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00:00 Étonnant que le très prudent Didier Deschamps, qui se tient vraiment éloigné de toutes les polémiques,
00:04 ait pris la mouche à ce point sur cette proposition du DTN, le directeur technique national,
00:09 qui plutôt dans son rôle, lorsqu'il propose de lancer une réflexion sur les tirs au but.
00:13 Je pense qu'il a raison, mais c'est de la maladresse de la part du Berfournier de l'avoir déclaré publiquement.
00:18 Je pense que c'est quelque chose qu'il faut régler entre eux, ils auraient dû le régler, en discuter en amont.
00:22 Et Deschamps répond parce qu'il s'est senti agressé et il comprend sa réponse.
00:27 Maintenant, Mika, spécialiste des pénaltys, je pense que les pénaltys, ce n'est pas du hasard.
00:33 On peut rater, mais on limite l'échec si on travaille.
00:39 Même si ce ne sont pas les conditions du match, je pense qu'on limite l'échec.
00:42 Avoir un gestuel qu'on travaille régulièrement, ça te permet d'être plus sûr dans ton geste.
00:47 Après, aujourd'hui, les stats vont te dire "le joueur tire à gauche, donc le gardien sait que tu tires à gauche".
00:51 Est-ce que finalement, tu vas tirer à gauche, à droite ou dans l'axe ?
00:54 Il y a beaucoup d'émotions. Genesio le dit très bien, la gestion des émotions.
00:58 Je pense que c'est quelque chose qui est bien fourni.
00:59 C'est peut-être pas le meilleur à tirer une pénalty, il est 6 mètres, je le rappelle.
01:02 Et puis c'est le moment des gardiens en vérité aussi, surtout.
01:07 Peut-être qu'on aurait dû ouvrir une réflexion sur Golorith, par exemple,
01:10 parce que c'est souvent avec lui qu'on les a perdus.
01:12 Mais ce n'est pas pour être méchant, c'est un truc où les gardiens ont un peu le dessus.
01:18 – Moi, je voudrais revenir à Mika. – C'est le tireur qui a tout à perdre.
01:21 – Tu dis les tireurs, tu sais où ils vont tirer.
01:24 – En fait, ce qui est assez drôle, à mon avis, c'est de l'ego qui est en jeu,
01:29 parce que pour 90%, personne n'avait entendu Hubert Fournier.
01:34 – Oui, on n'était pas du tout au courant.
01:35 – Donc, pour que Didier Deschamps… – Il écoute tout, il est écoute à son oeuvre.
01:38 – Non, mais qu'il ait eu envie de pouvoir mettre une mine,
01:42 parce que c'est comme ça à Hubert Fournier, c'est qu'il y a un rapport de force
01:46 au niveau fédéral entre le sélectionneur, le DTN, parce qu'en soi, le DTN,
01:51 qui dit sur toutes les sélections nationales,
01:53 "maintenant, on veut faire un travail autour des pénaltys", mais c'est normal.
01:59 Par contre, comment ça a été fait en interne, est-ce que tout le monde a été d'accord,
02:02 est-ce que ça a été validé par Deschamps ?
02:04 Pour moi, c'est un rapport de force et d'ego entre eux.
02:07 Et je trouve que Didier, sur le coup, il aurait pu ne même pas en parler ou en dire,
02:12 "il est dans son droit, on va certainement le travailler".
02:15 – Après, on est quand même dans du très très haut niveau,
02:18 comment on peut penser que le joueur de football, il a commencé à 6 ans le football,
02:22 comment tu peux penser, il a raison Didier Deschamps,
02:24 comment tu peux penser qu'un joueur ne sache pas tirer une pénalty ?
02:27 C'est une aberration.
02:28 – Mais il n'en parle pas de ça là !
02:30 – Non, mais je suis d'accord, mais le deuxième constat,
02:33 non, mais il se fait allumer sur le coup de la Suisse et sur le coup de l'Argentine quand même.
02:36 – Non, non, non, l'Argentine, c'est Dibou Martinez aussi qui prend la session en mars.
