Téléfoot, une émission de football diffusée sur TF1
Année: 1983
Présentateur: Michel Denisot
Invités: Coluche, Mireille Darc
Année: 1983
Présentateur: Michel Denisot
Invités: Coluche, Mireille Darc
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00:00 A toutes celles et tous ceux qui viennent seulement de se joindre à nous sur TF1,
00:04 je souhaite la bienvenue aujourd'hui dimanche 17 avril.
00:07 Quelques modifications dans les horaires cet après-midi.
00:10 L'actualité sportive est importante.
00:12 Il y a tout d'abord le Grand Prix de France Formule 1 au Castelet
00:16 que vous pourrez suivre en direct sur TF1 à partir de 14h20.
00:20 Notez bien l'horaire.
00:21 On interrompra la retransmission pour suivre le tiercé
00:24 qui se court aujourd'hui à Longchamp et ensuite on retournera au Castelet.
00:28 On parlera aussi cyclisme avec Liège, Bastogne, Liège.
00:32 Donc de 14h20 à 16h20 environ, je vous dis environ parce qu'avec les directs on ne sait jamais,
00:38 Sport Dimanche présenté par François Jeannin.
00:41 Après cela vers 16h25 Arnold et Willy.
00:44 A 16h55 Racontez-moi l'histoire.
00:48 A 17h55 Les animaux du monde.
00:50 18h30 Géants secrets.
00:52 Et 19h07.
00:54 Le film de la soirée, c'est un film de Jacques Deray, La piscine,
00:58 avec Romy Schneider, Alain Delon, Maurice Ronnet et Jane Birkin.
01:02 Après le journal de 13h00 tout à l'heure bien entendu Starsky et Hutch.
01:05 Mais pour l'instant on va rejoindre Michèle Deniso pour TF1.
01:09 Vous allez assister au tirage au sort des quarts de finale de la Coupe de France de football.
01:13 Un tirage effectué par deux vedettes qui triomphent actuellement au cinéma.
01:17 Il y a Mireille Dark avec son dernier film Si elle dit oui je ne dis pas non.
01:21 Et puis Coluche dans Banzai. A vous Michèle.
01:24 Oui Michèle, oui Michèle, oui Michèle.
01:43 Tango, hot play, un ballon mondo.
01:49 Jardiner avec Onda, c'est un jeu d'enfant.
01:53 Onda, le bonheur de votre jardin.
01:56 Chaussures Palladium, en avoir ou pas.
02:06 Sous-titrage FR : VNero14
02:11 Sous-titrage FR : VNero14
02:16 Sous-titrage FR : VNero14
02:20 Sous-titrage FR : VNero14
02:24 Sous-titrage FR : VNero14
02:28 Sous-titrage FR : VNero14
02:54 Bonjour à toutes et à tous et bienvenue sur le plateau de téléfoot.
02:58 TF1 vous propose aujourd'hui les deux événements de la journée sportive avec le Grand Prix du Castelet cet après-midi à 14h20.
03:02 Que vous présentera François Jeannin en direct dans Sport Dimanche.
03:06 Et puis le tirage au sort de la Coupe de France dans une demi-heure environ.
03:10 Avec les deux invités que vous connaissez avec Mireille Dark et Coluche.
03:14 Nous choisissons toujours des mains innocentes pour procéder à ce tirage au sort.
03:18 Je voudrais vous demander Mireille d'abord, j'ai vu il y a quelques temps dans un journal, le journal du dimanche,
03:22 que vous avez écrit "Les Machos et les vainqueurs". Est-ce que ça veut dire que vous aimez aussi les champions de football ?
03:26 - Ça veut pas dire que un footballeur est un macho, hein.
03:30 Mais enfin j'aime plutôt les hommes sportifs en effet.
03:34 - Vous avez des champions que vous préférez dans le football français ?
03:38 - Ils sont tous partis les champions.
03:42 - Il y en a deux qui sont partis, on va en parler d'ailleurs, vous faites un enchaînement parfait pour le début de cette émission.
03:46 Il y en a deux qui sont à l'étranger, c'est Platini et Stig, ce sont vos préférés ? - Assez oui.
03:50 - Et vous, vous aimez dans le ballon rond ? - Ah ben moi, non ça...
03:54 - Il aime les machos aussi. - Non c'est pas la question.
03:58 Ce qui est bien dans le football, c'est que c'est un sport où tout le monde achète sa chance.
04:02 Ça c'est sympa pour les joueurs. Tout le monde peut devenir champion.
04:06 - C'est plus facile que dans le show business ? - Ah je sais pas si c'est facile, non je dirais pas ça.
04:10 Mais enfin c'est un truc d'adresse, celui qui est à droit il peut s'en sortir.
04:14 C'est un bon boulot.
04:18 - On a vu ça tout à l'heure, donc c'est vous qui allez le faire. - Oui, ça va être au sort parce qu'on n'y connait rien.
04:22 - Alors il y a huit clubs qualifiés, voilà les huit clubs qui sont qualifiés.
04:26 Ils ont déjà des numéros, il s'agit de Brest, de Guingamp, de Lille, de Nantes, du Racing Paris 1, de Paris Saint-Germain et de Rouen.
04:32 Alors on se rend compte qu'il y a deux équipes de deuxième division
04:36 et qu'aucun club qui se situe en dessous de la Loire n'est qualifié pour les quart de finale.
04:42 C'est donc une sorte de triomphe cette Coupe de France pour l'instant pour le nord de la France.
04:46 - On verra ça tout à l'heure, tous les présidents sont avec nous, ou les entraîneurs des équipes qualifiées.
04:50 Il y a là Raymond Quérusauré, il y a là Dumartini, Charlie Samoa, tous les présidents qu'on vous présentera tout à l'heure,
04:54 M. Simonnet, M. Borrelli, on verra leur réaction au fur et à mesure que vous ferez le tirage.
04:58 Alors vous avez une lourde responsabilité. - Oui, ben je comprends, oui.
05:02 - Vous en êtes tout à fait conscient. - On va se réinsulter à la sortie.
05:05 - Vous avez déjà fait le tirage des années, vous, à chacun, ça vous est bien passé ensuite ?
05:07 - Moi dans la rue je me suis fait vraiment insulter.
05:11 - Vous, vous n'avez pas de souvenirs de ce genre ? - Non, non, non, non.
05:14 Ça s'était bien passé, je crois.
05:16 - Alors l'autre événement du football que nous vivrons sur TF1 mercredi prochain,
05:21 il s'agit du match du Coupe d'Europe qui aura lieu en Pologne à Lodz, entre Lodz et la Juventus de Turin.
05:26 Match retour que nous vous retransmettrons donc sur TF1 à 20h, notez bien, mercredi prochain, si vous ne le savez déjà.
05:31 Et nous allons tout de suite avoir l'opinion du français de la Juventus de Turin,
05:35 que vous appréciez beaucoup, Mireille, d'après ce que vous m'avez dit.
05:37 Michel Platini, donc, à trois jours de ce match entre Lodz et la Juventus.
05:43 - Est-ce que la Juventus va aller en finale de la Coupe d'Europe ?
05:47 - Tout dépendra du résultat du match retour.
05:50 J'ai l'impression qu'on est sur la bonne voie et qu'on pourra y aller.
05:54 - Et comment se présente le match retour contre Lodz ? Est-ce que les deux à zéro au match allé, c'était suffisant ?
06:01 - Ça, on peut le dire qu'après le match, si les deux à zéro sont suffisants,
06:05 mais on a une bonne marge de sécurité devant nous.
06:08 D'autant plus qu'on est surtout favorisé par le fait qu'ils ont deux joueurs qui ne peuvent pas jouer le match retour,
06:13 c'est-à-dire le libero et le stopper.
06:15 Ils sont suspendus pour ce match.
06:17 Donc, il y a tout pour nous pour réussir.
06:19 Maintenant, c'est à nous de passer ce tour et d'aller à l'avant.
06:23 Mais je crois que tout dépendra de nous, parce que je pense qu'on est plus forts que Lodz.
06:27 - Dans quel état d'esprit est Boniak avant ce match ?
06:30 C'est son ancienne équipe, il est polonais.
06:33 - Je crois que le plus dur est passé puisqu'il est parti une semaine là-bas
06:36 pour jouer avec l'équipe nationale polonaise contre la Finlande.
06:39 Donc, s'il a dû avoir des problèmes, il les a eus quand il est arrivé,
06:43 parce qu'il s'est fait traiter de...
06:46 On l'a traité de toutes sortes de noms, je crois.
06:49 Enfin, une petite minorité, c'est toujours la même chose.
06:52 La grande majorité, bon, on respecte ce qu'il fait.
06:55 Et les autres, ils n'étaient pas tellement d'accord, surtout au public.
06:58 Mais lui, comme il dit, moi je suis polonais, mais je joue avec les Juventus de Turin,
07:01 et je ferai tout pour que les Juventus de Turin...
07:03 Et en final, je crois qu'il le prend très très très bien.
07:06 - Alors, un mot, Coluche, sur ce que vient de dire Platini ?
07:09 - Bah, c'est-à-dire, non, mais le Polonais qui ne joue plus en Pologne,
07:12 il a beaucoup de bol, déjà, parce que...
