• il y a 8 mois
La vente aux colis mystère s'installe pour la première fois à Grenoble, jusqu'à samedi à la caserne de Bonne. Une offre rendue possible par une récente loi qui interdit la destruction de denrées non alimentaires. Même si ceux qui font les bonnes affaires ne sont peut-être pas ceux que l'on croit.
Rien ne va plus pour les brûleurs de loups. Revenu mardi à 2-1 dans les quarts de de finale de Ligue Magnus, Grenoble s'est incliné mercredi soir à pôle sud face aux Boxers 3 buts à 4, après notamment un but refusé aux isérois. Le match de samedi toujours à Grenoble sera donc décisif. Ca passe ou ça casse. Et puis dans quelques semaines, les députés examineront un texte qui ouvrira la possibilité de demander une aide à mourir sous certaines conditions strictes.  Auteur du livre "Le serment de Berne : de la mort solitaire à la mort solidaire" Jean-Luc Romero-Michel, président d'honneur de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité est l'invité du  JT

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00:09 La vente au colimistère s'installe pour la première fois à Grenoble jusqu'à samedi à la caserne de Beaune.
00:14 Une offre rendue possible par une récente loi qui interdit la destruction de denrées non alimentaires.
00:19 Même si ceux qui font les bonnes affaires ne sont pas toujours ceux qu'on croit.
00:23 Rien ne va plus pour les brûleurs de loup.
00:25 Revenu mardi à 2-1 dans les quart de finale de Ligue Magnus,
00:27 Grenoble s'est incliné mercredi soir à Pôle Sud face au Boxer.
00:31 Ce sont les demi-finales.
00:32 Après notamment un but, refusé aux Iserois, le match de samedi toujours à Grenoble sera décisif.
00:36 Et puis dans quelques semaines, les députés examineront un texte
00:39 qui ouvrira la possibilité de demander une aide à mourir sous certaines conditions strictes.
00:43 Auteur du livre "Le serment de Berne, de la mort solitaire à la mort solidaire",
00:47 Jean-Luc Romero-Michel, président d'honneur de l'association pour le droit de mourir dans la dignité,
00:52 est l'invité du JT.
00:55 Bonsoir à tous, ravie de vous retrouver dans ce JT du jeudi 28 mars 2024.
01:00 Du lundi au vendredi, à partir de 18h, l'essentiel de l'actualité du Grand Grenoble.
01:05 Depuis quelques mois, les ventes de colis mystères se multiplient un peu partout en France.
01:11 Bonnes affaires pour certains, bonnes arnaques pour d'autres.
01:14 C'est un petit peu comme une pêche aux trésors géante.
01:17 La première du genre à Grenoble se déroule depuis mercredi et jusqu'à samedi
01:21 dans un espace de la caserne de Bonne. 9000 tonnes de colis sont mises en vente.
01:26 Mirko Pesci.
01:28 Des ampoules pour voiture, un t-shirt et des bracelets de marques inconnues.
01:34 C'est ce qui a été trouvé dans quelques-uns de ces colis mystères
01:37 vendus dans une boutique éphémère à la caserne de Bonne à Grenoble.
01:42 J'en ai acheté, c'est 14 euros le kilo, j'en ai mis pour 25 balles.
01:46 Et du coup, je me suis retrouvé avec des antennes de voiture GPS, un mug aussi marqué "I love la Grèce".
01:53 J'ai bien trouvé un truc à faire avec.
01:56 L'entreprise achète ses colis auprès de plateformes de livraison qui n'ont pas réussi à les livrer.
02:01 Ces plateformes doivent conserver les colis pendant trois mois,
02:04 après quoi, si le vendeur ne les récupère pas, les plateformes ont la possibilité de les vendre.
02:09 Ce processus est justifié avec la loi AGEC, anti-gaspillage,
02:13 qui interdit la destruction des invendus non alimentaires.
02:17 C'est la curiosité d'acheter à l'aveugle, c'est un jeu, ça leur plaît beaucoup.
02:22 Après, les gens qui viennent et qu'ils achètent, s'ils trouvent bonheur pour eux, ils le gardent pour eux.
02:27 Et si ça ne leur convient pas ce qu'ils ont trouvé, ils le revendent.
