• il y a 8 mois
COMMERCES / La pharmacie des Hermites a trouvé un repreneur
AGRICULTURE / Record de pluie en février, les cultures retardées
RECYCLAGE / Le nouveau centre de tri de Parçay-Meslay tourne à plein régime
SPORT / Découverte du para-dressage avec l'équipe de France

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Transcription
00:00 (Générique)
00:10 - Bonsoir à toutes et à tous.
00:12 Bienvenue dans votre journal avec ce soir Faustine Lunot.
00:15 - Bonsoir, Faustine.
00:16 - Bonsoir, Emilie.
00:17 Bonsoir à tous.
00:18 - Avant les titres, tout de suite, on commence par votre météo.
00:20 Après dissipation du brouillat matinal, de belles éclaircies sont attendues
00:24 tout au long de cette deuxième journée de printemps dans nos deux départements.
00:28 Des températures douces pour la saison, vous le constatez.
00:30 La minimale sera de 9 degrés et la maximale de 20 degrés.
00:35 Et tout de suite, on passe au JT avec, au sommaire ce soir,
00:38 la pharmacie des Hermites en Indre-et-Loire qui ne va pas disparaître.
00:41 Sylvie Drouet, pharmacienne depuis 40 ans dans la commune,
00:44 avait dû brader son fonds de commerce pour 1 euro afin de trouver repreneur.
00:48 C'est chose faite, un soulagement pour ce village de 600 habitants.
00:53 Février a connu une quantité de pluie comme on n'en avait pas vu
00:56 depuis longtemps en Indre-et-Loire, record inégalé depuis 1964.
01:01 Une humidité qui a quelques conséquences pour nos exploitations maraîchères.
01:05 Les cultures ont été légèrement retardées.
01:07 Et puis lundi, c'était la journée mondiale du recyclage.
01:11 On en profite donc pour se mettre à niveau sur le tri dans notre département
01:15 avec Goéry Villers, le directeur de tri Val-de-Loire.
01:18 Notre département est équipé d'un tout nouveau centre de tri situé à Parsey-Mêlé
01:23 qui fonctionne à plein régime depuis le début de l'année.
01:26 Enfin, plus de 160 jours avant le lancement des Jeux paralympiques de Paris 2024,
01:33 des disciplines qu'on connaît peu car moins médiatisées.
01:36 Nous vous ferons découvrir aujourd'hui le paradressage avec l'équipe de France
01:40 qui s'entraînait la semaine dernière à la Maude-Bevon.
01:43 Et puis dans notre séquence, on vous répond la question du soir.
01:46 Comment choisir entre statut scolaire et statut d'apprenti ?
01:50 C'est notre invité, Alexandra Macou, psychologue de l'éducation nationale Edo,
01:54 c'est-à-dire en développement et orientation en Touraine,
01:56 et psychologue indépendante qui répondra en fin de journal.
02:00 Mais d'abord, à la une, un dégel déloyé dans les résidences Cruz
02:04 va intervenir à la rentrée prochaine.
02:06 Une hausse plafonnée à 3,5 %, un retour à la normale après 5 années de gel
02:12 grâce au financement d'urgence qui permettait de faire face,
02:16 entre autres, aux conséquences de la crise sanitaire.
02:19 Cette décision fait débat, et ce, même au sein du conseil d'administration
02:22 du Cruz Orléans-Tour, puisque la mesure a été adoptée à une voix près.
02:27 Une décision injuste pour cet étudiant, membre du conseil d'administration.
02:31 Globalement, on est sur une moyenne de 6 à 8 euros de plus par mois pour les loyers.
02:36 Et donc 6 euros aujourd'hui pour un étudiant qui est boursier,
02:38 ça représente 6 repas, donc c'est pas négligeable du tout.
02:41 Disons que c'est un petit chiffre sur le papier,
02:43 mais qui peut avoir des conséquences assez énormes en réalité.
02:46 En fait, ce serait pour les rénovations des hébergements, justement des résidences.
02:50 Sauf que du coup, notre position, c'est que ce n'est pas aux étudiants
02:53 de financer ces rénovations, mais bien à l'État,
02:55 puisque le Cruz, il faut le rappeler, c'est un service public.
02:57 Et donc, il n'a pas pour but de prélever de l'argent à ses bénéficiaires
03:01 pour pouvoir faire ses investissements.
