Un français gagne 88 millions à l'Euromillions et est allé travailler le jour-même !

  • il y a 6 mois
TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka ! 


Du lundi au vendredi à 18h45 sur C8.


Tous les extraits et émissions de "Touche pas à mon poste" sont à retrouver sur MyCANAL : https://www.canalplus.com/c8/tpmp/touche-pas-a-mon-poste




TPMP sur les réseaux sociaux : 
Facebook : https://www.facebook.com/TPMPTV
Twitter : https://twitter.com/TPMP
Instagram : https://instagram.com/tpmptv/

Category

📺
TV
Transcript
00:00 C'est le buzz du jour, sachez-le. Sur les rideaux, à la rédac, tout le monde s'est embrouillé à cause de ça.
00:04 Un Français a gagné près de 88 millions d'euros. Il a pris une décision que beaucoup ne comprennent pas.
00:09 Il est ravagné le jour même. Est-ce que vous auriez fait la même chose ?
00:13 On en parle dans un instant. Regardez d'abord cette gagnante qui a expliqué à qui elle cachait qu'elle avait gagné 1 euro million.
00:21 Regardez.
00:22 C'est toujours aussi impressionnant.
00:24 Est-ce qu'il y a bien le bon compte de véros ?
00:27 Oui, je crois qu'il y a le bon compte de véros.
00:29 Vous savez, on était en train de regarder pour une maison.
00:31 On avait fait le choix d'une maison à la hauteur de notre budget.
00:36 On a juste un petit peu augmenté le budget, mais de façon raisonnable.
00:41 Non, non, on ne va pas changer de vie. On va juste améliorer notre vie.
00:44 Les gens que j'aime, ils savent, parce que je sais que je peux leur faire confiance.
00:48 Les autres personnes, je ne veux pas qu'ils aient de regard vis-à-vis de nous qui soit différent de ceux qui sont actuels.
00:55 – Allô ? – Allô ?
00:57 – Allô ? – C'est ma mère qui m'écrit.
01:00 – Qu'est-ce qu'elle veut ?
01:01 – Non, mais jamais de la vie, moi, je n'aurais jamais fait la même chose.
01:03 Moi, je comprends sa démarche.
01:04 Il veut faire le mec qui veut garder les pieds sur terre,
01:06 mais en vrai, il va faire ça un jour, après, il va arrêter de travailler.
01:08 Là, il a pris 5 ou 6 000 années de salaire d'un coup.
01:11 C'est tellement démesuré par rapport à son travail.
01:13 Je crois qu'en plus, il aime sans plus son travail.
01:15 C'est un travail un peu éprouvant physiquement.
01:16 – Oui, c'est ça. – Il a un travail physique, je ne sais pas,
01:19 ils ne l'ont pas précisé, mais c'est un travail qu'il éprouve physiquement.
01:21 – Il n'a pas dit pour rester discrète.
01:23 – Il dit que c'est éprouvant physiquement, donc je pense que ça va durer une journée.
01:25 Après, ça te déconnecte tellement une somme comme ça,
01:27 je n'ose même pas imaginer que tu ne peux pas retravailler normalement.
01:29 Ça va créer des jalousies, tu es dans une autre sphère.
01:31 Et puis même, il ne va pas s'emmerder d'aller travailler pour un patron qui n'est pas lui.
01:35 – Vous vous êtes déconnecté, vous ? – Qu'est-ce que t'as ?
01:37 – Pour savoir si vous vous êtes pas déconnecté de la vraie vie.
01:40 – Vous, vous allez être déconnecté des lessus.
01:42 – Vous hésitez à vous rendre au travail ?
01:44 – Vous hésitez à vous rendre au travail ?
01:46 – C'est pas moi qui ai gagné les millions ?
01:48 – C'est pas moi qui ai gagné les millions ?
01:50 – C'est pas moi qui ai gagné les millions ?
01:52 – Qu'est-ce qu'il y a ?
01:54 – Je ne dis rien.
01:56 – Je ne parle pas moi.
01:58 – Il y a une cabale.
02:00 – Moi, je ne participe pas à la cabale.
02:02 – Merci Gilles, heureusement que tu es là.
02:04 – Moi, je viens bosser parce que c'est vous.
02:06 – Non, non, non.
02:08 – Il en reste un.
02:10 – Non, on va réussir.
02:12 – Ce soir, il n'y a que des couleurs de teint.
02:14 – C'est le train de passer le bâton du bain, les deux.
02:16 – C'est des persues, ce soir.
02:18 – Gilles, je n'ai qu'une chose à dire, je t'aime.
02:20 – I love you, Gilles.
02:22 – Laissez-le tenir, s'il vous plaît.
02:24 Laissez parler, Gilles.
02:26 – Ça s'appelle l'amour du travail, c'est quelque chose que Raymond ne peut pas connaître.
02:30 – Ah ouais, comme ça.
02:32 – Mais non, mais toi, tu es ami avec le patron, c'est différent.
02:35 Moi, c'est l'amour de travailler pour lui.
02:37 – Mais qu'est-ce que tu racontes ?
02:39 – De travailler avec lui.
02:41 – Espèce de colère de timbre.
02:43 – Tu m'as même pris 88 bar, tu sais, tu ne m'en veux même plus.
02:45 Tu seras à Dakar en slip.
02:47 [Rires]
02:49 [Applaudissements]
02:51 – Tu seras en haut de ta tour en train de renifler des noix de coco à la paille.
02:55 – Deuxième, qu'est-ce qu'il dit, là ?
02:57 – Tu seras à Dakar en slip.
02:59 – Quoi ? Qu'est-ce qu'il raconte ?
03:01 – Tu seras à Dakar en slip en train de regarder la plage sur ton immeuble qui n'existe même pas.
03:03 – Va te faire broncher la tête sur le bateau et ferme ta gueule, Raymond.
03:05 [Rires]
03:07 – 12 000 euros du mètre carré, jamais tu ne viendrais.
03:11 – Je viens où, quoi ? – Je viendrais.
03:13 – Qu'est-ce que tu dis ?
03:15 – Pourquoi tu viens ?
03:17 – Parce que c'est le travail, moi dans ma tête c'est le travail.
