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00:00 18h-19h, 100% Synthé sur France Bleu Saint-Etienne Noir.
00:07 C'est parti pour une émission spéciale jusqu'à 19h sur France Bleu Saint-Etienne Noir.
00:12 Pendant une grande partie de cette émission, il est l'invité spécial de 100% Synthé, l'invité spécial de France Bleu Saint-Etienne Noir.
00:20 Il a inscrit déjà 5 buts sous le maillot vert. Il est arrivé début janvier. 5 buts en 5 matchs.
00:26 On va parler de ses premières semaines en vert. On va parler aussi de ses dernières semaines qui arrivent d'ici à la fin du championnat avec 9 derniers matchs, 9 matchs, 9 finales.
00:37 9 matchs très importants. Ça commence samedi après-midi.
00:40 Du côté de Valenciennes, on va parler aussi de lui, de sa vie en dehors du football. Qu'est-ce qu'il aime en dehors du foot ?
00:46 On va essayer de faire mieux connaissance avec Irvine Cardona qui est l'invité de 100% Synthé. C'est parti !
00:54 France Bleu Saint-Etienne Noir. 100% Synthé. Olivier Rocher.
01:00 Bonsoir Irvine Cardona.
01:04 Bonsoir, bonsoir à tous.
01:05 Merci d'être là sur France Bleu Saint-Etienne Noir. Il est avec nous aussi pour nous accompagner dans cette interview spéciale.
01:11 Notre partenaire d'Envers et Contre-Tous.fr, c'est Paul Rivolier.
01:15 Avec vous Paul, on va parler justement de ses premières semaines d'Irvine en vert.
01:21 On va parler de ce qui arrive évidemment, c'est très important pour cette fin de saison.
01:26 Avec ses 9 derniers matchs, on va essayer de mieux faire connaissance avec vous Irvine.
01:30 On est vraiment content de vous avoir parce qu'en plus d'avoir Irvine Cardona, l'attaquant de la Saint-Etienne,
01:35 on a le meilleur joueur de Ligue 2 du mois de février.
01:38 Justement, comment vous avez vécu ce mois de février et cette récompense ?
01:43 Le mois de février s'est passé très très bien.
01:47 Je pense que individuellement et collectivement, tout le monde a aimé passer ce mois.
01:54 Personnellement, c'est exceptionnel. Marquer des buts, être élu joueur du mois, c'est tout bénéfique.
02:02 C'est une récompense individuelle, mais je pense que c'est aussi une récompense collective,
02:09 parce que vous n'êtes pas tout seul à marquer des buts. Comment vous l'avez interprété cette récompense ?
02:14 Je l'ai pris premièrement de façon collective, parce que c'est vrai qu'on ne marque pas des buts tout seul.
02:21 J'ai besoin aussi de mes coéquipiers. Ils m'ont bien aidé à marquer des buts.
02:26 Personnellement, c'est top, d'autant plus que je suis arrivé à Saint-Etienne et j'avais besoin de rythme.
02:35 C'était important pour moi de pouvoir reprendre du rythme. Aujourd'hui, on va dire que c'est chose faite et il faut continuer.
02:41 Justement, Irvine, vous en parliez avant ce premier but sur la Pelouse d'Angers. Il y a cinq matchs où vous ne marquez pas, où vous manquez de rythme.
02:49 Comment s'est faite l'acclimatation à Saint-Etienne d'une part et puis la reprise à la compétition ?
02:55 L'acclimatation s'est très bien faite. J'ai été super bien accueilli par mes coéquipiers.
03:01 J'avais la chance de connaître déjà pas mal de monde dans l'effectif.
03:05 Après, en ce qui concerne le rythme, ça se passe aux entraînements tous les jours.
03:10 Pouvoir s'entraîner à haute intensité et les matchs qui permettent d'engranger de la confiance, d'engranger pas mal de choses,
03:21 qui font qu'après, avec un certain temps, on se sent beaucoup mieux.
03:25 Je me souviens avoir discuté avec Anthony Brianson à la sortie d'un match.
03:28 Il y a eu des problèmes. Irvine, dès qu'il va mettre le premier, derrière, il va enchaîner, c'est sûr et certain.
03:34 Est-ce que c'est propre à votre faculté de buteur, Irvine ? Vous l'attendez vraiment, ce premier but ?
03:41 Je voulais le marquer, oui. Après, l'attendre, pas forcément, parce que je savais que j'allais le mettre un jour.
03:47 Je ne voulais pas non plus penser qu'à ça, être omnibulé par ça.
03:52 C'est vrai que pour la confiance, quand on arrive à marquer et puis enchaîner derrière, c'est toujours bien.
03:58 Ce n'est pas un premier but, c'est deux premiers buts, avec un doublé à Angers.