03:03 Et puis les 600 habitants de la commune des Ermites vont pouvoir conserver leur pharmacie.
03:09 Souvenez-vous, nous avions rendu visite en septembre dernier à Sylvie Drouet,
03:13 cette pharmacienne de village prête à prendre sa retraite,
03:17 ne trouvait personne pour prendre sa suite.
03:20 Elle avait été contrainte de brader son commerce à 1 euro
03:23 pour tenter de trouver un repreneur à Paris, qui apportait ses fruits, les aturquiers.
03:29 Enfin, la pharmacie des Ermites a trouvé son successeur
03:33 après 4 ans de mise en vente, synonyme donc du maintien du commerce dans le village.
03:38 Et c'est un vrai soulagement.
03:40 - Vous avez votre sac, madame ? - Oui, bien sûr, je suis toujours avec.
03:43 Je suis très contente, déjà pour madame Drouet, et puis que ça ne ferme pas.
03:47 Parce que vous voyez, je suis rendue souvent dans ce petit magasin.
03:50 Ça fait 3 ans qu'on est arrivés aux Ermites,
03:52 et c'était un point important d'avoir un médecin à proximité et une pharmacie aussi.
03:57 Une vente qui n'a pas été de tout repos.
04:00 Prix de départ 350 000 euros, abaissé au fil des années
04:04 pour arriver à l'euro symbolique en échange du fonds de commerce.
04:07 Sylvie Drouet tient l'officine depuis 40 ans.
04:10 Pour elle, il était donc hors de question de priver le village de ce service en prenant sa retraite.
04:15 Je pense qu'on est des commerces de proximité indispensables,
04:18 et que si on commence à faire disparaître les petites pharmacies en campagne,
04:22 c'est un peu la fin de la profession de la pharmacie rurale, etc.
04:26 Et ça, c'était grave. Je pars, je suis heureuse.
04:29 Puis s'il a besoin d'un coup de main, je suis là, je suis à côté.
04:32 Le repreneur, c'est Alexandre Brun, originaire de Langeais,
04:35 venu pour la première fois quelques mois plus tôt dans la pharmacie.
04:38 Aujourd'hui, il passe de l'autre côté du comptoir, déterminé à s'installer
04:43 dans le petit village du Nord-Touraine, avec déjà des nouveaux projets en tête.
04:47 Je cherchais une pharmacie plutôt en campagne.
04:50 C'est vrai que ce n'est pas tout à fait la même façon de travailler par rapport aux pharmacies de ville.
04:54 J'ai eu l'occasion de travailler dans une douzaine de pharmacies avant.
04:57 Et après, j'avais aussi de me lancer un petit peu dans l'aventure entrepreneurial,
05:00 à un moment donné, se lancer, et notamment sur la vente en ligne.
05:04 Le reste de l'équipe ne change pas.
05:07 Un passage de flambeau, donc, en douceur.
05:09 Signature officielle de l'acte de vente prévue pour le 1er mai.
05:12 76 enfants et 39 mères de famille hébergées à Blois, dans des hôtels,
05:18 vont se retrouver à la rue dès le 1er avril prochain.
05:21 C'est ce qu'indiquait un courrier du conseil départemental
05:24 qu'elles ont toutes reçues il y a quelques jours.
05:27 Leur prise en charge va s'arrêter en même temps que la trêve hivernale.
05:31 Un coup de massue pour ces enfants et leurs mamans,
05:34 qui sont sans ressources et en attente de régularisation.
05:37 Accompagnées du collectif Pas d'enfants à la rue, de la CIMAD
05:40 et du collectif de soutien aux sans-papiers,
05:43 elles demandent aujourd'hui un traitement humain de leur cas.
05:46 Écoutez le témoignage de Chéry Dan, une maman de 28 ans
05:49 qui va se retrouver à la rue avec deux enfants de 2 ans et demi et 4 mois.
05:53 Où allons-nous partir et qu'allons-nous faire avec les enfants ?
05:57 Mes enfants sont nés en France.
05:59 Le seul pays qu'ils connaissent c'est la France.
06:02 Du coup ils me demandent de repartir chez moi.
06:04 Où vais-je mettre les enfants ?
06:07 Chez moi au pays, je fais pierre-culture, j'ai fait des formations.