03:19 C'est-à-dire que c'est important de travailler.
03:21 – Tu n'as que compris 1 million d'euros ?
03:23 – Je viens le lendemain, bien sûr. Vous ne verrez pas la différence.
03:25 – On savait que tu étais con à ce point-là.
03:27 [Rires]
03:29 – Je ne vais pas donner la meilleure preuve.
03:31 – C'est l'honnêteté par rapport à l'employeur et l'amour du travail.
03:33 – Oui. – Allez, Rémy Benahoum.
03:35 – Moi, mon père m'a toujours dit, quand tu commences quelque chose, tu le termines.
03:39 La saison, elle n'est pas terminée. Moi, je dirais jusqu'en juin.
03:41 Et je serai fidèle à vous jusqu'en juin.
03:43 Et après, je vous dirai, écoute, Cyril, tu es gentil, je t'aime beaucoup,
03:45 on va continuer à se parler, mais bye bye.
03:47 [Rires]
03:49 – Bravo, Benahim.
03:51 – Gilles, on se voit. – Mami, on fait mieux.
03:53 – Bravo, Benahim. – Bravo, Mami.
03:55 – Faut se dire que t'es libre et laisse ta place.
03:57 – C'est très moche ce que vient de dire Mami.
03:59 – Oui, c'est terrible.
04:01 – Mami, Mami.
04:03 – Puisque ce soir, c'est un concours de suceurs,
04:05 moi, je viendrai même bénévolement faire l'émission.
04:07 [Rires et applaudissements]
04:09 – Encore heureuse, il y en a 88.
04:11 [Rires et applaudissements]
04:13 – Non, mais même. Vous me diriez, par exemple,
04:15 que vous êtes un petit peu juste financièrement parlant en ce moment.
04:19 Bon, je ne vous croirai pas, mais si vous me le disiez,
04:21 je viendrai, je ferai un effort.
04:23 – Bah si, moi, je te le dis ici.
04:25 – Ah, elle aussi, là.
04:27 – Toi, tu ne viendrais pas, toi. Toi, tu viendrais, Rémy.
04:29 – Moi, je viens, déjà, j'ai un autre travail.
04:31 Gilles n'a pas de travail, s'il ne vient plus là, il n'a plus d'argent.
04:33 [Rires]
04:35 – Il a 88 millions.
04:37 – Je ne suis pas obligé de venir, je peux ne pas venir.
04:39 Je viens parce qu'ici, c'est mieux payé que mon travail de camion.
04:41 Mais si j'avais 88 millions, d'abord, je ne l'aurais pas dit le jour même,
04:43 comme lui, je n'aurais rien dit,
04:45 je serais reparti dans mon camion le matin,
04:47 le temps d'avoir les sous sur mon compte,
04:49 le temps de réfléchir à ce que je vais faire, et après, je serais parti.
04:51 Mais si j'ai 88 millions, je viendrai ici pour rire,
04:53 pour la rigolade, sans demander d'argent,
04:55 je viendrai de temps en temps pour gagner mon argent.
04:57 – Mais les mecs, pourquoi vous n'avez pas gagné ces 88 millions ?
04:59 C'est moi qui vais gagner de l'argent.
05:01 – Mais c'est vrai, mais le mec qui te dit
05:03 "je vais venir 88 millions, je vais venir tous les soirs au charbon
05:05 me faire insulter par les gens, les bad buzz et tout",
05:07 ce n'est pas vrai, c'est un menteur.
05:09 Il vient, il ne vient pas.
05:11 – Gilles viendrait. Gilles, je te crois à 100%.
05:15 Gilles, je te crois à 10 000%.
05:17 Vraiment, je suis sûr que Gilles viendrait.
05:19 – Bien sûr. – Vous savez pourquoi il viendrait ?
05:21 – Pourquoi ? – Parce que déjà, Fatou,
05:23 je ne suis pas de la maison.
05:25 – Toi, ça vous suce davantage ?
05:27 – Oui, bien sûr. Moi, si je gagnais 87 millions,
05:29 je ne rigole pas, je vous donnerai la moitié.
05:31 Je vous jure que c'est vrai. Parce que vous m'avez beaucoup aidé.
05:33 – Il n'y en a pas besoin.
05:35 – Je sais que ce n'est pas grand-chose pour vous, mais c'est pour le geste.
05:37 – C'est pas grand-chose. – Il y a de l'essence sur le bateau.
05:39 – C'est vrai, c'est sincère.
05:41 – Excuse-moi, tu te tais.
05:43 – Non, c'est sincère.
05:45 Je vous donnerai la moitié de la moula, comme ça.
05:47 Je sais que c'est une bouchée de pain pour vous, mais…
05:49 – C'est vrai que ça, c'est le pain entier.
05:53 – Alors, moi, je vous appelle, en revanche, je vous dis,
05:57 attendez, j'ai une dinguerie, j'ai gagné 88 millions,
05:59 mais je ne peux pas le dire.
06:01 Je ne viens pas.
06:03 Et je vous donne des conseils pour investir.
06:05 Parce que moi, je n'y connais que dalle.
06:07 – Ah, oui, quand même. – C'est pas mal comme deal.
06:09 – C'est ce que je te dis, viens-moi les 88 millions,
06:11 on va se faire.
06:13 – Pascal vient de dire quelque chose.
06:15 Elle vous appelle pour vous dire,
06:17 "J'ai gagné, j'ai une dinguerie, j'ai gagné 88 millions."
06:19 Je te le dis, tu le dis à personne.
06:21 Vous ne le dites à personne. – Oui, alors là, je vous fais hyper confiance.
06:23 – Elle le connaît. – J'investis sur vous,
06:25 vous avez dit en début d'émission. – Elle est dans le 20h, ça.
06:27 – Allô, Bénard ?
06:29 Dis-moi, Bénard, tu sais pas, il y a une dinguerie.
06:31 Pascal Latour-Dupas, elle a pris 88 barres.
06:33 88 bûches.
06:35 Elle veut que j'aille l'investir.
06:37 Bien sûr, je vais lui faire une carambouille,
06:39 je vais récupérer 50.
06:41 – Et vous, vous feriez quoi
06:43 s'il vous reste que 88 millions ?
