Frédéric Beigbeder placé en garde à vue pour viol : que s'est-il passé ?

  • l’année dernière
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00:00 – C'est un pote à toi, c'est un pote à toi.
00:02 – Oui, je le connais depuis longtemps.
00:03 – Vous êtes amis depuis environ 40 ans, c'est ça ?
00:04 – Oui.
00:05 – Comment tu décrées Frédéric ?
00:07 Parce que là, il est sorti de garde à vue.
00:09 Est-ce que tu as des news déjà ?
00:10 – Tu sais que Frédéric, il a un avantage, c'est qu'il est écrivain.
00:14 Et donc depuis 40 ans, il raconte sa vie dans les livres.
00:16 Donc on connaît ses addictions, on connaît ses divorces,
00:20 on connaît son rapport qu'il a eu avec la cocaïne, avec l'alcool,
00:23 avec ses ex-femmes.
00:24 Il est assez clair comme garçon.
00:26 Et donc l'histoire de Viol, évidemment, tant que l'enquête ne sera pas…
00:30 Mais moi, je pense qu'il a été pris au piège,
00:33 comme je pense beaucoup de comédiens, d'écrivains, d'acteurs, d'animateurs,
00:39 qui sur les réseaux sociaux se font piéger maintenant.
00:41 On envoie des photos, on commence une conversation,
00:44 et puis parfois on tombe dans le piège.
00:46 – On va voir ce que dit la justice, bien entendu, sur cette affaire,
00:48 parce qu'on ne peut pas se prononcer et dire qu'il y a une telle raison,
00:51 ou un tel à tort.
00:52 On va voir l'effet dans un instant avec Michel Marie.
00:55 Mais toi, je voulais avoir ton sentiment d'avant.
00:57 Et Jean-Christophe, vous aussi, vous le connaissez bien ?
01:00 – Je le connais très bien, oui.
01:01 On a même fondé notre première société, notre premier journal ensemble en 92.
01:06 Donc ça fait 31 ans, si je calcule bien, bientôt 32.
01:10 Donc oui, ça fait un petit moment, je me souviens…
01:12 – Quand t'as entendu qu'il était en garde à vue aujourd'hui, tu t'es dit quoi ?
01:14 – Je suis tombé de ma chaise.
01:16 – Oui, encore un ?
01:17 – Ça y est, encore un, un de plus.
01:18 Voilà, on a eu le Covid il y a quelques années, là on a la violite aiguë.
01:22 – Non, mais il y a un problème sur les générations d'aujourd'hui.
01:24 – Comme tu disais.
01:25 – Toutes les filles de 17, 18, 20, 22 ans,
01:27 ce n'est plus les mêmes que nos générations à nous.
01:30 C'est-à-dire que ce sont des filles qui vont sur les réseaux sociaux,
01:32 qui sont assez provocantes.
01:34 Enfin, les garçons ou filles d'ailleurs.
01:35 – Vous ne pouvez pas quand même dire ça, il y a quand même des vrais victimes.
01:37 – Oui, oui, non, bien sûr.
01:38 – On a l'impression qu'il n'y a que des femmes qui disent n'importe quoi.
01:41 – Non, non, je n'ai jamais dit ça.
01:43 – Moi, je connais très très bien Frédéric par ailleurs aussi.
01:45 Mais voilà, il faut quand même dire qu'il n'y a que des fantasmes de minettes.
01:50 – Bien sûr, alors justement, vous faisiez partie d'un club qui s'appelait le Cacasse Club,
01:54 décrit comme étant un lieu de fête avec les plus belles filles.
01:56 Vous pouvez nous raconter ces soirées ?
01:58 – C'était un club qui a démarré chez Castel dans les années 80 et qui existe toujours.
02:04 C'est-à-dire qu'on a toujours un site où on se voit.
02:07 Et donc on se connaît bien.
02:09 Il y en a qui sont mariés, qui ont eu des enfants.
