• il y a 9 mois

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Transcription
00:00 Je vais vous raconter quelque chose, parce que je vais vous montrer la malhonnêteté de ces gens.
00:04 Ils ont toujours dit qu'ils s'en fichaient des audiences.
00:07 C'est ce qu'ils disent toujours, nous on fait une émission de qualité.
00:09 Maintenant le premier talk de France, voilà, là c'est lundi, mardi, j'espère encore ce soir,
00:14 c'était TPMP, il n'y a même pas de débat, et ce n'est pas que sur le quart d'heure de fin,
00:17 sur toute l'émission, voilà, merci, vous pouvez prendre de 19h35, 40, tel démarre jusqu'à la fin, c'était PMP.
00:25 Voilà, donc, la malhonnêteté de ces gens, je vais vous raconter quelque chose et vous allez comprendre ici.
00:32 Ils ont toujours dit, nous on s'en fout des audiences, les audiences ça nous intéresse pas,
00:35 on veut juste faire une émission de qualité.
00:38 Moi il se trouve que, je le dis, je suis un spécialiste des audiences, je vous le dis,
00:43 même les autres chaînes, vous pouvez venir ici, les autres chaînes, les autres directeurs de chaînes m'appellent
00:47 pour me dire, Cyril, parce que les audiences, vous savez, c'est des calages aussi,
00:50 c'est-à-dire que quand on envoie la pub à telle heure, et puis il y a ce qu'on appelle des copyrights,
00:54 c'est-à-dire que c'est des parties d'émission, dès qu'on met un copyright, mes diamétries, ils prennent en compte,
01:00 donc ils disent que c'est une troisième ou une deuxième partie d'émission.
01:03 Et un jour, je suis dans mon bureau, je vous le dis, et je regarde et je suis avec mes équipes,
01:08 et je dis, vous voyez, la P1 c'est un carton, la P2 ça marche très bien,
01:13 mais, regardez, quand on revient de pub, on met très longtemps à remonter en audience.
01:19 Donc ce qu'on va faire, c'est qu'on va revenir de pub, on va continuer la P2,
01:25 on va vérifier si on peut mettre un copyright pendant l'émission,
01:28 c'est-à-dire une coupure pendant l'émission pour dire que c'est une autre partie,
01:30 et on va le faire au moment où on est le pic d'audience.
01:32 Et je dis, à quelle heure est le pic d'audience ?
01:34 Ils regardent et je dis, c'est 20h49.
01:36 Eh bien les gars, à partir de demain, on mettra le copyright à 20h49.
01:40 Je l'ai fait.
01:43 Donc je l'ai fait moi, et donc ils ont dit qu'ils s'en foutaient des audiences.
01:46 Et donc à partir de ce moment-là, forcément, en affichage tous les jours,
01:50 ils prenaient, ils étaient loin devant.
01:53 Et donc qu'est-ce qu'ils ont fait ?
01:55 Trois semaines après un mois, ils ont fait exactement pareil que nous,
01:58 c'est-à-dire qu'ils ont fait un copyright, donc ils s'en foutent des audiences,
02:00 mais ils font exactement pareil que nous.
02:02 On a découpé l'émission en trois, P1, P2, P3.
02:05 Qu'est-ce qu'ils ont fait ? Ils ont fait exactement pareil que nous,
02:07 et vous remarquerez, ils font exactement les mêmes heures de pub, etc.
02:13 Ils essaient vraiment de se caler sur nous.
02:15 Ils ont raison.
02:16 Mais moi, ce qui me dérange, moi, qu'on dise oui, les audiences m'intéressent,
02:20 et oui, c'est une récompense, comme quand on est à l'école, on a une bonne note.
02:24 Et puis comme c'est quand même une manière aussi d'intéresser le plus de monde possible.
02:28 Si on intéresse le plus de monde possible, c'est qu'on a fait un bon travail.
02:31 Je le prends comme ça.
02:32 Après, il y a des émissions très, très bien,
02:34 qui font des audiences plus confidentielles, mais qui sont aussi de qualité.
02:37 Mais il y a des gens qui disent, nous, on prend le parti justement
02:40 de faire vraiment des émissions où on ne veut pas d'audience.
02:42 Mais si tu dis, je ne veux pas faire d'audience, tu ne fais pas ça.
02:45 Tu dis que les audiences ne t'intéressent pas.
02:47 Donc, c'est tout est.
02:49 Moi, ce qui me gêne, je vous le dis, Thomas Bénadier, c'est la malhonnêteté de ces gens.
02:53 C'est tout est malhonnête.
02:55 C'est l'arrogance.
02:56 C'est ce que je vous ai toujours dit.
02:57 Moi, je n'aime pas l'arrogance.
02:58 Moi, vous savez, quand j'ai quelque chose à dire à quelqu'un,
03:00 et c'est peut-être mon défaut, vous le voyez ici, je lui dis,
03:03 et on passe à autre chose, mais je suis frontal.
03:07 D'ailleurs, je l'ai appelé un jour, Yann Barthez,
03:08 parce qu'il avait fait un truc sur moi.
03:10 Je le dis, je n'ai pas besoin.
03:12 Eux, c'est toujours insidieux.
03:14 C'est toujours des petits coups par derrière.
03:16 Et c'est des petits trucs sur les réseaux pour que l'Arkom s'intéresse à nous
03:19 et des dénonciations à l'Arkom et des petits trucs sur les invités
03:22 où ils leur disent, ah, si vous allez chez Hanouna, vous ne venez pas chez nous.
03:25 Parce qu'il y a eu plein d'invités qui m'ont dit ça.
03:27 Qui m'ont dit, si vous allez chez Hanouna, tant pis, vous ne venez pas chez nous.
03:31 Je lui dis, écoutez, nous, on ne nous invite pas.
03:32 Donc, la question ne se pose pas.
03:34 - Ah bah maintenant, je suis déçue alors.
03:35 - Vous ne le direz pas chez eux.
03:36 [Musique]

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