02:31 Ça fait les heureux de partout.
02:33 Alors les mains palpent les centaines de colis et n'attendent qu'une seule chose, tomber sur le gros lot.
02:39 - Alors, je vous montre un petit peu ce que j'ai trouvé.
02:43 Donc, dans ce carton-là, ça va être des batteries de téléphone avec la visserie, la 1re tablette, la 2e tablette, un grelot de...
03:01 Je sais pas trop ce que c'est, en fait. Oui, oui.
03:03 J'ai l'impression que c'est une protection pour les télécommandes.
03:07 - La note, 120 euros pour ces 8 kg de marchandises qu'il va falloir rentabiliser.
03:13 - J'ai une fille qui vend pas mal de choses sur Vinted, ses vieux bouquins, ses vêtements.
03:18 Et là, pour moi, c'est pas perdu. Je vais tout lui donner. Elle va tout revendre.
03:23 - Bien que certains y trouvent leur compte, l'origine de ces colis reste floue.
03:27 Et la loi AGEC ne règle pas le problème du gaspillage.
03:31 Au contraire, elle ouvre de nouveaux canaux de vente qui risquent d'entraîner la mise à la poubelle de produits inutiles.
03:38 - Alors, bien sûr, ce ne sont pas 9 000 tonnes, mais 9 tonnes de produits qui sont mis en vente à Grenoble.
03:43 C'est déjà pas mal. Chaque année, 2 000 tonnes. Cette fois-ci, 2 paquets en France ne parviennent pas à leur destinataire.
03:50 Merci d'applaudir le nouveau contrat de Ville.
03:53 - Mardi soir, c'est sur une scène plus habituée à accueillir des artistes que se sont retrouvés les représentants de l'État, de la métropole
04:01 et des communes de Grenoble, Échirol, Saint-Martin-d'Erre, Pont-de-Clé et Fontaine pour signer le contrat de Ville, Engagement Quartier 2030.
04:10 Une soirée officielle, mais aussi festive, avec plusieurs interventions d'associations pour mettre en avant la cohésion sociale, l'égalité,
04:18 la transition écologique où, le plein emploi, plus de 40 000 habitants sont concernés.
04:25 - Un contrat signifie qu'il y a plusieurs personnes qui signent le contrat. Là, il y a 5 communes, la métropole et l'État.
04:32 Et chacun va abonder avec des fonds. L'objectif étant d'avoir des dispositifs qui se cumulent pour permettre de lutter contre les inégalités sociales.
04:42 - C'est des projets très concrets et ça vient contrebalancer ce que nous dénonçons souvent, c'est que le droit commun pour les 5 millions de Françaises et de Français
04:52 qui habitent dans les quartiers prioritaires de la ville, ce droit commun, il n'est pas le même qu'ailleurs en France.
04:57 Il y a souvent moins de services publics. Les quartiers politiques de la ville, c'est des endroits où plus de 50% des habitants sont sous le seuil de pauvreté.
05:05 On a là donc à la fois le fruit des inégalités de notre système social aujourd'hui et une concentration de ces inégalités à un seul endroit.
05:14 - Ce contrat de ville, on l'attend depuis longtemps. Il est signé pour 6 ans, c'est un grand événement.
05:19 Il y a 10 quartiers qui bénéficient d'une aide supplémentaire pour mener des actions en matière de culture, de prévention, de jeunesse et d'accompagnement social.
05:29 Et ces quartiers ont besoin de l'action de l'État, de la métropole, de la ville et des acteurs pour mener des innovations sociales,
05:37 du soutien en général à tout ce qui se passe autour des dynamiques qu'il y a dans ces quartiers.
05:43 Parce que ces quartiers, ce n'est pas que des problèmes, ce n'est pas que des gens qui ont des difficultés,
05:47 c'est des gens qui ont des idées extraordinaires et qui ont besoin d'un petit coup de pouce, d'un petit accompagnement
05:52 pour aller vers tout un tas de thématiques auxquelles tous les habitants et les habitantes ont droit, pas simplement ceux qui habitent dans les beaux quartiers.
06:01 - Une centaine d'actions sont déjà prêtes à être lancées. Bonne participation mais résultat décevant.
