Une loi proposée pour afficher les voleurs sur les réseaux sociaux

  • il y a 6 mois
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Transcript
00:00 C'est un petit peu une victoire pour vous.
00:02 - Et pour vous aussi.
00:03 - Oui exactement, pour nous.
00:04 Et c'est une défaite pour quelqu'un autour de la table.
00:07 Toujours le même.
00:09 Est-ce que vous pensez que c'est une bonne idée ?
00:11 Tiens autour de la table Gérard, vous pensez que c'est une bonne idée bien sûr.
00:13 Oui, oui, oui, oui, voilà il y a que l'autre, Olibrius et l'autre, voilà.
00:17 Qui va encore nous dire des théories.
00:18 Bon lui, n'écoutez pas son nom, ça va être ouais,
00:20 mais parce qu'en fait si la vidéo elle tourne au marché de Rungis
00:24 et que le mec a la même tête qu'une sole,
00:27 et ben ouais tu peux prendre une sole comme un mec qui a volé.
00:30 On le connaît, là c'est comme sur Qui veut être mon associé,
00:33 il ne comprend rien, donc on sait très bien qu'il ne parlera pas sur ce sujet.
00:35 Bon et puis sinon il y a les deux Wokes là,
00:37 qui ne servent à rien, qui sont bonnes qu'à se faire vacciner.
00:41 Voilà, donc vous allez parler, mais vous savez que personne ne vous écoutera,
00:45 puisque Géraldine Maillet et surtout Valérie Benhaim,
00:48 Mrs Woke, va encore nous dire des bêtises.
00:51 Après on va écouter bien entendu l'autre représentant de la LFI.
00:55 Merci, voilà. Qu'est-ce qu'il y a ?
00:58 - Quand vous voulez. - Non, non, c'est bon.
01:00 9h49, je vais écouter mon ami Jérôme Jean,
01:03 et après j'écouterai les ennemis. Oui merci. Allez-y Jérôme.
01:06 - La bonne nouvelle c'est que juste après votre émission,
01:09 lors de notre dernier passage, - Je suis content.
01:11 - Eh bien on a un député qui a regardé l'émission
01:14 et qui a été sensible à l'ensemble des témoignages,
01:16 mais a priori pas à ceux de Gilles Verdez.
01:18 - Non, ben si vous avez, il y a très peu de gens qui sont assez sensibles aux témoignages.
01:21 - Et donc, d'ailleurs je vous ai ramené un autocollant
01:24 qui est une proposition de loi pour vous et pour votre prouesse.
01:26 - Ah ben il les collera sur sa voiture.
01:29 - Vous allez mettre ça sur l'intérieur de votre voiture,
01:31 ou alors puisque votre femme est commerçante, c'est ce que vous m'avez dit lors de la dernière émission,
01:34 elle pourra mettre ça sur sa vitrine, elle sera moins... - Mais il est légal ça ?
01:37 - Non, non, justement. Justement. Tu te suis un petit peu là s'il te plaît ?
01:40 - Ah oui, c'est illégal. - C'est illégal ?
01:42 - C'est une première. - Pardon, il est quelques minutes, laisse parler Jérôme. Voilà.
01:44 - Tu préviens, c'est pas illégal. - Non, non, non, ça ne reste pas vraiment à toi.
01:47 - Non, mais ce qu'il faut vous dire, c'est qu'effectivement, il y a un député qui a donc regardé l'émission.
01:51 - Bravo, bravo à lui. - Il, dès le lendemain après-midi, a envoyé un mail au sein du collectif en disant
01:55 "On n'avait pas imaginé que c'était un tel fléau parce que c'est vrai qu'on l'a abordé quand même souvent dans cette émission
01:59 et qu'effectivement il n'y a pas de sang qui coule, il n'y a pas de mort, il n'y a pas de choses dramatiques,
02:04 mais vous nous avez laissé la parole." Donc il a dit "Moi, dès cet après-midi, je vais déposer une proposition de loi
02:09 pour supprimer le député." - On est tellement heureux que ce soit grâce à TPMP.
02:13 Je vous jure, Jérôme, et grâce à vous. Merci, Jérôme, d'être venu parce qu'on est très heureux, parce que je pense que...
02:17 On va voir le sondage, mais je pense que la plupart des gens... C'est bon, c'est pas la peine. La plupart des gens sont tellement heureux...
02:22 - Et c'est un mot qui dit oui. - Oui, oui, non, mais deux minutes. On va avoir Gilles Verdez déjà qui va défendre le nom.
02:26 Ça va déjà être une souffrance. Donc c'est bon. Merci, les gars. - Ça va vous faire plaisir.
02:30 - Je suis pas venu ici pour souffrir. - Moi, ça va être une caresse pour vous. Je vais dire.
02:34 - Non, non, vous me caresserez Zidane quand vous le verrez.
02:37 - Bravo à Jérôme et bravo à vous parce qu'on parle souvent de la loi dans cette émission et on dit souvent que les lois sont absurdes.
02:47 Et il prouve que quand on contourne les lois avec un minimum de bon sens, mais qu'on réfléchit à faire évoluer les lois, déjà, ça marche.