07:15 C'est quand même pas... Enfin, comme équipe de football, c'est peut-être très bien,
07:18 mais enfin, ceux qui sortent et qui n'arrivent pas à rentrer,
07:21 je crois qu'ils gagnent, quoi, surtout.
07:24 C'est un peu comme quand chez nous, ils arrivent à sortir, quoi,
07:27 à l'étranger, se faire payer, quoi.
07:29 - Vous voulez dire que c'est le cas de Platini, aussi ?
07:31 - Bah, Platini, oui, je crois qu'il a fait ça.
07:34 Enfin, c'est ce que j'ai compris.
07:36 Mais cela dit, si c'était vrai, il y aurait une grosse équipe suisse.
07:39 Et c'est pas le cas.
07:41 - Bien, alors, nous allons voir maintenant l'autre Français qui joue à l'étranger.
07:44 Il s'agit de Didier Six qui joue à Stuttgart depuis maintenant deux ans.
07:47 Et c'était le match au sommet de la Bundesliga, c'est le nom du championnat d'Allemagne,
07:50 hier soir, entre Stuttgart et Bayern.
07:53 Un match que va nous commenter Philippe Ouip et nous aurons une interview de Six derrière.
07:57 - Ah. - Ah, tant mieux, tant mieux.
08:00 - On est prêts, non ?
08:02 - Et ils étaient 70 600 spectateurs au Neckarsteinen de Stuttgart
08:06 pour voir ce match au sommet, comme vous l'avez dit.
08:09 Vous voyez que le football fait recette en Allemagne.
08:12 Le Bayern de Munich joue en rouge et il crée un peu une sensation dans ce match,
08:16 en première mi-temps, tout au moins, puisque ce sont les Bavarois
08:19 qui vont se créer la première occasion dangereuse, notamment par Dönberger,
08:22 qui tire, tire repoussé, tête de Dönberger, bien arrêtée par Gruniger.
08:27 Les coéquipiers de Didier Six ne sont pas très brillants au cours de cette première période
08:32 et finalement, Jean-Marie Pfaff va passer 45 premières minutes très tranquille.
08:37 Ce n'est pas ce tir qui va l'inquiéter.
08:39 Ce n'est pas le cas de son vis-à-vis Gruniger.
08:42 C'était d'ailleurs le grand point d'interrogation de la rencontre.
08:45 Le gardien Roleder a été suspendu. On ne savait pas ce que valait son remplaçant.
08:49 Eh bien, vous le voyez, il est pas mal non plus.
08:52 43e minute maintenant.
08:56 Et le premier but de la partie, à la suite de cette faute de Karl-Heinz Forster.
09:03 L'action est vite jouée, l'action est même un petit peu confuse.
09:07 Et c'est finalement Mati qui marque le premier but. 1-0 pour le Bayern de Munich.
09:12 Et c'est un avantage justifié au vu des 45 premières minutes.
09:16 Changement de côté, mais changement de décor également en deuxième période
09:20 où l'on voit Stuttgart à l'assaut des buts du Bayern
09:23 et une tête qui inquiète Jean-Marie Pfaff, le gardien du Bayern de Munich.
09:29 Une seule action apportée au crédit des Bavarois en deuxième période.
09:34 Elle est apportée au crédit même de Karl-Heinz Rummenigge
09:38 qui tire mais Gruniger écarte le danger et met en corner.
09:42 Un corner qui n'a rien donné. 63e minute maintenant.
09:45 L'entraîneur de Stuttgart, Helmut Benthaus, fait sortir Didier Six.
09:48 Un remplacement qui va avoir son importance puisque c'est le suppléant de Six.
09:52 Werner Habiger qui va marquer le but de l'égalisation.
09:56 Un but superbe qui permet aux deux équipes de rester en course pour le titre de champion d'Allemagne.
10:01 Et maintenant je vous laisse écouter Didier Six qui fait son bilan au micro d'Antoine Guetten.
10:07 Je suis à 10 buts, j'en ai fait marquer 13 sur une partie de championnat qui est assez difficile en Allemagne.
10:19 Nous sommes encore en course pour le titre et disons que c'est pas trop trop mal jusqu'à maintenant.
10:26 Mais la position d'un étranger en Allemagne est très difficile
10:29 parce que les étrangers doivent apporter certainement plus qu'un joueur allemand.
10:33 Et donc on demande toujours toujours toujours plus à un étranger dans la boule de Stuttgart.
10:39 Quelle est votre plan l'année prochaine ?
10:41 C'est un point d'interrogation, je ne sais pas du tout encore.
10:45 Disons que le club, ils ne savent pas encore exactement s'ils me gardent ou s'ils me vendent.
10:52 C'est surtout une question financière parce que le problème est que le club a besoin d'argent.
10:58 Et peut-être que c'est Six qui peut le rapporter.
11:02 Étant donné que je suis en fin de contrat et qu'ils peuvent se permettre de s'enflouer comme cela.
11:10 C'est dur l'allemand ?
11:11 Oh non, le football allemand est très dur.
11:14 Enfin tous les footballs sont durs.
11:15 Maintenant le football français et je crois du niveau du football allemand.
11:19 Voilà, il y a des problèmes financiers aussi en Allemagne.
11:22 Il y en a partout.
11:23 Dans le football allemand, il y en a aussi dans le football français.
11:25 Vous savez qu'il y a eu un plan d'austérité qui a été adopté la semaine dernière par les présidents de club.
11:30 La quasi-unanimité, réduction des gros salaires, blocage des salaires moyens et augmentation des petits salaires.
11:36 Alors on va voir maintenant la réaction de Philippe Piat qui est le président de ce qu'on peut appeler le syndicat des joueurs, l'UNFP.
11:41 Puis ensuite le commentaire de M. Jean Sedoul qui est le président de la Ligue Nationale de Football.
11:45 En fait, ils vont faire ce qu'ils peuvent.
11:47 C'est-à-dire qu'il y en a un qui est vraiment très bon et qui vaut très cher, il faudra bien qu'il paye quand même.
11:52 Alors on va écouter Philippe Piat d'abord.
11:54 Est-ce que ce plan est catastrophique pour les gens qui vivent du football ?
11:59 Pour tous non, pour certains oui.
12:02 Je prends par exemple certains joueurs qui sont en fin de premier contrat.
12:06 Et comme vous le savez, les premiers contrats sont limités dans les montants.
12:09 Pour ceux-là qui se verront appliquer une augmentation maximale de 30%,
12:13 effectivement ça peut être catastrophique parce que pour quelqu'un qui gagnerait 8000 francs par mois, 30%, ça fait 2400 francs de plus.
12:20 Pour un deuxième contrat, c'est dérisoire.
12:22 Donc pour eux, ça serait catastrophique.
12:24 La grève est quelque chose d'envisageable ?
12:26 Absolument. Si d'aventure le plan devait s'appliquer sans les mesures fiscales d'allègement,
12:34 je pense qu'on déboucherait sur la grève.
12:37 Mais enfin, je ne veux pas le croire parce que les rapports que nous avons eus avec les présidents Sastre et Sadoul ont toujours été des rapports loyaux
12:44 et je ne les vois pas appliquer un plan de force alors que nous avions tous convenu qu'il ne pourrait s'appliquer que dans les conditions que j'ai indiquées.
12:52 Mais si les gens font grève, il n'y aura pas de soude.
12:56 On verra vers qui s'adresse la force populaire, le peuple, les amoureux du sport,
13:01 si les propositions que nous avons faites et qui ont été acceptées sont raisonnables
13:06 et si elles n'étaient pas raisonnables, nous aurions tort.
13:08 Mais si elles sont raisonnables, c'est peut-être cette grève la seule en France qui sera antipathique.
13:12 Vous ne la craignez pas donc ?
13:13 Pas du tout. Absolument pas.
13:16 De toute façon, je ne suis pas payé, alors ils peuvent faire la grève aussi longtemps qu'ils le voudront,
13:20 si on en demande une million d'euros, on ne augmentera pas mon salaire.
13:22 Et vous pensez que le public sera avec vous ?
13:24 Je ne sais pas qui le dirait, c'est le public qui le dira, je ne fais pas de propagande électorale, je ne suis pas éligible, le public choisira.
13:34 Voilà donc les points de vue de Philippe Piat qui dit "on fait confiance aux instances dirigeantes, mais on peut aller jusqu'à la grève"
13:39 et puis M. Sadoul qui dit "je ne pense pas qu'il y aura la grève, de toute façon nous on est bénévoles et les joueurs sont professionnels".
13:46 Vous voulez réagir là-dessus ?
13:48 Bon, je ne suis pas ça mal.
13:52 Moi je suis un peu surprise d'entendre parler tellement d'argent.
13:56 C'est un sport professionnel.
13:57 Oui, d'accord. Si j'ai les moyens, est-ce que je peux m'acheter un joueur pour chez moi ?
14:03 Vous pouvez lancer un appel, je pense qu'il y aura peut-être des réponses. Il y a des joueurs qui ne travaillent pas, qui sont au chômage.
14:08 Donc je peux éventuellement en avoir un à la maison, qui passe le ballon comme ça.