06:07 Dans la demi-finale de Ligue Magnus qui oppose Grenoble à Bordeaux, les boxers mènent désormais largement avec 3 victoires à une et un dernier score à 4-3.
06:15 Mercredi à Pôle Sud, les Girondins ont marqué le premier but mais les Isérois ont renversé le score menant 2 buts à 1 avant de se faire remonter après un but refusé
06:27 suite à un coup de patin malencontreux de Sacha Trae dans les protections de jambes du gardien bordelais qui a semblé souffrir pendant de longues minutes
06:35 et après la rencontre, vous l'imaginez, l'ambiance était plutôt glaciale.
06:39 - Ça coince pas, on a marqué 3 buts. Dans le hockey là tu marques 3 buts, tu gagnes.
06:45 Les gens ici à Grenoble ils pensent qu'on va toujours gagner par ces 8 buts. Ça marche plus ça, c'est le play-off. 3 buts, tu devrais gagner.
06:55 43, chance de marquer contre 6. On donne 4 buts, on leur donne les buts depuis toutes les séries, c'est pas compliqué.
07:04 - On travaille fort, on marque des buts avec beaucoup de travail et on fait quelques cadeaux qui nous coûtent très cher à la fin.
07:12 C'est là-dessus qu'il va falloir bosser, essayer d'être plus régulier.
07:16 Et puis comme je dis, le plus important c'est que le groupe garde la confiance et on veut aller de l'avant avec les trous encore plus longs.
07:23 On a hâte d'être samedi soir.
07:26 - Et les brûleurs ont besoin de vos encouragements lors du match 5 samedi à 20h15 en espérant que ce ne sera pas le dernier.
07:33 Les autres rendez-vous sportifs du week-end, revoilà le FCG Rugby au Stade des Alpes bien reposé.
07:40 Après leur exploit chez le leader Havan, les joueurs sont impatients de recevoir Soyo-Angoulême, 14e de Pro D2, vendredi à 19h30, Grenoble est 8e.
07:49 Tout est encore possible pour les play-offs.
07:52 Quant au GF38, il espère mettre enfin un terme à sa descente infernale.
07:56 Depuis début février, il faudra battre Guingamp, 6e de Ligue 2, samedi à 19h30 au Stade des Alpes, Grenoble est 10e.
08:05 Et puis les meilleurs rollers hockeyeuses junior de toute la France sont à Krol samedi et dimanche.
08:10 Le club des Arfang organise la coupe de Ligue féminine U17 au gymnase Guy Bolles avec un All-Star Game samedi soir à 21h.
08:20 Les meilleures joueuses seniors, dont une bonne partie de l'équipe de France, seront là.
08:27 Vivre pour le meilleur, mais pas pour le pire.
08:31 A partir de la fin du mois de mai, les députés examineront un projet de loi qui ouvrira la possibilité de demander une aide à mourir sous certaines conditions strictes.
08:41 Être âgé d'au moins 18 ans, être de nationalité française ou résider de façon stable et régulière en France,
08:47 être en capacité de manifester sa volonté de façon libre et éclairée,
08:51 être atteinte d'une affection grave et incurable, engageant son pronostic vital à court ou moyen terme,
08:56 enfin présenter une souffrance psychique ou psychologique réfractaire ou insupportable liée à cette affection.
09:03 Jean-Luc Romero, Michel, bonsoir.
09:05 - Bonsoir.
09:06 - Merci d'avoir accepté notre invitation à l'occasion de votre passage à Grenoble.
09:11 Vous êtes président d'honneur de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité.
09:16 Vous manifestez pour ce combat depuis de longues années.
09:21 Vous qui êtes si attaché à cette cause, est-ce que vous êtes satisfait du texte qui sera présenté aux députés ?
09:28 - Alors, je suis satisfait du fait qu'on parle enfin d'une aide à mourir.
09:32 Ça fait des décennies qu'on le demande parce que, ne l'oublions pas, on est un des pays en Europe où on meurt le plus mal.
09:39 Tous les rapports le disent et ce sont des rapports qui sont faits non pas par des militants de l'euthanasie,
09:45 mais par contre beaucoup moins par les modalités.
09:48 Et vous l'évoquiez tout à l'heure, il va y avoir un débat au Parlement à partir du 27 mai.