06:10 Une fois peut-être que j'aurai des papiers, je préfère travailler à l'hôpital
06:14 ou encore aller travailler chez les personnes âgées
06:17 parce que j'ai toujours aimé être en compagnie des personnes âgées.
06:22 Et là vous n'avez pas le droit de travailler ?
06:24 Je n'ai pas le droit de travailler parce que je n'ai pas encore été régularisée.
06:27 C'est ça le problème.
06:28 La trêve hivernale est un alibi qui ne tient pas de la part de ceux
06:32 qui ont la responsabilité de la mise à l'abri des personnes isolées et vulnérables.
06:36 Et là je parle bien évidemment de la préfecture de Loire-et-Cher et du conseil départemental.
06:39 Et effectivement de nombreuses personnes, de nombreuses mamans ont reçu des courriers d'expulsion,
06:44 de fin d'hébergement dans les hôtels notamment,
06:47 au motif que ce ne sont pas des mères isolées
06:49 alors que tout le monde sait bien qu'elles sont réellement isolées et sans ressources.
06:52 Et un appel au rassemblement a été lancé par le collectif.
06:56 Et là, on a eu un appel à la réunion de la préfecture de Loire-et-Cher.
06:59 Et là, on a eu un appel à la réunion de la préfecture de Loire-et-Cher.
07:02 Et puis ce mois de février aura été un record de pluie inégalée en Indre-et-Loire depuis 1964.
07:09 Alors quelles conséquences pour nos légumes ?
07:11 Oui, cette année il est tombé en février le double de pluie
07:14 par rapport à la moyenne mensuelle dans le département.
07:17 Comment ont travaillé nos marachers dans ces conditions ?
07:20 Est-ce une bonne chose pour leur production ?
07:22 Aurélie Renaud a visité une petite exploitation familiale d'un hectare à La Riche.
07:27 C'est la ferme de Sauger.
07:29 Là-bas, comme pour leurs confrères, les vagues de pluie ont retardé un peu les cultures.
07:33 Dans cette ferme maraîchère, 100% de la production est vendue sur les marchés tourangeaux.
07:40 Sous les serres, les salades sont là depuis plusieurs semaines.
07:43 À côté, les futures pommes de terre nouvelles pointent leur nez.
07:47 Plus loin, le désherbage manuel est en cours.
07:50 Dans quelques jours, les plants de tomates prendront place.
07:54 Des plants qui attendent patiemment ici avec les autres semis.
07:58 Là, c'est nos premières tomates anciennes.
08:02 Là, c'est la série qui suit.
08:05 Et en petite barquette qui a été semée la semaine dernière,
08:10 on a la dernière série de tomates anciennes qui sera dans la serre.
08:13 Voilà, donc là, c'est l'endroit hyper important.
08:17 On fait super gaffe que tout se passe bien ici.
08:20 Dans les tunnels et sous les serres, tout va bien.
08:23 Dans les champs, c'est plus complexe.
08:25 La pluie est évidemment une bonne nouvelle pour les nappes phréatiques,
08:28 mais elle retarde la mise en culture.
08:30 Les tracteurs, par exemple, ne peuvent pas passer sans s'embourber.
08:34 Et si la terre maraîchère est assez drainante,
08:37 le trop-plein de pluie freine l'enracinement.
08:40 Les racines restent en surface,
08:43 parce que la plante ne va pas chercher en profondeur avec ses racines.
08:49 Donc, elle reste en surface et ça fragilise les plantes.
08:52 Les plantes sont moins costaudes pour fructifier,
08:58 pour grossir et tout ça.
09:01 L'humidité persistante a également fait apparaître de la pourriture sur certaines espèces.
09:06 Pas de quoi inquiéter les maraîchers,
09:09 car les prochains jours devraient être ensoleillés et secs.
09:13 Lundi, c'était la journée mondiale du recyclage.
09:17 Et désormais, 98% des habitants de l'Hexagone
09:20 peuvent trier tous les emballages et papiers.
09:22 Et c'est le cas en Indre-et-Loire.
09:24 Le 11 avril sera inauguré officiellement le nouveau centre de tri de Parsay-Mêlé.
09:29 Mais en réalité, ce centre fonctionne déjà à plein régime.
09:32 Depuis début 2024, 55 000 tonnes de déchets placés dans nos sacs jaunes
09:36 y sont triés chaque année.
09:38 On en parle avec notre invité, le directeur de Tri Val de Loire.
