Les quarts de finale du Masters 1000 de Miami ont commencé ce mercredi. La première demi-finale est donc connue. Sur le papier, l'affiche qui se profile était un choc entre Jannik Sinner et Daniil Medvedev. Le premier a d'abord fait le job contre Tomas Machac (6-4, 6-2). Le Russe n'a pas plus tremblé contre Nicolas Jarry, 6-2, 7-6(7). Notons que Sinner-Medvedev était l'affiche de la finale l'an passé, remportée par le Russe. Le Transalpin, en feu en 2024, a remporté les quatre duels contre Medvedev depuis.
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00:00 Aujourd'hui, c'était un peu étrange parce que je me sentais bien sur le court, pas trop mal.
00:09 Et quand le match a commencé à finir et après le match, je me suis dit "Waouh, je suis vraiment chaud et fatigué".
00:14 Mais oui, c'est comme Miami, donc c'était un bon match et je suis content.
00:19 Vous avez parlé d'un côté du court qui vous a aidé à mieux jouer et vous a aidé plus dans le deuxième set.
00:25 Comment analysez-vous des choses comme ça pendant le match ?
00:28 Oui, il y avait un petit vent et selon l'opponent que vous jouiez, nous avons joué un peu tous les deux.
00:34 Je dirais que c'était un tennis constructif. Il n'y avait pas beaucoup de points où tout était décidé par un coup.
00:40 C'était plus "je vous mets là et là" et c'est plus facile de le faire quand vous avez le vent.
00:44 Le vent était très petit, mais c'était suffisant car sur l'un côté, vous vous sentez toujours un peu plus défensive
00:49 et sur l'autre côté, vous vous sentez plus facile à contrôler le point.
00:52 Et bien sûr, il y a un moment où vous essayez de jouer encore mieux de l'un côté, ce qui est bien,
00:58 et vous essayez de faire ce que vous pouvez de l'autre côté.
01:00 Et sur le tirage, c'est ce qui s'est passé quand il était 4-0 et 4-2 en haut.
01:03 Il était sur le bon côté, je suis allé là et j'ai réussi à contrôler un peu plus les points.
01:07 Pouvez-vous pinpointer des différences ? Comment vous vous sentez en comparant l'année dernière avec cette année ?
01:12 Oui, je pense que les balles sont plus lentes.
01:14 Je ne me souviens pas de l'année dernière, quand les balles sont un peu plus vieilles,
01:19 ce qui est le cas dans chaque tournoi du monde,
01:21 il y avait une différence drastique entre les nouvelles balles et les vieilles.
01:24 L'année dernière, je me sentais comme si il n'y avait pas eu beaucoup de pauses de serve,
01:27 que le match allait de l'avant à l'arrière.
01:30 Dès que les balles sont vieilles, je me sens que le retour de la serve est tellement facile,
01:33 mais ça marche pour les deux gars.
01:35 C'est un peu étrange, les joueurs parlent de la mauvaise performance des balles sur la tournée,
01:40 et il semble que ça devient de plus en plus grave.
01:42 Mais voyons si ça change.
01:45 C'est la plus grande différence, sinon je me sens plutôt déçu.
01:48 C'est un match intéressant, vous avez gagné 20 titres sur 20 surfaces différentes.
01:52 Qu'est-ce que ça veut dire pour vous de retourner à la Miami Open,
01:56 où nous vous aimons et vous nous aimez ?
01:59 Ça me fait très bien, c'est un match amusant,
02:03 et je me sens plutôt content,
02:04 parce que je vois différentes villes, différents titres.
02:06 Mais en même temps, je veux vraiment essayer de le défendre.
02:10 Ça ne m'importe pas si c'est des années de retour, mais ça le rend encore mieux.
02:14 Donc, on est à Miami, j'espère pouvoir le faire, je serai très content,
02:17 mais sinon je vais essayer de nouveau et de nouveau.
02:19 Quand vous jouez quelqu'un comme Daniel Koufra,
02:22 ou plutôt Dominic Koufra,
02:24 ce n'est pas un mauvais nom.
02:27 Pouvez-vous avoir l'impression, au milieu d'un match,
02:30 qu'il joue à un niveau plus élevé, et peut-être normal,
02:34 et que les joueurs de ce niveau, qui sont en train de se battre contre des joueurs comme vous,
02:39 ou Tchokovitch, ou qui que ce soit,
02:41 qu'ils tendent à se lever,
02:43 pouvez-vous ressentir ça pendant le match ?
02:45 Je pense que c'est normal dans chaque sport.
02:47 Ça m'est arrivé aussi.
02:48 La première fois que j'ai joué Novak dans ma carrière,
02:50 j'étais en top 60,
02:52 et j'ai joué hors de mon esprit.
02:54 J'aurais probablement joué mieux pour certaines parties du match que j'ai joué en ce moment,
02:58 mais c'était juste certaines parties du match.
03:00 Et c'est ce que c'est, la consistance.
03:02 Quand vous avez un gars de plus bas niveau que vous,
03:04 et que vous vous demandez souvent,
03:06 vous savez que vous pouvez jouer bien, que tout le monde peut jouer bien sur l'ATP Tour.
03:09 Mais vous essayez aussi de lui montrer que si il veut gagner ce match,
03:13 comme aujourd'hui, même si je perdrais mon premier match,
03:15 il doit jouer sans arrêt,
03:17 comme s'il avait joué dans le premier match,
03:19 pour deux matchs minimum, ou peut-être plus long.
03:22 Et c'est parfois pas facile,
03:24 cette consistance n'est pas facile,
03:26 et c'est comme ça que les joueurs de la top 10 peuvent gagner ces matchs-là.
03:30 [Musique]