#PinkFloyd #TheDarkSideOfTheMoon #rock #musique
Pink Floyd : une histoire complexe
De la castagne cannoise entre David Gilmour et Gunther Sachs pour les beaux yeux de Brigitte Bardot, à l’affaire du jingle de la SNCF, de la fête de l’Huma en 1970 aux ballets de Roland Petit en 1972, c'est un beau roman, c'est une belle histoire qui semble unir Pink Floyd et la France. Mais pas un long fleuve tranquille... Non. On marche là sur des oeufs de dinosaure. Souvenons-nous.
Groupe planant pour fumeurs de mauvais pétards qui, pour la plupart, ne connaissaient pas forcément les aventures d’avant avec Syd Barrett, musique pour tester des chaînes hi-fi pour d'autres, le Floyd pour certains, le Pink pour les idiots, le Flamant Rose pour les faux érudits, les rogerwateriens d'un côté, les davidgilmouristes de l'autre, les adeptes de l'émacié à sale réputation à venir et ceux du guitariste bientôt replet et aux yeux fermés de l'autre, bref, l'histoire est complexe...
Les 50 ans de "The Dark Side Of The Moon"
Ce qui nous intéresse aujourd'hui, c'est ce "The Dark Side Of The Moon", dont on fête les cinquante ans, une vie de travail ! Il paraît en mars 1973, entre dans les charts US pour 736 semaines consécutives, jusqu'en avril 1988, soit quinze ans sans en sortir. Un peu comme Syd Barrett de chez sa maman... mais avec des ventes estimées à plus de 45 millions, ce qui ne fut pas le cas de ses albums à lui, hein. Jamais. Devenu poster chez les fans de posters, T-shirt chez les fans de T-shirts et pochette de disque encadrée chez les fans de pochettes de disque encadrées, l'album, presque autant par son visuel que par sa musique, appartient à l'histoire collective pop de la seconde partie du 20ème siècle.
1973, donc. Le lendemain de la dernière mission habitée sur la Lune. Cette face cachée observée pour la première fois en 1968. Et... Stop ! "The Dark Side Of The Moon" ne parle pas de la Lune, qui est pourtant un thème cher au rock'n'roll et à la musique. Oui. "Moon River", "Blue Moon Of Kentucky", "Marquee Moon", Keith Moon... Stop, on a dit. Le disque ne parle pas de ça. Non. De trucs durs. Froids. D'angoisse. Visionnaires peut-être de notre époque. Temps X d'avant les Bogdanov. Technologie du futur. Computer.
Une époque de changement
1973... Une troisième chaîne de télé en couleur de l'ORTF, c'était pas l'avenir, ça ? Premier numéro de "Libération". Pierre Messmer à Matignon et Edgar Faure au Sénat. Bon, ok, ça, c'était déjà le passé. Ce disque pouvait faire peu
Pink Floyd : une histoire complexe
De la castagne cannoise entre David Gilmour et Gunther Sachs pour les beaux yeux de Brigitte Bardot, à l’affaire du jingle de la SNCF, de la fête de l’Huma en 1970 aux ballets de Roland Petit en 1972, c'est un beau roman, c'est une belle histoire qui semble unir Pink Floyd et la France. Mais pas un long fleuve tranquille... Non. On marche là sur des oeufs de dinosaure. Souvenons-nous.
Groupe planant pour fumeurs de mauvais pétards qui, pour la plupart, ne connaissaient pas forcément les aventures d’avant avec Syd Barrett, musique pour tester des chaînes hi-fi pour d'autres, le Floyd pour certains, le Pink pour les idiots, le Flamant Rose pour les faux érudits, les rogerwateriens d'un côté, les davidgilmouristes de l'autre, les adeptes de l'émacié à sale réputation à venir et ceux du guitariste bientôt replet et aux yeux fermés de l'autre, bref, l'histoire est complexe...
Les 50 ans de "The Dark Side Of The Moon"
Ce qui nous intéresse aujourd'hui, c'est ce "The Dark Side Of The Moon", dont on fête les cinquante ans, une vie de travail ! Il paraît en mars 1973, entre dans les charts US pour 736 semaines consécutives, jusqu'en avril 1988, soit quinze ans sans en sortir. Un peu comme Syd Barrett de chez sa maman... mais avec des ventes estimées à plus de 45 millions, ce qui ne fut pas le cas de ses albums à lui, hein. Jamais. Devenu poster chez les fans de posters, T-shirt chez les fans de T-shirts et pochette de disque encadrée chez les fans de pochettes de disque encadrées, l'album, presque autant par son visuel que par sa musique, appartient à l'histoire collective pop de la seconde partie du 20ème siècle.