09:42 Bonsoir, Goéry Villers. Bienvenue sur notre plateau.
09:45 - Merci de m'accueillir.
09:46 - Ce nouveau centre de tri à Parsay-Mêlé est désormais le seul de la société publique locale
09:51 qui s'étend sur presque tout l'Indre-et-Loire, une partie du Loir-et-Cher et de la Sarthe.
09:55 - C'est ça.
09:56 - Où allaient nos déchets avant ?
09:57 - Ils allaient vers différents centres de tri.
10:00 Pour l'agglomération de Tours, ils allaient sur le centre de tri de La Riche,
10:03 mais qui est désormais fermé,
10:04 puisque c'est le centre de tri de Parsay-Mêlé qui accueille tout l'étonnage.
10:08 Et puis pour les autres collectivités, ils allaient sur des sites périphériques,
10:13 Orléans, en Maine-et-Loire et puis sur le Mans.
10:17 - Donc beaucoup plus loin ?
10:18 - Exactement. On faisait de la route,
10:20 ce qui n'est pas la configuration optimale en termes d'environnement.
10:23 Et ça coûtait également un peu plus cher à la collectivité, aux collectivités.
10:26 - Alors les déchets de 940 000 habitants arrivent dans ce nouveau centre.
10:30 Ce nouveau centre est donc plus grand, mais aussi plus performant,
10:34 c'est-à-dire qu'on peut trier plus de déchets et plus rapidement qu'auparavant ?
10:38 - Exactement. On a passé un cap technologique.
10:41 L'objectif, c'était de faire un investissement important,
10:43 d'où l'intérêt de regrouper différentes collectivités.
10:46 - 48 millions d'euros ?
10:47 - Exactement. Pour aller chercher de l'efficacité en termes de captation,
10:52 mais également en termes de type de déchets,
10:54 puisque les anciens centres de tri n'étaient pas en capacité de trier
10:57 et de faire valoriser des produits plus complexes en termes d'emballage,
11:01 qui sont par exemple les barquettes de jambon,
11:03 qui sont composées de différents types de plastique,
11:05 et puis d'autres produits comme les capsules Nespresso,
11:08 qui sont composées d'aluminium, intéressantes à aller chercher,
11:11 encore faut-il avoir l'outil qui permet de les récupérer.
11:14 - Est-ce que ça a changé les consignes de tri, ce nouveau centre ?
11:16 - Alors non. Depuis le 1er janvier 2023, tous les Français ont la même consigne,
11:20 qui est de mettre dans leur sac jaune, dans leur collecte sélective,
11:23 un message assez simple, les emballages et les papiers.
11:26 C'est la question que les usagers doivent se poser.
11:28 Si la réponse est oui, ils mettent dans leur collecte sélective.
11:31 Si la réponse est non, ce déchet doit aller ailleurs.
11:34 Et donc la consigne est restée la même,
11:36 mais grâce au fait d'avoir un processus plus moderne,
11:40 ça permet d'aller plus dans la valorisation et de manière plus efficace.
11:43 - Est-ce que vous recevez encore tout le contenu de nos poubelles jaunes ?
11:47 Est-ce qu'il y a encore beaucoup d'erreurs ?
11:49 - Oui, et c'est logique. Le geste n'est pas simple à faire.
11:52 Même quand je dis que c'est simple,
11:54 il suffit de se poser la question des emballages.
11:56 On a aujourd'hui un taux de refus,
11:58 puisque c'est comme ça qu'on l'appelle, de 25 %,
12:00 qui est différent suivant les collectivités,
12:02 les types d'habitants et les messages qui sont passés.
12:05 Alors déjà, ces refus ne sont pas complètement perdus.
12:07 Ils vont être valorisés en énergie, donc ça c'est un point important.
12:10 Mais ils sont également présents,
12:12 donc il faut effectivement que les personnes fassent attention
12:15 à essayer de ne mettre que les emballages.
12:18 - Quelle est l'erreur la plus fréquente et la plus facilement évitable, selon vous ?
12:22 - Alors, en termes de fréquence, c'est difficile à dire.
12:25 Celle que je chasse et sur laquelle j'échange beaucoup avec mes collectivités,
12:30 c'est déjà les encombrants.
12:32 On trouve des pneus de voiture, on trouve des palettes,
12:36 on trouve des choses qui ne sont vraiment pas de l'emballage.
