MÉDIAS - Chacun son tour. Après Pascal Praud, Laurence Ferrari, Vincent Bolloré et Cyril Hanouna, c’était ce mercredi 27 mars au tour des équipes de TMC et plus précisément de Quotidien de passer devant la commission d’enquête sur les fréquences TNT. Yann Barthès, Julien Bellver et les dirigeants de Bangumi ont été interrogés par les députés sur le pluralisme et le temps de parole accordé aux différents partis sur le plateau.
Après les propos liminaires, les députés de la commission ont donc pu poser des questions. Et le député RN Thomas Ménagé, qui avait demandé avec quatre autres élus RN l’audition de Quotidien et de ses journalistes, a pris la parole pour pointer du doigt ce qui est selon lui une absence du pluralisme. « Il aurait été inconcevable de ne pas auditionner les acteurs de la seule émission du paf qui assume exclure une partie du spectre politique de sa programmation. » a-t-il dit en guise d’introduction à sa question.
Après les propos liminaires, les députés de la commission ont donc pu poser des questions. Et le député RN Thomas Ménagé, qui avait demandé avec quatre autres élus RN l’audition de Quotidien et de ses journalistes, a pris la parole pour pointer du doigt ce qui est selon lui une absence du pluralisme. « Il aurait été inconcevable de ne pas auditionner les acteurs de la seule émission du paf qui assume exclure une partie du spectre politique de sa programmation. » a-t-il dit en guise d’introduction à sa question.
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00:00 Je voulais savoir pourquoi vous vouliez absolument venir dans une émission qui ne vous plaît pas ?
00:29 Il aurait été inconcevable de ne pas auditionner les acteurs de la seule émission du PAF,
00:32 la seule, qui assume exclure une partie du spectre politique de sa programmation.
00:37 Monsieur Belvert, vous avez indiqué que TMC était une chaîne privée et que vous assumiez à ce titre de faire ce que vous voulez.
00:43 Est-ce que vous pouvez déjà nous dire ce que vous entendez par faire ce que vous voulez ?
00:46 Jusqu'où ? Quelles limites vous fixez ?
00:48 Je tiens toutefois quand même à vous rappeler que ces fréquences TNT, elles vous sont données par les Français.
00:52 Elles appartiennent aux Français et qu'indirectement vous excluez 13 millions de Français
00:56 qui ont fait le choix de voter Marine Le Pen à l'élection présidentielle.
00:58 J'ai tenu ces propos dans le cadre d'une émission de radio, c'était Sud Radio, et c'était le 21 mars 2023.
01:04 C'est important la date. J'étais invité pour la promotion d'un documentaire sur le mariage pour tous,
01:09 donc rien à voir évidemment avec le sujet de la pluralité dans les médias.
01:13 Alors j'ai dit on est une chaîne privée, on fait ce qu'on veut.
01:16 C'était mes propos. Est-ce que je regrette ces propos prononcés il y a un an ?
01:21 La réponse est non. Pourquoi ?
01:23 En fait je regrette une seule chose peut-être, c'est d'avoir été, M. Ménager, un complice ce jour-là,
01:28 puisque je n'ai pas eu de relance, ce n'était pas le sujet de l'interview.
01:31 J'aurais peut-être dû dire on fait ce qu'on veut tant qu'on respecte les règles.
01:35 Donc les règles, encore une fois, on en parle depuis le début de cette commission,
01:37 mais ce sont des règles qui sont très strictes, ce sont les règles du pluralisme.
01:42 Et les règles, on le répète depuis le début de cette commission, on les respecte à la lettre.
01:45 On ne reçoit pas d'élus RN sur le plateau de quotidien,
01:48 mais évidemment les élus RN sont présents dans toutes les émissions, dans toutes les rubriques, dans toutes les chroniques.
01:53 Vous êtes interviewé à l'Assemblée, vous êtes interviewé sur le terrain.
01:56 Alors oui, le temps de parole est différent puisque c'est un temps de parole en magnéto,
01:59 mais le temps de parole des élus RN est bien présent dans le quotidien
02:04 et ils respectent encore une fois à la lettre le pluralisme tel qu'il est défini par l'ARCOM.
02:08 Alors peut-être que demain, le Conseil d'État va changer ses règles.
02:12 Et dans ce cas, nous appliquerons les règles.
02:13 C'est une liste qu'on a faite.
02:23 Je pense M. Giacobelli, elle est à votre disposition.
02:26 C'est la liste des violences, notamment, qu'ont subi nos journalistes sur le terrain.
02:30 M. Giacobelli, que vous le vouiez ou non, elles sont là.
02:34 Et tout ce qu'on nous a répondu, "Quotidien" est une émission de divertissement,
02:38 l'église de la bien-pensance, le temple du politiquement correct.
02:42 Je considère que ce ne sont pas des journées, ça c'est Marine Le Pen, le 13 avril 2022.
02:46 Il n'y a pas de journée chez "Quotidien", ça c'est Marine Le Pen en 2022.
02:50 C'est un amuseur. On accrédite les journalistes, pas les militants.
02:55 "Quotidien", ils font de l'espionnage, etc.
02:58 La liste est là, vous la voulez.
02:59 Donc voilà.
03:01 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
03:04 "Quotidien" c'est la vraie vie.
03:07 Merci à tous !