• il y a 8 mois

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00:00 d'avoir accueilli sa mère ici et de ce qu'elle a pu sentir.
00:07 Je suis très heureux d'avoir pu participer à cette réunion organisée par le président
00:11 de la MDR que j'avais interpellée dès dimanche dernier à la suite des événements
00:15 de Bras-Fusil.
00:16 L'objectif, ça a été cet après-midi, d'échanger avec les autres collègues et
00:22 surtout de faire le constat que finalement la problématique de la violence et des violences
00:27 urbaines ne concernent pas que Saint-Benoît ou nos quartiers ici sur notre commune.
00:32 C'est un phénomène départemental aujourd'hui et pour lequel il faut des solutions communes
00:40 et il faut qu'on parle d'une même voix.
00:42 Et donc nous avons pu établir ensemble un certain nombre de prescriptions, si je puis
00:50 dire, qu'on va essayer de porter auprès du représentant de l'État ici à la réunion
00:55 dès la semaine prochaine à l'occasion d'une réunion organisée à la préfecture.
01:00 Et ce que l'on peut se dire aussi, c'est qu'aujourd'hui on est tous d'accord pour
01:06 dire qu'il faut mettre un mot sur les problèmes que l'on rencontre, parler sans tabou, faire
01:12 face aux problématiques réelles que l'on constate sur nos territoires et elles sont
01:16 communes, partagées.
01:17 Et donc je suis très heureux effectivement de cette réunion.
01:20 Et ce mot-là, c'est quoi ?
01:23 Alors le phénomène que l'on rencontre aujourd'hui, je l'ai déjà dit, moi je le dis depuis trois
01:26 ans ici à Saint-Benoît, c'est qu'il y a un phénomène de communautarisation, notamment
01:31 des individus issus de la communauté maoraise qui commettent de manière assez régulière
01:39 des actes de violence sur nos territoires.
01:41 L'objectif n'est certainement pas de stigmatiser, je l'avais déjà dit aussi il y a deux ou
01:46 trois ans ici même, l'objectif c'est de comprendre l'origine de ces phénomènes
01:51 et d'y apporter une solution.
01:52 Les solutions elles sont multiples mais elles n'appartiennent pas uniquement aux maires
01:57 de la réunion, elles proviennent surtout, l'ordre républicain appartient, relève
02:02 de la compétence du préfet et de l'État.
02:05 Il y a aussi des solutions qui doivent être mises en œuvre directement à Mayotte.
02:12 Et donc moi j'appelle aussi à ce qu'il y ait une intervention plus forte de l'État
02:17 pour soutenir nos compatriotes maorais avec un service public plus présent.
02:23 Il faut un plan d'investissement massif de l'État pour accompagner les maorais à
02:29 Mayotte.
02:30 Et puis aussi il y a des solutions qui relèvent des interventions ici même à la réunion,
02:34 l'accompagnement des mineurs isolés, l'accompagnement des familles.
02:37 Et nous à Saint-Benoît nous continuons notre travail de prévention et d'action au sein
02:44 des communautés présentes dans nos quartiers à travers notamment des accompagnements du
02:50 secteur associatif.
02:51 Donc il y a des solutions, elles existent, elles sont multiples.
02:54 Il y en a qui peuvent être mises en œuvre très rapidement mais il y en a d'autres
02:58 pour lesquelles nous devrons travailler sur la durée.
03:01 Mais par exemple vous en tant que maire de Saint-Benoît, qu'est-ce que vous attendez
03:03 de la réunion à la préfecture concrètement pour votre ville, comme soutien ?
03:06 Moi j'attends que le préfet déjà entende le message qui sera porté, qu'il n'y
03:12 a pas de minimisation du phénomène que l'on rencontre aujourd'hui.
03:16 Il y a une vraie exaspération de notre population qu'il faut prendre en considération et peut-être
03:24 davantage de moyens qui soient de l'ordre des forces de l'ordre, qui relèvent peut-être
03:30 de la justice aussi.
03:32 Tous les acteurs concernés doivent participer à ces échanges parce que la solution, encore
03:38 une fois, elle ne relèvera pas que de l'un ou l'autre des acteurs concernés mais
03:44 ces solutions doivent venir de tout le monde.
03:45 !

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