12:39 Mais le déchet qui me fait le plus peur aujourd'hui, ce sont des piles.
12:43 Dans les emballages, on n'en a pas.
12:45 Par contre, dans les déchets électroniques,
12:47 on trouve des piles, des batteries,
12:49 et ce type de produit peut prendre feu,
12:51 et ce serait catastrophique pour notre investissement.
12:53 - Et les déchets que là, vous prenez en charge, par contre,
12:56 ensuite, ils vont resservir, normalement, pour créer d'autres choses ?
13:01 - Exactement.
13:02 Donc les 75 % qui sont dévalorisables vont repartir en France.
13:07 Toutes les filières de notre site sont en France
13:10 pour refabriquer des emballages pour certains,
13:12 pour refabriquer des papiers, des cartons.
13:14 Et puis, ceux qui ne peuvent pas être valorisés en termes d'emballage
13:17 vont servir à faire de la matière qui va refabriquer des objets,
13:20 des cintres et des objets de la vie courante.
13:22 - Merci beaucoup, Goéry Villers,
13:24 pour cette remise à niveau des consignes de tri.
13:26 On va tâcher d'être bien rigoureux.
13:28 - Merci.
13:29 - Un tout autre sujet, maintenant.
13:31 Direction l'Université de Tours
13:33 pour la finale régionale de ma thèse en 180 secondes.
13:36 - Oui, un concours d'éloquence
13:37 durant lequel les doctorants et doctorantes
13:39 doivent présenter leurs sujets de recherche
13:41 en trois minutes, pas une de plus.
13:43 Un exercice difficile, car il faut synthétiser
13:46 et vulgariser des années de recherche.
13:48 Alors, pourquoi s'infliger cet exercice ?
13:51 Jeanne Pommier a posé la question à deux des 16 concurrents.
13:55 - Je me suis moins senti stressé sur scène qu'avant de passer,
13:58 je dirais.
13:59 Donc, c'était une belle expérience.
14:01 Je suis content.
14:02 Parce qu'en soi, le sujet n'est pas forcément très compliqué
14:04 quand on est dans le domaine.
14:05 Mais par contre, trouver la bonne orientation,
14:08 la bonne voie pour l'expliquer
14:10 et que ce soit clair à qui ne travaille pas dans le sujet,
14:14 c'était la complication.
14:16 On est toujours face à des experts.
14:18 On utilise un jargon très scientifique.
14:21 Et faire cet exercice, ma thèse en 180 secondes,
14:24 ça permet de s'adresser au public, à monsieur tout le monde.
14:28 Donc, c'était un peu compliqué de trouver le juste milieu
14:31 et de remplacer les mots techniques qu'on utilise
14:33 et auxquels on tient beaucoup
14:35 par des mots très accessibles par tout le monde.
14:38 - Et si vous posiez la question de ma présence
14:40 dans votre JT ce soir, on peut vous annoncer
14:42 les deux gagnants de cette édition qui a été animée,
14:44 voici la réponse, par notre collègue Aurélien Le Gendre.
14:47 Il s'agit de Clara Blanchard, doctorante en énergie, matériaux,
14:51 sciences de la Terre et de l'univers
14:53 et Benjamin Coe, doctorant en santé, sciences biologiques
14:58 et chimie du vivant.
14:59 Ils participeront à la demi-finale nationale.
15:02 Et question web maintenant.
15:05 J-160, avant le début des Jeux Paralympiques de Paris.
15:09 Ils se tiendront le 28 août prochain et jusqu'au 8 septembre.
15:12 - Et à cette occasion, nous vous avons posé une question
15:14 sur nos réseaux sociaux.
15:16 Les Jeux Paralympiques permettent-ils de donner
15:18 une image plus positive du handicap ?
15:20 Vous êtes 90% à répondre oui.
15:23 Mais le parasport est encore trop peu médiatisé.
15:26 Alors aujourd'hui, on a choisi de vous faire découvrir
15:28 une discipline paralympique qui est le paradressage.
15:31 Car la semaine dernière, l'équipe de France a réalisé
15:34 à la Motte Beuveron sa dernière masterclass
15:37 avant le début de la saison d'équitation.
15:39 Une manière de se remettre en selle en vue de la sélection
15:42 aux Jeux de Paris.