02:53 Donc bravo à vous parce que vous avez pris une très bonne initiative. Ensuite, je ne comprends pas encore comment on peut défendre les voleurs, les malfaiteurs.
02:58 - Moi aussi. C'est Gilles Verdez. Il défend toujours les gens. - Et en plus, pourquoi cette solution est pas réformée ?
03:03 - Parce que sans cette solution, rien ne se passe. Les voleurs ne sont pas arrêtés. Et je trouve que les afficher leur foutre la honte, c'est un truc qui marche très bien.
03:09 Ça marche très bien. Ça les dissuade parce que c'est quand même une humiliation pour eux. Donc je pense que c'est une solution intelligente.
03:13 Et c'est une belle preuve que les lois peuvent évoluer. J'espère qu'elles évolueront aussi dans d'autres domaines qu'on évoque aujourd'hui tous les jours, comme les squatteurs, etc.
03:19 - Allez, on va écouter. Allez, souffrance tout de suite. Souffrance pour les téléspectateurs. Souffrance pour Jérôme. Bonsoir.
03:28 - Ça m'étonne que vous défendiez cette idée. Je vais vous expliquer pourquoi. - Tu me connais. Tu me connais. - Justement.
03:33 - Alors moi, je vais te dire, comme j'ai toujours dit, j'ai dit moi, je suis vraiment pour tous ceux, tous ceux qui n'aiment pas la France, que ce sont des mecs qui foutent la merde.
03:42 Tous les mecs qui foutent la merde, je suis pour les lois qui empêchent les fouteurs de merde. Donc tu me connais par cœur. Donc je te le dis.
03:48 Donc là, je ne comprends pas pourquoi tu me dis. Ça t'étonne. Déjà, on se connaît très peu.
03:54 - Parce que cette loi, elle touche à quelque chose que vous chérissez. C'est la présomption d'innocence. - Moi, je chéris ça, moi.
04:00 - Oui. - De qui tu parles ? - Présomption d'innocence. - Oui, présomption d'innocence. - Oui. - Je te raconte. Présomption d'innocence.
04:06 - Ils sont des gens de la Grand-Denis. - Quand je vois le mec en frein à la Grand-Denis avec des T-shirts dans son slip qui sont de chez Mégalo, qui sont de chez Jérôme, genre,
04:14 eh bien je peux te dire que bien sûr que j'ai pas besoin de présomption d'innocence. - La présomption, c'est quand on sait pas. - Gilles Vernez, tu sais quoi ?
04:18 Une fois de plus, tu es en train de dire n'importe quoi. Et s'il te plaît, ne me regarde pas. - Je vous parlais, non ? - Ne me regarde pas et arrête de me mettre dans tes sauces.
04:26 Parce que je suis pas du tout dans tes sauces. - Je vous mets dans aucune sauce. - Et présomption d'innocence, tu dis arrête de dire n'importe quoi. - Je vais vous dénoncer pourquoi cette loi...
04:33 - Parle à Jérôme. - Alors, Jérôme. - Parle à maman. - Reste digne, regarde le sol. - Cette loi ne passera jamais. Et vous le savez très bien. - Bien sûr qu'elle va passer.
04:40 - Non, jamais. D'abord, elle est pas présentée. - Mais qu'est-ce que tu connais au loin, toi ? Chaque fois que tu dis qu'une loi ne passe pas, elle passe.
04:44 - C'est comme tu dis à chaque fois que ta meuf sera la soirée, elle est pas là. - Elle ne passera pas, tout simplement parce que c'est vrai qu'elle remet en cause la présomption d'innocence.
04:53 - Vous dites, vous dites, ou le député dit, on va faire signer aux gens un papier, aux clients des magasins, en disant quand vous rentrez dans le magasin, vous serez filmé par la vidéosurveillance du magasin.
05:03 Et donc si vous voulez, vous serez placardé en affiche. Ok. Ça, c'est impossible. Le député, il dit, on mettra le conditionnel. - Chiant.
05:12 - Mais non, on ne donnera pas les noms des gens, mais mettre la photo de quelqu'un, c'est atteint à la présomption d'innocence, donc cette loi ne verra... - N'importe quoi.
05:19 - Et heureusement, jamais le jour... - Tu dis n'importe quoi. - Cette loi ne sera jamais appliquée, Cyril.
05:23 - Gilles, à quoi sert la présomption d'innocence ? Elle sert à protéger une personne quand elle est accusée. - Mais c'est quand on ne connaît pas la vérité.
05:28 - Oui, exactement. - Quand tu as la vérité, quand tu as une vidéo sur les vidéos... - Mais non, quelle vérité ? - Gilles, Gilles, Gilles, s'il te plaît.
05:32 - Arrête, tu es insupportable. - Mais lui, il est en loi pour protéger les délinquants. - Il est insupportable. Guillaume vient de te dire. Bien sûr, la loi de la présomption d'innocence, on en parle ici, sur des affaires, on ne sait pas, sur des people, notamment, on ne sait pas, c'est parole contre parole, donc on attend de savoir le verdict.
05:48 Là, quand tu as des caméras qui te montrent un mec en train de prendre des affaires et les mecs dans son sac, et qu'elle a pris son innocence... - C'est vitrine.