04:03 J'ai l'impression que ça vous a libéré, parce que souvent, pour un attaquant, on dit qu'il faut un but et derrière, ça peut décoincer des choses.
04:09 Là, en l'occurrence, ça a été clairement efficace.
04:12 C'est vrai, deux buts le premier match.
04:15 Pour mon premier but, en mettre deux, c'est top. Mais j'avais à cœur de le mettre à Geoffroy Guichard devant les supporters.
04:23 Justement, ensuite, il y a eu le premier but à Geoffroy Guichard. Je ne sais pas si vous avez déjà entendu un but d'Irvine Cardona sur France-Bosse Saint-Etienne.
04:30 Le premier but à Geoffroy Guichard, de votre part, c'était contre Annecy.
04:34 (Voix de l'entraîneur)
04:54 Oui, on a compris, Cardona ! Il est énervé, Jérémy.
04:59 En tout cas, c'était votre premier but à Geoffroy Guichard, en début de match, 10e minute, de mémoire.
05:05 Ça vous a fait quoi de vivre ce moment-là ? Vous l'avez dit, vous l'attendiez, ce premier but devant le Chaudron.
05:10 Oui, je l'attendais. Forcément, à la 10e minute, il n'y a pas mieux pour commencer un match.
05:15 Franchement, marquer aussitôt dans le match, c'est bien, même si on a quand même un peu souffert après.
05:21 Pour revenir sur la passe, j'ai la chance d'avoir Mathieu Cafaro qui me donne des super ballons.
05:30 Sur les trois premiers buts que je marque, déjà, c'est lui qui me donne les trois ballons.
05:34 Sur l'antenne de France-Bosse Saint-Etienne-Noir, il y a beaucoup de nos spécialistes qui ont appelé cette paire la "caficardo".
05:40 Est-ce que vous pouvez nous parler un petit peu de cette relation que vous avez justement avec Mathieu Cafaro sur le terrain ?
05:44 Je pense que c'est une relation qui s'est faite naturellement.
05:48 On n'en a pas forcément parlé avant ou même après.
05:53 Je l'ai remercié, mais ça s'est fait naturellement.
05:57 Je pense que les choses, si on ne les force pas, elles se passent bien.
06:00 Et là, pour le coup, c'est le cas.
06:02 Paradoxalement, ça s'est fait à une période où vous ne jouiez plus dans l'axe, quand vous avez rebasculé sur un côté.
06:08 Je me souviens de votre conférence de presse de présentation où on sentait qu'avec Olivier Deloglio,
06:12 il y avait peut-être un petit désaccord sur l'endroit où vous voulez vous faire jouer.
06:16 Mais en tout cas, vous avez retrouvé le chemin des statistiques depuis que vous avez basculé sur un côté.
06:21 Comment vous vous sentez dans ce trio offensif ?
06:25 Je me sens bien. Sur le côté, j'arrive aussi à avoir pas mal d'espace.
06:30 C'est le plus important, on va dire.
06:33 C'est mon style de jeu de pouvoir prendre les espaces et de pouvoir demander le ballon avec mes coéquipiers.
06:41 Actuellement, ça se passe très bien. J'espère que ça va continuer comme ça.
06:45 Parce qu'on a des matchs importants et il faut gagner la plupart des matchs, voir tous.
06:49 On remarque une courte pause dans cette émission spéciale avec Erwin Cardona dans 100% Synthé sur France Bleu Saint-Etienne-Loire.
06:55 Avec dans un instant, évidemment, la suite de ce championnat qui reprend dès samedi après-midi du côté de Valenciennes.
07:01 Courte pause et on revient sur France Bleu.
07:03 18h16, la suite de cette émission spéciale avec Erwin Cardona, l'attaquant de la S Saint-Etienne, invité de France Bleu Saint-Etienne-Loire.
07:11 Avec ici, Paul Rivolier du site enverracontourne.fr.
07:16 Moi, je n'ai pas mis 5 buts en 4 matchs, désolé.
07:18 Non, vous avez mis 5 buts en combat. Quoi, 20 ans ?
07:21 C'est à peu près ça, mais c'est bien, c'est pas mal aussi.
07:25 On va parler dans un instant de la suite de la saison.
07:28 Vous pouvez poser une question à Erwin Cardona si vous le souhaitez, évidemment.
07:31 04-77-10, 0-0-10, notamment sur cette fin de saison qui arrive dès samedi.
07:36 C'est un moment qui se passe bien.
07:39 Il y a eu quelques semaines d'adaptation, on l'a dit, et là ça se passe très bien.
07:44 En tout cas, jusqu'à la trêve, on espère que ça va continuer ainsi.
07:47 Est-ce que justement, votre club, puisque vous êtes prêté, je le rappelle, pour 6 mois à Saint-Etienne par votre club d'Augsbourg.
07:53 Je ne sais pas si je le prononce très bien.