06:45 Vous réduiriez la voilure un peu ?
06:47 Vous réduiriez la voilure si vous restez que 88 millions ?
06:49 [Rires]
06:51 [Cris de la foule]
06:53 [Applaudissements]
06:55 – Quel insolent.
06:57 C'est moche.
06:59 – C'est horrible, Mokhtar.
07:01 Même Mokhtar est choqué.
07:03 – Oui.
07:05 – Non, moi, je termine pas la saison,
07:07 moi, je termine pas l'émission.
07:09 Si j'apprends rien dans l'émission,
07:11 je pars pendant l'émission.
07:13 [Applaudissements]
07:15 – C'est vrai.
07:17 – Et demain, je suis à Roissy,
07:19 je pars en Malive avec ma meuf,
07:21 un mois, on va pisser.
07:23 – C'est vrai.
07:25 – En plus, j'ai un âge, il faut que j'en profite tout de suite.
07:27 Termine la saison, si je fais un AVC avant juin,
07:29 je vais en profiter dès maintenant.
07:31 20 ans, c'est pas une chose.
07:33 – Paul Ska, si vous gagnez 88 millions,
07:35 vous venez travailler quand même ?
07:37 – Oui, je viens quand même.
07:39 – Pourquoi ?
07:41 – Il m'aurait quitté.
07:43 – Mais quel mytho !
07:45 – Allez, barre-toi, barre-toi.
07:47 Allez, les gars, qui tu veux ?
07:49 [Applaudissements]
07:51 Par là, par là, par là.
07:53 Par là-bas.
07:55 Quand elle court, en plus, c'est insupportable.
07:57 C'est insupportable.
07:59 On a toujours l'impression qu'elle va perdre son slip.
08:01 C'est insupportable.
08:03 Non, mais sans déconner, c'est insupportable.
08:05 Qui court comme ça quand il a perdu son slip ?
08:07 Non, mais sans déconner.
08:09 C'est insupportable.
08:11 Bernard Montiel, vous n'avez jamais travaillé de votre vie.
08:13 Donc, je ne vois pas pourquoi vous avez répondu à cette question.
08:15 – Ça ne changera pas beaucoup.
08:17 Je continuerai encore un an parce que j'aime le métier que je fais.
08:19 – C'est quoi le métier ?
08:21 [Rires]
08:23 – Rien.
08:25 – On aimerait bien savoir.
08:27 – J'aurai, dans un an, 68.
08:29 La 67, le mois prochain.
08:31 – Par contre, c'est vrai que 67 plus ça, ça fait 68.
08:33 – Oui, mais c'est-à-dire que je commence à réfléchir
08:35 et justement à vivre différemment.
08:37 – Ça, c'est bien.
08:39 – Changer de vie à 68 ans, c'est déjà beaucoup.
08:41 Alors, si j'ai ça, évidemment.
08:43 – Oui, mais tu en fais à 50.
08:45 – Oui, mais même, tu fais 50, mais il y a la machine.
08:47 – Bien sûr, ne t'inquiète pas.
08:49 – Et à 69, tu ferais un tête à queue, non ?
08:51 [Rires]
08:53 [Applaudissements]
08:55 [Rires]
08:57 – Alors, j'ai une question à vous poser.
08:59 Je vais voir d'abord le sondage.
09:01 J'ai une autre question à vous poser, très intéressante.
09:03 J'aimerais la poser aussi au téléspectateur.
09:05 – Oui, vous avez vu comme c'est partagé ?
09:07 Non, à 52 %, vous voyez ou pas ?
09:09 C'est fou, hein ?
09:11 Est-ce que si vous avez 88 millions d'euros,
09:13 vous avez gagné 88 millions d'euros,
09:15 est-ce que ça serait le plus beau jour de votre vie ?
09:17 Vraiment, est-ce que genre, vraiment,
09:19 c'est le plus beau jour de votre vie ?
09:21 – Ah non. – Si, si, arrêtez, dites la vérité.
09:23 – Non, la vérité, c'est pas la bonne.
09:25 – Dites la vérité, les gars, fais naïf.
09:27 – Oui, bien sûr, je mets évidemment mon fils à part.
09:29 – Oui, mais non, ton fils, il a 53 ans.
09:31 – Mais évidemment que 88 millions, tu sais que ça va changer ta vie,
09:33 de tes amis, tu vas…
09:35 Évidemment que ça te bourre la famille.
09:37 – Non, mais Benaim, est-ce que vous vous dites
09:39 que c'est un truc de fou ?
09:41 Genre vraiment, genre c'est incroyable ?
09:43 – C'est un truc de dingue, c'est-à-dire que tous les rêves
09:45 que tu peux faire, matériaux, enfin voilà,
09:47 moi je rêverais de pouvoir offrir une super belle maison à mes parents.
09:51 Là, je sais que si je fais ça, je peux le offrir.
09:53 – On en offre deux. – C'est fou.
09:55 – Voilà, je mets à l'abri tout le monde,
09:57 tous ceux que j'aime, je les mets à l'abri.
09:59 Enfin, c'est un rêve.
10:01 – C'est le plus beau jour de ma vie, tout le monde.
10:03 – Ah oui !
10:05 – Jean-Michel, genre t'es comme un fou.
10:07 – 89 millions ? – Genre t'es heureux tout le temps,
10:09 y'a rien qui… – Ah ben non, je suis après
10:11 sur l'autoroute, j'ai plus rien, ne me touchez plus rien.
10:13 – Non, vraiment. – Je suis heureux,
10:15 je souris toute la journée. – Non, vraiment.
10:17 – J'ai toujours couru après, en ayant bien gagné ma vie,
10:19 j'ai toujours couru après, des centimes, des dettes, etc.
10:21 Là, 89 millions, il faudrait vraiment être débile pour…
10:25 genre je craque tout, donc je serais heureux comme un fou.
10:27 – Ah oui, c'est fou, genre y'a rien qui peut t'atteindre.
10:29 – Ah, plus rien, plus rien.
10:31 – C'est ouf, Gilles Verdeil.
10:33 – Alors moi, je deviens dingue pendant quelques temps,
10:35 mais après je reprends ma petite existence.
10:37 – Non mais genre t'es comme… c'est le plus beau jour de ta vie.