1973, donc. Le lendemain de la dernière mission habitée sur la Lune. Cette face cachée observée pour la première fois en 1968. Et... Stop ! "The Dark Side Of The Moon" ne parle pas de la Lune, qui est pourtant un thème cher au rock'n'roll et à la musique. Oui. "Moon River", "Blue Moon Of Kentucky", "Marquee Moon", Keith Moon... Stop, on a dit. Le disque ne parle pas de ça. Non. De trucs durs. Froids. D'angoisse. Visionnaires peut-être de notre époque. Temps X d'avant les Bogdanov. Technologie du futur. Computer.
Une époque de changement
1973... Une troisième chaîne de télé en couleur de l'ORTF, c'était pas l'avenir, ça ? Premier numéro de "Libération". Pierre Messmer à Matignon et Edgar Faure au Sénat. Bon, ok, ça, c'était déjà le passé. Ce disque pouvait faire peu
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00:00 De la castagne canoise entre David Gilmour et Jan Ossack pour les Bouyeux de Brigitte
00:04 Bardot, à l'affaire du jungle de l'SNCF, de la fête de l'humain en 1970 au ballet
00:10 de Roland Petit en 1972.
00:12 C'était un beau roman, c'est une belle histoire qui sombre l'unir Pink Floyd et la France,
00:17 mais pas un long fleuve tranquille, non.
00:19 On marche là sur des œufs de dinosaure, souvenons-nous, groupe l'ananas pour fumeurs de mauvais
00:23 pétards qui, pour la plupart, ne connaissaient pas forcément les aventures d'avant avec
00:28 Barrett, musique pour tester des chenilles fi pour d'autres, le fleuve pour certains,
00:32 le pink pour les idiots, le flamant rose pour les faux érudits, les rogerwateriens d'un
00:37 côté, les David Mouriste de l'autre, les adeptes de l'émacier à sale réputation
00:41 à venir et ceux du guitariste bientôt replé aux yeux fermés de l'autre.
00:45 Bref, l'histoire est complexe, ce qui nous intéresse aujourd'hui c'est ce The Dax
00:49 Seed of the Moon dont on fête les 50 ans, une vie de travail.
00:52 Il paraît en mars 1973 entre dans les chariots pour 736 semaines consécutives jusque dans
00:58 avril 1988, soit 15 ans sans en sortir, un peu comme Seed Barrett de chez sa maman, mais
01:04 avec des ventes estimées à plus de 45 millions, ce qui ne fut pas le cas de ses albums à
01:08 lui, un jamais devenu posté chez les fans de posté, tchêtchêt chez les fans de tchêtchêt,
01:13 pochette de disques encadrées et les fans de pochette de disques encadrées.
01:17 L'album, presse autant par son visuel que par sa musique, appartient à l'histoire
01:22 collective pop de la seconde partie du XXe siècle.
01:25 1973, donc, le lendemain de la dernière mission habitée sur la lune, cette face cachée
01:30 observée pour la première fois en 1968, et, stop, The Dax Seed of the Moon ne parle
01:35 pas de la lune qui est pourtant un thème cher aux jocs joules et à la musique, oui,
01:39 nous rivez Blue Moon of Kentucky, Ma Kim Moon, Kim Moon, stop, on l'a dit, le disque ne
01:44 parle pas de ça, non, de trucs durs, froids, d'angoisse, visionnaires peut-être de notre
01:49 époque, tant X d'avant les Bogdanov, Technologies du Futur, Computer, 1973, une troisième chaîne
01:56 de télé en couleur de l'ortre, c'était pas l'avenir, ça, premier numéro de Libération,
02:01 Pierre Messmer à Matignon et Edgar Ford au Sénat, bon, ok, ça, c'était déjà le
02:05 passé, ce disque pouvait faire peur à l'époque, surtout à ceux qui allaient flirter sur Angers
02:10 ou s'agiter sur Alescope et séparant un peu les ados à Duvet qui dessinaient le prisme
02:14 d'un air-doc sur leur cahier de texte de ceux qui ne pensèrent encore que football
02:18 ou pif-ya-et, oui, ça pouvait faire un peu adulte comme disque, non, un truc pour étalonner
02:23 sa chaîne Ify, un truc de parent.
02:25 Je vous remercie d'avoir regardé cette vidéo.
02:28 N'oubliez pas que je lis maintenant tous vos commentaires.
02:31 Abonnez-vous et à bientôt pour de nouvelles vidéos.
02:34 *musique*