02:42 – Il y a une chose qu'il faut dire quand même en pénalty,
02:44 c'est que quand tu joues à la 5-21 minutes, tout est tireur de pénalty, logiquement,
02:47 ils sont plus sur le terrain.
02:48 – Mais, juste un truc, c'est vrai qu'une séance de tir au but,
02:51 il y a une grande dimension psychologique qui est absente à l'entraînement,
02:54 mais c'est un peu le cas de tous les entraînements,
02:57 la répétition, répéter et faire boule gamme, vous n'êtes pas en concert,
03:01 mais ça vous sert quand même, on est d'accord ?
03:03 – Il y a des choses qu'on peut faire en répétition qui sont très faciles,
03:06 et à partir du moment où on va être en public,
03:08 on aura chanté depuis une heure et demie, je ne sais pas quoi,
03:10 on peut découvrir un truc complexe qu'on avait complètement ignoré en fait.
03:15 – Mais ce n'est pas pour ça qu'on ne répète pas.
03:16 – En fait, pour moi, il y a plein de choses qui sont différentes,
03:19 et qu'on mélange tout, mais déjà, c'est quel travail le gardien de but,
03:25 les gardiens de but, si on parle des équipes de France, font en minutie.
03:30 Par exemple, on fait les Argentins en finale, sur les 23 Argentins,
03:36 beaucoup peuvent tirer dans leur club,
03:38 on peut avoir les 15 dernières années, on peut avoir toutes les frappes.
03:42 – Il n'a pas fait ce travail pour vous ?
03:44 – Je ne sais pas, je pose la question, donc on va savoir les 23,
03:49 ce qui s'est passé, et d'ailleurs Gauthier l'a fait,
03:53 la finale de la Ligue des champions,
03:55 c'est 150 pénalty qui ont été analysées pour la finale de la Ligue des champions.
03:58 – Bayern contre Chelsea.
03:59 – Il y a du mec qui ne tire jamais, le règlement qui serait super,
04:03 c'est qu'il y a une faute sur un joueur, il va le tirer lui la pénalty.
04:07 – Non mais si tu as un drapé qui tire 100 pénalty sur 100,
04:10 comment tu veux que le mec qui ne tire jamais de pénalty…
04:12 – Non mais là on parle de tir au but, vous venez de dire un truc tout à l'heure,
04:16 vous avez dit souvent les joueurs changent, il y a beaucoup de changements,
04:20 c'est pour ça que l'entraînement ça peut compter pour des joueurs
04:22 qui ne tirent jamais de pénalty.
04:22 – Mais comment tu ne peux pas essayer, Hervé Matouk…
04:24 Hervé pardon, Hervé excusez-moi, Hervé Matouk c'est ton nom en plus.
04:27 Comment tu ne peux pas essayer que le joueur ne puisse pas tirer
04:30 une pénalty dans la lucarne gauche, en bas à droite et en bas à gauche ?
04:34 – Si il ne sait pas le faire, il faut qu'il cherche le métier.
04:36 – Non mais le problème c'est que…
04:37 – Tu es un peu dur là quand même.
04:39 – Non mais quand même, si on ne peut pas avoir la faire à l'entraînement,
04:43 ce n'est pas vrai, tout le monde n'est pas capable, même au plus haut niveau,
04:46 de tirer en pleine lucarne des deux côtés et…
04:49 – Moi j'ai toujours joué avec des joueurs qui pouvaient tirer partout.
04:51 – Ah bon ?
04:52 – Parce que vous êtes trop fort.
04:53 – Non moi je n'ai jamais vu ça.
04:54 – Ce n'est pas tout l'effectif qui peut faire ça.
04:56 – Mais le problème c'est qu'en ce moment le débat se polarise
04:59 sur la préparation à l'entraînement, mais il y a plein d'autres facteurs
05:02 et d'autres éléments à étudier.
05:04 Ce que fait le tireur avant de tirer, ce qui se passe avec le gardien,
05:07 ce qui se passe avec ses coéquipiers, il y a plein d'éléments psychologiques
05:10 qui peuvent être importants également et qui peuvent être étudiés
05:12 pour performer et pour progresser.