14:12 Voilà, chez vous, de temps en temps, c'est une sorte d'entraînement.
14:15 Coluche, vous avez quelque chose à dire sur le problème de salaire ?
14:19 A priori, moi je n'ai rien contre le président de la fédération, l'amicale des syndicats des présidents de fédérations,
14:25 mais je veux savoir combien il y a de mecs entre la caisse et le joueur qui ne jouent pas vraiment au foot
14:31 et qui ont le pouvoir de dire "demain on ne va pas jouer parce que celui-là fait ci, tout ça".
14:36 Ça c'est les structures du football, c'est la loi 1901.
14:40 C'est-à-dire que si vous voulez, d'un côté il y a le public qui vient dans le stade,
14:44 il y a le joueur qui mouille sa chemise et puis après ça il y a les mecs qui partagent la caisse.
14:48 Ils sont bénévoles les dirigeants, il y en a qui sont là pour vous le dire.
14:51 Oui, ce n'est pas le problème de bénévolat ou pas, mais enfin tout le monde sait compter.
14:55 Le 7 ça fait de l'argent et donc le club, évidemment, plus il marche, plus il y a de monde qui vient le voir,
15:02 normalement plus il a de fric.
15:04 Et les problèmes d'argent se limitent là.
15:06 Si le club gagne, il fait du monde, s'il n'en a pas, c'est pas les dirigeants.
15:10 Oui, mais si les joueurs sont très chers.
15:12 Ah ben il faut être très cher, il faut.
15:14 C'est comme vous quand vous faites un spectacle, c'est en fonction de votre...
15:18 Si il y a beaucoup de public, vous gagnez beaucoup d'argent.
15:21 Oui c'est ça, mais nous on le gagne vraiment.
15:24 Mais les footballeurs aussi.
15:26 Ben je crois que c'est de ça qu'ils discutent quoi.
15:28 Très bien, ben vous avez parfaitement...
15:30 Je crois.
15:31 C'est aussi le problème.
15:32 Je n'ai pas compris, mais enfin...
15:33 Vous avez des idées sur le football, vous avez rencontré cette semaine...
15:35 Plus il y a de bénévoles, plus ça coûte cher quoi.
15:38 Oui, vous avez des idées sur le football cette semaine, vous m'avez dit dans les règles du jeu,
15:43 il y a des choses qui ne vont pas, le hors-jeu, tout ça...
15:45 Oui, à la télé c'est très emmerdant, parce qu'à la télé on voit vachement bien.
15:48 Alors que les arbitres en fait, ils sont toujours mieux placés que nous,
15:52 comme on dit dans le commentaire, mais enfin on les voit courir,
15:55 donc ils courent surtout pour avoir une bonne place pour voir quoi, manifestement.
15:59 Et alors il y a un espèce de truc, ça fait rien, je peux m'étaler un peu là-dessus, ça va ?
16:05 Vous savez, il y a une ligne devant le but, qui est l'endroit d'où on tire le pénalty là.
16:09 Oui, les 16 mètres, les 6 mètres.
16:11 Mais il n'y a pas que ça, il y en a une autre.
16:13 Oui, les 16 mètres après, oui, les 16 mètres 50.
16:15 Alors celle-là, elle ne sert à rien pour l'enlever.
16:18 Mais par contre, il y a un endroit tout près du début,
16:21 où il faudra rajouter deux lignes au travers du terrain,
16:24 parce que c'est très difficile de juger le hors-jeu, pour un arbitre qui est un pied sur le terrain.
16:30 Parce que des fois il est caché par les joueurs, ils ne se rendent pas compte,
16:32 alors qu'à la télé on voit bien.
16:34 Alors vous seriez pour...
16:36 Mais il faudrait faire des lignes, parce qu'en fait, si j'ai compris,
16:38 le hors-jeu ça se juge au départ du ballon,
16:40 et on voit toujours un type qui court après qu'on a envoyé le ballon,
16:43 puis le type siffle et il fait "Oh, oh, oh" comme ça.
16:45 Donc s'il y avait une ligne nette, disons à partir de là il y a hors-jeu ou il n'y a pas hors-jeu ?
16:50 Non, c'est pas ça.
16:51 Des lignes simplement pour faire des repères, quoi, parce que...
16:54 D'accord. Cabrier le terrain.
16:55 Oui, le type il part de n'importe où.
16:57 Le football américain, par exemple, est structuré comme ça sur le terrain,
17:01 on voit bien d'où les gens partent ou ne partent pas, quoi.
17:04 Alors que là j'ai l'impression, maintenant le hors-jeu c'est devenu une règle extrêmement importante du foot,
17:09 et il n'y a pas de marquage particulier pour...
17:12 J'en foutais.
17:14 Bon, Raymond Quérusauré qui est entraîneur joueur de l'équipe de Guingamp qui est là-bas,
17:18 si vous voulez réagir à ce que vient de dire Coluche, est-ce que vous pensez que c'est possible ?
17:21 Vous voyez le hors-jeu, ce que je veux dire, vous voyez, au moment où on ne sait jamais s'il est hors-jeu ou pas, quoi.
17:26 Je voudrais que Coluche fasse un tour au niveau de l'amélioration de l'arbitrage par la caméra.
17:30 Il a dit qu'à la télévision on voyait...
17:32 Ah oui.
17:33 Et je crois que c'est vrai.
17:34 On voit bien, oui, oui.
17:35 On pourrait progresser au niveau du jugement des actions avec un système de vidéo.
17:39 Oui, peut-être, oui, mais même, je crois que sur le terrain, on pourrait mettre un marquage, quoi, où on verrait bien...
17:45 Les repères.
17:46 Oui.
17:47 Parce qu'en fait, il faut juger sur la ligne s'il y a un défenseur ou pas, quoi.
17:50 Alors le problème c'est que s'il n'y a pas une ligne de matérialisé,
17:53 parce que le hors-jeu ça a quasiment lieu toujours au même endroit.
17:57 Ça peut avoir lieu n'importe où, mais ça a quasiment lieu toujours au même endroit, quoi, un petit peu devant les buts, quoi.
18:03 Alors à cet endroit-là, on pourrait marquer, quoi.
18:05 D'accord.
18:06 Avec un truc pour, vous voyez...
18:08 Pour faire des lignes blanches.
18:09 Voilà.
18:10 Très bien.
18:11 Entendu.
18:12 Alors on va enchaîner avec la Coupe de France maintenant,
18:14 avec les matchs retour des huitièmes de finale qui ont eu lieu vendredi soir.
18:18 On va en voir maintenant, on va voir Toulouse, Rouen, Lille-Martigues, Monaco, Brest, Ajaccio Racing, Paris 1,
18:23 et Lyon-Tour avec Philippe Couy.
18:31 Et d'abord Lille-Martigues, le coup était jouable pour les Martegos en jaune
18:34 qui avaient remporté le match allé 2 à 1
18:36 et qui avaient aussi la possibilité d'exploiter la crise qui a secoué le club lillois cette semaine.
18:41 En fait, de ce match, on retiendra surtout qu'il a été le plus houleux de la soirée.
18:45 Deux expulsions et six cartons jaunes.
18:48 C'est beaucoup pour un seul match et un seul arbitre qui a d'ailleurs une part de responsabilité dans l'affaire.
18:52 L'origine de l'incident maintenant, vous allez le voir.
18:55 Joël Henry va simuler la faute.
18:57 Monsieur Ferrari se laisse abuser.
18:59 Penalty. Bien sûr, à Martigues, on n'est pas du tout content.
19:02 D'autant que Mussine, lui, transforme ce penalty.
19:06 C'est juste avant la pause et bien sûr, tout a changé.
19:09 Déliminé, Lille devient le qualifié de ce match.
19:12 Mais heureusement, les joueurs d'Arnaud Dos Santos ont le bon goût de marquer un deuxième but.
19:17 Ce qui ôte peut-être quelques regrets à Martigues.
19:20 D'autant que ce deuxième but est superbe.
19:22 Il est signé Françoise et pour que vous oubliez tout le reste de la rencontre,
19:26 Solange Péter a choisi de vous le remontrer, ce but de Françoise.
19:30 Coup de chapeau maintenant au Cendrillon de ces huitièmes de finale.
19:38 Le Gazaleg d'Ajaccio, les Corses ont gagné 1-0, but de Cavalli.
19:42 Mais c'était insuffisant.
19:44 Il leur fallait en marquer au moins trois pour espérer se qualifier au dépend du Racing Paris 1.
19:49 Éliminé, mais content tout de même, ces joueurs d'Ajaccio.
19:55 Lyon-Tour et un premier but de la tête de Ferigno.
19:58 Des buts comme ça, on en prend un, mais jamais deux, sauf à Lyon bien sûr.
20:02 Nouveau coup franc au même endroit.
20:04 Tiré comme le premier, Pardéon, repris de la tête comme le premier.
20:07 Mais cette fois, c'est Onis qui marque.
20:09 2-0 pour Tour, c'est le score à la mi-temps.
20:11 Vous ajoutez les deux buts du match allé et vous en concluez comme moi que ce but de Fournier
20:15 doit être le premier d'une série de cinq pour que Lyon se qualifie.