07:55 Augsbourg.
07:56 C'est ça ? Bon, merci.
07:57 Vous n'avez pas fait Bavarois deuxième langue ?
07:59 Pas du tout.
08:00 Est-ce qu'ils suivent un peu vos performances ? Est-ce que vous avez encore des contacts avec eux ?
08:06 Ces derniers temps, je n'ai pas eu beaucoup de contacts, mais je pense que forcément, ils suivent l'évolution de la saison ici à Saint-Etienne.
08:15 Je leur demanderai peut-être à la fin de la saison.
08:19 Mais pour l'instant, je n'ai pas eu de contacts.
08:23 C'était quoi un peu le deal justement avec votre club, Irwin ?
08:27 C'était de retrouver du temps de jeu, de la confiance ?
08:29 Quand vous êtes parti, qu'est-ce que vous vous êtes dit ?
08:31 Oui, le plus important pour moi, c'était de jouer, reprendre du temps de jeu.
08:36 Forcément, de la confiance aussi, de marquer des buts, de reprendre du plaisir avant tout.
08:41 C'est ce qui se passe actuellement.
08:44 C'est plutôt ce qui se passe.
08:45 En effet, on a Lambert de Saint-Chamond qui nous appelle au 04 77 10 0 0 10 et qui a une question à nous poser au sujet de la fin de saison.
08:51 Bonsoir Lambert.
08:52 Bonsoir.
08:53 Vous voulez nous parler de cette dernière ligne droite qui arrive.
08:57 Quelle est la question que vous voulez poser à Irwin ?
09:00 Bonsoir déjà.
09:01 Moi, je me pose la question, est-ce qu'on est assez solide pour avoir ce rôle de favori ?
09:05 Parce que jusqu'à présent, on a vu qu'en ISS, c'était plutôt attendu.
09:09 On était une équipe de série et on n'a pas toujours répondu présent.
09:13 Donc, je me pose la question, est-ce que mentalement, on est assez solide ?
09:16 C'est la question que je me pose sur cette fin de saison.
09:18 Bonsoir déjà.
09:20 Personnellement, je vais répondre oui.
09:23 Je pense qu'on a les armes pour finir dans les deux premiers à la fin de la saison.
09:29 Mentalement, je pense qu'on a une équipe qui est assez solide et on l'a montré ces dernières semaines.
09:35 Aujourd'hui, on a un objectif commun.
09:37 On sait où on veut aller et on sera déterminé jusqu'à la fin de la saison pour atteindre cet objectif.
09:41 Merci beaucoup Lambert de votre question.
09:43 Bonne soirée et à très bientôt sur France Le Saint-Étienne.
09:45 Je rebondis un petit peu sur la question de Lambert.
09:48 Irwin, il y a une chose que vous nous dites souvent en interview d'après match.
09:51 Moi, que je marque ou pas, peu importe.
09:53 Du moment que l'équipe gagne, je suis heureux.
09:56 Qu'est-ce qu'il y a de spécial dans ce groupe ?
10:01 Un groupe qu'on annonçait quasiment mort il y a un mois et demi et qui maintenant est à deux points de la montée directe.
10:07 Je pense déjà qu'il y a des liens qui sont très forts entre les joueurs.
10:11 J'ai pu voir déjà dans des groupes ou dans le passé, des mini-groupes dans le grand groupe collectif.
10:21 Des gens qui s'entendent mieux avec d'autres, ça arrive.
10:25 Mais ici, c'est rare.
10:27 Ça ne se voit pas.
10:29 Je pense que sur le terrain, ça se ressent aussi.
10:32 Je pense que c'est le plus important dans un groupe, que tout le monde s'entende avec tout le monde
10:36 et qu'on aille surtout dans la même direction.
10:38 Est-ce que vous pensez que c'est aussi dû au travail d'Olivier Daloglio, que vous connaissez bien,
10:41 que vous avez eu comme coach par le passé ?
10:43 Vous, qu'il connaissait peut-être un petit peu plus que les autres,
10:45 est-ce que vous pensez que c'est aussi le résultat de son travail ?
10:47 Oui, je pense que c'est le résultat de son travail.
10:50 Il a une mentalité déjà où il est très proche de ses joueurs.
10:53 Il communique beaucoup.
10:55 Il garde tout le monde concerné.
10:57 Parce que dans une période,
10:59 dans laquelle on est en train de vivre actuellement,
11:02 c'est important qu'on ait tous les joueurs concernés.
11:04 Parce qu'une blessure, ça peut arriver.
11:06 Un carton rouge, ça peut arriver aussi.
11:08 On a besoin de tout le monde.
11:10 Et c'est le groupe ensemble qui va faire des exploits.
11:12 Est-ce que vous parlez de ce groupe qui s'entend bien, qui vit bien ?