10:39 – Ah, dingue, dingue, dingue, c'est-à-dire dingue,
10:41 mais je pense que j'offre tout à tout le monde,
10:43 et j'arriverais pas à le garder, les gens restent anonymes.
10:45 – Tu m'oublies pas ! – Oubliez pas les copains !
10:47 – Et les gens restent anonymes, et moi j'aime partager.
10:49 Donc je pense que je pourrais pas rester…
10:51 – Ne t'inquiète pas, on restera pas anonymes.
10:53 – On crierait sur les toits, évidemment.
10:55 – Non mais ça change une vie.
10:57 – Non, moi, ce serait pas le plus beau jour de ma vie.
10:59 – T'es un mytho. Mais c'est quoi le plus beau jour de ta vie alors ?
11:01 – Bah déjà, y'a les enfants. – T'as perdu une couille ?
11:03 – Le plus beau jour de ta vie, c'est l'émotion,
11:05 c'est pas de l'argent que tu l'as pas.
11:07 – C'est l'émotion que tu gagnes.
11:09 – Non, non, non, c'est pas le plus beau jour.
11:11 En revanche, avec 88 millions, je vais faire en sorte
11:13 qu'il y ait des beaux jours dans ma vie qui vont arriver.
11:15 Ça, je peux te le garantir.
11:17 – Tu joues sur les mots.
11:19 – C'est pas quand j'aurai le chèque.
11:21 – C'est le premier de tes plus beaux jours.
11:23 – Mais non, ce sera pas le plus beau jour de ma vie.
11:25 Ce sera un truc bien, maintenant, il faudra en faire quelque chose
11:27 pour que mes jours soient heureux.
11:29 Des plus beaux jours de ma vie, j'en ai eu avec mes enfants,
11:31 j'en ai eu avec mes potes, mes meilleurs amis,
11:33 j'en ai eu avec lui, des plus beaux jours de ma vie.
11:35 Je lui ai pas dit, mais il a fait des trucs pour moi,
11:37 c'est les plus beaux jours de ma vie.
11:39 Et ça sera gravé à vie. Plus que si tu me donnes un chèque de 88.
11:41 – Non, c'est sûr, c'est vrai.
11:43 – Mais c'est les plus beaux jours de ma vie.
11:45 Le chèque, tu vas me le donner, tu vas me donner 88 bars.
11:49 – Je crois savoir, le Pee-wee dans le jardin ?
11:51 – La petite moto.
11:53 – La petite pee-wee dans le jardin.
11:55 – Non, non, c'est quoi ? Sans le dire.
11:57 – Il y a eu plein de trucs, je veux pas dire aux gens,
11:59 mais il y a eu des trucs incroyables,
12:01 on sait, c'est passé dans le complément d'enquête,
12:03 il y a eu des jours sur un bateau, c'était pas écrit comme ça,
12:05 où je dis aux skippers, par contre, les deux scooters des mers,
12:07 je les veux tous les matins là, si vous pouvez me les mettre,
12:09 ça sert à rien de me demander si je veux en faire.
12:11 Tous les matins, ne me demandez pas ce que je veux au petit-déj.
12:13 – Mais ça c'est des trucs matériels.
12:15 – Mais ça c'est un chèque, moi je suis heureux.
12:17 J'ai pas fait le débile tous les matins, aller faire du scooter des mers,
12:19 qu'est-ce qu'il fait à faire ça pendant des heures,
12:21 parce que c'est des kiffes de vie, ça c'est des kiffes de vie.
12:23 88 millions, tu me les donnes, je vais dire c'est bien,
12:25 maintenant, je vais en faire quelque chose.
12:27 – Il préfère faire du scooter des mers avec mon scooter des mers,
12:29 qu'avec le sien.
12:31 – Non mais c'est ça en fait.
12:33 – Il y a eu des souvenirs incroyables.
12:35 – Nous on ne connait pas de milliardaires, donc nous on s'en fout.
12:37 – Mais ta gueule !
12:39 – C'est un super travail.
12:41 – Même avec mes enfants et même avec mes meilleurs potes.
12:43 [Applaudissements]
12:45 – Même avec mes enfants et même avec mes meilleurs potes,
12:47 j'ai fait des trucs incroyables.
12:49 – Moi sincèrement, non, parce que je pense que,
12:51 en fait, en apparence, bien sûr c'est super,
12:53 mais je pense que ça vous bousille votre vie.
12:55 Si vous avez un salaire, imagine que vous gagnez 2000 euros par…
12:57 Attends, tu gagnes 2000 euros par mois, tout le monde va le savoir,
12:59 tu vas te faire dépouiller par tous tes amis,
13:01 tu vas arrêter de travailler parce que ça n'a plus de sens.
13:03 – Le mec, il voit tout en noir.
13:05 – Désolé, moi je connais des gens qui ont gagné à l'euro-million,
13:07 j'ai déjà rencontré des gens qui ont gagné 30 millions d'euros,
13:09 et voilà, enfin je ne parle pas d'eux particulièrement,
13:11 mais je sais que ça change tout dans votre vie du jour au lendemain.
13:13 Si tu ne peux pas, en fait, t'arrêtes de travailler
13:15 parce que ça n'a plus de sens, mais peut-être que t'as encore envie d'aller travailler,
13:17 sauf que tu ne peux pas parce que tout le monde est jaloux.
13:19 – Tu peux te créer un autre travail.
13:21 – Dans la vie sentimentale, ça bousille, ça bousille ta vie sentimentale,
13:23 parce que du jour au lendemain, tu peux…
13:25 – Elle n'a jamais arrêté de travailler.
13:27 – Bien sûr que si.
13:29 – Qu'est-ce que tu es en train de dire sur ta vie sentimentale, pourquoi ?
13:31 – Parce que je pense que l'argent, ça rend fou et ça attire des mauvaises personnes,
13:35 et forcément tout le monde va le savoir, dans votre voisinage,
13:37 ça va être l'horrible, tu vas être dégagé de ta maison,
13:39 tu vas être dans un endroit où tu n'es pas heureux.
13:41 – Quand tu parles des mauvaises personnes, tu parles de Raymond avec moi ?