20:19 Autant dire, mission impossible, malgré ce but de Nikolic.
20:23 Le deuxième donc.
20:25 Malheureusement pour les joueurs de Robert Herbin, le troisième va se faire attendre.
20:29 Il viendra tout de même à la suite de cette faute sur Laurent Fournier.
20:32 Pénalty a décidé M. Lambert, Demerck va le transformer.
20:35 Victoire donc pour Lyon et qualification pour Tour.
20:39 Toulouse-Rouen maintenant, 2-1 à l'aller pour Rouen.
20:44 Pas de quoi faire de gros projets, surtout quand le championnat vous apporte son lot régulier de soucis.
20:49 Et pourtant, les Normands se retrouvent dans les huit dernières équipes qualifiées en Coupe de France.
20:54 Les joueurs de Pierre Cahuzac en violet n'ayant pas été capables de marquer le moindre petit but.
21:00 Et pour finir, Monaco-Brest. Là aussi la hiérarchie du championnat n'a pas été respectée.
21:05 Le septième, Brest, a éliminé le quatrième, Monaco.
21:09 Les monégasques ont déjà perdu leur titre de champion de France.
21:12 Ils espéraient se venger en remportant la Coupe.
21:14 Et finalement, ils ont dû se consoler avec cette petite victoire 1-0 grâce à ce but de Barberis.
21:20 Victoire bien sûr très insuffisante.
21:22 Alors nous allons voir maintenant le match du tenant de la Coupe, qui est Paris-Saint-Germain.
21:28 Vous ne le savez pas, vous le savez.
21:30 Paris-Saint-Germain qui jouait contre Strasbourg vendredi dernier au Parc des Princes.
21:34 Les Parisiens avaient gagné 2-0 au match allé en Alsace.
21:37 Donc il n'y avait pas de gros problèmes à première vue pour cette rencontre.
21:40 PSG qui joue en maillot blanc. Là c'est Laleb qui est en possession du ballon.
21:43 Qui va passer à Luis Fernandez.
21:45 Qui va jeter un coup d'œil et voir que Drops y est avancé et marquer le premier but de la soirée.
21:51 Il y aura beaucoup de buts au cours de ce match qui était presque un match amical.
21:56 Échappé de Dominique Rocheteau qui est face à face avec Jodard.
21:59 Jodard est effacé sans problème.
22:02 Centre de Rocheteau pour Kist qui marque le deuxième but de Paris-Saint-Germain.
22:06 But très collectif.
22:08 Deuxième mi-temps maintenant avec les Alsaciens qui sont plus offensifs.
22:14 Le but collectif c'est quand tout le monde tape dans le ballon.
22:17 C'est l'essence collectif en tout cas de Rocheteau.
22:20 Et la but de Vogel pour Strasbourg de Buzard.
22:24 Tocco pour Paris-Saint-Germain.
22:32 Susik, le Yougoslave.
22:36 Passe piquée sur la tête de Rocheteau.
22:39 Ah bah dis donc c'est bien, on a mis un autre.
22:42 3 buts à 1 pour les Parisiens.
22:45 Match très très ouvert à la bonne franquette.
22:48 Jeannettes qui était entrée quelques minutes auparavant profite d'un contre pour fuir à Bettencourt.
22:53 L'avanceur de l'équipe du Honduras.
22:55 Le deuxième but Strasbourg-Juin.
22:57 On a pas trouvé le 16 Honduras.
22:59 On a cherché et on a pas trouvé.
23:00 Et ce n'est pas fini.
23:02 On a passé une bonne soirée au parc vendredi.
23:05 Beaucoup de buts.
23:07 Louise Fernandez qui est la nouvelle coqueluche du parc.
23:10 Qui marque son deuxième but de la soirée.
23:13 Fernandez que l'on retrouve au départ du dernier.
23:18 Le cinquième but de Paris-Saint-Germain.
23:20 En relais avec Rocheteau, à nouveau Fernandez.
23:23 En Rocheteau.
23:29 Talonnade superbe de Suzyk.
23:32 Et cinquième but de Dominique Rocheteau.
23:34 Score final 5 à 2.
23:35 Qualification sans aucun problème pour l'équipe de Georges Perroche.
23:39 L'équipe de Paris-Saint-Germain tenant de la coupe.
23:41 Alors si vous voulez bien, comme vous avez suivi ce match avec beaucoup d'attention.
23:44 Coluche, Mairie d'Arc si vous voulez aussi.
23:46 Vous pouvez le commenter.
23:47 On peut le revoir.
23:48 Et vous pouvez le commenter ensemble.
23:49 Je vais préparer une petite foire juste avec les noms des buteurs.
23:52 Je vais faire un petit pari.
23:54 On peut y aller.
23:55 On peut y aller.
23:56 Ce qu'on va faire, c'est que moi je vais défendre Paris-Saint-Germain.
24:01 Oui d'accord.
24:02 Et vous allez défendre, ou alors le contraire.
24:04 Je m'en fous, je viens de défendre Strasbourg.
24:06 Ça ne vous dérange pas ?
24:07 Non, non.
24:08 C'est juste comme ça.
24:09 Moi je ne défends personne, moi le plus fort gagne.
24:11 Très bien.
24:12 Le plus fort c'est Paris-Saint-Germain en l'occurrence.
24:13 Donc on va voir, on va revoir ce match si vous voulez.
24:15 C'est vous qui le commentez, c'est la première fois que ça vous arrive.
24:17 D'accord, oui.
24:18 Vous allez voir que c'est la dernière d'ailleurs.
24:20 Donc ici vous avez plusieurs façons de défendre.
24:23 D'ailleurs, ici vous avez plusieurs footballeurs qui sont, un seul est en possession du ballon.
24:29 Il le donne à un autre maintenant, voyez, parce que quand même il ne faut pas le garder pour rien.
24:33 Il le jette dans le but.
24:35 Voilà.
24:37 Comme ça on voit bien que j'y connais quelque chose.
24:40 Et là vous avez encore un joueur de Paris-Saint-Germain que je ne vous dirai pas le nom parce que...
24:46 On le connaît.
24:47 Il ne faut pas le dénoncer, ça c'est Strasbourg pour les Grasse-et-Laguerre.
24:50 Parce que tout le monde ne l'a pas vu, il y en a qui sont derrière, vous voyez.
24:53 Après il revient et il se dit "qui c'est qui a marqué ?"
24:55 Alors, chut, pas le dire.
24:57 Voilà, c'est très bien.
24:59 Là c'est Strasbourg, oui.
25:00 En tout cas il y a un truc qui est sympa, c'est que ça fait donc 5 à 2, ça fait 7 buts dans le match.
25:04 Et oui, ça c'est sympa parce que...
25:05 Voilà, Strasbourg a marqué là.
25:07 Oui, mais enfin c'est une erreur.
25:09 Et c'est sympa parce qu'en fait, moi je regarde souvent le football à la télé parce que c'est des rares trucs qui se passent en direct.
25:17 Et il y a un truc, c'est qu'on a l'impression des fois que quand ils ont marqué un but qu'ils attendaient, après ça ils...
25:23 Ils s'arrêtent.
25:24 Ils passent la balle, ils attendent que la pendule tourne.
25:26 Et alors évidemment les gens qui ont payé des places, ils s'en merdent un peu quoi.
25:30 Puis ils se disent "ils vont peut-être nous rembourser si c'est un match nul".
25:33 Eh bien écoutez, il n'y a pas eu de but, alors voilà, on vous rembourse.
25:40 Voilà, là c'est encore Strasbourg.
25:42 Oui, c'est encore Strasbourg, je dirais malheureusement pour Paris Saint-Germain, malheureusement pour Strasbourg.
25:48 Bien joué, oui.
25:49 Il y a Viano Zitrone qui est toujours des deux côtés aussi.
25:51 Dans le pâtinage artistique, il est avec la glace aussi de temps en temps.
25:55 C'était donc Bettencourt, voilà.
25:57 Là c'est Fernandez.
25:59 Fernandez.
26:00 La coqueluche, c'est ça ?
26:01 La coqueluche du parc.
26:03 C'est chose qui s'attrape.
26:06 Et maintenant vous allez voir Rocheteau qui est vedette de football et qui va faire plaisir à ses supporters.
26:13 Parce que les vedettes on dit tout le temps "ah mais alors lui, il est connu, il n'a même pas marqué 4 buts dans cette partie-là".
26:19 Mais si tous les mecs connus marquaient 4 buts, alors vraiment il n'y aurait que ça quoi.
26:22 Voilà, en tous les cas, c'est bien lui qui les marque, il n'y a pas de problème.
26:27 C'était parfait, vous revenez quand vous voulez pour commenter le dimanche prochain.
26:30 Oui, je vois bien, il n'y a pas de temps.
26:32 Aucune difficulté.
26:33 Alors on va maintenant tirer un coup de chapeau à l'équipe de Guingamp qui est l'équipe de 2e division qualifiée pour les quart de finale, de même que le racing parisien.
26:40 Guingamp c'est la plus petite ville présente à ce niveau de la compétition, je crois qu'il y a 8500 habitants.
26:45 On va en savoir plus maintenant avec le reportage qu'a effectué là-bas cette semaine notre envoyé spécial Bernard Renault.