11:17 Là, il y a eu deux semaines de 100 matchs, quasiment deux semaines.
11:20 Est-ce que vous avez hâte de les retrouver, en tout cas pour le match,
11:23 parce que vous les côtoyez à l'entraînement évidemment,
11:25 mais les retrouver sur le terrain, retrouver cette adrenaline du match avec eux, dès samedi ?
11:31 Dans quel état d'esprit vous êtes avant cette dernière ligne droite ?
11:34 On est dans l'état d'esprit où on va prendre déjà les matchs les uns après les autres.
11:39 Parce que je pense qu'il ne faut pas s'enflammer.
11:42 On doit compter sur nous.
11:45 Et on prend les matchs les uns après les autres pour les gagner.
11:49 C'est simple, c'est le mot d'ordre, gagner.
11:51 On ne veut que gagner maintenant.
11:52 On a pris goût à ça, on va aller jusqu'au bout.
11:54 Est-ce que finalement cette trêve ne tombe pas au pire moment pour la Sainte-Étienne ?
11:57 Elle ne tombe pas au meilleur des moments.
11:59 Maintenant, je pense qu'on avait aussi besoin d'avoir quelques jours.
12:03 Il y avait pas mal de joueurs qui étaient aussi fatigués.
12:07 On court beaucoup sur les matchs, on donne beaucoup d'énergie.
12:10 Donc je pense que ça fait du bien aussi.
12:13 Maintenant, on a commencé la semaine d'une belle façon, je pense,
12:17 parce qu'on travaillait super bien.
12:20 Il faudra continuer et arriver samedi avec beaucoup d'intention.
12:25 C'est une de vos particularités, ça, beaucoup courir.
12:27 Je crois que vous aimez ça, courir énormément et vous dépenser sur le terrain.
12:30 Oui, moi j'aime courir.
12:31 J'essaie de ne pas ménager mes efforts.
12:34 Je pense que déjà c'est important pour prendre du coffre.
12:37 J'en avais besoin.
12:39 Là, actuellement, je me sens bien.
12:41 Mais je sais que je peux encore mieux faire physiquement.
12:43 Donc forcément, par les courses, je donne beaucoup d'énergie.
12:47 Je me souviens de vous à la sortie de votre premier match à domicile.
12:50 C'était face à Laval.
12:51 On s'était croisés dans les ascenseurs.
12:53 Vous ne saviez pas trop où étaient les lèches.
12:54 Vous m'avez dit "Ah, je suis rincé, là. J'ai besoin de faire du coffre.
12:57 Je suis rincé, j'en peux plus, j'en peux plus".
12:59 Oui, forcément. Dans ma mentalité, je ne lâche pas.
13:03 Je n'aime pas lâcher, que je sois en forme ou pas en forme.
13:06 Je ne lâcherai pas.
13:07 Donc forcément, sur ce match, j'ai tout donné.
13:09 J'étais en manque de rythme.
13:10 Donc forcément, j'ai fini cramé, on va dire.
13:14 Dans un instant, on va parler aussi un peu de vous et Yervin Cardona
13:17 pour mieux vous apprendre à vous connaître.
13:19 Je crois que parmi vos passions, il y a les jeux vidéo.
13:22 Oui, j'aime bien. Mais il n'y a pas que ça.
13:24 Pas que ça. Vous avez plusieurs facettes, en effet.
13:27 Dans un instant, on va parler un peu des hobbies de Yervin Cardona.
13:31 Mais quoi ?
13:32 Des hobbies.
13:33 Des hobbies ?
13:34 Des passions. Des activités.
13:35 Et où ?
13:37 De Yervin Cardona à l'invité de France Bleu Saint-Etienne en danseur pour sans synthé.
13:40 Ce n'est pas le seul hobby.
13:42 Même si, en plus, on en parle un petit peu.
13:45 Vous avez un peu lâché les jeux vidéo.
13:47 Mais c'était un moment, en tout cas, une part importante dans votre vie.
13:50 Mais il n'y a pas que ça.
13:51 On va en parler.
13:53 Mais d'abord, on a encore une question de nos auditeurs.
13:55 Vous pouvez nous appeler au 0477 10 010 pour participer à cette émission
14:00 et discuter avec Yervin Cardona.
14:02 On est avec Thierry de La Talaudière, juste à côté de Saint-Etienne.
14:06 Bonsoir Thierry.
14:07 Oui, bonsoir.
14:09 Quelle est votre question pour Yervin, Thierry ?
14:13 Déjà, j'aimerais savoir si, en cas de montée, il continuerait l'aventure avec nous
14:19 et s'il se fixait un nombre de buts.
14:23 Bonsoir.
14:25 Je vais commencer par le nombre de buts.
14:27 C'est le plus simple.