05:54 - Gilles Verdez, écoute-moi, je te jure, ce matin, j'ai rencontré 26 personnes dans la rue qui m'ont parlé. La première chose qu'ils me disent, Gilles Verdez, il existe vraiment ? Non, mais les gens, mais arrête, s'il te plaît.
06:06 - Où tu as des bons arguments, où s'il te plaît, c'est toi. - Mais ça ne verra jamais le jour. - Non, non, mais c'est quoi, tes arguments ? - Rien ne verra jamais le jour avec toi. - Pourquoi tu es contre ?
06:12 - Mais je suis totalement contre. On ne va pas afficher des gens. - Calme-toi, tu vas faire peur à mamie, là. - On ne va pas afficher des gens sur la présomption d'une image qui ne vaut rien en France parce que ce n'est pas une preuve.
06:21 - J'en ai marre. - Vous allez afficher la tête de gens. - J'en ai marre de ce mec. - Vous ne savez rien. Mais c'est criminel, Cyril. - Arrête un peu. Donc si tu vois le mec en train de prendre des affaires et les mettre dans son sac, est-ce pareil ?
06:29 - Présomption d'innocence. - Vous lui infligez une amende. C'est prévu dans la loi de 300 euros. C'est prévu. - Tu ne le retrouveras jamais, le mec. - Non, vous lui... Vous me dites que vous le chopez par la vidéo.
06:38 - Et puis tu veux que je te dise la vérité ? - Oui. - Le mec, il va recommencer partout. C'est pour ça que Girond m'a fait ça. C'est pour protéger aussi les autres commerçants. - Bien sûr.
06:43 - Mais, excuse-moi, mais... - Mais ça ne me verra jamais le jour. - Excuse-moi. Tu ne vois pas qu'à chaque fois que tu dis des choses, tu dis que des conneries ? Non, mais les gens ne te le disent pas dans la rue ? - Non.
06:51 - Qu'est-ce que disent les gens quand ils se voient ? - Vous avez raison. La loi ne verra jamais le jour. - Arrête un peu. - Je vous expliquais pourquoi. - Mais si ça a un nom de conviction, ce n'est pas de ma faute.
07:04 - Oh, oh, oh, tais-toi. Tais-toi. - A la limite, ce que je vous propose, c'est qu'au lieu de diffuser le visage des voleurs, on diffuse le visage des présumés innocents. - Bravo.
07:12 - Donc, vous faites atteinte à la présomption d'innocence et vous êtes hors la loi. - Ça, t'as pas le droit. - CQFD. - On peut diffuser les images de présumés innocents.
07:18 - Non. - Et les gens... Vous savez ce qui revient ? Si on revient là sur Twitter, les gens disent sur Yrick "Il est pénible". C'est vrai qu'ils ont trouvé le bon adjectif. - Et le mot est faible. Le mot est faible.
07:25 - À mon avis... Jean-Michel, défonce-le, s'il te plaît. - Non, mais c'est quand même sidérant. On se connaît depuis déjà de 14 ans... - On n'en peut plus. - ...que tu sois toujours le défenseur des délinquants, des agresseurs, des criminels, etc.
07:36 - Je suis pas le défenseur des délinquants. - Parce que c'est la vérité. Je le dis aussi. - Toujours. - Je suis le défenseur des délinquants. - Vous êtes le chef, mais lui, il n'a rien.
07:42 - Je vais te le dire. Ici, pour moi, il n'y a pas de chef. Moi, je suis l'organisateur. - D'accord. - Jean-Michel Maire est autant chef que moi et autant chef que toi.
07:52 - D'accord. - Et justement, pour ça, tu me permets... Parce que je suis l'organisateur et le gentil organisateur, je suis un petit peu le géo, moi. - Très bien.
07:57 - Tu es contre une loi. - Tu dis d'énormes bêtises. C'est insupportable. Dis-nous la vérité. Tu ne crois pas à ce que tu dis. - Mais enfin, c'est incroyable.
08:04 - Bon, allez, vas-y. Finis-le. - Tu es contre une loi qui permettrait aux commerçants, notamment, de se prémunir, de se préserver d'une agression, d'un vol, d'un larcin futur, etc.,
08:17 en faisant une sorte de solidarité, comme il y a la solidarité pour empêcher les voleurs de... Ne rigole pas, ce n'est pas drôle. Les voleurs vont être cités et la présomption d'innocence...
08:26 - S'il te plaît, arrête le massacre. - Non ! - Je ne comprends rien. - J'allais le finir. J'allais le finir. - Non, non, on ne comprend rien. - J'allais le finir.
08:32 - Et tu parles de la présomption d'innocence quand on filme quelqu'un qui est en train de voler quelque chose. C'est comme si tu allais dans un squat, tu ouvres la porte, il y a des squatteurs.
08:40 - Non, non, présomption d'innocence. Ils sont en train de squatter, pas présomption d'innocence. - C'est nul. - C'est un désastre. - Pourquoi c'est nul ? Pourquoi c'est nul ?
08:49 - Mais non, excuse-moi. - Santé. Jean-Michel Maire.
08:53 (Rires)
09:03 - Tu fais honte au camp du oui. - Moi, je suis dans le bon camp, déjà. - Oui, mais tu fais honte au camp du oui. Non, mais vraiment. - Je ne vais pas changer de camp pour vous faire plaisir.