13:43 – Non, parce que vous, il y a deux choses, déjà vous êtes sincèrement amis,
13:45 et il y a des gens qui ont beaucoup d'argent et qui ont ces sommes-là,
13:47 ils se sont faits progressivement et légitimement.
13:49 Je pense que quand tu n'as rien ou pas grand-chose,
13:51 et tu donnes 100 millions, c'est super bien sûr parce que tu es à l'abri,
13:53 et on ne va pas pleurer pour toi, mais ce n'est pas facile à gérer, je pense.
13:55 – Je ne sais pas si je suis un peu énervé.
13:57 – Non, non, ce n'est pas ça, mais je n'aime pas quand tu vois le côté noir des choses.
14:00 – C'est une réalité.
14:02 – Un très beau jour, c'est un de mes plus beaux jours de ta vie, point bas,
14:04 ton voisinage, tu ne t'en as foutu, tu vois,
14:06 Cyril, tu peux courir une demi-heure dans ton jardin, tu ne rencontres personne.
14:08 – C'est vrai, il n'y a pas de voisinage.
14:10 – Non, ce n'est pas vrai, il n'a rien compris.
14:12 – Non, il dit, on est emmerdé, il y a le voisinage qui vous emmerde.
14:14 Quand on est chez vous, dans votre maison dans le sud,
14:16 on peut courir une demi-heure dans le jardin, on ne rencontre personne,
14:18 il n'y a pas de voisinage, il y a rien, c'est immense.
14:21 On est emmerdé, tu prends le bateau, tu pars, tu prends l'hélicoptère, le jet,
14:25 on n'a plus de voisinage, il n'y a plus de voisinage.
14:28 Contre l'air aérien, la limite, c'est tout.
14:31 Qui est voisinage ?
14:33 – C'est ça, qui est voisinage ?
14:35 – C'est pour ça que tu étais énervé ?
14:37 – Oui, ben oui, parce que…
14:39 – Non, mais tu prends les gens que t'aimes, Guillaume,
14:41 tu prends les gens que t'aimes et tu les mets sur Madame Léon.
14:43 – Même ça, ça fout la merde dans la famille, ça pollue toutes les rangs.
14:45 – Non, mais les mecs, 88 millions, ça n'a jamais foutu la merde.
14:48 Tu peux pas faire les avoir, je te le dis.
14:51 Je pense que tous les Français qui nous regardent…
14:53 – Bien sûr.
14:54 – Même si tu as une très grande famille, crois-moi, tu peux gâter tout le monde.
14:58 – Les maisons à tout le monde, déjà, il y a plus de loyers.
15:01 – Attention, les gars, ne vous emballez pas.
15:03 – Ça passe pas plus vite ?
15:05 – Non, non, parce que tous les mecs disent ça, ils jouent avec des maisons,
15:08 ils jouent avec des maisons.
15:09 Moi, j'ai vu des copains à moi, je vous dis la vérité.
15:11 – Des copains à vous ?
15:12 – Oui, non, mais je vous jure que c'est vrai.
15:14 On dit, si j'ai ça, ils jouent avec ça, ils jouent avec ça,
15:16 ils n'ont jamais rien offert à personne.
15:18 J'attends toujours, je te le dis, la vérité.
15:20 – Tu peux offrir des maisons à 400 000, 500 000, il y a de temps.
15:22 – Moi, j'ai des copains à moi, ils ont fait des cartes, l'électroménager, etc.
15:25 Ils m'ont toujours dit, on se connaît d'enfance,
15:27 ils m'ont dit, si on fait ça, on te donnera ça.
15:29 J'ai jamais rien vu, même un Twix, ils ne me l'ont pas acheté.
15:33 – Ils donnent peut-être aux gens qu'on en a besoin aussi,
15:35 c'est peut-être pour ça.
15:36 [Rires]
15:42 – Alors, alors, elle ne peut pas prendre rouge là-dessus.
15:49 – C'est un connard.
15:50 – Demande-la voir, Jean-Michel.
15:51 – C'est un connard.
15:52 Non, mais je vous le dis, ça, ce débat, on pourrait le faire des heures,
15:54 je suis sûr que vous vous régalerez chez vous.
15:55 88 millions d'euros, toi, ce serait le plus jaune de ta vie ou de ta mort ?
15:58 – Non, parce que moi, le vrai gros lot, ça serait de trouver l'amour,
16:02 et ça, ça s'achète pas.
16:03 – Non, je veux que c'est vrai.
16:04 Alors, attention, si tu as 88...
16:06 Si tu as 88 millions, je...
16:08 – Ouais, mais est-ce que c'est vrai ?
16:09 Non, parce que...
16:10 [Rires]
16:11 – Tiens, on va regarder.
16:12 Jean-Michel, est-ce qu'à même 88 millions, est-ce que tu tombes amoureux d'elle ?
16:15 – Vendu, tout de suite.
16:16 [Rires]
16:19 – On y pense, comme ce soir.
16:20 [Rires]
16:26 – Je fais ce que tu veux, là.
16:28 Je mets un ticket de métro sur le plus vite, je fais ce que tu veux.
16:31 – Qu'est-ce qu'il y a ?
16:32 – Je fais un ticket de métro, là.
16:34 [Rires]
16:36 – Tu ne seras pas ce navigateur.
16:37 – Je vais tout m'équiper.
16:38 Je vais faire un toué Daniel sur le bras.
16:40 [Rires]
16:46 – À l'oeuvre royante.
16:48 À l'oeuvre royante.
16:49 Non, mais quoi ?
16:50 Tu tombes amoureux d'elle si elle pèse 88 millions ?
16:52 – Honnêtement, oui, je pense.
16:53 – Franchement, j'vous jure que c'est vrai.
16:54 – Bah oui.
16:55 – Déjà, avec 89 millions, elle va changer,
16:57 parce qu'elle va s'habiller autrement, elle est pas terrible.
16:59 – Oh !
17:00 – Bah oui, elle va lécher le concurs tous les jours.
17:02 – Non, on va changer.
17:03 – Elle est déjà très belle.
17:04 – Très belle déjà, mais avec 89 millions, on peut faire d'autres choses encore.
17:08 [Rires]
17:09 On fait la moustache, on peut…
17:10 – Non, non, non, non.