09:52 Et nous, on attend que les parlementaires améliorent ce texte, qu'on arrête de vouloir faire un modèle à la française.
09:58 Vous savez, tous les pays qui nous entourent ont aujourd'hui des lois.
10:01 Donc, il faut tout simplement les copier, notamment le modèle belge qui a quand même plus de 20 ans d'existence.
10:07 Parce qu'on le voit bien dans le texte que propose aujourd'hui le président.
10:10 Ça va être utile pour les gens qui sont en phase terminale d'un cancer, mais pour tous les autres,
10:15 les gens qui ont des maladies dégénératives et je pense aussi aux personnes qui ont, style, des maladies de charcot.
10:20 On voit que ça ne va pas du tout répondre à cette demande-là.
10:23 Donc, on ne va pas encore faire une quatrième loi parce qu'on oublie qu'il y a eu avec monsieur Leonetti trois lois.
10:28 Et non pas deux, on dit souvent deux, mais trois.
10:30 - Leonetti, Eccles Leonetti.
10:31 - Voilà, depuis 2005. Il y en a eu aussi une en 2010.
10:34 On ne va pas encore attendre quelques années pour satisfaire tout le monde.
10:39 En plus, dans cette loi, les directives anticipées n'existent plus.
10:42 Enfin, on n'en parle plus.
10:43 Donc, qu'est-ce qui se passe si vous êtes dans un coma irréversible,
10:46 que vous avez écrit des directives anticipées ?
10:48 Eh bien, avec cette loi, vous ne pourrez pas accéder à cette fin de vie libre.
10:53 Donc, on voit qu'on compte beaucoup sur les parlementaires.
10:56 C'est un premier pas. Il faut quand même le saluer.
10:59 On avance enfin.
11:00 - Dans ce texte, on parle d'aide à mourir. On ne parle pas de tanaisie ni de suicide assisté.
11:04 - Non, mais en fait, dans la réalité des choses, c'est quand même ça.
11:06 C'est-à-dire que vous savez, même le président dit, quand il a présenté cette future nouvelle loi,
11:11 il a dit que ce n'est ni un droit ni une liberté.
11:13 Bah si, en plus, c'était quelques jours après qu'on ait voté la constitutionnalisation de l'IVG.
11:18 L'IVG, c'est un droit qui est donné aux femmes.
11:20 C'est une liberté et pas une obligation, bien sûr.
11:22 Et bien là, c'est exactement la même chose.
11:24 Les femmes disaient « mon corps m'appartient ».
11:26 Et là, on peut dire « ma mort m'appartient ».
11:28 Donc, c'est un droit qu'il faut donner et non pas, comme toujours,
11:32 donner tout le pouvoir à ceux qui sont autour du lit.
11:34 Et on voit qu'ils sont quand même revenus un peu en arrière par rapport à ce qu'annonçait le président,
11:38 qui nous parlait d'un collège de médecins qui déciderait, oui ou non,
11:41 qui paraissait complètement fou, cette histoire.
11:43 Ça n'existe nulle part ailleurs.
11:44 Mais là, on voit bien qu'une fois de plus, ça va quand même être un médecin qui va être...
11:48 - C'est un médecin qui doit prescrire la substance létale ?
11:50 - Oui, bien sûr, et qui doit décider s'il vous l'accorde ou pas.
11:53 Et s'il vous l'accorde pas, vous devez aller devant les tribunaux.
11:56 Enfin, on voit que c'est encore une procédure qui a besoin d'être améliorée.
11:59 C'est pour ça que moi, j'en appelle aux parlementaires pour qu'ils ne nous fassent pas encore une loi très compliquée,
12:06 mais une loi simple, comme l'ont les pays qui nous entourent.
12:09 - C'est-à-dire que quelqu'un qui se trouve en phase terminale, mais en étant conscient,
12:15 pourrait décider tout seul ? Tout seul, c'est pas bonheur...
12:18 - Non, non, je n'ai pas dit tout seul, parce qu'il faut vérifier si vous êtes dans les conditions.
12:20 Dans tous les autres pays, c'est vous qui décidez, mais si vous êtes dans les conditions de la loi.
12:24 Là, il a posé des conditions qui sont d'ailleurs extrêmement restrictives,
12:27 notamment sur le pronostic vital à court ou moyen terme.