05:14 – Justement Gauthier, vous avez consacré un de vos canal foot managers
05:17 aux séances de tir au but et vous avez pour l'occasion interrogé
05:21 un professeur en sciences des sports qui est basé à Oslo en Norvège,
05:24 qui a consacré beaucoup de travaux à l'approche psychologique des tirs au but.
05:29 Il s'appelle Gerd Jordet et on l'écoute.
05:33 – Vous avez aussi analysé l'impact que peut avoir le temps d'attente
05:36 avant un tir au but.
05:38 – On trouve que les joueurs qui sont super rapides,
05:41 qui traitent le son du référé comme un pistolet de départ
05:46 dans une course de 100 mètres, ils tendent à perdre plus de tirs
05:51 que les joueurs qui sont un peu plus calmes,
05:54 ils entendent le son du référé, ils prennent un bref
05:56 et puis ils commencent à courir vers le but,
05:58 ils tendent à gagner plus de tirs.
06:00 – L'importance du temps d'attente, ça c'est un élément également.
06:06 – Et c'est particulièrement parlant, par exemple sur la séance
06:09 qu'on a vue cette semaine entre l'Atletico et l'Inter.
06:11 On a revisionné la séance et on l'a analysée.
06:14 Si on regarde le temps d'attente entre le moment où l'arbitre siffle
06:18 et le départ de la course d'élan, les joueurs qui ont réussi
06:21 ont mis en moyenne 4 secondes, ceux qui ont raté ont mis 2 secondes de moins.
06:25 Et on vous a ressorti quelques exemples qui là aussi visuellement sont très parlants.
06:29 Memphis Depay qui a été le premier tireur de l'Atletico,
06:33 qui lui sur son tir prend son temps et met 6 secondes.
06:37 L'image vous allez la voir de Memphis Depay
06:40 qui prend son temps pour respirer, qui est très calme.
06:43 – C'est marrant parce que parfois on pense l'inverse,
06:45 on se dit "oh là là, il tarde, il a peur".
06:47 C'est vrai.
06:48 C'est vrai.
06:49 Correa également qui est le quatrième tireur de l'Atletico,
06:54 5 secondes 08.
06:56 Ça c'est pour des tireurs qui ont réussi.
06:58 Et regardez à contrario,
06:59 des joueurs de l'Inter qui ont raté.
07:01 Klasen, 2 secondes 04.
07:02 – Vous avez pas la ratio M.
07:04 – Oui c'est ça.
07:05 Et le pire c'est Lotharo Martinez,
07:07 1 seconde 12,
07:09 avec derrière ce raté qui élimine l'Inter.
07:11 – Il y a aussi des consignes qui sont données aux gardiens par exemple ?
07:14 – Moi je n'y connais rien mais il y a des gardiens,
07:15 il y en a un qui est plus impressionnant que l'autre,
07:17 c'est Yann Oblak je pense pour les tireurs.
07:19 – Sauf que si on est français,
07:22 il y a un petit quart de finale contre les Suisses
07:24 et le gardien c'était Yann Sommer.
07:27 – Ouais ouais ouais.
07:28 – Non, Sommer, Yann Sommer c'est quand même…
07:30 – Pour les tireurs, je pense que ça fait peur quand c'est un gros gardien.
07:33 – J'en ai tiré un et j'en ai raté un.
07:35 Donc ce qu'il se passe, c'est que tout devient tout petit.
07:38 – Ouais c'est ça.
07:39 – Quand tu vas à 8, on va à 8.
07:40 – Quand il voulait à 8.
07:41 – Si on tire à 8, ça change beaucoup en fait.
07:44 – Léa, vous avez connu ça également avec l'équipe de France,
07:47 l'équipe de France féminine qui a été éliminée en Coupe du Monde
07:50 par l'Australia au tire-rebut.
07:51 Pourtant vous avez bien travaillé là pour le coup.
07:53 – Nous on les a travaillé dès la préparation au mois de juin
07:57 lorsqu'on a commencé avant de partir en Australie.