09:13 - Bon, les mecs, ma deuxième cartouche, c'est Bernard Montiel. Autant vous dire que... - Là, il te reste pour rien. - Je vais vous dire, si tu n'es pas bon, je lasse ma mie.
09:22 - Je reconnais que ce n'est pas une super cartouche. Moi, je dis simplement que c'est facile de parler comme ça sur un plateau de télévision.
09:28 Si tu avais un magasin, quand on te pique des choses chez toi, tu en aurais ras-le-bol. - Il n'a rien. - Les affaires sont difficiles. - Bien sûr. - Ce procédé, c'est excellent.
09:35 Moi, je dis bravo, monsieur. - Bravo. - Et imagine-toi un magasin. On te pique sans arrêt. Tu en as plein le cul. Et alors, qu'est-ce que tu fais ? - Tu es hors-la-loi ? - Oui.
09:42 - Tu n'es pas hors-la-loi. - Tu es hors-la-loi. - Non, tu es correct. Regarde, tu es correct. - Tu viens sur un plateau de télé. Je suis hors-la-loi. Mais on t'a toi, en fait.
09:46 - On veut faire épauler la loi. - Ta gueule, t'as été nul, déjà. - Comme je disais à la députée Colot, tu sais quoi ? Quand tu as raté un match, ne le rejoue pas derrière.
10:01 Tu vois ? Franchement, ça y est. Tu as loupé le match. C'est bon. Tu as loupé les occasions. C'est terminé. Laisse les autres joueurs essayer de marquer un but parce que, pour l'instant, toi, tu as tout mis à côté.
10:10 - Je lâche Daniel. Mamie, s'il te plaît, avant de parler. - J'imagine que c'est Bruce Willis. - Non, juste, mamie, s'il te plaît, ma chérie, pour ne pas qu'on ait de mauvaise surprise, comme avec Jean-Michel, je te demanderai juste de remettre bien le dentier.
10:26 - Un petit coup dans le dos. - Une pression juste en dessous. - Comme ça. Et allez, t'as battu pas ça. On y va. Allez, c'est parti. - Gilles, t'en as dit des conneries dans cette émission, mais là, c'est la plus conne de toutes les conneries que tu as pu dire.
10:43 - Les gens d'Innocence, ils sont pris la main dans le sac. Et monsieur est un héros. Il faudrait qu'on les remercie tous. C'est un lanceur d'alerte. C'est quelqu'un qui a pris des risques. Quand on marche sur la tête, c'est 1 an de prison et 45 000 euros d'amende pour monsieur qui affiche les voleurs, qui sauve un quartier.
10:59 - Parce que souvent, les voleurs vont de magasin en magasin. C'est des récidivistes. Ça diminue le risque de récidive. Donc c'est formidable. - Vous n'avez pas un autre nom ? Parce que là, plus rien.
11:12 - Là, je vais vous dire... Là, j'ai sorti mes meilleurs éléments. Je suis à 2 doigts de passer dans le nom. Alors il y a Cydie. Vous vous rappelez de Cydie qui était avec nous vendredi ? Cydie qui va revenir vendredi prochain. J'ai eu un coup de cœur pour Cydie. Incroyable qu'il me dise...
11:29 - Salut Cyril, c'est Cydie. Est-ce que tu peux dire à Gilles d'arrêter de raconter de la merde ? Sinon, j'arrive sur le plateau et je lui fous un coup de pied au cul. Merci, Cydie, que j'aime. - Non mais Gilles, je suis obligé de donner la parole à un nom.
11:41 - Est-ce que j'ai le droit de parler en vous regardant ou je dois regarder Jérôme puisque j'ai dit non ? - Alors vu votre physique et vu votre intelligence et vu votre état de santé puisque vous êtes vacciné 22 fois, vous pouvez me regarder dans les yeux et même vraiment postillonner sur moi. Je n'ai aucun problème.
11:57 - Alors, merci, c'est une belle déclaration. Alors la première chose, moi je trouve que c'est génial que les lois évoluent. - Je suis là. - Oui. Je trouve ça génial que les lois évoluent. Au contraire, on n'arrête pas de dire ici comme l'a dit Guillaume à chaque fois "oui mais la loi, la loi, la loi". Moi, je trouve ça formidable. Petit 1. Petit 2, je trouve ça formidable aussi qu'un député nous regarde et dise "oui, aujourd'hui, il y a un problème, ça ne va pas, donc il faut faire évoluer la loi".
12:19 - Alors il faut savoir qu'au départ, le député, quand il est arrivé à l'Assemblée, il a dit "il y a un problème" et au départ, le problème, ce n'était pas ça, c'était Gilles Vernez. Voilà. Il faut savoir. - Mais le problème, Jérôme, excusez-moi, le problème, ce n'est pas de les arrêter ou de les trouver. Le problème, c'est de les sanctionner. - Bravo. - Et donc le problème, ce n'est pas la loi, c'est la justice. - Eh oui, eh oui. - Parce que si on les trouve, ben oui, ok, on les trouve. Mais vous savez très bien qu'au bout d'une semaine, ils vont ressortir les gars. Et ils vont recommencer. Dans le deal, ils recommencent. Ils dealent même en prison. En deal en prison encore plus que dehors.
