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Transcription
00:00 Sans surprise, le maître du Kremlin, Vladimir Poutine, est reconduit à la tête de la Russie.
00:04 Pas de réaction d'Emmanuel Macron ? Silence radio.
00:07 Et si vous, vous étiez au pouvoir, est-ce que vous auriez fait un communiqué,
00:10 dans tact, ou alors un communiqué pour dénoncer ce qui ressemble à un simulacre ?
00:15 Vous savez, vous avez raison, sans surprise, ça ne changera rien.
00:19 On le savait avant, on le sait depuis.
00:22 On peut dire deux choses, en fait.
00:24 Oui, effectivement, la Russie n'est pas, et ne le souhaite pas d'ailleurs manifestement,
00:30 devenir une démocratie comme les nôtres.
00:33 En tout cas, Vladimir Poutine ne le souhaite pas.
00:36 Donc, effectivement, c'est dans le cadre d'une élection à sa main.
00:41 Maintenant, est-ce que ça veut dire que tout le peuple russe est vent debout contre Poutine
00:47 et qu'il veut le renverser ?
00:49 Il ne me semble pas non plus, mais on n'en sait rien, personne n'en sait rien, ni vous ni moi.
00:54 C'est un fait.
00:55 Moi, je pense, et je vais vous dire, qu'on ne devrait pas se poser ces questions.
00:58 Je pense qu'on devrait décider la politique étrangère de la France
01:02 en fonction des seuls intérêts de la France.
01:04 Sans chercher à comprendre, est-ce que ce régime est démocratique selon notre aune ?
01:12 Vous posez la question ?
01:13 Voilà, on peut se poser la question, intellectuellement, on peut toujours.
01:15 Mais quand on est chef de l'État...
01:17 Non, mais bien sûr, vous avez raison, je vous l'ai dit,
01:21 mais je pense que nous devons, nous, nous décider et nous déterminer
01:26 par rapport aux seuls intérêts de la France.
01:28 Ce que faisait le général de Gaulle, ce que faisait d'ailleurs dans la grande tradition de la France,
01:32 c'est la stratégie, la réelle politique selon Richelieu.
01:35 Je pense qu'il ne faut pas en sortir,
01:36 on n'est pas dans les croisades face à un régime qui ne nous plairait pas.
01:41 Moi, ça m'a beaucoup frappé dans l'intervention d'Emmanuel Macron.
01:47 J'imagine que vous voulez m'interroger là-dessus.
01:50 Justement, parce qu'il a de nouveau réaffirmé ses propos en disant ceci,
01:55 peut-être qu'à un moment donné, il faudra avoir des opérations sur le terrain.
01:59 Donc il maintient ses propos.
02:00 D'abord, selon vous, pourquoi le dit-il ?
02:02 Pourquoi le...
02:03 Écoutez, moi, je vais vous dire, je pense qu'Emmanuel Macron veut faire peur,
02:08 non pas à Vladimir Poutine, mais aux Français.
02:11 Il a déjà fait le coup...
02:12 Le président français qui fait peur ou le président russe qui fait peur ?
02:14 Non, non, le président français qui veut faire peur aux Français.
02:18 Je pense que, si vous voulez, il a déjà fait le coup avec le Covid.
02:21 Souvenez-vous, il faisait la guerre à un virus.
02:23 Et puis après, il a fait le coup à partir de l'intervention le 24 février.
02:27 Il est persuadé, et ça marche d'ailleurs,
02:30 que les Français se resserrent autour du président de la République
02:33 quand il y a un danger.
02:34 Donc il fait peur.
02:35 C'est une technique de gestion, si j'ose dire, de manipulation des masses.
02:41 Attendez, ça veut dire, Éric Zemmour,
02:42 qu'à des fins politiques, le président est en train de parler d'une guerre qui nous concerne.
02:46 C'est ce que je pense.
02:47 Une diversion politique.
02:48 Absolument.
02:49 Et même politicienne, si vous voulez employer le mot.
02:51 Maintenant, en plus, il faut bien comprendre qu'on peut parler de guerre tous les jours, si on veut,
02:57 mais il faut avoir une armée digne de son.
02:59 Et nous, nous avons d'excellents soldats, nous avons d'excellents matériels d'ailleurs,
03:03 mais sur le mode échantillonnesque.
03:05 C'est-à-dire que je vais vous donner deux exemples très simples.
03:07 Aujourd'hui, en Ukraine, on détruit à peu près 10 chars par jour.
03:13 Nous en avons 200 en tout.
03:15 Donc au bout de trois semaines, on n'en aurait plus chars.
03:17 Autre exemple, nous fabriquons 3000 obus par mois.
03:21 Nous sommes arrivés à un stade où on était à 1000 obus.
03:24 L'Ukraine utilise 5000 obus par jour, sonia ma boucle.
03:30 Donc vous voyez, tout ça est dérisoire.
03:32 Alors évidemment, il faut effectivement un grand plan de défense
03:36 avec des investissements massifs pour réarmer notre pays,
03:41 pour qu'il soit prêt à toute l'éventualité.
03:43 Est-ce que selon vous, il y a une menace existentielle ?
03:46 Est-ce que ce qui se passe aux confins de l'Europe en Ukraine
03:49 est une menace existentielle ? Les mots ont leur importance ?
03:51 Vous avez tout à fait raison, les mots ont leur importance.
03:55 Moi, je considère que la menace existentielle,
03:59 elle est sur notre sol.
04:01 C'est-à-dire que c'est sur notre sol que les Français sont agressés,
04:05 c'est sur notre sol que les Français sont remplacés par une autre civilisation.
04:10 La menace existentielle, au sens propre, les mots ont un sens, vous l'avez dit,
04:15 c'est-à-dire qui menace l'existence de notre pays, de notre civilisation,
04:19 c'est sur notre sol, avec une civilisation étrangère
04:22 qui nous impose ses normes, ses mœurs, par la force ou par le nombre.

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