26:50 À Guingamp, il se passe vraiment de drôles de choses.
26:54 En effet, une sorte de maladie contagieuse à baptiser "en avant" frappe toute la population depuis une dizaine d'années.
27:00 La situation est alarmante, comme le révèle ce dossier ultra secret.
27:03 Pour savoir ce qui se trame dans cette petite ville de 8500 habitants, nous avons enquêté à l'endroit même où l'épidémie s'est déclarée.
27:12 Voici nos premières conclusions.
27:14 Je crois que le club d'en avant Guingamp a sa spécificité, c'est-à-dire qu'il a su bien évoluer en gravissant les échelons petit à petit.
27:28 C'est bien structuré, l'encadrement je pense est parfait au niveau des jeunes, au niveau de toutes les équipes.
27:35 C'est un club qui possède un état d'esprit un petit peu particulier.
27:38 Justement, on peut le définir cet état d'esprit ?
27:41 Je crois qu'au départ c'était un club où il y avait pas mal d'universitaires, pas mal de jeunes joueurs qui avaient un niveau intellectuel assez élevé.
27:50 Ces joueurs étaient soucieux de progresser, ils ont progressé ensemble.
27:55 Le groupe est allé très loin ensemble et puis l'équipe est encore marquée par cet état d'esprit que possédait le club.
28:03 Je pense qu'effectivement ce groupe de garçons qui a peu changé au fil des années, chaque année Guingamp a changé un ou deux ou trois joueurs,
28:10 il est évident que l'esprit est resté le même, l'esprit de conquête, l'esprit d'aventure et cette envie de bousculer un peu la hiérarchie.
28:16 Bousculer la hiérarchie, c'est une vieille habitude à Guingamp.
28:20 Dans les années 72-73, en avant avait déjà frappé, on s'en souvient encore ici.
28:25 On espérait la maladie définitivement guérie mais voilà qu'à nouveau elle fait des victimes.
28:29 Les causes du mal sont maintenant connues, un statut de promotionnel et le fait que surtout la plupart des joueurs soient bretons.
28:36 Deux exemples.
28:37 Le premier s'appelle Hervé Legoff, 31 ans, une maîtrise d'informatique de gestion.
28:44 Il joue depuis près de 10 ans à Guingamp.
28:46 Tout en continuant à pratiquer le football en deuxième division, il a trouvé le moyen de fonder avec un ancien coureur cycliste, le Dantec, une fabrique d'éléments de cuisine.
28:54 Aujourd'hui, il est à la tête d'une entreprise de 35 ouvriers, mais il n'a pas oublié.
28:58 Il est sûr que le départ a quand même été exceptionnel, puisqu'on est monté dans l'espace de 5 ans de division d'honneur en division 2,
29:12 donc c'était tout à fait exceptionnel et personne au départ n'aurait pu croire et n'aurait pu penser à une telle ascension du club.
29:21 Vous y pensiez vous ?
29:22 Non, non, parce que je crois que moi j'ai toujours considéré le football comme un loisir et en fait ça a été une belle aventure
29:32 et ça a forgé dans l'équipe un esprit de camaraderie et je crois que cette époque là est quand même tout à fait exceptionnelle.
29:41 Pour vous le football c'est un passe-temps ?
29:43 C'est pas un passe-temps parce que je le prends très sérieusement, mais c'est sûr que moi ce que je mets en priorité quand je joue au football,
29:51 c'est le plaisir d'aller aux entraînements, le plaisir de jouer. Quand je n'aurai plus ce plaisir, je ne jouerai plus au football.
29:58 Deuxième exemple, Michel Tremel, 24 ans. A 18 ans, une blessure l'éloigne des stades pendant plus d'un an.
30:06 Il réfléchit et se dit que le football c'est bien joli, mais qu'il suffit vraiment d'un rien pour se retrouver sur le sable.
30:11 Avec un peu d'argent, le futur footballeur professionnel se transforme en aviculteur, une manière comme une autre d'occuper ses mi-temps.
30:18 Je crois que c'est une sérénité d'avoir du travail, de ne pas être une noisiveté dans la journée, d'avoir quelque chose à faire
30:27 et de pouvoir s'en sacrer à autre chose que le football, tout le temps penser qu'au football, et je préfère plutôt travailler dans la journée.
30:35 Ça apporte aussi quelque chose aux autres qui ne font que du football, ça leur apporte un peu de fraîcheur.
30:40 Oui, c'est un état d'esprit entre les professionnels comme Aguingan et les promotionnels, d'avoir une corrélation entre eux,
30:48 ceux qui travaillent, ceux qui ne travaillent pas, et je crois que c'est un bien pour tout le monde.
30:51 Toutefois, à Aguingan, le ronron du championnat aidant, le public avait fini par s'assoupir.
30:57 Noël Legraet décide donc de le réveiller. Il engage quatre professionnels, dont un Brésilien, Luzino.
31:04 Je n'ai pas découvert Aguingan, c'est plutôt Aguingan qui m'a découvert, parce que j'ai arrivé au Brésil,
31:10 j'ai eu un coup de téléphone de Président Legraet, en assurant qu'ils étaient intéressés à ma venue à Aguingan.
31:16 Vous connaissiez ?
31:17 Non, je ne connaissais pas du tout, je ne savais même pas où était la ville, je l'ai connu par l'album de foot,
31:23 j'ai pris la carte pour savoir si c'était véritablement Aguingan, parce que je ne connaissais pas la Bretagne ni rien.
31:29 Alors, comment vous expliquez les résultats de Aguingan ? C'est une équipe qui marche bien, il y a une raison d'après vous ?
31:35 Vous voyez ça de l'extérieur, vous avez connu des grands clubs, alors qu'est-ce qui est différent ici à Aguingan ?
31:39 Moi je pense qu'il y a un très bon ambiance, les joueurs après le match, on se voit tous ensemble, on mange tous ensemble avec nos familles,
31:47 c'est déjà un point important je pense pour le niveau de solidité du groupe. Deuxièmement, on pratique un bon football.
31:56 Un football de qualité, un groupe de joueurs unis, un niveau intellectuel élevé, trois raisons qui expliquent que le phénomène en avant est de nouveau frappé en Coupe de France.
32:04 Avis aux amateurs.
32:06 En attendant, revenons en arrière. Vendredi soir, Aguingan. 120 minutes n'ont pas encore permis aux joueurs de Laval et de Guingan de se départager.
32:17 On en arrive donc aux pénaltis. C'est à Jean-Pierre Tempête d'essuyer les plâtres, 1-0, premier but réussi par Landry.
32:24 Goudet égalise un par tout. Luzino redonne l'avantage à Guingan.
32:29 Avantage de courte durée, Krause se charge de mettre tout le monde d'accord.
32:37 Laval exulte quand Ekem manque son tir. Mais comme à Laval, Regis Roque sort le grand jeu.
32:45 Thibou redonne l'avantage à Guingan.
32:53 Et Roque fait de nouveau des prodiges sur ce tir de Séné.
32:57 C'est à Guyadère de conclure. Pour la première fois de son histoire, Guingan accède donc au quart de finale de la Coupe de France.
33:03 Et voilà, c'est pas plus difficile que ça.
33:20 - Il y a de l'espionnage aussi en football. - Oui, on pourrait être expulsé.
33:25 - Vous avez un commentaire à faire sur Guingan ? - C'est bien, c'est une équipe de deuxième division qui monte en première.
33:30 Mais j'ai l'impression que j'ai déjà vu le film.
33:32 C'est-à-dire que j'ai l'impression que quand une équipe a quelque chose à gagner, elle a la pêche, elle a un esprit d'équipe, elle a de la puissance à distribuer.
33:42 Et puis dès qu'ils ont gagné un petit peu, les footballeurs dans les équipes... Enfin, de la télé, je dis ça, hein, parce que le téléspectateur est surtout critique.
33:50 Et j'ai l'impression qu'une fois qu'une équipe est vedette, qu'elle marche mieux, après elle gagne moins.
33:55 - Oui, mais alors là, moi, personnellement, j'ai l'impression que c'est un peu différent, là.
34:01 Moi, j'ai un grand faible pour cette équipe.
34:04 Et je trouve qu'il y a un esprit complètement différent et qu'il y a une évolution qui se passe, qui est différente des autres.
34:15 - Eh bien, vous pouvez être ma reine de Guingamp. Je pense qu'ils seront contents si vous acceptez cette subjection.
34:21 Vous pourrez voir ça tout à l'heure avec Raymond Quiruzorek, qui est l'entraîneur de l'équipe de Guingamp.
34:25 - Ils vont très bien sans moi.
34:26 - J'espère pour eux que vous n'aurez pas la main trop lourde aussi dans le tirage au sort dans quelques instants.
34:29 Il nous reste à voir ce qui était le match vedette.
34:31 - Qu'est-ce qui vous arrange ?
34:32 - Excusez-moi. J'étais attendu comme le match au sommet.
34:35 C'est Nantes-Bordeaux. Une rencontre qui a suivi pour nous.
34:38 Georges Dominique, qui est nouvelle défaite de Bordeaux à Nantes. 4 à 0.