02:11 Et donc voilà, mais pour en revenir à Frédéric,
02:14 un viol c'est quand même une histoire sérieuse.
02:16 – Ah mais si, bien sûr.
02:17 – Tu vois, c'est 10, 15 ans de prison.
02:18 Donc c'est quelque chose qu'il ne faut pas prendre à légère.
02:20 Moi, ce que je voulais simplement dire, c'est que quelqu'un que je connais depuis longtemps,
02:24 je connais son rapport aux femmes qui peut être conflictuel,
02:26 mais qui n'est absolument pas un rapport de, comment dire, de brutalité ou de violence.
02:32 – Cotateur.
02:33 – Je pense qu'il s'est… moi je le connais par cœur.
02:35 Donc je pense qu'il s'est fait… enfin "piégé" entre guillemets.
02:37 Mais vous êtes dans un bar, vous prenez un verre.
02:40 C'était à Pau, c'est une vie, c'est ma ville natale, donc je la connais très bien.
02:43 La fille est rentrée avec lui.
02:45 Alors ce qui est étonnant, c'est qu'ils ont fait l'amour.
02:47 On va parler de l'histoire, dans un instant vous allez voir.
02:49 Mais Jean-Christophe, il y a Frédéric qui dit dans un de ses livres
02:52 qu'il prend de la drogue pour calmer ses frénésies sexuelles.
02:55 – Oui, il en fait un…
02:57 Bon, moi je n'ai jamais connu "frénétique" comme ça, comme il le décrit.
03:00 Mais enfin en tout cas, ça fait des beaux bouquins après,
03:02 puisqu'il a eu le prix Inter Allié, après une première garde à vue.
03:06 Donc peut-être que ça va nous donner un prochain chef-d'œuvre.
03:09 – Comme tu disais, il dit tout, parce que dans ses livres, il a parlé de ça.
03:13 – Il raconte tout, il est sans filtre, Frédéric.
03:16 – Tu as entendu parler de cette histoire ou pas ?
03:20 – Je sais que la prente était en juillet.
03:22 – C'est ça ? – Non, le 23 juillet.
03:24 – Il le savait ou pas ?
03:26 – Il l'a su après, et évidemment il est tombé des nues.
03:30 Mais surtout il y a cette histoire, que je trouve aberrante, de viol digital.
03:34 Ça c'est la première fois que j'entends ça.
03:36 – C'est un viol, hein ? – Oui, je sais, je sais.
03:38 – On va en reparler, on va en parler dans un instant de tout ça.
03:43 C'est vrai que, mais juste moi, je voudrais avoir, comme vous êtes ses potes,
03:46 quand tu as entendu aujourd'hui qu'il était en garde à vue,
03:48 tu as essayé de l'appeler, tu t'es dit quoi ?
03:50 – Ecoute, non, moi j'attends de l'avoir au téléphone,
03:54 et puis surtout j'attends un peu le retour de la justice,
03:56 c'est-à-dire d'avoir les rapports de police.
03:59 – C'est ça, alors on a des… – D'avoir ce que dit la fille, en fait.
04:02 Mais il faut écouter, bien sûr qu'il faut écouter les victimes.
04:04 – Bien sûr, alors on va revenir sur l'affaire,
04:07 avec bien sûr Michel Marie qui va nous raconter ce qui s'est passé.
04:11 Et c'est vrai que, Gilles, je sais que tu as des infos qui sont tombées,
04:15 puisqu'on a eu des infos de la garde à vue,
04:17 de comment s'est passée la garde à vue de Frédéric Bécbédé.
04:21 Juste, il dit, c'est vrai qu'on sait que Frédéric,
04:25 il aime bien le monde de la nuit, de la fête.
04:27 – Oui, oui, bien sûr.
04:29 – Voilà, dans les soirées, c'était quoi ? C'était la folie ou pas ?
04:32 – Non mais enfin, comme nous tous, enfin quand on a eu 20 ans,
04:36 on a fait beaucoup à la fête.
