Le journaliste Ivan Rioufol était l'invité de 180 Minutes Info sur CNEWS ce mercredi 20 mars.
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00:00 De votre point de vue, c'est là qu'il faut aller récupérer une partie de ce qui manque dans les caisses de l'État ?
00:05 À l'évidence, oui. Le périmètre – mais je l'ai déjà dit ici à plusieurs reprises – de l'État, pour évidence, doit être réduit
00:13 à proportion de ses capacités et à proportion également du degré d'adhésion d'une partie de la France qui ne se reconnaît plus française non plus.
00:19 Il y a aussi une incohérence à vouloir faire participer à des distributions pour des nouveaux Français qui ne se reconnaissent plus français.
00:27 Il y a quand même là aussi une absurdité. Et je pense qu'il va falloir faire cet effort de réflexion.
00:32 Mais moi, ce qui m'effraie, ce que je ne comprends toujours pas, c'est qu'on nous avait présenté Emmanuel Macron il y a 7 ans
00:38 comme étant le Mozart de la finance. Il avait été soutenu dans son accession au pouvoir par tout un monde industriel, un monde financier, etc.
00:46 Or, on voit qu'il se contente simplement d'une sorte de fuite en avant dans la gestion du pays, et d'ailleurs avec une sorte de politique
00:54 de la terre brûlée qui va laisser à ses successeurs le soin de gérer un État en faillite. Vous l'avez rappelé, effectivement, François Fillon.
01:01 Je me souviens parfaitement de cette déclaration. On disait « Je suis à la tête d'un État en situation de faillite ».
01:07 Et il me semble que rien n'a été fait de la part du gouvernement pour essayer de rétablir les comptes.
01:12 Rétablir les comptes, cela veut dire ou faire un plan d'austérité ou augmenter les impôts. Il n'y aura pas d'augmentation d'impôts,
01:18 mais il n'y aura pas non plus de plan d'austérité. Donc il y a une grande lâcheté très générale de la part du gouvernement à ne pas vouloir se confronter au réalisme.
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