14:29 Nombre de buts, je ne me suis pas vraiment fixé de nombre de buts.
14:33 Je pense que le plus important, c'est que le club monte.
14:36 Les buts, c'est un peu moins important, même si ça compte quand même.
14:40 Et pour la première question que vous m'avez posée,
14:44 actuellement, je ne peux pas vous donner de réponse, parce que même moi, je ne le sais pas.
14:47 Donc, il faudra attendre la fin de la saison.
14:49 On verra ce qui se passera à la fin de la saison.
14:51 Vous le voyez, Thierry ?
14:53 Thierry, vous n'avez pas trop l'accent de Saint-Etienne, quand même.
14:59 Non, j'ai l'accent du sud.
15:02 Mais c'est mon père.
15:04 Mais oui.
15:05 Mais je me disais, la voix, elle me dit quelque chose.
15:08 Pascal, de son vrai prénom, Pascal Cardona, le papa de Yervin.
15:15 C'est lui qui a posé la question piège.
15:19 Oui, mais la voix, elle me disait quelque chose.
15:22 C'est normal, c'est votre papa.
15:24 Pascal Cardona, le papa de Yervin.
15:27 On l'a appelé hier.
15:29 Est-ce que vous voulez participer à l'émission ?
15:32 Il nous a tout de suite dit oui.
15:35 Pascal, parce que vous écoutez les matchs sur France Bleu, Saint-Etienne, et ça, on vous en remercie.
15:41 Pascal, vous suivez attentivement les performances, l'évolution de votre enfant.
15:48 Comment vous le trouvez en ce moment, le fils de ton ?
15:52 C'est vrai qu'il est arrivé après 4-5 mois sans jouer.
15:57 Quand je voyais les premiers matchs, quand j'entendais un peu les critiques, c'est normal.
16:04 Il fallait que physiquement, il soit à 200%, surtout avec le jeu qu'il a pour répéter les efforts.
16:13 C'est vrai qu'actuellement, il commence à être bien physiquement, ça se ressent sur le terrain.
16:19 C'est bon, Yervin ?
16:21 Non, il n'y a pas de "mais" pour l'instant, Yervin.
16:24 Quand on grandit, quand on est un enfant footballeur, avec un papa qui a fait du football,
16:31 parce que Pascal en a fait du football, notamment avant-centre de l'US Ponte-et-Foot,
16:35 est-ce que justement, on vit ce sport différemment ?
16:41 J'ai été baigné dans le foot depuis tout petit, j'allais voir mon père jouer quand il jouait encore.
16:51 J'allais à tous les matchs, tous les entraînements, le terrain n'était pas loin de la maison,
16:55 donc j'étais tout le temps là-bas.
16:57 Donc forcément, oui, on est baigné dans ça depuis tout petit.
17:01 Est-ce qu'il y a une relation particulière qui s'installe entre papa footballeur, juste papa ?
17:05 Comment ça se passe ?
17:08 C'est un peu des deux.
17:11 Souvent, après les matchs ou avant les matchs, il m'écrit.
17:15 Après les matchs, on fait le débrief.
17:17 C'est pour ça que j'ai dit qu'il n'y a pas le "mais".
17:19 Il y a plus le "mais" que...
17:21 C'est parce qu'il peut être à la radio, il peut l'envoyer.
17:23 Peut-être, mais non, ça va, il est objectif.
17:27 C'est lequel des deux qui a mis le plus de buts en carrière ?
17:30 C'est vous ou c'est Pascal ?
17:32 Je pense que je suis devant quand même.
17:34 La plus grosse saison, c'était en GFA, 26 buts.
17:39 Ah oui, pas mal quand même.
17:41 Pardon ?
17:42 Pas mal quand même, Pascal.
17:44 Non, non, non, Yervin est beaucoup plus fort.
17:47 Moi, j'ai une formation à Nîmes Olympique et Yervin à Monaco.
17:52 Déjà, ce n'est pas la même école.
17:54 Non, non, je pense qu'Yervin est beaucoup, beaucoup, beaucoup plus fort.
17:58 Plus complet.
18:00 Et vous, Pascal, de voir votre fils évoluer ?
18:02 Vous l'avez vu évidemment à Monaco, vous l'avez vu à Brest.
18:05 Là, il est parti en Allemagne.
18:06 Maintenant, il est à la Saint-Etienne et du coup, pas très loin de chez vous.
18:09 Il y a deux heures de route.
18:11 C'est vrai que pour Noël, quand on a mangé ensemble, il nous a dit,
18:17 c'est vrai que pour les grands-parents, ils ne peuvent pas venir le voir en Allemagne et tout ça.
18:21 C'est vrai qu'il y a des détails.
18:23 Mais c'est vrai qu'on est à deux heures et quart de Saint-Etienne.
18:28 Et bon, après, le choix a été aussi de venir dans un grand club, un club mythique comme Saint-Etienne.