17:11 [Rires]
17:14 – Qu'il est con.
17:15 Qu'il est con.
17:16 – Qu'il est con.
17:17 – Mais qu'il est bête.
17:18 – On va passer sur le corps.
17:19 [Rires]
17:20 – Daniel, qui…
17:21 Non, mais sans rigoler, c'est vrai que c'est fou.
17:23 – Il est fou, ton débat.
17:24 – Ça fait peur, ce que vous dites.
17:25 – Ton débat, il est ouf.
17:26 – Ça fait peur, ce que vous dites.
17:27 – Ben Aïmé, si demain, je gagne 80 millions d'euros,
17:31 vous pourriez tomber amoureuse de moi ?
17:33 – Bah, c'est-à-dire que…
17:34 [Rires]
17:36 – Le gars avait 5 millions quand…
17:38 Il manque combien ?
17:39 [Rires]
17:42 – Ben Aïmé, c'est pas de benégation.
17:44 – Non, mais vous êtes mon frère, donc je vous considère comme mon frère.
17:46 – Non, tu pourrais tomber amoureux de moi ?
17:47 – Ah bah oui, moi j'inceste, je me le dis tout de suite.
17:49 [Rires]
17:51 – Tu pourrais faire la moustache aussi.
17:53 – Il faut quand même me faire un peu la cour quand même, je suis pas non plus…
17:55 [Rires]
17:57 – Moi 80 bars, tu me fais pas la cour, en général.
17:59 [Rires]
18:00 – On a foutu.
18:01 – Moi aussi, oui.
18:02 – 80 bars, tu me fais pas la cour.
18:03 – Avec Daniel ?
18:04 – Avec toi, avec toi.
18:05 – Non, mais même avec toi, avec n'importe qui.
18:06 – Non, mais Daniel, vous l'avez pas demandé,
18:07 elle a sûrement des exigences.
18:08 – Bah non, non, je rigole.
18:09 – Il veut me séduire.
18:10 – Plus beaucoup.
18:11 – Au lit aussi, t'as besoin du lit aussi.
18:13 – Ah non, mais lui, pas mal, même 189 millions.
18:15 – Même goût d'air, moi je me séduis tout de suite.
18:17 [Rires]
18:19 – C'est le truc.
18:20 – Vous vous enfoncez, merci.
18:22 Non, non, Daniel, toi, toi, toi, toi, tu t'en fous.
18:25 Jean-Michel, il te plaît même…
18:26 – Oui, mais moi, l'argent, je m'en fiche.
18:28 – Mais tu penses que si t'avais 89 millions d'euros, tu serais heureuse ou pas ?
18:31 – Bah pas forcément, parce qu'en plus, voilà,
18:33 si tout d'un coup, les mecs viennent vers moi, j'ai pas l'habitude.
18:36 – Ils viennent en haut.
18:37 – Ça veut dire que c'est pas des gens sincères.
18:39 Je prendrais quand même, parce que j'ai un peu faim, mais bon…
18:41 [Rires et applaudissements]
18:48 – Ton débat, c'est un débat de malade.
18:51 – Ton débat, c'est un débat de malade.
18:53 – Tiens, il y a mon ami Jean-Pierre Foucault qui m'écrit.
18:55 Je t'embrasse fort, mon Jean-Pierre.
18:57 Il me dit, il faut tout de suite déménager.
18:59 Là où tu arrives, on ne connaît pas ton train de vie, tu es tranquille.
19:02 Il a dit, il a peur, il a peur quand même.
19:04 Je t'embrasse, mon Jean-Pierre, qu'on aime.
19:06 Et c'est vrai que… Non, mais c'est vrai que…
19:08 Vous savez, c'est dingue parce que ce débat, il a fait réagir tout le monde.
19:12 Et les téléspectateurs n'arrêtent pas de réagir.
19:14 Parce qu'en fait, il y en a beaucoup qui disent aussi,
19:16 c'est énormément de problèmes.
19:17 Un peu comme Raymond, il y en a beaucoup aussi qui disent.
19:19 Comme René Guillaume en fait.
19:20 – Moi, après, je n'ai jamais gagné ces sommes-là, mais j'ai eu un peu de sous.
19:23 Vous le savez, j'ai dépensé beaucoup.
19:24 Et j'ai eu beaucoup plus d'emmerdes quand j'étais comme ça.
19:26 Et beaucoup plus de gens malveillants qui me tournaient autour que maintenant.
19:29 – Bien sûr, c'est vrai.
19:30 – Oui, tu as des trucs…
19:31 – Je te l'ai dit.
19:32 – Je vous jure que c'est vrai parce que je l'ai vu, Guillaume.
19:35 Je le dis à 20h.
19:36 Et Guillaume, je l'aime, mais vraiment, j'ai un amour pour lui.
19:39 Il le sait, je le considère vraiment comme mon petit frère.
19:41 Mais vraiment.
19:42 – Merci.
19:43 – Et parfois, je l'ai vu un jour, et je n'ai pas voulu te faire chier.
19:46 J'avoue pas.
19:47 – Non mais en vrai, vous auriez dû.
19:48 Après, c'est pas grave.
19:49 – Je n'ai pas voulu te faire chier.
19:50 – J'aurais aimé que quelqu'un me le dise.
19:51 – Je ne t'ai pas voulu faire chier, mais j'ai vu des trucs, des gens.
19:53 – Des gens autour.
19:54 – Exactement.
19:55 – Je me rappelle de quoi.
19:56 – Je te jure, tu te rappelles ou pas ?
19:57 – Oui, je me rappelle.
19:58 – Je te l'avais dit.
19:59 – C'est pour les bonnes raisons.
20:00 – Je t'ai dit, je trouve que tu fais attention à ton argent.
20:02 Mais je n'ai pas voulu faire le lourd parce que ça fait toujours lourd.
20:05 Et je lui ai dit deux, trois trucs.
20:06 Mais c'est vrai que je n'ai pas voulu t'alerter.
20:09 Mais je vous jure que c'est vrai.
20:11 Il faut faire attention parce que, bien sûr,
20:14 il vaut mieux les avoir que ne pas les avoir.
20:16 – Bien sûr.