34:41 - Eh bien, quoi ?
34:43 - Eh bien, c'était la quatrième explication entre le premier du championnat et son dauphin.
34:47 On reprend donc les mêmes acteurs.
34:49 Mais pour faire plaisir à Coluche, on a changé le monsieur au sifflet.
34:52 Les spectateurs ne se sont pas lassés.
34:53 Plus de 25 000 personnes qui espèrent, bien sûr, que leurs canaries seront aussi printaniers que le temps.
34:59 Et de ce côté-là, ça commence plutôt bien avec cet envolé du numéro 9, Ali Lodzik.
35:04 Il s'appuie sur Baronkeli.
35:06 Et tout de suite, Delachet, qui pendant 10 minutes a le soleil couchant contre lui et sur tous les adversaires.
35:11 Nantes très déterminé, comme ici sur cette passe en retrait de François Bracchi.
35:17 Ils arrivent vite, les Nantes.
35:19 En tout cas, le ballon court, mais surtout entre les pieds Nantes.
35:23 Ali Lodzik.
35:27 Et gauche de Tussauds, bonne entrée en matière pour Christian Delachet,
35:30 qui a repris du service à 33 ans, pendant que Ruffier attend des jours meilleurs.
35:34 Encore en retrait pour son gardien, Delachet, qui contrôle, qui touche du pied.
35:40 Et là, regardez, il va contrôler avec les deux mains.
35:43 Il bloque. Maintenant, il n'a plus droit qu'à 4 pas.
35:46 Mais il y a Ali en face.
35:48 Et ça fait mal. Pas facile, en tout cas, cette nouvelle règle du dégagement.
35:52 Nantes dominée, mais sans grand danger jusqu'à ce coup franc, à la 25ème minute.
35:56 Et jusqu'à cette tête d'Ali Lodzik.
35:59 Rove en est encore au tapis.
36:03 Et le buteur avec les remerciements de son capitaine.
36:07 Peu de choses à dire lorsqu'on a la masse athlétique d'Ali Lodzik.
36:11 Et également le punch.
36:13 Mûr bordelais maintenant pour un coup franc Nantes, 3 minutes plus tard.
36:23 Avec Muller qui glisse pour Tussauds. Delachet, Baronkelly.
36:27 Et à nouveau le gardien de vue bordelais.
36:31 Maintenant la 33ème minute. 33, un chiffre bien sûr bien girondin.
36:35 Mais les jaunes vont tout de suite briser l'élan des bordelais.
36:38 Alors on retrouve cette belle ouverture de Muller sur Amis.
36:41 Et là, ça va faire très mal.
36:43 Centre de Loic Amis. Bordeaux repousse.
36:47 Mais Ali surgit encore. 2 à 0, 33ème minute.
36:52 Il ne peut plus rien arriver de grave au barbu Nantais.
36:55 Bibard presse ici Specht. Garraud qui remplace Trezor et Girard n'arriveront pas à souffler le ballon.
37:00 Qui se dirige maintenant vers Ali Lodzik.
37:03 Une frappe d'une très belle insolence.
37:06 Celle qui affiche en quelque sorte ceux à qui tout réussit.
37:09 2 à 0 donc. Il fallait que les girondins marquent 3 fois pour décrocher la timbale.
37:15 Tout venait le part. Attaqué ici par Ali Lodzik.
37:18 Le ballon est sorti mais la caméra était mieux placée que l'arbitre tête de Muller.
37:22 Et puis ici contrôle et très beau tir de Girard.
37:25 Il aura fallu que ce match soit joué pour voir les girondins inquiétés pour la première fois.
37:29 Le moustachu Bertrand Demain.
37:31 2 à 0. Relax. Même quand on est au perché.
37:34 C'est le score à la mi-temps. Alors M. Ben Ali donne le coup d'envoi de la seconde.
37:38 On s'était quitté avec un Bordeaux moins intimoré et enfin conquérant.
37:43 Le début de cette deuxième mi-temps est un peu de la même veine.
37:45 Avec cette passe de Giresse pour son arrière Bracci.
37:48 Cette fois c'est au tour des jaunes, des Nantais de défendre.
37:52 Et tout de suite Tigana qui nous rappelle également qu'il peut avoir parfois une très belle frappe.
37:58 Si les hommes de Jaquet faisaient désormais le jeu, les Nantais eux profitaient du moindre répit.
38:03 Comme sur ce coup franc que tire ici Oscar Muller.
38:06 Et tout de suite un ballon d'Ayash qui va rouler, et oui, sur la tranche d'air.
38:13 Toujours début d'écart, mais les joueurs eux n'avaient guère d'égard les uns pour les autres.
38:18 Regardez cette scène entre Tussaud et Bernard Lacombe.
38:21 Et l'arbitre qui se montre énergique, comme au catch.
38:27 Messieurs séparez-vous, coup franc dans ce sens.
38:31 Nous on est à la 73ème minute, coup franc mais de l'autre côté pour Bordeaux.
38:35 Balles repoussées. Sont bien placés Tigana puis Martinez, le 13ème homme.
38:41 Martinez que l'on retrouve ici sur ce corner.
38:44 Les Nantais qui défendent toujours.
38:48 Très beau tir de Girard, contrôlé et repoussé par Touré.
38:51 Vous voyez que Bordeaux battu n'était pas complètement abattu.
38:55 Mais l'une des forces de Nantes cette saison c'est qu'elle est capable au pire moment de porter un coup fatal à l'adversaire.
39:01 C'est un peu ce qui se produit ici sur ce renversement de jeu.
39:05 Très longue course de Tussaud.
39:07 Et pour terminer un magnifique ballon lobé. 3 à 0 à 6 minutes de la fin.
39:11 Et l'on réclame Giresse dans les buts, souvenir d'un certain match la saison dernière.
39:16 A défaut d'Alain Giresse gardien de but, on verra la toute dernière minute son coéquipier de l'équipe de France, Bocis, s'envoler au-dessus de la mêlée.
39:29 4 à 0 but donc de Maxime Bocis.
39:34 Un but du capitaine Nantais.
39:37 Un autre de son milieu Thierry Tussaud.
39:40 Deux autres buts d'Ali Lodzik, un buteur davantage dans le bain sur le terrain que dans les flots de la langue française.
39:47 Alors d'Ali Lodzik cette barbe elle plaît à votre femme ?
39:58 Non.
39:59 Ah non.
40:01 Alors vous espérez l'enrager et la porter le plus longtemps possible ?
40:05 Je ne sais pas.
40:07 Peut-être ?
40:08 Non.
40:09 L'an passé à Nantes vous étiez un garçon plutôt malheureux et cette année ça a complètement changé.
40:15 J'ai changé toute l'équipe, tous les joueurs grâce à Jean-Claude Sudon.
40:20 Il va te faire priser les cheveux Jean-Claude.
40:22 Je pense que cette saison nous sommes déjà champions. Je pense que pour la coupe française aussi.
40:32 Et vous, vous êtes à 100% de votre niveau ?
40:35 Pas encore. Je pense que je peux encore mieux.
40:40 Vous allez faire peur à tous ceux qui vous écoutent.
40:43 Voilà c'était donc Ali Lodzik. Nantes est dans le grand bain, vous avez pu le constater.
40:47 Ils sont pratiquement champions de France, ils sont toujours en piste pour les quart de finale et on va connaître leur adversaire dans quelques instants.
40:52 Alors je vous rappelle comment ça se passe. C'est Monsieur Gilbert Gauthier qui va vérifier si tout se passe bien.
40:57 Il y a des numéros pour les 8 clubs qualifiés. Le 1 pour Brest, le 2 pour Guingamp, le 3 pour Lille, le 4 pour Nantes, le 5 pour le Racing Paris 1, le 6 pour Paris Saint-Germain, le 7 pour Rouen et là le 8 pour Tour.
41:08 Donc vous tirez Mireille d'Arc et Coluche des petites billes. Vous les donnez à Monsieur Gauthier.
41:13 Il y a un numéro, ça correspond au pays. Le président Borrelli vient de faire le signe de Croix en ce signe.
41:17 Alors le premier à être tiré c'est le 1, c'est à dire Brest. Premier match Brest qui fait une fin de saison extraordinaire en championnat et en coupe.
41:24 Lequel vous voulez ?
41:26 Lequel vous souhaitez ?
41:29 Ne le font pas regarder.
41:30 Je ne regarde pas, je n'ai pas de yeux.
41:32 Alors le 6, voyons voir le 6, où est-ce qu'il va être celui-là ?
41:37 Eh bien le voilà.
41:39 C'est le 6.
41:41 Ça te fait truquer mais en fait je ne vois pas.
41:43 Non mais c'est bien le 6.
41:45 Premier match, le retourner.
41:47 C'est le 6, ça ne peut pas être le 8.
41:50 Non, non, c'est le 6.
41:51 Donc Brest-Paris-Saint-Germain, match allé à Brest, match retour à Paris. Georges Dominique, les réactions.
41:55 Il y a un morceau de la pelouse dans votre poche Francis.
41:58 Non mais j'aurais souhaité un autre club en essayant d'éviter Nantes. J'ai donc 50% de chance que j'évite Nantes et que je tombe sur Brest.