04:37 Bon, lui, il a continué un peu son adolescence.
04:39 Bon, il a dit qu'il avait terminé avec l'alcool, avec la drogue.
04:43 Il vit au Pays Basque maintenant, donc il est père de famille,
04:47 il est bien marié, donc il est dans une autre étape de sa vie.
04:50 Alors de temps en temps, oui, moi je l'ai vu il n'y a pas longtemps,
04:53 pour la signature de son dernier livre, on a bu du champagne,
04:55 mais ça a resté très sage, quoi.
04:57 Et puis surtout, je pense qu'il sait aussi ce qui se passe
05:01 dans notre monde d'aujourd'hui.
05:02 C'est-à-dire qu'il faut faire attention, quand vous êtes quelqu'un de connu,
05:05 vous êtes quelqu'un de vulnérable.
05:07 Et si vous êtes un peu fragile, alors ce n'est pas pour...
05:11 - Vous n'êtes pas connu, vous pouvez être aussi vulnérable.
05:13 - Oui, non, bien sûr, mais là, je ne suis pas dans le filtre bec-bédé, quoi.
05:16 - Moi, je connais bien Frédéric, je le connais depuis 30 ans aussi,
05:19 ça a été mon éditeur pour 3 livres, quand il était éditeur chez Flammarion,
05:22 donc j'ai eu la chance de travailler avec lui.
05:23 C'est un éditeur absolument brillant et visionnaire,
05:26 quelqu'un vraiment de très talentueux.
05:28 Après, j'ai connu aussi les soirées chez Castel,
05:30 où oui, effectivement, c'était une autre époque.
05:33 - Ah ouais, rock'n'roll, un peu.
05:34 - Voilà, une époque un peu déjantée, il est très festif, très gai, très joyeux.
05:39 Avec moi, il a toujours été absolument exemplaire et très talentueux.
05:43 Mais voilà, moi, ce que je vous reprochais un petit peu,
05:46 c'est en fait d'essentialiser, c'est-à-dire qu'il y a l'affaire de bec-bédé,
05:49 là, qui est une affaire, mais il n'y a pas aujourd'hui
05:51 une sorte de grand complot français avec des filles
05:54 qui vont aller traquer des mecs connus pour les faire tomber pour viol.
05:57 Il y a aussi beaucoup de victimes de viol et d'agression sexuelle,
05:59 on en parle tout le temps, et donc voilà, il ne faut pas non plus
06:01 les invisibiliser sous prétexte qu'aujourd'hui, il y a des hommes connus
06:04 qui sont au courant d'avant tous les soirs à la télé.
06:07 - Bien sûr.
06:08 - On ne peut pas l'exclure non plus.
06:09 - Qu'est-ce qu'il a ?
06:10 - Pardon ?
06:11 - On ne peut pas l'exclure non plus dans nos systématiques.
06:12 - Qu'est-ce qu'il a, le beau gosse ?
06:13 - Oui, oui.
06:14 - Qu'est-ce qu'il a, MacGyver ?
06:15 - Qu'est-ce qu'il veut, le blème, le béfait, là ?
06:17 - MacGyver.
06:18 - Alors, Michel, on va revenir donc sur cette affaire.
06:22 Racontez-nous alors ce qui s'est passé
06:24 et avec les nouveaux éléments qu'on a avec Gilles.
06:26 - Alors, le 23 juillet de cette année, une jeune fille de 17 ans
06:31 va au commissariat de police déposer plainte,
06:33 au commissariat de Pau déposer plainte pour viol.
06:36 Et elle cite son agresseur comme étant Frédéric Beigbeder.
06:40 Le parquet ouvre une enquête préliminaire et ce mardi,
06:46 Beigbeder a été convoqué au commissariat de police.
06:52 Il est placé en garde à vue, ce qui est la règle,
06:55 entre guillemets, la règle du jeu.
06:57 Là où ça se complique un peu, c'est que la victime
07:01 est une de ses relations, c'est-à-dire qu'il avait
07:04 une relation habituelle avec cette jeune fille.