07:59 À chaque entraînement on les travaillait,
08:01 il y avait même l'analyse vidéo qui nous a filmé
08:04 et ensuite avant de s'envoler pour l'Australie,
08:06 on avait chacune notre petit montage vidéo de tous nos pénaltys
08:09 que l'on avait marqué ou aussi manqué
08:11 pour justement s'imprégner de tout ça, de garder le geste juste.
08:16 Mais ensuite, lors du quart de finale,
08:19 il y a aussi, pour moi, c'est vraiment la gestion des émotions
08:22 parce qu'on est toutes capables de tirer un pénalty,
08:24 on a toute cette justesse technique.
08:27 Pour moi, c'est le geste technique qui fait la différence
08:29 et je pense que la stat est bonne.
08:32 Lorsque vous prenez votre temps et que vous êtes calme
08:34 et que vous apprenez aussi à respirer,
08:36 la respiration peut faire la différence.
08:39 Et dernièrement, sur le dernier stage,
08:42 la Fédération a aussi mis en place un petit reportage
08:45 qui montre qu'il faut respirer,
08:47 il faut trouver des petites manières en tout cas pour apprendre à tirer.
08:50 Ce n'est pas parce qu'on prépare que ça marche,
08:52 mais ce n'est pas une raison pour ne pas préparer.
08:54 Il y a des trucs, il y a des choses pour s'en avancer.
08:57 Moi je pense qu'il faut s'en servir.
08:59 Moi je suis d'accord, il faut tout travailler.
09:01 Quand on est un grand joueur, c'est comme un grand chanteur,
09:04 un grand musicien, il y a tes gammes et il les faut.
09:05 Et après on est entre deux générations,
09:08 c'est-à-dire que la génération de la stade aujourd'hui
09:10 qui valide le fait que quand tu rates, on t'explique tout.
09:12 Et je comprends des chances,
09:14 de l'ancienne génération où je me souviens on disait
09:16 on ne travaille pas les pénaltys parce que psychologiquement
09:18 ça va t'entraîner à aller aux pénaltys.
09:19 Donc on ne les travaille pas, ce n'est pas très grave.
09:22 Donc on est entre deux et aujourd'hui,
09:24 la stade peut te démontrer qu'il faut les travailler.
09:27 Mais bon, tu as encore des anciennes générations qui le sont.
09:30 - J'aime bien le fait de dire qu'il faut les travailler,
09:32 il faut gérer les émotions.
09:33 Et puis il y a un rapport de force et un duel avec le garçon.
09:36 Et l'instant du duel nous fait que
09:39 il y a tout qui va rentrer en compte.
09:41 Mais si on prend l'ensemble,
09:44 on a des chances de minimiser,
09:45 soit d'arrêter un tir au but, soit de marquer.
09:47 - Tu sais, il y a des joueurs qui sont...
09:49 Que tu joues un match amical,
09:51 que tu fasses la finale à coups du monde,
09:53 ils te rendront autant pour tirer un pénalty.
09:55 Il y en a qui ne savent pas, ils n'y arrivent pas.
09:56 C'est comme ça, on parle de l'émotion,
09:58 mais ils n'y arrivent pas.
09:58 Tire un pénalty, en plus c'est le signe de la balance,
10:00 tu ne sais pas si tu tires à droite, si tu tires à gauche.
10:01 - On dit souvent aussi...
10:03 - Ils n'ont pas cette capacité.
10:04 - On dit souvent qu'il faut prendre aussi à tirer en premier
10:07 pour avoir ce rapport de force
10:08 et de mettre la pression à l'adversaire.
10:10 - Même si les statistiques montrent
10:11 que finalement il n'y a pas trop d'avantages que ça.
10:13 Vous nous disiez qu'il y avait des consignes aussi
10:15 sur l'attitude du gardien pour garder le ballon.
10:17 C'est ça derrière ?
10:18 - Oui, par exemple, l'Arsenal l'a très bien fait
10:19 cette semaine contre le Porto.
10:20 Vous savez, dès que vous venez de...
10:21 - Parce qu'on a une émission parallèle avec Laurent Pagani.