12:48 - Géraldine. - Donc en fait, c'est ça, le problème. Le problème, c'est la justice. Elle a été encore meilleure. - Géraldine, tu étais meilleure que tous les oui. - Non. - Non, non, non. - Non, mais toi, sans déconner. - Au moins, ils ne se sont pas punis. - Tu as fait tout un intervention sous un tunnel. Donc arrête un peu. - Au moins, si on ne les condamne pas, au moins, on prévient les autres.
13:04 - Je veux que la justice soit à la hauteur des lois. Et notre justice, aujourd'hui, elle est malade, en fait. On a une justice qui est malade. Et l'Axis, qui n'est pas au rendez-vous de rien. - Elle a raison. Moi, je serais vous. - Tu veux que je leur la mette au chien, là ? - Elle a raison. Moi, je serais vous. Je tournerais vos pancartes dans votre monde de vie.
13:17 - Non, non. - Parce que si t'affiches un mec sur les réseaux... Et Dieu sait si moi, je suis pour qu'on sanctionne les mecs qui volent. J'arrête pas de le dire là. Je veux une justice qui punisse. Mais si tu fais voir la tête du mec. On a vu la tête du mec. Et derrière, il n'y a pas de justice, il ne se passe rien.
13:30 - Personne. - Il va revenir. Ils vont prendre des salades de claques à tout va parce qu'ils ont balancé sur les réseaux. - Des salades de claques, quoi. - Et ça va être un truc terrible. Juste pour une stringue. - Ah, donc vous ne faites rien, quoi.
13:38 - Je ne fais pas rien. Elle vient t'expliquer, Géraldine, ce qu'il faut faire. C'est pas en balançant des mecs sur les réseaux. - On ne demande pas aux citoyens de substituer la justice. Il est filmé, le mec.
13:46 - Il est filmé. Tu donnes à la police la vidéo. Tu dis voilà, il est là. Il faut que la police les aide, eux. Il faut que maintenant, ils soient jugés. Si vous voulez faire les cow-boys sur Internet, allez faire les cow-boys sur Internet.
13:55 - Quand vous allez, vous mangez des claques, après. Ne dites pas... - Y a que ça qui marche. - Oui, oui, mais écoutez ce qu'elle a dit. Écoutez ce qu'elle a dit, Géraldine.
14:01 - C'est pas... Alors, c'était pas le meilleur nom non plus. - Non, c'est pas le meilleur, mais... - Pour l'instant, il y a eu une très bonne intervention chez Géraldine et chez Jérôme. Le reste, merci d'être là. Voilà.
14:10 - Vous voulez dire quelque chose ? Au moins, comme ça, on aura fini tout. - Il faut acheter les voleurs. - Qu'est-ce que t'as ? - Il faut acheter les voleurs. - Merci, salut. - Moi, con.
14:21 - Si elle était payée au mot, elle prendrait pas beaucoup par soirée, non ? - Permettez-moi de développer. - Ah bah non, non, non. - Du coup, moi, déjà, je pense que les voleurs, de base, ils assument pas d'être des voleurs.
14:30 Donc comme ça, ils se font afficher devant leur famille, devant leurs enfants. Ils ont honte. Donc ça, déjà, ça peut grave les dissuader. Et ensuite, ça peut aussi prévenir les autres. Mais c'est vrai.
14:38 - Qui ? - Voleurs. - À prévenir les autres commerçants, à prévenir tout le monde. Donc moi, j'ai la vision bonne. Il faut afficher les voleurs. - Mais il faut pas oublier une chose.
14:45 C'est que le commerçant, lui, il vient au boulot tous les matins au même endroit. Le voleur, il va venir voler une fois. Il sait où trouver le commerçant, après. - Ah ouais, c'est bon. - Eh oui, les mecs.
14:51 - Non, mais c'est bon. C'est pas bon. - Juste... - Bonsoir. - C'est très, très bon. - Bonsoir. - Bonsoir. - Merci de votre... J'ai l'impression de parler d'un instant.
14:59 - Juste une information que je voulais donner à M. Verdès. Sachez que la loi, elle a été jugée recevable par l'Assemblée nationale. - Voilà. Alors que toi, non.
15:07 - La proposition de loi a été jugée recevable par l'Assemblée nationale. Donc ça, c'est déjà un premier passage. Ensuite, il va falloir rencontrer... - Pas de date, pas d'actualité, rien. - Ta gueule. - Pardon ? - Pas de date, pas d'actualité, rien.
15:17 - Pas de date, va manger des tâtes. Va manger des tâtes, toi. - Vous savez comme moi que ça va mettre du temps. Mais plus vous allez à l'encontre de ça, de façon illogique, selon moi, moins on va avancer.
15:28 - Mais il faut de l'opposition. Moi, je vous dis simplement qu'à partir du moment où vous mettez ça à l'entrée de votre commerce... Vous pouvez pas lui faire un T-shirt comme ça ?
15:35 - Mais la prochaine fois que je viens, vous allez me réinviter, j'espère ? - Alors très vite. Très vite. - Vous mettez du L, du S, du XS ? - Quelle est la question ? - La taille. - Non, non, non.