07:07 Alors, je ne sais pas, ça ne durait pas depuis des années
07:09 puisqu'elle a 17 ans.
07:10 On peut discuter du fait qu'elle ait 17 ans,
07:12 mais elle est majeure, pas...
07:15 Enfin, elle a majorité sexuelle.
07:18 Après, on ne juge pas la morale en France.
07:21 On y viendra peut-être un jour, mais en tout cas,
07:23 pour l'instant, on ne juge pas encore la morale.
07:25 Donc, cette jeune fille et sa petite amie,
07:28 entre guillemets, enfin, sa maîtresse,
07:31 ils ont passé la nuit ensemble dans un hôtel à Pau.
07:35 Ils ont eu une relation intime, à un moment donné,
07:39 dans cette chambre d'hôtel et elle était consentante.
07:42 En revanche, il a voulu réitérer l'acte et du coup,
07:49 elle était plus consentante et elle prétend,
07:53 elle affirme qu'il l'a violée de façon digitale.
07:58 Bon, c'est quand même une ambiance un peu compliquée,
08:04 un peu complexe.
08:06 Évidemment, si elle ne voulait pas avoir
08:10 cette deuxième relation sexuelle, c'est tout à fait son droit
08:14 et s'il l'a forcée, effectivement, il y a viol.
08:18 Mais là, je souhaite bon courage aux enquêteurs,
08:20 aux magistrats instructeurs pour démêler le vrai du faux
08:23 parce que lui conteste farouchement les faits.
08:26 Donc là, dans ces cas-là, c'est comme souvent,
08:28 la parole de l'un contre la parole de l'autre.
08:31 Et on va croire qui ?
08:32 – Kramer contre Kramer.
08:33 – Non, mais on croit qui ?
08:35 On croit Beck Bédé, on croit cette jeune fille.
08:39 C'est extrêmement compliqué.
08:41 Il n'y a pas de preuves scientifiques, d'ADN,
08:46 de choses comme ça.
08:47 Ils sont ensemble dans la même chambre d'hôtel.
08:49 Effectivement, il y a sûrement de l'ADN partout, des deux.
08:52 Donc en termes de police technique et scientifique, il n'y a rien.
08:55 En termes de téléphonie, il n'y a rien.
08:58 – Il s'était revu entre cet été et maintenant ou pas du tout ?
09:02 – Alors ça, je n'ai pas cette information.
09:04 – Non, d'après Gilles, non.
09:06 – On ne sait pas, on ne sait pas.
09:07 – Non, non, Gilles, non.
09:08 – Il est en garde à vue depuis ce matin.
09:11 Alors la garde à vue a été élevée, ce qui est plutôt bon signe.
09:14 C'est-à-dire que les policiers lui ont posé les questions
09:16 qu'ils considéraient devoir lui poser et ils l'ont remis en liberté.
09:20 À ma connaissance, il n'est pas mis en examen.
09:23 Donc il n'a pas été déféré devant un juge d'instruction.
09:26 Ce qui ne veut pas dire que l'enquête s'arrête à ce stade.
09:29 Elle va certainement se poursuivre.
09:31 Il y a des investigations à mener.
09:33 Elles vont être menées.
09:35 Mais aujourd'hui, Frédéric Beigbeder nie totalement les faits
09:39 et cette jeune femme, cette jeune fille,
09:42 affirme qu'il y a eu viol.
09:45 – S'il y a juste une précision, on en parle parfois,
09:48 mais ce n'est pas parce qu'il y a eu un rapport sexuel consenti.
09:52 Je ne dément pas ce que vous avez dit, mais je voudrais appuyer.
09:55 Il peut très bien y avoir un premier rapport sexuel consenti
09:58 et un deuxième forcé.
10:00 Et ça reste un viol, ça peut être un viol.
10:02 – On va rappeler, c'est ce que j'ai lu.
