François-Xavier Demaison
Comédien « Le Négociateur » sur TF1
François Xavier Demaison incarne un nouveau héros récurrent ce soir sur TF1 : Antoine Clerc, un négociateur du RAIDD. Une nouvelle série policière de TF1 qui se mele aussi à une histoire familiale, puisque le comédien est aussi papa poule, avec trois ex femmes, trois filles et un père envahissant incarné par Michel Jonasz.
Nouveau héros de série, François Xavier Demaison incarne à partir de ce soir un « Négociateur » du RAIDD qui est aussi père de famille débordé.
Comédien « Le Négociateur » sur TF1
François Xavier Demaison incarne un nouveau héros récurrent ce soir sur TF1 : Antoine Clerc, un négociateur du RAIDD. Une nouvelle série policière de TF1 qui se mele aussi à une histoire familiale, puisque le comédien est aussi papa poule, avec trois ex femmes, trois filles et un père envahissant incarné par Michel Jonasz.
Nouveau héros de série, François Xavier Demaison incarne à partir de ce soir un « Négociateur » du RAIDD qui est aussi père de famille débordé.
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00:00 Et votre invité médial, Laurent Vallière, a incarné Coluche dans le film d'Antoine Deconne, Bouillon dans le Petit Nicolas,
00:06 et ce soir, il est le nouveau héros d'une série récurrente sur TF1, le négociateur.
00:10 Bonjour François-Xavier Demaison.
00:12 Bonjour Laurent.
00:13 Alors dans le négociateur, vous êtes Antoine, un ancien négociateur de la BRI sur la touche,
00:17 qui va malgré lui reprendre du service quand il se retrouve pris en otage avec sa fille dans une banque,
00:22 et puis après avoir géré cette situation, il va intégrer le RAID, dirigé par une femme dont,
00:28 on va dire, tous les opposent entre les deux.
00:30 Et puis le deuxième problème, c'est que la vie d'Antoine est un véritable cafarnaum.
00:34 Trois mariages, trois divorces, trois filles, un père envahissant.
00:37 Vous avez pris votre temps pour revenir à la série.
00:39 La dernière, c'était "Cadras", et c'était il y a 7 ans.
00:42 Rien ne vous plaisait jusque-là ?
00:43 Ah si, si, j'ai fait quelques unitaires quand même.
00:45 Oui, unitaires.
00:46 Que j'ai adoré, je me suis régalé à faire, à mon tour notamment,
00:51 qui a été diffusée la semaine dernière sur le service public.
00:54 C'est un terrain de jeu extraordinaire, la série.
00:57 Parce que c'est vraiment des personnages qu'on peut construire comme ça, sur la longueur.
01:01 Moi j'adore ça.
01:03 Et puis je suis un grand consommateur de séries aussi.
01:05 Alors là, qu'est-ce qui vous plaisait ?
01:06 Je crois que vous avez lu 6 pages et vous avez dit oui tout de suite.
01:09 Oui, le rôle est génial.
01:11 Le rôle, voilà, c'est vraiment, je me suis senti proche de ce personnage
01:14 qui est comme ça, très efficace dans son boulot,
01:17 et puis complètement débordé à la maison.
01:19 C'est le roi des négociations, sauf à la maison où là,
01:21 c'est lui qui se fait un peu négocier, j'ai envie de dire.
01:23 C'est quoi, c'est Bruce Willis et Papa Poulpe, comme le dit le comédien ce matin ?
01:27 C'est exactement ça.
01:28 Oui, c'est ça ?
01:29 Oui, enfin Bruce Willis, j'aime bien.
01:31 Oui, c'est vrai que c'est ce qui fait le charme de la série,
01:35 parce que c'est drôle, il y a de l'action,
01:37 et puis il y a ce côté empathique du personnage qu'on adore.
01:40 Un négociateur, pour incarner un négociateur,
01:43 ce personnage avec une voix très douce, qui a son sang-froid incroyablement tout le temps,
01:47 vous avez suivi un stage comme celle qui incarne votre chef.
01:51 Alors Jeanne, oui, elle a été vraiment faire un stage,
01:56 parce qu'il y avait le maniement des armes, il y avait tout ce côté action.
01:59 Moi, j'ai beaucoup lu, j'ai regardé beaucoup de vidéos de négociateurs,
02:03 et je me suis familiarisé avec tout leur jargon.
02:06 Oui, c'est ça, parce que c'est la parole.
02:07 Exactement, c'est la parole, c'est une phrase qui peut faire tout basculer.
02:10 Ce côté "oui, je comprends, je me mets à votre place,
02:13 mais on pourrait peut-être faire un pas de côté,
02:15 voir la situation autrement, qu'est-ce que vous en pensez ?"
02:17 Mais dans la vie, vous êtes comme ça ou pas ?
02:19 Dans la vie, oui, je suis assez empathique.
02:21 Je suis assez empathique.
02:23 Je veux toujours que les autres soient bien,
02:25 je veux toujours que tout le monde soit bien autour de moi.
02:27 Jacques Brel disait "j'ai mal aux autres".
02:30 Il y a aussi le côté familial.
02:32 On a l'impression que vous aimez bien ces séries familiales,
02:36 qui racontent un peu la société d'aujourd'hui.
02:40 C'est ça qui vous plaisait dans le rôle ?
02:42 Le fait qu'il y ait trois femmes, trois divorces, trois filles,
02:46 qu'il y ait complètement débordé ?
02:48 Oui, parce qu'il y a pas mal de gens qui vont s'identifier.
02:50 C'est vrai que la famille, c'est une source d'inspiration extraordinaire.