15:46 - La taille du T-shirt. - Au niveau du T-shirt, c'est L. Au niveau du slip, c'est S. Voilà. - XS. - Comme ça, tu le sais. - Merci. - Gilles, je vais avoir du mal à reprendre.
16:00 - À partir du moment où vous affichez ça à l'entrée de votre commerce, vous rentrez dans un magasin. Vous décidez de voler. Vous savez ce qui va vous arriver. - Voilà.
16:07 - Voilà. Aujourd'hui, on va prévenir les voleurs. Et c'est pas aux commerçants qu'il faut faire peur. - Bien sûr. - Donc la peur doit changer de camp. - Voilà. - Moi, je dis ça pour vous.
16:16 - C'est aux voleurs qu'il faut faire peur. - Mais quitte à faire ça, là. Quitte à faire ça. - Ah non, non, non. - C'est pour parler de mon ami. - Mais pourquoi non, Gilles ?
16:20 - Mon ami Valéry Benahim. Parce que même s'il est dans le camp du non, ça reste mon ami. Alors j'espère qu'il va pas dire trop de conneries. - Non, mais moi, je rejoins Géraldine sur le fait qu'on...
16:27 - Bravo. Bah vas-y, parlez-toi. - On met la charrue avant les bœufs, en fait, et on demande aux citoyens de se substituer aux policiers qui ne sont pas assez nombreux. - Non, non, non, non, non. Pas du tout.
16:35 - Et à la justice, ils libèrent. - Ce qu'elle a dit d'intéressant, Géraldine, pas du tout. Ce qu'a dit Géraldine, intéressant... Je sais pas si c'était Géraldine ou Guillaume.
16:41 Géraldine a dit « On peut faire changer les lois ». - Ah oui ? - C'est lui qui avait dit ça. - Mais là, on l'a dit tous les deux, mais je suis d'accord. - Qui l'a dit ? - Bah, on a dit tous les deux.
16:49 - C'est une augmentation. - Moi. - C'est là. - C'est un aveu de faiblesse de l'État. - C'est un aveu de faiblesse de l'État. - Une fois qu'on a dit ça...
16:59 - Valérie Benhaim, excuse-moi. Chérie, je t'adore. Mais arrête de rêver. Arrête de croire au Père Noël, ma chérie. Donc c'est un aveu de faiblesse de l'État. Il y en a tous les jours, des aveux de faiblesse de l'État.
17:07 Donc si on se bouge pas le cul, eh bah écoute-moi bien. Si on se bouge pas le cul comme Jérôme, Jérôme, eh bah il va rien se passer. Donc Jérôme a tout à fait raison.
17:13 Il a trouvé une solution et le député est incroyable parce que si la loi passe, ce sera grâce à des gens comme Jérôme. Et derrière, eh bah comme a dit Géraldine, comme a dit Diop...
17:20 - Il faut que la justice soit à la hauteur de cette loi. - Exactement. - Oui, mais... - On va écouter... S'il vous plaît. Vous voulez l'écouter une dernière fois, Jérôme ?
17:30 - Gilles ? - Oui, monsieur, oui. Alors, qu'est-ce qu'il veut ? - Mais vous vous rendez compte, Cyril, de ce qu'on a... - Non mais arrêtez de me parler.
17:36 - Vous, alors je vous parle à monsieur, vous vous rendez compte, vous voulez afficher la tête de Jean sur les réseaux sociaux, les magasins, mais vous, monsieur, vous êtes dingue.
17:45 - Mais quel est ton argument, monsieur ? - C'est la civilisation. - Mais excuse-moi. - C'est quoi, cette civilisation ? - Oh, hé, tu lui parles pas comme ça, le vapeur de Bush.
17:51 - Non mais c'est totalement illégal, c'est irresponsable. Vous savez même pas si c'est eux. L'image n'est pas une preuve. C'est dingue ce que vous dites, monsieur.
18:00 Je vous respecte énormément et votre détresse, elle me touche profondément, comme celle de tous les commerçants victimes de ces vols. Mais c'est incroyable, ce que vous dites.
18:08 - Tu veux que je te dise la vérité ? - Tu vois pas que tu fais rire tout le monde ? Tu vois pas que tout le monde te prend pour un gugusse ?
18:14 - Il n'y a pas le début d'un argument. - Mais c'est la loi ! - Mais arrête de faire plus bête que tu n'es. - C'est la loi.
18:29 - La loi, justement, s'il vous plaît. - Elle est là pour évoluer. - Après, on donnera une dernière chance à Jean-Michel. Je doute qu'il soit bon, mais on lui donnera une dernière chance.
18:35 - Vous allez être surpris. - Ouais, bah, je vais être surpris. Ça fait 14 ans que vous me dites ça. J'attends toujours.
18:42 Gilles Verden, ne te fais pas plus bête que tu n'es, mon Gilles. Tu vois bien qu'on est en train de parler d'un changement de loi. Il ne comprend rien.
18:50 Tu as écouté le sujet, tu vois ce qu'on dit. Donc arrête de dire des bêtises grosses comme toi. Arrête de dire des bêtises. Donc arrête d'être hors sujet parce que c'est insupportable.