18:35 Et avec surtout un staff et un coach que Yervin connaît bien, c'est ce qui a fait la différence aussi.
18:43 Ça a compté quand même, le fait que votre famille ne soit pas trop loin ?
18:46 Ça a joué ou pas ?
18:47 Oui, ça y joue.
18:48 Ça y joue forcément, même si ce n'est pas la première chose non plus à laquelle j'ai pensé.
18:52 Mais ça y joue.
18:53 Je sais que j'ai la famille qui peut venir, mes grands-parents qui sont aussi âgés.
18:56 Ça peut leur permettre de faire des activités, on va dire.
19:00 Mais...
19:01 Ils sont venus, hein ?
19:02 Oui, ils sont venus.
19:03 Ils sont déjà venus.
19:04 Ils n'ont pas perdu de temps.
19:06 Du coup, ils vous ont vu marqué, alors ?
19:09 Oui, ils m'ont vu marqué, oui.
19:12 Ça, ça fait toujours plaisir d'avoir la famille près de soi.
19:16 Merci beaucoup, Pascal.
19:17 De rien, merci à vous.
19:19 Merci de me faire la petite surprise.
19:20 Rendu au revoir à Thierry de la Talaudière, mais surtout à Pascal Cardona.
19:24 C'est sa double identité maintenant, Pascal.
19:26 On pourra passer un peu du temps comme ça à santé.
19:28 Merci beaucoup, Pascal.
19:30 A bientôt.
19:31 Merci à vous, bonne soirée.
19:33 France Bleu Saint-Etienne Loire, Pierre Rocher.
19:35 100% Synthé.
19:36 100% Synthé.
19:37 Olivier Rocher.
19:39 On est avec également Paul Rivolier du site Evect et Irvine Cardona, l'invité spécial de 100% Synthé.
19:44 Irvine, on était avec votre papa, c'était la petite surprise.
19:49 Papa footballeur, vous faites du foot.
19:52 Est-ce qu'il y a un moment donné, vous avez envisagé de faire autre chose ?
19:55 Non.
19:56 Non, c'était...
19:57 Non, j'ai toujours aimé le foot depuis tout petit.
20:00 Ma maman me disait souvent, quand tu as commencé à marcher, tu tapais déjà dans le ballon.
20:03 Oui, c'était dans les gênes.
20:05 Oui, j'ai toujours aimé le foot.
20:07 Après, je voulais faire gardien.
20:09 Ah oui ?
20:10 Oui, mais vu que mon papa était attaquant, il m'a mis attaquant, et puis au final, je le remercie.
20:15 Ça se passe bien.
20:16 Ça se passe bien.
20:17 Pourquoi gardien ?
20:19 Je ne sais pas, j'aimais bien me jeter un peu dans tous les sens.
20:21 J'ai vu peut-être la folie du gardien aussi en moi.
20:24 On parlait rapidement de vos objectifs de but.
20:28 Statistiquement, vous êtes quand même sur les bases d'une record historique pour vous.
20:32 5 buts, finalement, à mi-saison, vous êtes arrivé au mois de janvier, donc c'est un peu compliqué de dire ça,
20:36 mais ce n'est pas arrivé si souvent que ça que vous soyez sur ce rythme-là ?
20:40 Oui, de mémoire, c'est vrai que ce n'est pas arrivé, il me semble.
20:45 C'est 8 avec Brest, je crois, en championnat, il me semble, votre meilleur total.
20:49 Oui.
20:50 Donc là, on est en train d'exploser les records, pour le moment.
20:53 Pour l'instant, ça se passe bien.
20:54 Il reste des matchs, je pense que je vais le dépasser.
20:56 En tout cas, on va tout faire pour.
20:59 Il y avait La Trêve qui a peut-être mis un coup d'arrière, un bon rythme.
21:02 Est-ce que ça joue ou pas ?
21:05 Je ne sais pas. On va voir. On va voir le week-end prochain.
21:10 On va voir samedi.
21:12 Mais là, La Trêve, moi, elle m'a fait du bien, personnellement.
21:16 J'avais besoin un peu aussi de souffler.
21:18 Maintenant, on verra samedi.
21:21 Irvine, est-ce que vous pratiquez d'autres sports, à part le football ?
21:24 Oui, je fais un petit peu de golf.
21:26 Mes heures perdues.
21:27 Un petit peu beaucoup ou un petit peu ?
21:29 Il y a une période où je faisais beaucoup, j'en fais un petit peu moins.
21:32 Depuis que je suis parti d'Allemagne, je n'ai pas ramené mes clubs de golf.
21:36 Mais il y a une période où j'y allais beaucoup.
21:38 J'y vais aussi beaucoup en été, quand il fait beau.
21:40 Parce qu'aller faire du golf quand il pleut, ce n'est pas top.