20:17 – Si on gagne au loto 88 millions d'euros, bien sûr.
20:19 Mais il y a beaucoup de gens aussi qui disent, on peut avoir des problèmes.
20:22 – Mais Guillaume, il n'a pas gagné 88 millions d'euros.
20:26 – Mais on dit souvent, l'argent ça fait péter les points à celui qui en a.
20:28 Oui, mais surtout aux gens autour et aux gens qui gravitent autour de vous.
20:31 Et en fait, il y a tellement des gens qui passent leur temps
20:34 à pomper financièrement, non mais financièrement les gens…
20:38 – Donne les coordonnées à Raymond quand même.
20:40 – On est obligés de tomber dedans, bien sûr.
20:42 – Et moi, ça m'a…
20:43 – Et tu t'es rendu compte qu'il y avait des profiteurs autour de toi ?
20:45 – Bien sûr, il y en avait plein.
20:46 – Je te dis la vérité, moi, ça m'a rendu fou.
20:48 Et je le dis aux téléspectateurs, ça m'a rendu fou.
20:51 Tous les gens que t'invitaient chez toi, je te jure.
20:54 Est-ce que tu m'as déjà invité quelqu'un ? À part des potes ?
20:56 – Oui, c'est vrai.
20:57 – Je le dis la vérité, des gens du métier qui l'invitaient, qui grincent.
21:00 Parce que comme ça, il les kiffait.
21:02 C'est même pas lui qui les invitait, les mecs s'incrustaient,
21:05 ils suivaient Guillaume partout, c'était insupportable.
21:07 – Oui, c'est vrai.
21:08 – Non mais je te dis la vérité.
21:09 Et c'est vrai qu'il y avait des parasites, tu sais quoi, des parasites.
21:12 – Ils ne sont plus là.
21:13 – Et pardon, mais les filles aussi, il y a des filles et des garçons sans doute,
21:16 je sais ce que je dis, mais qui sont là que pour le zaye, que pour ça,
21:18 et que pour vous pomper votre zaye.
21:20 Et moi par exemple, ça m'a clairement détruit ma relation de 13 ans.
21:24 Ça m'a détruit.
21:25 Donc en fait, on a beau dire "oui c'est sympa, t'as une belle voiture,
21:27 tu t'habilles chez Truc, chez Saint-Laurent, chez machin",
21:29 en attendant, ta vie c'est de la merde, vraiment.
21:31 Et c'est sincère.
21:32 Et aujourd'hui, je suis bien plus heureux comme ça
21:34 que quand je gagnais 10 fois, 20, 30 fois plus.
21:37 – Et encore, tu as construit, tu as construit toi, financièrement, petit à petit.
21:40 – Oui, oui, oui.
21:41 – Là, les gagnants…
21:42 – 100 millions, ce que c'est, encore une fois.
21:44 – T'as eu beaucoup de conflit d'amour ?
21:45 – Bien sûr, je me suis fait dépouiller, dépouiller des trucs, mais n'importe quoi.
21:49 Bien sûr, des gens, des filles qui me faisaient payer des hôtels pour leurs copines.
21:55 En fait, à un moment, et encore une fois, je ne parle pas de ces sommes-là,
21:58 mais vous arrivez à un truc où 1 000 euros, c'est plus rien,
22:01 ou 10 000 euros, c'est pas grand-chose.
22:03 Et vous vous rendez pas compte.
22:04 Et un jour, les impôts vous appellent, là vous vous rendez compte.
22:07 Et les gens sont sans vergogne, quoi.
22:09 C'est bien sûr, on se fait taxer souvent.
22:11 – Et vous, Cyril, comment vous vous protégez ?
22:13 – Alors moi, bizarrement, personne ne me demande rien.
22:15 Je ne sais pas si c'est parce que je suis un bonbon.
22:17 [Rires]
22:19 – Charmant.
22:20 – Mais c'est vrai, vous, par rapport au niveau d'exposition et aussi de business,
22:25 c'est un secret pour personne.
22:26 – C'est un invent honnête.
22:27 – Je trouve que vous êtes, franchement, vous êtes déjà très accessible.
22:30 Je connais plein de mecs qui ont pas un quart de ce que vous avez,
22:32 un dixième, qui ont pété les plombs.
22:34 Je trouve que vous restez accessible, et ça doit être très dur,
22:36 parce que moi, j'ai vécu ça à une bien moindre échelle,
22:38 et moi, j'ai pété les plombs, donc…
22:39 – Il y a un instant, lui, je vais vous raconter une anecdote,
22:42 où moi, je fais confiance aux gens, et je pars du principe,
22:45 tant que le gars m'a pas baisé la gueule, je lui parle et je lui fais confiance.
22:48 Après, s'il me fait un coup de crache, je lui fais confiance.
22:50 Et une fois, je voulais ramener un gars chez lui.
22:52 Il m'a dit, lui, j'en veux pas chez moi.
22:54 Je lui ai demandé pourquoi.
22:55 Il me dit, non, non, lui, j'en veux pas chez moi, c'est comme ça, j'en veux pas chez moi.
22:57 Je lui ai dit, mais non, mais y a rien, t'inquiète pas, c'est un ami.
22:59 Non, non, j'en veux pas chez moi.
23:00 Tu te démerdes, tu fais ce que tu veux, j'en veux pas chez moi.
23:02 Et 3-4 mois après, il avait raison,
23:04 parce que ce gars-là, il a fait une entourloupe à un pote à moi, et à moi avec.
23:07 Et lui, il l'avait vu, il lui a dit, je sais pas pourquoi.
23:09 L'instinct.
23:10 Je connaissais pas le gars, et il lui a dit, j'en veux pas chez moi.
23:12 Je sens pas ce mec-là.
23:13 Donc c'est peut-être pour ça aussi, quand tu dis comment il fait, lui,
23:15 je pense qu'il a un instinct, lui, de voir qui est là pour boire, en fait.
23:18 – Bien sûr, bien sûr.
23:19 – Lequel est venu pour jouer au paddle,
23:21 lequel est venu pour gratter dans le frigo,
23:23 lequel est venu pour faire le truc.
23:25 – Guillaume, il dit oui tout le temps,
23:27 mais Cyril, il n'a pas de problème à dire non,
23:29 parce que c'est un bonbon.
