• il y a 7 mois
TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka ! 


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Transcription
00:00 J'aimerais qu'on revienne à 21h09, on y va très vite avec Michel Marie, sur ce violeur en série recherché en Isère,
00:06 après avoir fait au moins 9 victimes, c'est un truc de fou, et c'est important que vous connaissiez cette histoire.
00:11 La police judiciaire de Grenoble est face à un vrai problème, depuis fin janvier, très exactement depuis le 22 janvier,
00:21 jusqu'à la dernière agression qui remonte au 16 mars, donc sur un laps de temps très court,
00:27 9 agressions, 4 faits de violence, 2 agressions sexuelles, 3 viols, on l'appelle le violeur à la trottinette.
00:35 On a eu le violeur à la mobilette, on a eu le violeur en skateboard, là pas en skateboard mais en roller,
00:42 là c'est parce qu'il utilise une trottinette pour commettre ses agressions, et donc les enquêteurs le surnomment le violeur à la trottinette.
00:50 Un peu d'opératoire identique à peu près à chaque fois, il suit ses victimes avec sa trottinette de nuit, il est vêtu de sombre,
00:57 il agresse les jeunes femmes, elles ont entre 20 et 27 ans, au moment où elles rentrent chez elles, un peu comme le faisait Guy Georges,
01:04 un peu comme beaucoup d'autres violeurs en série ou tueurs en série, et soit c'est vraiment des faits de violence parce qu'il n'arrive pas, il est dérangé,
01:15 là la dernière fois c'est un voisin, il saute sur sa victime, il la prend par les cheveux, il la tire par les cheveux pour la plaquer au sol,
01:24 la jeune femme hurle et il y a un voisin courageux qui est sorti et qui l'a mis en fuite, donc il est reparti avec sa trottinette.
01:30 Et alors la bonne nouvelle entre guillemets, il faut quand même qu'il y en ait une, c'est qu'on a son signalement assez précis.
01:36 Il a environ 20 ans, il est type européen, il n'a pas d'accent, il mesure 1m70, de corpulence à peu près normale, peut-être un peu rondouillard,
01:48 des yeux marrons et il est roux.
01:51 Donc évidemment sur les réseaux sociaux, il s'élit pas uniquement à Grenoble-Centre, dans l'agglomération, il y a deux petites villes,
02:04 Saint-Martin-d'Aire et Saint-Martin-le-Vinou, où il a commis des agressions.
02:10 Et c'est des affaires très compliquées à solutionner pour la police, on l'a vu avec Guy Georges, on l'a vu avec tous ces tueurs en série,
02:18 quelquefois ça prend même avec l'ADN, ça prend des mois, quelques fois même des années, et en attendant il court toujours.
02:24 Et donc sur les réseaux sociaux, tout le monde communique en mettant en garde les jeunes femmes de faire attention quand elles rentrent chez elles seules dans ce secteur-là.
02:35 – Donc on a eu le signement, Gilles, c'est bon ?
02:37 – Il est extrêmement violent.
02:38 – Oui d'accord, oui.
02:39 – Il est extrêmement violent.
02:40 – Il est extrêmement violent, il n'hésite pas par exemple lors de certaines agressions à percuter avec sa trottinette les jeunes femmes
02:46 pour qu'elles soient en situation de panique, terrorisées, et donc qu'elles soient à sa merci.
02:51 Ce qui inquiète vraiment parce que les policiers là-bas ont l'impression d'avoir affaire à un prédateur extrêmement organisé
02:57 qui a sévi donc 9 fois dans un lap de temps assez court, et donc c'est pour ça qu'ils ont décidé aussi de sortir les informations,
03:05 un portrait robot, un signalement, parce que là ils se disent qu'il faut vraiment obtenir des renseignements
03:11 parce que pour le moment son mode opératoire est entre guillemets si parfait qu'il a réussi à échapper à tout le monde jusqu'à présent.
03:18 Donc là ils espèrent pouvoir l'identifier rapidement.
03:20 – Parfait.
03:21 – Non mais entre guillemets je veux dire.
03:23 – Oui c'est parfait, bon on est d'accord.
03:25 Là le voisin il s'en est fallu de peu, si le voisin lui avait sauté dessus il l'avait.
03:32 Donc moi je valide pas le mode opératoire parfait mais en revanche il est très inquiétant
03:40 parce que 9 victimes entre fin janvier et le 16 mars c'est quand même une cadence infernale
03:49 et une fois de plus c'est ce type d'individus qui sont très compliqués à appréhender.
03:54 Pour peu qu'ils ne soient pas connus des services de police,
03:56 même s'ils laissent son ADN sur la scène de crime on va pas le retrouver.
04:01 Donc il faut avoir la chance, j'ai peut-être pas le temps mais il y a eu une histoire,
04:07 c'était le violeur, pas en skateboard mais en roller,
04:11 à chaque fois qu'il y avait une… le vendredi soir dans Paris il y avait des soirées
04:18 où tout le monde faisait du roller, traversait Paris en roller,
04:21 et à chaque fin de ce cortège une femme était agressée, violée.
04:31 Et à chaque fois on décrivait un individu en roller et la victime était également en roller.
04:39 Et il a fallu un coup de peau phénoménal, c'est-à-dire qu'un policier qui conduisait la camionnette de police
04:46 a fait un stage à la brigade criminelle,
04:48 à l'époque où la brigade criminelle ne parlait que de cette affaire-là.
04:51 Et donc il a été sensibilisé à cette histoire, ça se passait en plus dans le quartier où il travaillait,
04:57 et ce soir-là il conduisait son camion, il voit une jeune femme en roller,
05:01 un mec derrière en roller aussi, il percute immédiatement,
05:05 il fait le tour du pâté de maison, ils arrivent avec la porte latérale ouverte,
05:09 ils sautent sur le mec, là ils avaient de l'ADN, ils avaient tout,
05:12 le mec il avait tout le matériel, le cutter, le truc, l'enchaînement.
05:15 Donc le coup de peau, voyez, et j'espère qu'à Grenoble ils auront la même chose, mais c'est quand même...
05:22 – Merci, merci Michel Mary, merci à tous d'avoir été avec nous.
05:25 à l'idée que nous touchons. »
05:26 [Musique]

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