensuite Gérald Darmanin, il avait saisi l'article 40, c'est son droit, pour pouvoir diligenter une enquête,
00:33 une enquête qui avait été menée par la sous-direction du Pôle National de la lutte contre la haine.
00:38 Il a permis de révéler des activités de plusieurs anciens de Génération Identitaire,
00:42 plusieurs anciens responsables, qui se seraient regroupés au sein d'une nouvelle association
00:46 qu'on appelle Argos, avec un G,
00:49 et cette dernière poursuivrait des buts rapprochés de Génération Identitaire,
00:53 donc il y aurait une similitude de personnes avec une similitude d'objectifs.
00:57 Donc on le rappelle, sur le plan pénal, reconstitution de l'Iddis-South,
01:00 ça coûte 3 ans de prison et 45 000 euros d'amende,
01:04 et si c'est accompagné de faits violents, ça peut monter jusqu'à 5 ans et 75 000 euros d'amende.