15:44 La France a déjà ses quatre places d'assurée grâce à son classement
15:47 au championnat d'Europe et à son statut d'hôte des Jeux.
15:50 Mais les quatre cavaliers et cavalières français
15:52 n'ont pas encore été sélectionnés.
15:54 - Les consignes sont imperceptibles, au point que le cheval
16:00 semble se diriger tout seul.
16:02 Stallone de Hus, athlète à quatre pattes, est en réalité
16:06 concentré sur les commandes, très discrète, que lui donne
16:09 sa cavalière. Avec Lisa Seize, atteinte d'une fragilité
16:13 du bassin après un accident, il forme teint du haut
16:16 en paradressage depuis plus de dix ans.
16:19 Alors, pour se comprendre, ils ont leurs astuces.
16:22 - Les différents poids qu'on peut mettre sur la selle,
16:24 par exemple quand je vais lui demander de faire une transition
16:27 au pas, je vais me faire m'asseoir sur la selle pour vraiment
16:30 lui indiquer que je demande le pas et je serre en même temps
16:33 mes cuisses. J'ai l'avantage de l'avoir formé, du coup,
16:35 il a mes codes, il a grandi avec moi handicap aussi,
16:38 parce que j'étais déjà accidentée quand je l'ai eue,
16:41 donc du coup, il a beaucoup compensé déjà, il sait comment
16:44 je fonctionne et moi je sais comment il fonctionne,
16:46 donc du coup, c'est vrai qu'on se comprend très bien.
16:49 - Sport mixte, le paradressage consiste principalement
16:52 à réaliser un enchaînement de figures imposées,
16:55 en harmonie parfaite avec son cheval. Même l'endroit
16:58 où doit être réalisée la figure est précisé, à l'aide
17:01 de repères sous forme de lettres. Aujourd'hui, pas de claviers,
17:04 pas de classement officiel, mais un juge note les couples
17:07 afin de leur donner une indication sur les marges de progression
17:10 possibles. - Les points clés, ce sont la précision du cavalier,
17:13 le fait de passer d'une allure à une autre ou développer
17:16 une allure soit bien entre les bonnes lettres. Après, ça va être
17:19 la qualité de l'équilibre du cheval, ils veulent des chevaux
17:22 qui se soutiennent, qui soient légers, et ensuite, toute la qualité
17:25 de l'orientation du cheval dans ses mouvements, qu'il ne soit pas
17:28 trop orienté, trop d'angles, trop de croisements ou pas assez
17:31 de croisements, donc c'est des tas d'éléments clés, d'observables
17:34 comme on appelle ça, qui leur permettent de mettre une note
17:37 entre 0 à 10 par figure. - Les athlètes concourent
17:40 en plusieurs catégories, ils se voient attribuer un grade
17:43 en fonction de leur type d'handicap, allant de 1 à 5,
17:46 du plus au moins impactant. Chacun est autorisé
17:49 à utiliser des équipements spéciaux pour les aider à communiquer
17:52 avec leur cheval, comme c'est le cas de Vladimir Vinchon,
17:55 amputé fémoral suite à un accident de la route.
17:58 - Je vais monter sans ma prothèse, donc je vais avoir une selle
18:01 qui va être adaptée à mon handicap, et je vais avoir
18:04 une aide compensatrice, qui est une grande cravache,
18:07 qui en fait, non pas pour réprimander, mais pour simplement
18:10 remplacer ma jambe. Je dois aussi appuyer sur mon moignon
18:13 à droite, le plus symétriquement possible, pour chercher
18:16 en fait cet équilibre parfait. - Comme Vladimir les a fait
18:19 des athlètes, les athlètes de la région ont aussi
18:22 des athlètes de la région, qui sont les plus adaptés
18:25 à cet équilibre parfait. - Comme Vladimir,
18:28 les cinq cavaliers de l'équipe de France vont désormais tenter
18:31 de passer les sélections pour les Jeux Paralympiques,
18:34 grâce à leurs résultats lors des prochaines compétitions
18:37 de la saison, qui débuteront en avril.
18:40 - Et c'est l'heure de notre séquence "On vous répond",
18:43 c'est le printemps, c'est la saison des pâquerettes, des mariages
18:46 et de l'orientation, et notre invité ce soir, c'est Alexandra Macou,
18:49 psychologue de l'Education nationale, pour répondre à la question
18:52 "Qu'est-ce qu'on peut choisir entre statut scolaire et statut d'apprenti ?"