21:42 C'est le golf, là, pas loin.
21:44 Oui, je sais qu'il y en a quelques-uns.
21:45 Vous avez découvert ça comment, dans votre parcours ?
21:47 Comment vous y êtes venu ?
21:49 J'ai un cousin à moi qui joue un petit peu.
21:52 Et quand il y a eu la période du Covid, je m'y suis mis et j'y allais tous les jours.
21:57 Vous consommez du golf aussi à la télé ou c'est vraiment qu'en pratique ?
22:01 Non, qu'en pratique, oui.
22:02 Je ne regarde pas trop le golf à la télé.
22:05 Il y a d'autres sports que vous regardez, que vous consommez ?
22:08 Tennis.
22:09 Tennis, je regarde.
22:11 Formule 1.
22:12 Ça reste un sport.
22:14 Mais c'est un sport.
22:16 Formule 1, oui, je regarde pas mal aussi.
22:18 Vous avez un favori en tennis ?
22:20 Tennis, moi j'aime beaucoup Raphaël Nadal.
22:23 C'est une légende.
22:25 C'est pas le seul, mais j'aime bien le style de Raphaël Nadal.
22:30 Vous avez essayé de…
22:31 Justement, vous qui aimez le sport, il y a plusieurs sports différents.
22:34 Il n'y a pas la formule en JO, mais c'est quelque chose qui…
22:36 Vous avez peut-être acheté des places pour les Jeux Olympiques.
22:40 Est-ce que vous allez suivre ça à la télé, plutôt ?
22:42 Je vais plus suivre ça à la télé, parce que les Jeux Olympiques à Paris…
22:45 À Paris, en plus, ça va être compliqué avec la circulation et tout ça.
22:49 Non, je vais regarder la télé et prendre aussi des vacances.
22:52 Après, ce que vous pouvez faire, Irvine, je vous donne un petit tip,
22:54 c'est que vous restez à Saint-Etienne.
22:56 Comme ça, vous vous préparez la prochaine saison à Saint-Etienne.
22:59 Et il y a des matchs à Saint-Etienne.
23:00 Comme ça, vous pouvez suivre les Jeux Olympiques à Saint-Etienne.
23:02 Il y a des matchs de football féminin, notamment l'équipe de France qui viendra jouer.
23:05 Il y a des matchs de football aussi du tournoi olympique masculin.
23:09 Tout à fait.
23:10 Il y a quelque chose que vous n'avez pas amené, c'est les clubs de golf.
23:14 Mais il y a quelque chose que vous avez laissé aussi en Allemagne.
23:17 C'est un piano.
23:18 C'est mon piano, oui.
23:19 J'ai découvert le piano aussi pendant le Covid.
23:22 J'ai eu la chance de dormir dans un endroit pendant deux mois où il y avait un piano.
23:29 Donc forcément, quand on ne pouvait pas sortir et qu'on ne pouvait rien faire à part rester à la maison,
23:35 j'ai essayé de me mettre au piano en regardant des vidéos sur YouTube.
23:40 Puis j'ai passé des heures et des heures et des heures à apprendre le piano.
23:44 Et maintenant, je me débrouille assez bien.
23:47 Le piano, qu'est-ce que vous aimez jouer au piano ?
23:50 Je joue pas mal de musiques qui sont connues pour être jouées au piano.
23:56 Il y a des musiques de Ludovico Enodi que je joue pas mal.
24:00 J'en joue la musique du film "Intouchables" aussi.
24:04 Bien sûr, Enodi, oui.
24:06 Tenez, si je vous fais écouter ça.
24:09 C'est du piano.
24:17 Est-ce que vous reconnaissez ce que c'est ?
24:19 C'est du Céline Dion.
24:21 J'allais chercher ton cœur.
24:23 On a lu que visiblement à Brest, vous avez un petit peu joué du piano.
24:30 Vous jouez du Céline Dion ?
24:31 Oui, je joue aussi Céline Dion.
24:33 Mais je joue plus la musique du Titanic.
24:36 Mayer Wittgoren, c'est ça ?
24:39 Vous me parlez... C'est un terrain que je connais pas.
24:42 Ne me regardez pas, Olivier, je vais le casser.
24:44 Vous avez un coéquipier à Brest, Christian Battoccio, qui était musicien.
24:48 J'ai joué une musique aussi avec lui.
24:51 Moi, je jouais 8 chantes.
24:53 Vous avez pas pensé à faire un concert ?
24:56 Non, je suis meilleur au football quand même.
24:59 Fervin nous a quand même dit que s'il y avait eu un synthé, il aurait joué quelques notes.
25:04 Je le prends au mot et d'ici la fin de saison, s'il y a une montée, on organise ça.
25:08 Je vous ramène un synthé en salle de concert.
