Ce projet de ligne électrique à très haute tension de 65 km de long entre Jonquières-Saint-Vincent et Fos-sur-Mer fait l'unanimité contre lui. Les riverains et les municipalités sont vent debout et dénoncent une aberration écologique.
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00:00 C'est une ligne à très haute tension qui crée un climat électrique.
00:04 On sacrifie l'agriculture au profit de l'industrie.
00:07 À un moment, il faut faire des choix, mais des beaux choix.
00:11 À mon âge, je ne lâcherai rien.
00:13 S'il faut que je parte en prison, je partirai en prison, mais je ne lâcherai pas le morceau.
00:16 Avec des pylônes de 60 mètres de haut, les riverains redoutent la destruction du paysage.
00:21 La pollution des eaux est également au cœur des préoccupations,
00:24 car la ligne pourrait traverser la plaine de Crocs, un site classé Natura 2000.
00:28 On va enfouir des pylônes avec des scellements, béton, etc.
00:32 La nappe phréatique ici est affleurante.
00:34 Donc ça va polluer forcément la nappe phréatique.
00:36 Il y a une ligne dans le dossier de concertation qui dit
00:39 pollution moyenne, modérée, temporaire,
00:41 aucune étude préalable n'a été faite sur l'impact de l'eau.
00:44 Ce projet fait l'unanimité contre lui, y compris du côté des municipalités.
00:49 On ne peut pas nous dire pendant 60 ans, il faut absolument appliquer des règles
00:53 qui vont préserver votre patrimoine, qui vont préserver votre environnement,
00:57 votre biodiversité et du jour au lendemain nous dire
01:00 attendez on va vous faire traverser le territoire
01:02 par une ligne de très haute tension de 400 000 volts.
01:06 De son côté, RTE affirme que la ligne servira à transporter de l'énergie décarbonée,
01:11 nécessaire pour assurer la consommation électrique de la région,
01:14 qui devrait doubler d'ici à 2030.
01:16 Les usages changent, notre réseau électrique doit s'adapter.
01:19 Nous sommes conscients de la richesse de ce territoire
01:21 et c'est tout l'objet de la concertation que nous menons.
01:24 La pétition mise en ligne contre le projet
01:26 a déjà recueilli près de 9000 signatures.