18:55 Bonsoir beaucoup, bonsoir beaucoup, bonsoir Alexandra Macou.
18:58 - Bonsoir. - Merci d'être avec nous aujourd'hui.
19:01 On peut peut-être commencer par faire la différence entre les deux statuts,
19:04 le statut scolaire et le statut d'apprenti ? - Oui, alors, ce sont
19:07 deux statuts qui permettent d'accéder à des diplômes professionnels,
19:10 donc on parle de la voie professionnelle, en l'occurrence,
19:13 là ce soir, on parle plutôt pour les élèves qui sont en 3ème,
19:16 qui travaillent l'orientation et qui doivent réfléchir justement
19:19 à ces différentes voies. Le statut scolaire permet aux élèves
19:24 d'acquérir un premier diplôme, soit un CAP en 2 ans,
19:27 soit un bac pro en 3 ans, en étant inscrit dans un lycée,
19:31 donc un établissement. Il va avoir des cours de matière générale,
19:35 des travaux pratiques et des stages en entreprise.
19:39 En alternance, l'élève va signer un contrat avec une entreprise,
19:44 donc il aura un statut de salarié. C'est là que réside vraiment
19:47 la différence entre les deux. - Très bien. Est-ce que du coup,
19:50 chacun des statuts s'adresse plus à une typologie d'élève qu'à une autre ?
19:55 - Oui, en effet. Il faut vraiment se poser la question,
19:58 de savoir si on est prêt à signer un contrat avec une entreprise.
20:01 Il faut avant tout être plutôt autonome et bien organisé,
20:05 parce qu'après une journée de travail, par exemple,
20:07 il va falloir quand même réviser ses cours, ce qui n'est pas toujours simple.
20:11 - Quels sont les avantages et les contraintes de chacun des statuts ?
20:14 Vous avez commencé à y répondre, effectivement.
20:16 Il va falloir parfois avoir, on cumule l'entreprise et les cours.
20:20 Est-ce qu'il y a d'autres choses à avoir en tête
20:22 lorsqu'on doit choisir entre ces deux statuts ?
20:24 - Oui. Est-ce qu'on va avoir besoin d'un cadre bien précis
20:28 qui va pouvoir être apporté par le lycée professionnel,
20:32 ce qui va correspondre plutôt à des élèves qui ont besoin encore
20:36 d'une transition avant d'intégrer vraiment le monde professionnel ?
20:41 Un des avantages, en revanche, de l'alternance va être la rémunération,
20:45 qui va avec, qui dit statut salarié, dit effectivement salaire.
20:50 En revanche, les vacances scolaires, par exemple,
20:53 sont oubliées dans l'alternance.
20:55 On a cinq semaines de congé payé par an.
20:57 - Dernière question.
20:58 Pas facile de s'auto-évaluer sur la maturité qu'on peut avoir
21:02 pour un statut ou pour un autre.
21:03 C'est là qu'arrive votre rôle, justement, d'aiguiller, de conseiller les élèves ?
21:06 - Tout à fait.
21:07 On intervient dans les collèges et dans les lycées
21:10 et au niveau du CEO, donc le centre d'information et d'orientation.
21:14 - Très bien.
21:15 Merci beaucoup, Alexandra Makou, d'avoir répondu à nos questions.
21:19 Faustine, tout de suite, pour terminer ce journal,
21:21 un rappel des principaux titres.
21:23 - Oui, les loyers des résidences du Crous Orléans-Tours
21:26 vont augmenter dès la rentrée de septembre.
21:28 Ils étaient gelés depuis cinq ans pour permettre aux étudiantes
21:31 de faire face aux conséquences de la crise sanitaire.
21:33 L'année prochaine, la hausse sera plafonnée à 3,5 %.
21:37 - Voilà, c'est la fin de ce journal.
21:40 Vous allez retrouver tout de suite notre journal...
21:44 Bon, on a mis le journal des sports, mais pas du tout.
21:46 Nous allons retrouver tout de suite notre bonne étape,
21:48 juste après la publicité.
21:49 Merci, Faustine, d'avoir été avec nous ce soir.
21:51 Merci, Alexandra.
21:52 Et à très vite sur TV Tourval de Loire.
21:54 ...

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