10:03 – C'est l'absence de consentement.
10:06 – Mais c'est ce que j'ai lu.
10:07 – Rappelez, parce qu'il y a eu un premier…
10:09 – Oui, il y a eu un premier rapport sexuel consenti,
10:12 tout le monde est d'accord.
10:13 Non, non, mais je ne dément pas.
10:15 – Je dis exactement la même chose.
10:17 – Oui, non mais je dis…
10:18 – Non mais là aussi, je suis complètement d'accord avec vous.
10:21 Sauf que la difficulté, c'est comment on démêle tout ça.
10:26 – Bien sûr, mais c'est pour aussi les téléspectateurs.
10:29 – Bien sûr.
10:30 – Ce n'est pas parce qu'il y a un premier rapport,
10:31 ce n'est pas parce qu'on fait l'amour une première fois
10:33 qu'une deuxième fois, on peut se passer de consentement.
10:36 Et je rappelle que même dans un couple, l'absence de consentement,
10:39 c'est un viol.
10:40 – Un viol conjugal.
10:41 – Voilà, viol conjugal.
10:42 – Oui, ça existe bien sûr.
10:43 – Et on parlait de pénétration digitale, c'est aussi un viol.
10:47 Toute forme de pénétration est un viol.
10:49 – C'est ce qui est dit alors.
10:50 – Voilà, ce serait une pénétration digitale qui est un viol.
10:53 Ça, il faut le dire aussi.
10:54 Alors c'est vrai qu'il nie et son avocat a même demandé,
10:57 en garde à vue, des actes d'enquête complémentaires.
11:00 Alors ça, c'est un peu pour retourner la situation,
11:02 mais il a tout à fait le droit.
11:03 C'est-à-dire qu'il va demander, je pense,
11:05 y a-t-il des expertises médicales, parce que c'est peut-être le point faible,
11:08 est-ce qu'il peut y avoir une confrontation,
11:10 est-ce que le dossier peut avancer comme ça ?
11:12 Pour le moment, il n'est pas mis en examen,
11:14 mais l'enquête préliminaire se poursuit.
11:16 Donc sur le déroulé des faits et sur la manière dont ça se terminera,
11:20 pour le moment, on ne peut absolument rien dire.
11:23 Le témoignage et la plainte de cette jeune femme
11:26 ont paru suffisamment crédibles pour qu'une enquête soit ouverte.
11:30 – Alors, je suis donc, ce serait déroulé dans une chambre d'hôtel, comme on dit à venir.
11:33 – Oui. – La garde à vue a été levée en fin d'après-midi.
11:35 – Oui, absolument.
11:36 Alors, juste pour dire, l'hôtel dans lequel ça se serait passé
11:40 est bien connu de Frédéric Becbeder,
11:42 puisque c'est un hôtel dont je crois
11:44 il a été lui-même actionnaire pendant plusieurs années.
11:46 – La Villa Navarre. – Exactement, la Villa Navarre.
11:48 Donc il a été actionnaire, je crois, de 2011 à 2015.
11:51 Donc il connaît l'endroit, ce qui ne préjuge de rien également.
11:54 La garde à vue, il s'est exprimé, et encore une fois,
11:57 pour que son avocat demande des actes complémentaires,
12:00 c'est une manière de, entre guillemets, selon la défense de Frédéric Becbeder,
12:04 potentiellement fragiliser le témoignage de la plaignante
12:08 en disant "nous allons contre-attaquer".
12:10 – J'ajoute quand même que le fait que la garde à vue ait été levée,
12:14 qu'il n'ait pas été ni mis en examen, ni comme témoin assisté,
12:18 laisse entendre quand même la fragilité de l'accusation.
12:23 – Oui, vous vouliez rajouter quelque chose ?
12:25 – Et l'impossibilité d'établir des preuves.
12:27 – Ça on verra.
12:30 – Ça va être compliqué.