25:10 S'il y a la montée.
25:11 Si il y a la montée, je vous ramène un synthé en salle de con et vous nous faites ça.
25:15 C'est signé, c'est bon.
25:16 Ça, ça fait partie de vos passions.
25:18 Il y avait aussi le...
25:20 Pas de piano pendant la trêve, puisque vous n'avez pas amené votre piano.
25:23 Vous avez occupé votre temps à quoi pendant la trêve, à part les entraînements, évidemment ?
25:27 Pendant la trêve, je suis rentré voir ma famille.
25:31 J'avais aussi ma copine qui fêtait son anniversaire avec tous ses amis.
25:35 Donc, on a fait son anniversaire le samedi soir et puis dimanche, tranquille, on s'est reposé.
25:42 On déconnecte, quoi.
25:43 Ouais, c'est ça.
25:44 Un petit peu.
25:45 C'est ça, ouais.
25:46 Les derniers instants avec Yervin Cardona sur France Bleu.
25:48 On a fait connaissance avec lui et je voulais revenir parce que demain après-midi, 14h,
25:54 à l'hôtel de ville, il y a une séance de dédicaces.
25:57 Vous allez rencontrer, toute l'équipe va rencontrer le public, les supporters.
26:01 Je voulais savoir quelles relations vous aviez avec les supporters.
26:05 Parce qu'on a parlé en début d'interview de ce premier but à Geoffroy Guichard.
26:09 Qu'est-ce que vous avez ressenti ?
26:11 Parce qu'évidemment, vous allez naturellement communiquer avec les supporters.
26:15 Qu'est-ce que vous avez ressenti ce jour-là ?
26:17 Beaucoup de joie.
26:19 Ça faisait un moment que je n'avais pas marqué aussi, donc forcément très très content.
26:23 J'ai voulu partager le moment aussi avec eux parce que je pense qu'on ne les remercie pas assez.
26:29 Ils sont là, ils remplissent le stade.
26:32 Pour moi, c'est important de partager des moments avec eux aussi.
26:36 Ils nous aident beaucoup.
26:38 Ils chantent beaucoup aussi dans le stade, ils font beaucoup de bruit.
26:41 Ils sont même plus que présents à l'extérieur, quand on joue à l'extérieur.
26:46 C'est ma façon à moi de les remercier.
26:48 Ce but face à Auxerre avait peut-être une autre saveur en termes d'ambiance.
26:51 Le stade était plein à craquer ce jour-là.
26:53 Vous l'avez peut-être un peu plus fêté, on va dire.
26:57 Il était un peu moins beau que celui d'Annecy, mais c'est vrai qu'en termes de fête, c'était quelque chose aussi.
27:04 Peut-être moins beau, mais on l'a pris ce jour-là.
27:06 On les prendra tous jusqu'à la fin de saison.
27:09 Comme je l'ai dit, un but, ça reste un but.
27:11 Peu importe le nom de marque, c'est pareil.
27:13 Prochain match à domicile, en plus c'est en 10 jours.
27:16 C'est un match un peu particulier avec plusieurs groupes de supporters qui vont fêter les 90 ans.
27:21 On a déjà un stade très très rempli, déjà plus de 30 000.
27:24 Vous avez hâte d'être dans ce chaudron là ce jour-là ?
27:28 Oui, forcément.
27:30 Je pense qu'on va avoir le droit à des beaux visus.
27:34 Je pense qu'ils nous préparent des choses pas mal.
27:36 Et surtout hâte, parce que de ce qu'on m'a dit, je recevrai mon trophée de joueur du mois contre Concarneau.
27:43 On pourra partager ça aussi avec les supporters.
27:45 C'est la meilleure des façons.
27:47 Merci beaucoup, Irvine Cardona.
27:49 Si vous voulez retrouver Irvine Cardona et ses coéquipiers,
27:52 demain, 14h à l'Hôtel des Villes jusqu'à 15h31 pour une séance de dédicaces.
27:58 Merci beaucoup, Irvine Cardona.
28:00 C'était chouette de vous avoir pendant une grosse demi-heure, très grosse demi-heure,
28:04 sur France Bleu Synthétique.
28:05 Dans ce pourcent ou cent ou cent pourcent synthé, bonne fin de saison.
28:08 Merci, c'est gentil.
28:09 A très bientôt, on vous ramènera avec un clavier.
28:13 Mais que si on monte ? Je le répète.
28:15 C'est noté, c'est bien entendu.
28:18 Je vous ferai un petit morceau de coeur.
28:19 J'espère que vous allez monter.
28:21 Bonne soirée.
28:22 Merci à vous aussi.
28:23 Merci beaucoup, Irvine Cardona.
28:24 L'interview est à retrouver dans quelques minutes en replay sur francebleu.fr,
28:28 puis aussi en vidéo.