42:07 Ça fait encore un parc des princes plein avec beaucoup de parisiens et beaucoup de bretons.
42:11 Alors le président de Brest, M. Ivinek.
42:13 Eh bien nous étions déjà tombés sur un os, un écho.
42:17 Vous allez le manger non ?
42:19 On a réussi, oui effectivement, l'équipe a été suffisamment performante mais alors j'ai l'impression que finalement ça semble se durcir terriblement.
42:27 À ce niveau-là de la compétition, c'est une bête.
42:30 Il semble être bien plus gros que le précédent.
42:33 Bien donc premier match Brest-Paris-Saint-Germain. Paris-Saint-Germain, le tenant de la coupe et Brest qui est une équipe qui est en pleine forme à l'heure actuelle.
42:39 Deuxième match, alors match allé, je vous le rappelle, le 3 mai, match retour le 10 mai.
42:43 On n'a pas le droit de changer les dates, il n'y aura pas de dérogation, m'a dit M. Gossier.
42:46 Allez-y le 4.
42:47 Eh bien non c'est pas le 4, c'est le 3.
42:51 Lille.
42:52 Il s'agit de Lille.
42:53 Donc deuxième match, Lille, match allé à Lille. Contre qui ? Nous allons le savoir maintenant.
42:57 Contre qui ? Dites-le.
42:58 C'est à vous.
42:59 Je vais leur mettre Lille, attendez-vous. Lille.
43:02 Je vais essayer le 4 alors, je vais essayer le 4.
43:06 Je vais essayer, je ne promets pas.
43:10 Eh bien non.
43:12 C'est le 7.
43:13 C'est le 7, il s'agit de Rouen.
43:15 Lille contre Rouen.
43:16 Lille contre Rouen.
43:17 Deuxième match, interview de Charlie Samoa pour Lille.
43:19 Qui semble acquiescer ce tirage au sort ?
43:22 De toute façon on ne peut pas faire autrement, mais je pense que c'est un bon tirage pour les deux clubs.
43:27 Je pense que Rouen ne doit pas être trop mécontent non plus.
43:30 Nous sommes deux clubs moyens et la coupe va peut-être nous permettre d'être un bon club.
43:34 Rouen devra se sortir en championnat.
43:36 On a presque fait exprès, on vous avait assis côte à côte.
43:38 Monsieur Kenel, le vice-président de Rouen.
43:40 Oui, j'aurais préféré quelqu'un de plus faible, étant donné que Lille est une très très belle équipe.
43:44 Mais enfin, compte tenu que le match retour se jouera chez nous, je pense qu'on a 50% de chance de pouvoir se qualifier au deuxième clou.
43:51 Donc match très serré entre Lille et Rouen.
43:54 Lille qui a traversé une petite période de crise, c'est ce que je pensais entendre Charlie Samoa il y a quelques instants.
43:58 On peut faire moins serré maintenant.
44:00 Le troisième match, reste donc Guingamp-Nantes-Racing Paris 1 et Tour.
44:05 Numéro 2 c'est Guingamp, numéro 4 c'est Nantes, numéro 5 Racing Paris 1 et le 8 c'est Tour.
44:10 Qu'est-ce que vous nous sortez ? Vous ne pouvez pas me le prédire ?
44:13 Le 8 ? Non, le 2.
44:15 Le 2, Guingamp.
44:16 Voilà, match allé à Guingamp.
44:18 On avait sorti Guingamp contre Fillon.
44:20 Raymond Caruso aurait été attendu, bien entendu.
44:22 Je vais faire pour le mieux.
44:28 Voilà, je vais mettre ça.
44:30 Le 8, Tour.
44:31 Il s'agit de Tour.
44:33 Guingamp contre Tour, j'ai cru comprendre.
44:35 Il ne va pas nous le dire parce que les champions sont toujours prudents après le tirage.
44:38 J'ai cru comprendre que vous n'étiez pas trop mécontent de ce tirage, Raymond.
44:41 Comme il restait Nantes dans la coupe, j'ai eu un petit peu peur, même beaucoup peur.
44:46 Parce que Nantes, je crois que c'était surtout l'équipe qu'il fallait éviter, je crois, pour les 7 qualifiés.
44:51 Tour, ce sera très difficile, bien sûr, puisqu'il y a une équipe de première division qui maintenant s'est écartée du bas de tableau.
44:58 Il y a des Lyonis, il y a de très bons joueurs.
45:01 Mais je ne suis pas mécontent d'avoir réussi in extremis à éviter Nantes.
45:05 Maintenant, Tour, on essaiera de saisir notre chance en challenger, comme d'habitude.
45:09 Alors, le représentant du FC Tour est là-bas, Georges, à côté de Martini, qui sait déjà qu'il tombera contre Nantes.
45:15 On reste à savoir, on aura lu le match allé, on va le savoir dans un instant.
45:17 Alors, pour Tour, c'est une bonne chose.
45:19 Bien sûr, enfin, c'est une bonne chose.
45:21 Nous avons 50% de chance aussi.
45:24 Eh bien, on va trouver le plus haut siège de l'Assemblée, qui est peut-être un siège de journaliste.
45:30 C'est peut-être aussi le but destin.
45:32 Enfin, nous savons bien que tous les matchs à ce niveau-là ne sont pas difficiles.
45:36 Nous avons peut-être l'avantage de recevoir un match retour.
45:39 Enfin, ce ne sera pas difficile.
45:41 Bien, alors, reste le dernier match.
45:43 Nous savons que ce sera Nantes contre Racing Paris 1.
45:46 Mais, c'est décisif, parce qu'on va savoir où aura lieu le match allé.
45:49 C'est la première bille qui va être tirée, soit à Nantes, soit à Colombes pour le Racing Paris 1.
45:53 Eh bien, ce sera le numéro 5 au Racing Club de Paris.
45:57 Match allé à Colombes, Racing Paris 1 contre Nantes, à l'inde de Martini.
46:01 Vous avez décroché le gros lot.
46:03 Jusqu'à présent, le tirage nous avait été relativement favorable.
46:07 On nous avait indiqué les épouvantailles, mais là, je crois qu'on est tombé.
46:10 On a pas reçu hier, non.
46:12 Eh bien, il n'y a pas, il n'y a plus rien.
46:15 On aura le mérite de prendre un plus gros score.
46:18 Le match aura lieu à Colombes ?
46:20 Oui, bien entendu.
46:22 Ça vous permettra surtout d'attirer du monde à Colombes, car c'était votre gros problème cette saison.
46:26 Effectivement, notre gros problème en championnat, c'est le match public à Colombes.
46:31 Là, je pense que le match allé sera long.
46:35 Il y a un règlement particulier entre les deux clubs parisiens.
46:38 C'est le premier sorti.
46:40 C'est le premier sorti, monsieur Gauthier.
46:42 C'est le premier sorti.
46:44 Bonjour, et donc, le match allé à Colombes.
46:47 Le plan spectateur, pas de but.
46:49 Monsieur Simonnet pour le FC Nantes, qui est l'équipe qui écrase tout le football français, tant en championnat qu'en coupe.
46:56 C'est pour ça qu'on l'a mis à l'extérieur sur l'estrade, on l'a mis bien à part.
46:59 Parce qu'à l'extérieur, ça compte double.
47:01 Il faut savoir, reconnaître que tous ceux qui participent ont une valeur.
47:05 Et nous aborderons le racing avec prudence, comme il se doit.
47:09 Vous pensez que vos joueurs seront véritablement déterminés, comme ils le font maintenant chaque dimanche en championnat ?
47:14 Ah oui, de toute façon, je vais vous dire pour l'histoire que je suis venu au tirage de la Coupe de France il y a 4 ans, l'année où nous sommes allés en finale.
47:21 Et c'est un peu par superstition que je suis revenu aujourd'hui, en espérant aboutir une nouvelle fois.
47:26 Mais je pense qu'il faut accorder beaucoup de respect au racing.
47:29 Et surtout, une grande motivation chez vous, car vous n'avez encore jamais réussi le doublé.
47:32 C'est une réussite à laquelle nous courons depuis longtemps.
47:37 La Coupe de France ne nous a jamais été très favorable.
47:40 Merci.
47:41 Alors, Coluche, vous avez été étonné des propos d'Alain Demartigny en disant "je souhaite faire le plein de téléspectateurs".
47:46 De spectateurs ?
47:48 Le plein de buts, vous en foutez. C'est les spectateurs, surtout.
47:53 Parce que, paradoxalement, les spectateurs, c'est les buts qui les intéressent, vous voyez.
47:58 Les buts, non, pas dans le sens où on pouvait parler.
48:02 Dans le sens allé, vous voulez dire.
48:05 Bien.
48:06 Une fois que vous aurez éliminé Nantes, après, vous serez quand même vachement peinard.
48:09 Tout le monde les remerciera, parce que je crois que c'était l'écouventail.
48:13 Moi, j'ai un copain, avant.
48:15 Je ne sais pas si je vois encore Michel Pech.
48:18 Ah, non, je connais.
48:19 Je connais, c'est expiré.
48:21 Je suis content pour lui.
48:23 Alors, il y a un gâteau qui a fait son apparition sur le plateau.