12:31 C'est-à-dire, en gros, c'est dans l'agonie.
12:33 Pour certaines maladies, je suis désolé, il faut pouvoir le faire bien avant.
12:37 Donc, il faut que le médecin vérifie si vous êtes dans les conditions, et il vous le donne.
12:41 Bien sûr, qu'il y ait quelqu'un qui vérifie, mais c'est vous qui décidez.
12:44 Tandis que là, on voit que c'est quand même toujours, quelque part, le médecin qui décide.
12:47 - Et il y a des médecins qui sont contre aussi, cette... - Oui, bien sûr, mais il n'y a pas de problème.
12:50 Les médecins qui sont contre, il y a la clause de conscience.
12:53 C'est pas parce qu'ils sont contre qu'ils vont nous imposer leur volonté.
12:55 Vous savez, c'est comme pour l'avortement.
12:57 Un médecin qui ne souhaite pas accompagner, n'accompagne pas.
13:00 C'est un nouveau droit.
13:02 - Comment vous allez vous battre pour faire changer ce texte ?
13:05 - Déjà, en étant partout. Je suis aujourd'hui à Grenoble pour présenter mon livre,
13:09 dans lequel je donne, justement, les solutions.
13:11 Je montre comment dire que la situation, aujourd'hui, actuelle, n'est pas suffisante.
13:16 Donc, il faut aller partout.
13:18 Il faut voir chacun. Je serai tout à l'heure à la librairie Artaud.
13:22 Je pense que c'est important de parler avec les personnes et de convaincre les parlementaires.
13:26 Aujourd'hui, notre rôle principal, c'est de dire aux députés et aux sénateurs
13:30 le texte qui est proposé est, certes, une avancée en soi, puisqu'on parle d'aide à mourir,
13:34 mais en soi, il n'est pas applicable en l'Etat.
13:36 Et donc, il faut que vous améliorez ce texte.
13:38 Ils vont avoir 15 jours au mois de mai. Après, ça va aller au Sénat.
13:41 Donc, il va y avoir quand même un certain temps pour pouvoir travailler autour de cette loi.
13:45 On sait ce qu'il faut faire.
13:47 Donc, on leur dit, écoutez, regardez ce qui se passe autour de chez nous.
13:50 Ça se passe très bien. Il n'y a pas de dérive. Les dérives, c'est ici, en France, qu'on les a.
13:53 Donc, votez une loi d'ultime liberté.
13:55 – Est-ce que si les médecins accordent leur autorisation,
14:00 est-ce que ça veut dire que le patient, s'il est capable de le faire,
14:05 il peut rentrer chez lui avec son produit létal et injecter cette dose tout seul ?
14:09 – Alors, ce n'est pas aujourd'hui extrêmement clair.
14:11 C'est vrai qu'on copiait un peu le modèle de l'Oregon, qui n'est pas, pour moi, satisfaisant.
14:15 C'est-à-dire que, oui, on vous donne le produit, vous rentrez chez vous.
14:18 C'est tout le contraire du modèle de solidarité.
14:21 Moi, je veux qu'on passe de la mort solitaire à la mort solidaire.
14:24 – C'est d'ailleurs le sous-titre de votre livre.
14:27 – Le sous-titre de mon livre, oui.
14:28 Mais je pense qu'il faut permettre à celles et à ceux
14:31 qui le souhaitent de partir avec le produit, pourquoi pas.
14:34 Ceux qui ont des familles, qui vont le faire ça en tour et dès l'heure,
14:36 avec évidemment un contrôle de ce que devient le produit.
14:38 Parce que je rappelle quand même que, dans l'Oregon,
14:40 il y a 65% des gens qui utilisent le produit.
14:43 Les autres, on ne sait pas ce que devient le produit après.
14:45 Donc, il faut quand même qu'on fasse un peu attention.
14:47 C'est quand même des produits laitaux.
14:50 Et il faut permettre à celles et ceux qui le veulent d'être accompagnés.
14:53 Parce que c'est la moindre des choses de pouvoir avoir,
14:56 oui, si les choses ne se passent pas bien, de pouvoir avoir en plus une perfusion.