23:31 [Rires]
23:32 – Les cons, mesdames et messieurs.
23:33 Non, mais c'est vrai, Raymond, je l'adore,
23:36 parce que j'aime passer des moments avec lui,
23:38 c'est plus moi qui veux passer des moments avec lui,
23:40 parce que j'adore, et Guillaume, pareil.
23:42 Guillaume, tu me manques à chaque fois.
23:43 Un moment, Guillaume, on l'a perdu.
23:44 – Oui, c'était moi.
23:45 – Et je le dis, c'est bizarre, parce que Guillaume,
23:48 moi, il m'a manqué, parce qu'à un moment, il était plein de monde,
23:50 je le voyais, d'ailleurs, il m'énervait.
23:52 Je me disais, Raymond, qu'est-ce qu'il fout encore ?
23:54 – J'ai dit, on y va, tu me dis, non, j'ai pas envie d'aller là-bas.
23:56 – Il est tout le temps entouré de gars qui lui léchaient les couilles.
23:59 Excusez-moi.
24:00 – Mais c'est dur de s'en défaire.
24:02 – T'es insupportable.
24:03 – C'est dur de s'en défaire des parasites.
24:04 – Et pourquoi il n'est pas avec nous ?
24:05 – Oui, c'est vrai.
24:06 – Tu te rappelles ou pas ?
24:07 – Non, mais bien sûr, j'étais en train de faire de la merde,
24:09 et bien sûr, je regrette à fond, mais quand on est dedans,
24:11 c'est très facile, et je pense qu'il faut avoir quand même les épaules
24:13 et les nerfs solides pour gérer des grosses sommes,
24:16 parce que ça fait vite tourner la tête, même quand vous…
24:18 – Et toi, tu aimais faire la fête, c'est ça ?
24:19 – Non, même pas.
24:20 – Comment tu t'entourais de ces gens-là ?
24:22 Comment ils arrivaient à toi ?
24:23 – Après, c'est vrai que je préfère ces problèmes-là que les problèmes…
24:25 – Bien sûr, mais ça peut quand même vous faire perdre
24:28 beaucoup de choses sur le plan humain, pas matériel, évidemment,
24:30 qu'on est à l'abri, etc.
24:31 Mais quand vous perdez…
24:32 – Enfin là, vous n'êtes plus à l'abri.
24:34 – Non, oui, ça va, je n'ai pas à me plaindre,
24:36 mais je parle sur le plan humain, quand on perd des amis,
24:39 des relations avec sa famille, sa compagne, etc.,
24:42 c'est dur, tout ça à cause de l'argent, c'est tout.
24:44 – C'est là où il a raison, quand tu fais des jeux,
24:46 elle met à disposition des conseillers financiers et des psychologues.
24:49 – Je peux en faire partie s'ils veulent des conseillers financiers.
24:51 – Là où il a raison, c'est que si tu gagnes de l'argent,
24:54 mais que tu ne dépenses pas cet argent avec les gens que tu aimes,
24:56 c'est chiant, parce que ce sont des gens qui sont rentrés dans ta vie
24:59 il y a 2, 3, 4 ans, ce ne sont pas ceux-là que tu voulais voir,
25:02 pas ceux que tu avais depuis 10, 15, 20 ans.
25:04 Et là où il a raison, c'est peut-être ça,
25:06 c'est que ça fout le bordel dans les amis.
25:08 – Qu'est-ce que tu penses de tout ce qui se dit ?
25:10 – J'étais un peu sur ce que vous avez prononcé comme phrase à la fin,
25:13 c'est-à-dire, attention quand même, parce que…
25:15 – D'accord avec toi.
25:17 – Là, il y en a de plus en plus de gens qui ne peuvent pas chauffer,
25:19 ne peuvent pas manger.
25:21 – Non mais ce n'est pas contre toi du tout.
25:23 – Non mais bien sûr, mais tu as raison.
25:25 – Attention, là on parle de sommes de dizaines de millions,
25:27 après de nous qui sommes quand même des gens hyper aisés,
25:30 certes on a des galères et je ne minimise pas du tout,
25:32 Guillaume je l'adore et voilà.
25:34 – Ce n'est pas les galères des Français, évidemment.
25:36 Mais bon, c'était un témoignage.
25:38 Guillaume aujourd'hui, je le dis, il a 20, 30 vies de fou,
25:42 et aujourd'hui Guillaume…
25:44 – Je vis normalement et ça me va très bien,
25:46 je prends le métro, je vais au supermarché, tout va bien,
25:48 et c'est très bien, et je suis beaucoup plus heureux comme ça
25:50 que quand je gagne, mais bien sûr.
25:52 – Mais comme tu as dit, tout le monde prend des cataractes.
25:54 – Parce que ça fait péter les plombs en fait,
25:56 quand tu as la capacité de voyager partout,
25:58 de manger partout au restaurant, de faire ce que tu veux,
26:00 en fait tu pètes les plombs, et il y a beaucoup mine de rien
26:02 de gens qui ne pètent pas les plombs parce qu'ils ne peuvent pas,
26:04 et tant mieux, parce qu'ils ont un salaire raisonnable
26:06 pour une personne ou une famille, et pas pour l'équivalent de 100 personnes.
26:08 Et quant à ça, si tu n'as pas les reins solides et les épaules…
26:10 – Mais si tu demandes aux gens, ils y vont tous,
26:12 si tu dis aux gens "vous voulez les 88 millions ?"
26:14 – Alors merci, parlez-en ensemble les chiens.
26:16 Dans un instant Stéphane Plaza, placé en garde à vue
26:18 pour violences qui l'ont jugale, on reviendra là-dessus,
26:20 et Louis Boyard, intègre la commission d'enquête
26:22 de l'Assemblée nationale pour interroger Vincent Bolloré et moi-même,
26:28 et finalement il paraît qu'il a démissionné aujourd'hui.
26:30 La commission, il n'y sera pas demain pour ma venue,
26:32 demain apparemment il n'y aura pas Louis Boyard,
26:34 il paraît qu'il est reparti dans le fort.
26:36 [Rires]
26:38 – Tout de suite.
26:40 [Musique]

Recommandée