02:55 Je sais que j'ai deux filles, j'ai un petit bébé de 17 mois
02:58 et j'ai une ado de 16 ans.
03:00 Donc vraiment deux salles, deux ambiances.
03:02 Des problématiques radicalement différentes.
03:05 C'est une source d'inspiration extraordinaire.
03:07 Et une source de comédie, bien sûr.
03:09 C'est un polar, vous vous êtes pas dit "encore un polar, peut-être que c'est celui de trop" ?
03:13 Justement, ce que j'ai aimé, c'est que c'est pas qu'un polar.
03:15 C'est qu'on part du polar.
03:17 C'est vrai que les intrigues sont extrêmement bien construites.
03:19 C'est vrai que la première soirée qui est diffusée ce soir,
03:22 vous avez Kevin Azaïz qui était César du meilleur espoir,
03:24 qui joue le preneur d'otages.
03:26 On y croit, on est vraiment dans la prise d'otages.
03:28 Mais il y a ce décalage, il y a cette comédie dont on a besoin aussi,
03:32 cette respiration, que j'adore, je suis fan de ça.
03:36 Les thèmes abordés par la série, je trouve, sont très modernes.
03:41 Ça parle d'agriculture, d'hommes surendettés.
03:44 Ça aussi c'était important.
03:46 Vous êtes coproducteur de la série.
03:47 Je crois que vous coproduisez toutes les séries auxquelles vous participez.
03:50 Est-ce que vous mettez votre nez, vous demandez des modifications ?
03:54 Alors là, c'est l'atout d'avoir un coproducteur journaliste,
03:59 Alexandre Amiel, qui a vraiment tenu à ce que tous les épisodes
04:04 traitent de sujets de société.
04:06 C'est-à-dire qu'on a effectivement le harcèlement à l'école,
04:09 on a les influenceuses, on a effectivement un père de famille surendetté,
04:13 un agriculteur qui n'arrive pas à boucler les fins de mois.
04:15 Tout ça, ça va parler énormément, je pense, aujourd'hui à la société.
04:19 Et c'est aussi une série qui renverse les clichés,
04:21 parce que finalement, celle qui est carriériste, c'est la femme.
04:24 Et celui qui est papa poule, c'est l'homme.
04:26 C'est-à-dire que la femme qui dirige le raid,
04:28 elle pense beaucoup plus à son travail qu'à son fils.
04:31 Et vous, inversement, c'est vous l'homme qui vous occupez de la famille.
04:34 Moi, ça me va bien.
04:36 C'est ça qui vous a plu aussi ?
04:39 Oui, c'est sûr que ça fait partie du charme de cette série.
04:42 Sa modernité, son originalité.
04:46 Et puis, c'est vrai qu'il est...
04:48 C'est vraiment le papa poule qui s'accomplit à être avec les siens et à les rendre heureux.
04:54 Alors, ça a vocation à devenir une série qui va revenir chaque année.
04:58 Est-ce qu'on fait attention, quand on vous propose un héros récurrent,
05:02 à ce que si jamais vous le preniez pendant plusieurs années,
05:05 il soit vraiment parfait pour vous ?
05:09 Est-ce que par exemple, Samuel Lebihan, qui vous a aidé,
05:12 qui vous a mis le pied à l'étrier il y a 20 ans dans vos one-man-show,
05:16 et qui on connaît très bien à travers son personnage d'Alex Hugo,
05:19 vous a donné des conseils sur "Attention, ça, ce héros récurrent, c'est bien, celui-ci, c'est pas bien" ?
05:24 Samuel, c'est mon meilleur ami.
05:26 C'est le parrain de ma fille, je suis le parrain de la sienne.
05:28 Donc forcément, on parle beaucoup du métier en général, de nos vies en particulier.
05:35 Et donc, effectivement, ça fait certainement partie des personnes qui m'accompagnent depuis toujours.
05:40 Vous lui avez fait lire le scénario qu'on vous a donné ?
05:42 Non, non, non, il n'a pas le temps, le pauvre, avec ses montagnes, tous ses projets.
05:46 Je crois qu'il a co-produit d'ailleurs un film qui va bientôt sortir sur le service public.
05:51 Mais on parle beaucoup du métier qui nous passionne, ça c'est sûr.
05:54 Vous dites que vous avez plein d'idées de séries, donc vous aimeriez en produire plus ?
05:59 Bien sûr, bien sûr.
06:01 Lesquelles ?
06:02 J'ai des projets de séries, j'ai des projets de films.
06:06 J'ai toujours un projet d'avance.
06:09 C'est vrai qu'aujourd'hui, j'ai produit "Quadra", "Mon Tour", "Le Nouveau"
06:13 qui parlait de ce patron qui avait eu un AVC.
06:18 Aujourd'hui, j'adore être co-producteur aussi des séries
06:24 parce que ça me permet d'avoir plus d'empreintes artistiques sur les projets dans lesquels je joue en tant qu'acteur.
06:28 Vous avez un projet d'avance parce que vous avez peur de la suite ?
06:32 Non, non, non, non, non.
06:33 Pour le plaisir de développer des histoires.
06:35 Et parce que vous savez, c'est long d'écrire des épisodes, de les mettre en place, de les produire, de les tourner.
06:41 Donc non, non, c'est vraiment pour le plaisir de raconter des histoires.
06:46 Merci, François de Prézédeur.
06:47 Merci à vous, merci, merci.
06:48 Et "Le Négociateur", c'est donc ce soir à partir de 21h10 sur TF1.
06:52 Exactement, merci beaucoup.
06:53 Merci à vous.