Marion Maréchal veut interdire les publicités pour la nourriture Hallal : "Il s'agit d'une forme de charia alimentaire. Nous n'avons pas vocation à devenir un pays musulman"

  • il y a 6 mois
Marion Maréchal, tête de liste de Reconquête pour les élections européennes, veut interdire les publicités pour la nourriture Hallal : "Il s'agit d'une forme de charia alimentaire. Nous n'avons pas vocation à devenir un pays musulman", a-t-elle affirmé hier lors d'une interview chez nos confrères de BFM et RMC.

"C’est un changement de culture" a-t-elle dit refusant que le Ramadan soit mis au même niveau que les fêtes de Noël ou de Pâques. "Nous sommes un pays de racines chrétienne et nous n’avons pas vocation à devenir un pays musulman".

Et il est vrai que cette année en particulier les pubs pour l’alimentation Hallal se multiplient.

Avec «une croissance annuelle de 15 %», le marché halal représente aujourd’hui «plus de 7 milliards d’euros de chiffre d’affaires par an, soit deux fois plus que le bio», affirme Saber Bouzaza, qui a créé une Fédération du halal de France. «80 % de ce marché concerne la viande», poursuit l’ex-gérant, à Nancy, du premier supermarché halal, Sunny Market.

En grandes et moyennes surfaces, «la vente des produits halal a augmenté de 19 % sur un an, à 466 millions d’euros en mai dernier, renchérit le panéliste Circana. Avec, en tête, les viandes surgelées, qui pèsent pour 88 millions d’euros.»

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Transcript
00:00 Je vous ai répondu, c'est-à-dire que je pense que oui, je pense qu'il faut pouvoir se poser la question de l'interdiction
00:04 de cette pression permanente des publicités du ramadan dans l'espace public.
00:08 Je pense qu'on ne doit pas s'arrêter là, il faut regarder toutes les manifestations aujourd'hui de la charia islamique.
00:12 On en parle régulièrement dans l'école avec l'explosion.
00:14 - Mais on ne peut pas dire que c'est de la charia de faire une pub chez Franprix pour la vie en Allemagne.
00:18 - Mais si, bien sûr que si, c'est la charia alimentaire.
00:20 C'est la charia alimentaire et la conclusion d'ailleurs de cela, c'est que dans cette pression permanente,
00:24 on a aujourd'hui au sein même de nos écoles des enfants qui ne sont pas d'ailleurs spécialement musulmans,
00:30 il y a régulièrement des polémiques tous les ans sur le sujet,
00:32 et qui n'osent pas consommer ou qui se font rejeter ou malmener parce qu'ils le consomment justement...
00:36 - Parce qu'ils mangent au moment du ramadan.
00:38 - Ils ont peur d'être vilipendés, rejetés, vilipendés, mis de côté.
00:44 On voit bien aujourd'hui qu'il y a une radicalisation de la jeunesse musulmane, malheureusement,
00:49 qui est subvertie par des courants radicaux.
00:51 On pense aux frères musulmans, on pense aux salafistes.
00:53 - Est-ce que les pubs pour les œufs de Pâques...
00:55 - Pardon, mais dans le même temps, et je vais reprendre mon exemple tout bête,
00:59 hier en faisant mes courses j'entends ça, mais aussi des pubs pour les œufs de Pâques.
01:03 Est-ce que les pubs pour les œufs de Pâques, on les laisse ?
01:05 - Vous faites une comparaison qui n'est pas justifiée.
01:07 - Pardonnez-moi, mais le fait au moment même où je fais mes courses, j'essaie de...
01:11 - Je vous le dis, je considère qu'aujourd'hui la France est un pays de racines chrétiennes,
01:15 et qu'à ce titre, la culture chrétienne fait partie intégrante de l'identité française,
01:19 et qu'à ce titre, elle a un droit de prééminence.
01:21 Sur le rôte, nous ne sommes pas un pays musulman,
01:23 nous n'avons pas vocation à le devenir, ne souhant pas le devenir.
01:25 - Le rayon kachère ?
01:26 - Oui, mais pardonnez-moi madame, et aujourd'hui jusqu'à preuve du contraire,
01:29 il n'y a pas d'imposition communautaire du kachère dans de nombreux territoires français,
01:34 au point que certaines personnes aujourd'hui se fassent mâmener ou rejeter
01:37 parce qu'elles ne consomment pas du kachère.
01:39 Me semble-t-il, la problématique n'est pas du tout la même.
01:42 Donc à un moment donné, j'aimerais qu'on arrête de mettre toutes les religions dans le même sac,
01:45 et qu'on regarde aujourd'hui quel est le problème en particulier.

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