Menaces attentat : cinq établissements scolaires visés dans l'Aube

  • il y a 6 mois
Douze établissements sont concernés par ces alertes attentat dans l’académie de Reims, donc cinq dans l’Aube. La Dasen assure que les cours reprennent demain avec un protocole pour assurer la sécurité.
Reportage : Glenn Essoly
Transcript
00:00 Les événements de ce matin nous sont une piqûre de rappel, si je puis dire,
00:05 sur le fait que nous vivons dans un monde dangereux, avec une menace qui est présente.
00:10 Ce matin, nous avons eu des alertes attentats envoyées sur les ENT,
00:15 les espaces numériques de travail de nos établissements.
00:18 Sur cinq établissements, trois lycées et deux collèges.
00:23 Le lycée Chrétien de Troyes, les deux lycées de Romilly,
00:27 donc le lycée Lidreau et le lycée Joliot-Curie.
00:30 Et puis les deux collèges, que sont celui de Lusigny et de Saint-Savir,
00:35 de Langevin et puis Charles de Loney.
00:37 Nous avons dépêché une cellule d'écoute, il y avait des psychologues sur place à disposition.
00:45 Mais bien évidemment, selon les établissements et selon la réactivité de certaines communautés éducatives,
00:52 il y a eu des élèves sereins dans les cours.
00:55 Moi, je suis passée dans tous les établissements et c'est vrai qu'il faisait beau aujourd'hui.
01:00 Donc dehors, il y avait des rassemblements et puis surtout, de nombreuses forces de l'ordre déployaient,
01:06 ce qui rassurait les élèves et évidemment les communautés éducatives.
01:09 On reprend normalement avec probablement des questions de nos jeunes élèves ou moins jeunes d'ailleurs.
01:16 C'est important, nous sommes dans des périodes aussi de bac blanc, de conseils de classe.
01:22 Donc c'est important que les apprentissages reprennent de façon sereine, en sécurité pour tous.
01:28 Les événements de ce matin sont une piqûre de rappel, si je puis dire,
01:33 sur le fait que nous vivons dans un monde dangereux, avec une menace qui est présente.
01:38 Et même si ça fait malheureusement plusieurs années, cette menace, elle est toujours là.
01:43 Et je trouve que la réactivité et la réaction de chacun ce matin prouvent qu'on n'est pas du tout
01:50 dans une forme de confort vis-à-vis de cette menace et j'en suis très heureux.
01:54 Les forces de l'ordre vont avoir une vigilance particulière sur les établissements scolaires,
01:57 comme c'était déjà le cas depuis l'attentat d'Arras et évidemment encore plus depuis le relèvement de la posture Vigipirate.
02:06 Et puis par ailleurs, les établissements vont continuer à faire de la prévention sur ces situations.
02:15 Ce qu'on peut dire aussi, c'est que les différents exercices qui sont organisés chaque année au sein des établissements
02:20 prouvent aussi leur efficacité, puisque si la situation a pu être gérée dans le calme,
02:26 c'est aussi parce que les élèves avaient l'habitude, enfin l'habitude non,
02:31 mais avaient effectué des exercices réguliers tout au long de leur scolarité.
02:36 Donc il n'y avait pas de facteur trop inattendu pour eux.
02:39 À la réception de menaces d'attentat par mail, tel que ça a été le cas aujourd'hui,
02:45 il y a une procédure de levée de doute qui est mise en œuvre, qui se déroule avec méthode et dans le calme.
02:52 Elle consiste à évacuer, quand les élèves sont déjà dans l'établissement, à évacuer classe par classe, bâtiment par bâtiment,
03:01 pour s'assurer qu'il n'y a pas de colis suspects.
03:04 Ça consiste à ce que chaque élève prenne et vérifie ses affaires personnelles.
03:10 Et une fois que l'ensemble des élèves ont été évacués, il y a une reconnaissance qui est effectuée à l'intérieur des bâtiments
03:18 par des gendarmes qui sont spécialisés dans la reconnaissance et la détection d'explosifs,
03:23 en lien avec le chef d'établissement ou leur représentant.
03:27 Aujourd'hui, aucun colis suspect n'a été identifié et les démineurs n'ont pas eu besoin d'intervenir.
03:34 Les conseils qu'on peut donner pour chaque élève ou parent d'élève, c'est à la réception de menaces telles qu'elles ont été diffusées aujourd'hui
03:43 sur l'espace national de travail de l'éducation nationale, c'est d'une part de ne pas diffuser, de ne pas rediffuser,
03:51 de ne pas transmettre par mail le contenu qui a été reçu.
03:54 D'autre part, s'il y a un lien, ne pas accéder au lien de manière à éviter d'être confronté à un contenu qui peut être potentiellement traumatisant
04:05 et aussi d'éviter toute forme de contamination du réseau informatique ou de l'ordinateur personnel ou du téléphone personnel de l'élève.
04:15 [Musique]
04:25 [Sous-titres réalisés par la communauté d'Amara.org]

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