18:58 - Même si votre loi est votée, puisque c'est votre loi, librement à tous les deux, d'accord, vous n'allez plus la cacher à des trois ou deux gens. Ça restera illégal. Enfin, vous êtes malade.
19:06 - Mais il faut que les gens signent un accord en entrant. - Ah, mais vous êtes fou. - Vous savez qu'ils le prônent. - Non, mais vous êtes fou.
19:13 - Mais ça ne se fera jamais. - Mais il y a plein de lois. Avant, c'était illégal. - Mais tu fais rire tout le monde. Mais les gens doivent signer en entrant. Vous l'avez lu, la loi ?
19:19 - Justement, les voleurs, ils ne rentreront pas. - Tu es un guignol. - Bien sûr. Et donc, tu verras que rien que ça, ça va être dischoisif.
19:24 - Mais il faut que les gens signent. - Bien sûr que si. - Mais il faut que les gens signent. - Bien sûr, c'est rien du tout de signer. Ça prend deux secondes.
19:28 - On signe en entrant dans un magasin, mais on est en France. On n'est pas en dictature, enfin. - Mais qu'est-ce que tu veux ? On est en France.
19:32 - Mais, Gilles, la loi... - Mais malheureusement, avec les délinquants que tu défends... - Je ne défends pas les délinquants. - ...toute la journée.
19:37 - Et le camp du mal, la loi... - ...que tu défends toute la journée pour prendre du mal. - Mais tu es la France du passé et la France de l'échec. - Voilà, du passif.
19:42 - Et la France... Non, mais je vous dis, c'est vrai. Gilles Bernays, à chaque fois qu'il ouvre la bouche, c'est pour dire une énorme... - Horrible. - ...immobiliste.
19:48 - C'est incroyable. Tu vois pas... Excuse-moi. Tu vois pas qu'à chaque fois, t'as tout le monde contre toi ? Tu te dis pas qu'à un moment, on n'est pas tous aussi cons que tu ne le penses ?
19:54 Tu ne comprends pas ? Tu ne sais pas qu'à un moment, c'est peut-être toi le problème ? Non, mais franchement... - Non, mais je vais y réfléchir. - Ah, je te le dis. Réfléchis-y.
20:00 - En plus, Gilles... - Oui, Gilles, en plus... - Attends, c'est sa dernière chance. - Excuse-moi, Gilles, mais non seulement tu dis des conneries, mais en plus, tu n'as aucune constance dans ton raisonnement.
20:06 - C'est vrai. - Hier, tu étais le premier à applaudir quand les gens affichaient "pickpocket" pour dénoncer des gens qui... - Non, je n'affiche pas comme ça.
20:12 - Mais avec une pocarte, "pickpocket". - Arrête. - Et là, c'est la présomption d'innocence. - Arrête. - C'est exactement la même chose. - Laisse-le finir.
20:18 - Et là, on affiche les gens et là, t'es où, la présomption d'innocence ? On affiche... C'est une sorte de solidarité citoyenne contre les délinquants. Et là, t'es d'accord. Et là, t'es pas d'accord. Donc, comprends-moi.
20:28 - Attends, attends. C'est quoi, la suite, alors ? - Bah, là, c'est implacable comme raisonnement. - Ah, c'est clair. - C'est avec ça que vous vous rendiez métonné ?
20:34 - Ah, non. Hier, il applaudissait les gens quand on affichait les "pickpocket". Et aujourd'hui, il refuse qu'on affiche... - Mais c'est pas ouf non plus. Vous m'avez interpellé...
20:41 - J'ai pas dit que ça serait ouf. J'ai dit que ça serait convaincant. - Bah, non. - Bah, psyche. Je pense, non. - C'est plus incroyable.
20:47 - J'espère que le député regarde pas l'émission parce que... - Bah, si. - Bah, il va être déçu, ce soir. - Ah, non. Bah, il va pas être déçu. Il voit que tout le monde est d'accord avec lui.
20:53 - Ah oui. C'est un tébisite. - Les députés savent que Gilles Verdez est un uluberlu, hein. - Donc, ce soir, on apprend... - À part Louis Boyard, il y a que Louis Boyard qui est d'accord avec Gilles Verdez.
21:01 - Ce soir, on apprend ce qui est incroyable. - Il y a Emma Kidpano et je sais pas qui. On croit ses amis, là. - Grâce à ça, ça veut dire qu'il y aura plus de vols du tout.
21:07 - Mais qui t'a donné la parole ? - Qui t'a donné la parole ? - J'ai levé le doigt. - S'il vous plaît. C'est vrai que lui, il est pour le remettre... - Non, mais grâce à ça...
21:13 - Non, mais toi, je comprends. Tu défends... Tu défends ta corporation. T'aimerais qu'il y ait plus de maîtres chiens, je comprends. - Grâce à ça, il y aura plus de vols.
21:20 - Bravo ! - Bravo ! - Bravo ! - Bravo ! - Bravo ! - Bravo ! - Bravo ! - Bravo ! - Bravo ! - Bravo ! - Bravo ! - Bravo ! - Bravo ! - Bravo !