10:23 - Non, non, pardon, pardon.
10:24 - Parlez bien.
10:25 - Je me demandais s'il savait
10:27 s'il avait déjà tiré un pénalty avant ce jour fatidique dans sa vie.
10:31 - Oui.
10:32 - Ce n'est pas sûr.
10:32 - Il se baise avant de le tirer.
10:34 - Et du coup, moi, je racontais qu'un élément qui peut être important,
10:38 et Mika peut en témoigner,
10:40 c'est que si un gardien vient d'encaisser un tir au but
10:42 ou de l'arrêter, c'est d'ailleurs de prendre le ballon
10:44 et de le donner à son coéquipier pour qu'il évite d'aller le chercher
10:47 comme ce qui est arrivé à Tchouaménie en finale de la Coupe du Monde
10:50 où Martinez lui a envoyé le ballon à Perpette
10:52 pour qu'il perde du temps
10:53 et qu'il commence à réfléchir et à gamberger également.
10:57 Il y a une part d'incertitude.
10:58 Elle existera toujours.
10:59 Mais tous ces petits éléments peuvent vous permettre de la réduire.
11:01 - Pour terminer sur ce thème, il y a une question que je brûle
11:03 de poser à Mika Landau depuis longtemps.
11:06 Je fais partie de ceux qui pensent que si en 2006,
11:08 vous étiez rentré en finale, on aurait été champion du monde.
11:12 Quelle est votre opinion là-dessus ?
11:14 Il y a prescription.
11:15 - En fait, je trouve que c'est dur comme décision déjà parce que
11:18 c'est France-Italie et que Fabien Barthez en 98,
11:22 en quart de finale France-Italie, il y a ça.
11:25 Donc déjà, je trouve que ce que représentait
11:28 et ce que représente Fabien Barthez en tant que gardien
11:30 de l'équipe de France et décisif, c'est un choix qui était...
11:33 - Je vous rappelle que vous étiez considéré comme le meilleur au monde
11:36 dans la scène de circuit.
11:37 - Raymond Domenech m'en parle dans les tours précédents.
11:39 Et là, comme dit Sine, l'émotion elle monte.
11:43 Moi, je suis sur le banc.
11:44 Et là, en plus, tu n'as pas l'habitude, tu n'es pas chaud.
11:48 Tu te dis, mais si...
11:49 En plus, tu te dis, Domenech est capable de le faire ce con.
11:52 Donc tu dis, oh là...
11:54 - Il a bien pensé.
11:55 - Il y a bien d'autres qui l'ont fait derrière, d'ailleurs.
11:57 - Oui, oui, il y avait pas ce engagement.
11:59 - En fait, c'est impossible de savoir.
12:02 Parce qu'aujourd'hui, vu le résultat, tu te dis, on aurait dû le faire.
12:06 Et évidemment, j'aurais essayé de créer quelque chose.
12:08 - Vous avez des regrets ?
12:09 Vous auriez votre statut à la place de la Concorde ?
12:11 - Non, je ne vis pas comme ça, parce que quand tu es dans une vie de groupe,
12:15 dans un effectif, tu ne peux pas vivre comme ça.
12:18 - Ceux qui l'ont fait se sont souvent plantés, d'ailleurs.
12:19 - Non, non, Van Gaal a été le premier à le faire.
12:21 Ça a marché.
12:21 - Van Gaal, c'était incroyable.
12:22 - Ça n'a pas marché à jamais.
12:23 - Ce soir-là, très aiguilleux, il a tiré sur la barre, quand même.
12:25 - La confrontation, elle est agréable.
12:27 - Mais si Mickey avait arrêté les deux précédents,
12:30 par contre, il était très bien tiré, quand même.
12:32 - Tiens, ouais.
12:33 - Hervé Renard l'a fait à la Coupe du Monde et...
12:35 - Fait un beau saut.
12:35 - Heureusement, ça n'a pas arrêté.
12:37 - Hervé a une qualification, même, si elle a arrêté.
12:39 - C'était un but, ouais.
12:40 *Musique*