12:32 – Et franchement, j'ai toujours connu Frédéric, en tout vrai,
12:36 il n'y a jamais eu de problème pour séduire,
12:39 ou pour avoir les plus belles filles du monde à ses pieds.
12:42 – Oui, c'est une rockstar.
12:44 – C'est une rockstar, franchement, donc est-ce qu'il a besoin de…
12:47 – C'était sa petite amie.
12:49 – Il n'a pas besoin de forcer, quoi.
12:51 – Ça fait toujours penser au voisin qui a tué 40 personnes dans l'immeuble,
12:54 et quand t'as interviewé les gens, il était super gentil.
12:56 – On n'en est pas là.
12:58 – On a jamais eu d'histoire avec lui, ça fait toujours penser à ces histoires-là.
13:01 C'est bizarre, à chaque fois qu'il y a des histoires comme ça,
13:03 il y a des gens qui viennent, "oui, mais ne vous inquiétez pas, tout va bien".
13:05 – Ça veut dire qu'on ne connaît jamais les gens.
13:07 – On ne connaît jamais les gens.
13:09 – Tu t'as dit ce que je voulais dire, on ne peut pas connaître les gens à 100%,
13:12 peut-être 99%.
13:13 – C'est le ressenti, après.
13:15 – Oui, c'est le ressenti des amis.
13:17 – Je n'étais pas ni sous le lit, je n'ai pas mis de caméra au-dessus, je ne sais pas.
13:19 – Oui, c'est bien.
13:21 – Non mais c'est… oui.
13:23 – Je pensais aussi, je me disais que la fille, elle est jeune, donc elle est parent.
13:26 – 17 ans.
13:27 – Elle est mineure.
13:28 – Oui.
13:29 – Ce n'est pas la fique, alors à ce moment-là, si vous parlez des parents…
13:31 – Elle est majeure sexuelle.
13:32 – Non, non, mais c'est…
13:33 – Pourquoi tu vas chercher une fille de 17 ans ?
13:35 – On s'en fout, c'est un problème.
13:37 – Non, ce n'est pas la question.
13:39 – La question, c'est l'âge et la morale.
13:41 – Il veut faire l'amour avec une petite de 17 ans, c'est qu'il a des problèmes psychologiques.
13:43 – Il a quel âge ?
13:45 – 58.
13:46 – Donc il a 58 ans, il veut faire l'amour avec une petite de 17 ans,
13:48 et bien c'est qu'il a de base des problèmes psychologiques, je suis désolée.
13:50 – Non, mais ça, je ne vous dis pas le contraire, on ne juge pas la morale.
13:52 – Mais on peut le dire quand même.
13:53 – On ne juge pas la morale dans ce pays.
13:55 – C'est comme ça.
13:56 – Ils avaient une relation depuis plusieurs mois qui était…
14:00 – Et bien on n'a pas ces relations-là quand on a cet âge-là déjà de base.
14:03 – Vous n'êtes pas le juge de sa…
14:06 – Il peut avoir un peu de bon sens aussi quand même.
14:08 – De sa moralité, il fait ce qu'il veut.
14:10 La vraie question, c'est est-ce qu'il y a eu viol ou pas viol ?
14:12 Après, qui dorme avec une jeune fille, qui couche avec une fille de 17 ans ?
14:15 – C'est la morale.
14:17 – La jeune fille, je peux l'entendre.
14:19 – Après, ce que dit Kelly, c'est aussi ce que peuvent ressentir beaucoup de gens.
14:22 – La jeune fille, elle est peut-être aussi très jeune pour savoir ce qu'elle a vraiment envie de faire.
14:25 17 ans, c'est très jeune.
14:27 – Mais je ne dis pas le contraire.
14:29 – Donc s'ils ne veulent pas se mettre aussi dans la merde,
14:31 qu'ils arrêtent de s'intéresser à des gamines, voilà, désolée.
14:33 – Sur la morale, elle n'a pas tort.
14:35 – Non, mais ça, c'est la morale.