14:59 Parce qu'on sait qu'aujourd'hui, quand vous avalez ce produit,
15:01 qui est du pain-toube arbitral dans les pays autour de nous,
15:04 c'est très difficile.
15:05 Si vous avez un cancer de la gorge, vous ne pouvez pas l'avaler.
15:07 Et puis, c'est très désagréable.
15:08 Donc, il faut qu'on puisse avoir une perfusion
15:10 où on a juste à tourner le bouton pour montrer notre consentement.
15:13 Moi, je raconte dans mon livre comment j'accompagnais Alain Coq,
15:17 qui était un homme qui avait des souffrances physiques
15:20 qu'on ne pouvait pas soulager dans notre pays, qui a dû partir en Suisse.
15:23 Et quand il a pu bénéficier de cet acte, c'est lui-même qui a tourné la perfusion.
15:27 Et il s'est endormi avec le sourire et sans aucune souffrance.
15:30 Et donc, il faut qu'on copie un peu ce qui se passe à l'extérieur.
15:34 Et vous verrez, vous savez, cette loi, elle est importante aujourd'hui.
15:38 Parce que d'abord, 9 Français sur 10 l'attendent depuis longtemps.
15:41 Parce qu'on vit de plus en plus vieux,
15:43 mais parfois avec des fins de vie qui sont extrêmement douloureuses.
15:46 Et il faut qu'on nous donne ce droit.
15:47 Ce droit, c'est une liberté.
15:49 C'est ce que j'essaye aujourd'hui à Grenoble,
15:51 avec d'ailleurs mon ami Stéphane Gémani, qui est le délégué de la DMD,
15:54 de faire avancer.
15:56 Il faut que les parlementaires de ce département comprennent
15:59 qu'il faut voter une loi, une loi qui permette à chacun d'avoir ce droit ultime.
16:03 Merci beaucoup, Jean-Luc Romero-Michel.
16:05 Dans l'agenda culturel,
16:07 Chaka Pong au Palais des Sports de Grenoble, vendredi,
16:10 c'est archi complet, mais il y a d'autres idées de sortie.
16:13 Le Diable, le saviez-vous, s'habille en fabrique opéra.
16:16 Après tout rando en 2023 à Faust,
16:18 l'opéra de Charles Gounod, c'est le nouveau spectacle de l'opéra participatif
16:22 à découvrir à partir de vendredi soir au Somme Home de Grenoble.
16:25 Jeunes en formation, choristes, instrumentistes, solistes, bénévoles,
16:28 techniciens, professionnels et amateurs, néophytes et spécialistes.
16:32 Le fruit du travail de plus de 700 participants.
16:35 Ma mère n'est pas un ange, mais je n'ai pas trouvé mieux.
16:38 C'est la proposition du Thurac Théâtre à voir vendredi à l'Espace Paul Jargo à Kroll.
16:43 Émilie Oufnagel poursuit son exploration généalogique de la famille en Thuracquie
16:49 avec son théâtre d'objets qui ouvre grand les portes de l'imaginaire.
16:53 Le festival Ojo Loco, le rendez-vous des cinémas latino-américains, s'achèvera dimanche,
17:00 mais propose en attendant vendredi soir, salle Juliette Berthot à Grenoble,
17:03 une nuit blanche du cinéma de genre.
17:05 De 20h à 4h du matin, 4 films à découvrir ou redécouvrir,
17:08 avec notamment Ramon Ramon de Bigas Luna pour voir les débuts de Penélope Cruz et Javier Bardem,
17:14 ou La Momie Aztec contre le robot si vous êtes encore réveillé.
17:18 Retour de l'actu dans une heure et en replay sur Télégrenoble.net.
17:23 On se quitte en musique pour s'offrir, comme Emmanuel Macron,
17:26 une parenthèse brésilienne mais avec une empreinte carbone bien inférieure.
17:30 Deyra Ringard et Rodrigo Costa se produiront vendredi à l'Atrium, au Fontanil,
17:36 un savoureux mélange entre musique brésilienne actuelle et traditionnelle,
17:39 teinté d'une pointe de jazz et de solo endiablé.
17:42 Excellente soirée à tous !
17:45 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
17:48 "La Marseillaise" de Javier Bardem
17:53 "Je pourrai"
17:55 "Musique"
18:01 [Musique]

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