48:25 Oui, parce que c'est...
48:26 C'est pour vous.
48:28 C'est aujourd'hui la 201ème émission de Téléfoo.
48:32 Alors, pourquoi on n'a pas fêté la 200ème ?
48:35 On avait oublié, on va faire la 201ème dans quelques instants.
48:38 Auparavant, nous allons voir un reportage consacré au football aux Etats-Unis.
48:41 Vous savez que les Américains sont candidats à l'organisation de la Coupe du Monde 86.
48:47 Oui, c'est une bonne idée, je trouve.
48:49 Ils sont arrivés à Paris.
48:50 Quelqu'un est arrivé à Paris au début de la semaine, dans un grand hôtel,
48:52 en disant "Je suis là à votre disposition, 48 heures pour vous expliquer pourquoi et comment
48:55 nous sommes candidats à l'organisation de la Coupe du Monde 86".
48:58 Ils avaient même un film avec eux.
49:00 Alain Jouin a fait un montage et nous donne les arguments américains pour organiser la Coupe du Monde.
49:05 Et vous voyez, vous allez voir que ces arguments sont de taille.
49:07 Les Etats-Unis n'ont pas beaucoup apprécié la désinvolture avec laquelle la Fédération internationale du football
49:13 a traité leur candidature à l'organisation de la Coupe du Monde 86.
49:17 Aussi se battent-ils comme de beaux diables pour faire fléchir la commission de la FIFA
49:21 et le président Avalanche qui ne cache pas ses préférences pour le Mexique.
49:25 Pour défendre leur dossier, les dirigeants sportifs américains disposent d'avocats de taille,
49:30 le président Reagan, Henry Kissinger, Pelé, Franz Beckenbauer,
49:35 et surtout avancent des arguments qui, reconnaissons-le, sont en acier trempé.
49:39 "Nous sommes rompus à l'organisation d'événements sportifs de grande envergure", proclame-t-il.
49:44 "Nous bénéficions d'une infrastructure hôtelière exceptionnelle, d'un réseau routier,
49:48 de moyens de transport et de télécommunications uniques au monde.
49:52 Notre potentiel financier et commercial est tel que nous ferons tomber sur le Mondial 86
49:57 une pluie de dollars qui profitera à tout le monde.
50:00 En matière d'installation sportive, nous n'avons rien à envier à personne.
50:04 14 stades ultramodernes seront à la disposition de la Coupe du Monde,
50:07 9 sur la côte Est et les Grands Lacs et 5 sur la côte Ouest.
50:11 Si la FIFA exige de concentrer les groupes sur la côte Atlantique, aucun problème.
50:16 14 stades d'une capacité moyenne de 70 000 places seront disponibles.
50:21 On nous reproche quelques terrains en pelouse artificielle ?
50:24 Qu'à cela ne tienne, en 4 semaines nous pourrons équiper ces stades en gazon naturel.
50:28 Le soccer est un sport mineur aux Etats-Unis ? C'est faux.
50:32 Depuis l'arrivée de Pelé en 1974, le football a explosé dans le grand courant sportif américain.
50:38 On le pratique dans 5 000 lycées et 500 vases universités.
50:42 4 millions de jeunes sont licenciés, plus que pour le baseball,
50:45 pourtant le sport numéro 1 chez nous.
50:47 Le soccer ne passionne pas les foules américaines et les spectateurs se feront rares ?
50:51 C'est faux.
50:52 On a joué à guichet fermé chaque fois que se sont produites aux Etats-Unis de grandes équipes mondiales,
50:57 comme le Bayern de Munich, l'AS Romain, l'Argentine.
51:00 Et lorsque l'Italie a gagné le Mondial en Espagne,
51:03 l'événement a été célébré dans les rues de nos quartiers,
51:06 presque avec autant d'intensité qu'à Rome.
51:09 Alors, la FIFA sera-t-elle sensible à cette avalanche d'arguments ?
51:13 Ou bien adressera-t-elle aux américains une réponse à la coluche du genre
51:17 "Circuler, y'a rien à voir" ?
51:19 Décision le 19 mai prochain à Stockholm.
51:22 Voilà, ils font bien les choses, hein ?
51:25 Oui, mais c'est-à-dire que, enfin, je dis ça en marquant que c'est pas tellement mes oignons,
51:29 mais je trouve ça bien que ce soit les américains qui le fassent, parce que...
51:32 Enfin, quand les allemands l'organisent, c'est les allemands qui la gagnent, tout ça,
51:37 alors les américains au moins ils vont la perdre, quoi.
51:40 Et d'autre part, ils vont mettre sûrement le paquet, quoi,
51:43 ça va faire une publicité formidable au football.
51:45 Je crois pas que c'est une bonne idée que les américains...
51:47 - Non. - Francis Borrelli n'a pas de commentaire à faire ?
51:50 Personne ?
51:51 - Non, je trouve que les idées de M. Coluche sont très originales... - Oui.
51:54 Mais c'est tout.
51:55 - Il se mouille pas, hein ? - Oui, il s'est pas mouillé.
52:00 Bien, alors, il y a eu une grosse surprise hier,
52:06 on va souffler les bougies juste après avoir vu ce film, très rapidement.
52:09 L'Italie a perdu contre la Roumanie en Championnat d'Europe des Nations,
52:12 et les italiens sont pratiquement éliminés de la phase finale qui aura lieu en France l'année prochaine.
52:16 C'est une surprise énorme, la grosse surprise du week-end.
52:18 Nous voyons cela avec Philippe Witt.
52:19 Les italiens, j'y ai des paroles.
52:21 Oui, auparavant, on voit deux matchs amico-internationaux entre la Suisse et l'URSS,
52:26 le premier a eu donc lieu à Lausanne.
52:28 Une victoire pour les soviétiques, 1-0, grâce à un but de blocking.
52:31 C'est aussi la preuve que les soviétiques savent voyager,
52:34 puisqu'après avoir obtenu un résultat nul à Paris,
52:36 ils remportent donc une victoire à l'extérieur.
52:39 Allemagne de l'Est, Bulgarie maintenant, à Gera en RDA,
52:43 et à la suite de ce mauvais renvoi, un premier but pour les Allemands de l'Est,
52:47 marqué par Steinbach.
52:49 Le deuxième but n'est pas mal non plus, une balle au millimètre,
52:52 et c'est Straich qui s'est bien engouffré et qui marque le deuxième but.
52:56 Vellinov, lui, n'a pas passé une très bonne soirée,
52:59 puisqu'il va encaisser un troisième et dernier but.
53:02 A la suite de cette reprise ratée, c'est Bousset qui a marqué le troisième but.
53:06 Enfin, vous l'avez dit, le match Roumanie-Italie,
53:09 un match capital pour le Championnat d'Europe des Nations,
53:12 un but, un seul, il est roumain, et il est marqué par Bologni sur ce coufran.
53:16 Vous l'avez vu, Zoff est battu.
53:19 C'est une catastrophe pour l'Italie, bien sûr, le champion du monde,
53:22 mais aussi pour la France, qui organisera le tournoi final,
53:25 et sans l'Italie, ce serait tout de même dommage.
53:28 Donc, vous voyez pratiquement le but qui condamne l'Italie
53:32 à faire ses adieux à la Coupe du Championnat d'Europe des Nations.
53:37 L'Italie est quasiment éliminée.
53:40 C'est un coup dur pour le succès, disons, populaire de l'épreuve,
53:43 parce que beaucoup de supporters italiens se déplacent,
53:46 en plus grand nombre, en tout cas, que les supporters roumains.
53:48 Qui n'ont pas le droit de se déplacer.
53:50 Bon, allez, ça va.
53:51 On rejette un dernier coup d'œil sur le tirage au sort
53:53 qui a eu lieu il y a maintenant cinq minutes dans Téléfoot,
53:55 avec Miri Dark et Coluche.
53:57 Je vous rappelle les rencontres.
53:59 Il s'agit de Brest-Paris-Saint-Germain,
54:01 de Lille-Rouen,
54:03 de Guingamp contre Tours
54:05 et du Racing Paris 1 contre Nantes.
54:07 Matchs qui auront lieu par aller-retour les 3 et 10 mai prochains.
54:12 Voilà, c'est donc la 201ème émission de Téléfoot.
54:14 Si vous voulez bien souffler les bougies...
54:16 - Vous êtes plus près ? - Oui.
54:19 On peut vous approcher.
54:20 Mireille, si vous voulez souffler les bougies pour la 201ème de Téléfoot.
54:23 Merci beaucoup. On va se quitter là-dessus.
54:24 Rendez-vous cet après-midi avec François Janin
54:26 pour le Grand Prix du Castellet en direct et en intégralité sur TF1.
54:30 Pour l'autre, ce Juventus de Turin.
54:31 Il y aura France-Yougoslavie.
54:32 Vous pouvez louer vos places aussi à partir de demain à la Fédération,
54:35 car le match ne sera pas retransmis, mais vous le verrez dans Téléfoot dimanche prochain.
54:38 Au revoir, bon appétit, merci.
54:40 A l'année prochaine.
54:42 Sous-titrage ST' 501
54:44 Musique de David @nvthlss
54:47 ...
55:16 ...