14:37 [Applaudissements]
14:43 – Là, vous parlez de morale et on peut comprendre.
14:45 – Après, par la loi.
14:47 – On peut comprendre ce que vous dites, après, la loi, là, on parle au point de vue de la loi,
14:51 et il n'y a rien de répréhensible si, à part s'il y a eu, bien sûr, non-consentement lors du deuxième rapport.
14:58 – C'est ça qui pose problème.
15:00 – Voilà, là, en l'occurrence, c'est consentement.
15:02 – Mais sinon, c'est de l'ordre de la morale, Kelly, et voilà, c'est 58 ans, 17 ans, on ne peut rien dire.
15:08 Après, on dit, ils font ce qu'ils veulent.
15:10 Si c'est une histoire d'amour qu'ils ont envie de vivre, bon, après, c'est vrai qu'il y a un gros écart, mais bon.
15:15 – Les investigations qui vont être menées maintenant, c'est d'essayer de savoir s'il y a eu un différent entre eux
15:22 qui justifierait qu'elle ait déposé cette plainte.
15:25 – Oui, parce que c'est ça qui pose question et qui donne, je trouve, du poids à la parole de la victime,
15:30 c'est quel intérêt elle a à porter plainte comme ça pour viol ?
15:34 On sait très bien qu'une femme qui porte plainte, c'est un tas d'emmerdes qui commencent.
15:38 Elle a redouté, affronté la parole des policiers, Gognart, etc., même si ça s'est amélioré,
15:43 la parole de la famille, qu'est-ce que tu faisais avec lui, etc.
15:47 C'est beaucoup d'emmerdes dont il pourrait se passer aisément.
15:49 Donc si elle le fait, c'est quand même qu'elle a une bonne raison.
15:51 Quelle pourrait être cette raison ?
15:53 Bon, je trouve que ça donne du poids à son témoignage, enfin à son…
15:57 – Oui, Bruno, tu voulais dire ?
15:58 – Non, non, je disais, en fait, en t'écoutant, je pensais aussi aux parents.
16:01 Quand tu as une fille de 17 ans, c'est une fille qui est relativement jeune.
16:04 – Bien sûr.
16:05 – Elle en a sûrement parlé à ses parents.
16:07 Enfin, tu vois, ça compte aussi, c'est pas une fille de 25 ans.
16:10 – Directement, oui.
16:11 – C'est vraiment une… Bref, quoi.
16:12 – C'est ça, c'est une fille de 17 ans, c'est vrai que c'est à prendre en compte.
16:15 C'est vrai que 17 ans, c'est extrêmement jeune.
16:17 – Elle n'a pas forcément dit à ses parents, je suis la maîtresse de Frédéric Beigbeder.
16:20 – Non, mais maintenant, il a aussi…
16:21 – Alors justement, il est marié, toujours ?
16:23 – Bah oui, tu vois.
16:24 – Il a une vie de famille, oui.
16:25 – Ah d'accord, ah oui.
16:26 – C'est que des mecs mariés.
16:28 – Ah oui, oui.
16:29 – Bah, toutes les histoires qui sortent, c'est que des mecs…
16:31 On n'a pas de célibataire dans les histoires.
16:33 Là, ils tombent tous un par un, tous les soirs, on parle d'un gars, il est R&B, celui-là.
16:37 Ça tombe comme des mouches.
16:38 Regardez bien, il n'y a pas un célibataire.
16:41 Un mec arrive, j'ai pas de meuf, ils ont tous des meufs.
16:43 Et c'est pas fini, il nous dit.
16:45 – C'est pas fini ?
16:46 – Bah non.
16:47 – Ah oui ?
16:48 – Non, je pense pas.
16:49 – Toi, tu sais tout pour tout.
16:50 Toi, tu sais où il y a du protéine de l'air, tu sais qui il faut.
16:52 [Rires]
16:54 – Merci d'être venu avec ta maman et ton grand-sœur.
16:56 [Applaudissements]
16:58 [Musique]

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