21:30 - Il y a 2... Cyril, j'ai lu un tout petit peu. Il y a 2 choses que j'aimerais vous lire. - C'est pas la fin. - C'est avant les émissions qu'il faut lire, hein, ce point-là.
21:40 - Non, non, non. Mais non, c'est la proposition de loi extrêmement intéressante, juste de ligne. Vous allez tous comprendre. Mais finalement, il va être d'accord.
21:45 Le recours à la vidéoprotection est souvent employé par les commerçants d'abord pour un effet dissuasif. Mais les choses se compliquent lorsqu'il s'agit d'exploiter réellement les images de ces caméras.
21:54 En effet, ces images ne peuvent être utilisées ou diffusées sous peine de sanctions en vertu du droit à l'image. Le seul moyen d'utiliser ces images et de les conserver, c'est vachement bien.
22:04 - J'ai pas compris. Qu'est-ce que t'as dit ? - Ah, t'as pas compris ? - Horrible. - C'est horrible. - Horrible. - Qu'est-ce qu'il a dit ? - J'ai pas écouté.
22:11 (Rires)
22:27 - Par contre, M. Vernet, sachez quand même que le député qui a fait cette proposition de loi et qui a été sensible à cette émission et au contenu qu'on a évoqué...
22:33 - Je sais ce que vous allez me dire. - Chut ! - Qu'est-ce que je vais vous dire ? - C'est un édifice ? - Il est avocat. - Bah oui. - Bah voilà. Il est avocat.
22:39 - Alors, vous, vous êtes avocat. - Eh, qu'est-ce qu'il est avocat ? - Eh, s'il vous plaît. - Il est avocat. - Ah, vrai. - Croyez-vous.
22:45 - Peux-tu nous donner le nom de ce député ? - Romain Daubier. - Bah, bravo, Romain. Bravo, M. Daubier. Franchement, alors, lui, au moins, il bouge.
22:51 - Et puis, t'es modem de l'un. - Tu veux que je te dise ? Toi, t'es toute ta vie, t'es en moonwalk. - Il est immobilier. - Non, mais c'est rigolé. T'es en moonwalk.
22:56 Tu recules et à un moment, fais gaffe, tu vas prendre le mur, si ce n'est que tu ne l'as pas déjà pris. - On voit son visage, d'ailleurs, juste derrière vous.
23:01 - Merci. Bah, bravo. Je l'avais félicité la dernière fois. Il est excellent. Il faudrait qu'on l'invite, lui, d'ailleurs. - Il va venir. - Ah bah, j'espère qu'il va venir parce que...
23:06 J'aimerais bien le mettre en face de Gilles Verdez qui lui cloue le bec, aussi. - Et moi, ce que j'aimerais bien, avec votre accord, c'est inviter Gilles Verdez à venir avec moi, visiter quelques commerçants parisiens...
23:13 - Ouais. - ...pour voir dans quel état d'esprit... - Avec plaisir. - Excusez-moi. - J'y vais tout le long. - Excusez-moi. - Oui, pardon. C'est à elle.
23:17 - Excusez-moi. Je vous pose une question. Vous voulez donc passer une journée... - Non, une matinée. Quelques heures. - Est-ce que vous êtes solides psychologiquement ?
23:27 - Je pense. - Parce que là, je vous le dis. Non, mais je vous le dis, c'est une épreuve. - Oui, oui, oui. - Ah oui, non. - Ils ont l'air tous d'accord.
23:35 - Non, mais vous savez pas ce que c'est. Non, mais sans déconner. Jérôme, tu veux faire ça ? - Hum ? - Écoute-moi. Si, après, tu as des problèmes psychologiques, viens passer.
23:45 - Il y a une cellule. - Ah oui. - Preune mutuelle. - J'invite Gilles à venir passer une matinée, seulement. - Avec plaisir. - Pas une journée. - Quand vous voulez.
23:51 - Et on va visiter les commerçants ensemble. Ils vont vous raconter ce qu'ils vivent, parce que ce soir, on a un ton pour les contractés. Je trouve ça très bien.
23:57 Mais il y en a pour qui c'est vraiment... - C'est l'enfer. - C'est l'enfer. - C'est pour ça qu'il faut penser à eux. Ils vous regardent ce soir.
24:02 - Venez avec moi, Gilles. On y rentre. - Dès que vous voulez. - Vous passez dans le camp du non 10 minutes après. - Ah ! - J'ai perdu vous dans le camp du non.
24:09 - T'as jamais fait personne dans ton camp. Tu sais quoi ? T'as rigolé. T'es le seul combattant. C'est 28 combats, 28 défaits. Non, mais sans rigoler.
24:17 Quand tu te présentes sur le ring, tout le monde rigole. Donc arrête un peu. Non, mais je te le dis. Excusez-moi, Jérôme, mais vous allez rigoler avec lui.
24:23 Voilà. Je peux vous dire que les commerçants, quand ils vont arriver, Gilles Verdez, ils vont lui jeter des chaussettes dans la gueule.
24:28 - On va t'en sortir comme d'hab. - Merci. Merci en tout cas d'avoir été avec nous, Jérôme. Et bravo à vous, parce que c'est vous qui avez fait bouger les choses.
24:33 Et voilà. N'applaudissez pas, Gilles. Merci.
24:36 [Musique]

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