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SportTranscription
00:00 (Générique)
00:03 ---
00:17 -Salut à tous. Ravis de vous retrouver.
00:21 C'est le retour du talk show du Fosse et Ince,
00:24 qui veut dire que c'est la fin de la trêve internationale.
00:28 Je vois le tchat, les bottes d'habitude sont toujours là.
00:31 Zalaquan nous dit que ça lui manquait.
00:33 Je sais pas si on peut dire qu'on va se loquer,
00:36 parce que c'est un des premiers messages et que ça faisait 10 jours sans talk,
00:40 et parce que ça fait 10 jours sans talk,
00:42 on vous a ramené Michel Aliaga sur ce plateau.
00:45 Salut, Michel. -Bonjour.
00:46 Merci de m'avoir invité. On est ravis d'être là,
00:49 en bonne compagnie.
00:50 On fait plaisir d'être avec des gens avec lesquels j'ai pas fait de talk.
00:55 -Eh bien, écoute, à tes côtés,
00:57 Vaguen Achotian,
00:59 qui est fidèle à sa réputation vestimentaire.
01:02 Ca nous fait bien plaisir. -Salut.
01:04 Salut à tous. Salut, Romain.
01:05 -On me demande dans le tchat si c'est bien la montre de Kayser Sosé.
01:09 Oui, c'est elle. Elle est là.
01:11 -C'est toujours la même.
01:13 -On peut la gagner. Y a un concours ?
01:15 -Je la mettrai à un jeu à la fin de l'année.
01:17 -On peut gagner sur les réseaux sociaux du Fosse un des places pour MPSG.
01:22 C'est pas aussi bien que la montre de Vaguen, mais c'est pas mal.
01:25 En face de vous, je suis heureux de retrouver
01:28 un membre de la famille du talk show du Fosse,
01:32 le bon, le doux d'Inc, comme l'appelle Romain Héring,
01:35 Bernard Rodrigues. Salut, Bernard. -Salut à tous.
01:37 -Ravi de te retrouver. Je disais, les membres historiques du talk...
01:41 On a une jeune communauté sur Twitch
01:43 qui t'a peut-être pas vu les talk shows historiques,
01:46 mais les meilleurs, ils sont tous avec toi, on va pas se mentir.
01:50 On est ravis de te retrouver.
01:52 Tu nous as fait un petit tour de Méditerranée bien large,
01:56 parce que tu allais coacher en Grèce, tu allais coacher dans le Maghreb,
02:01 tu allais coacher en Arabie saoudite.
02:03 Raconte-nous ces dernières années.
02:05 Chichinho nous dit "Nanar, tu deviens quoi ?"
02:08 -J'ai quitté... D'ailleurs, très heureux de vous retrouver aussi.
02:11 Ça fait très plaisir d'abord de rentrer en France,
02:14 parce que ça faisait 5 ans et demi que j'avais pas remis les pieds
02:18 sur le territoire français.
02:20 J'ai pas mal bourlingué, j'ai fait la Tunisie, la Grèce,
02:23 le Maroc, la Mauritanie, et là, je rentre en Arabie saoudite.
02:26 -Il y a beaucoup d'autocollants sur la voiture, non ?
02:30 C'est pas tous les pays comme ça ?
02:31 -Non, mais bon, c'est... Voilà, c'est bien.
02:34 Ça fait diverses expériences, diverses mentalités,
02:37 divers pays, et ça nous ouvre sur beaucoup de choses,
02:40 donc c'est bien.
02:42 Et je suis content de rentrer, parce que c'est vrai que...
02:45 Quand je voyais des images de Méditerranée de notre région,
02:48 ça me faisait un peu un picotement.
02:50 Donc c'est bien de retrouver les amis, la famille, ça fait du bien.
02:54 -Et c'est bien de retrouver le plateau du talk show.
02:57 Il a changé, on est sur le Vieux-Port.
02:59 -Vous avez des superbes locaux, en plus, c'est magnifique.
03:02 -Allez, on va ranger la brosse, je vous rassure,
03:05 on va faire une émission sur l'Olympique de Marseille.
03:08 On va peut-être ranger les sourires, parce que...
03:11 -C'est terminé. -Voilà.
03:13 On va commencer, évidemment, par le secteur infirmerie,
03:16 tout simplement, puisque c'est lui qui est le plus fourni
03:19 dans l'effectif de l'Olympique de Marseille.
03:21 Il y a des blessés un peu dans tous les sens.
03:24 Michel, on sait que, voilà,
03:29 on va dire sur l'échelle de l'optimisme,
03:31 tu n'es pas le nom placé le plus haut dans Marseille,
03:34 concernant l'Olympique de Marseille.
03:36 Qu'est-ce que tu peux nous dire, quand tu as vu ces blessures ?
03:39 Comment tu les as vécues pendant la trêve ?
03:42 Qu'est-ce qui t'a le plus attristé ?
03:44 -Ouais. -Journée de dimanche,
03:46 j'ai l'impression qu'il y a eu une catastrophe naturelle
03:51 et que toutes les heures, il y a un bilan qui s'alourdit.
03:56 J'ai l'impression qu'il y a même blessés toutes les demi-heures.
03:58 Donc, forcément, là, on était dans les embouteillages,
04:03 j'ai écouté sur RMC, Marseille a peur.
04:06 Moi, j'ai pas peur, parce que je suis résigné pour dimanche.
04:08 Tu parlais d'optimisme, là, franchement,
04:11 c'est déjà compliqué à effectif complet.
04:14 Là, je vois pas comment on peut exister défensivement.
04:16 Et après, il faudra se poser la question de la Coupe d'Europe,
04:19 où tu as, si t'as pas des renforts des joueurs blessés,
04:23 tu peux jouer avec Harry Tarrière-Droit, Blanco Stopper
04:29 et Mbagna Oumy, puisque tu vas avoir 13 joueurs
04:31 ou 14 joueurs disponibles.
04:33 Voilà, donc très, très inquiet pour le mois et demi qui nous reste.
04:39 -Wagen, tu en penses quoi, là ?
04:42 Est-ce que... Voilà, dis-nous un peu, on voit,
04:45 ça s'affiche, les forfaits pour ce match.
04:47 Il y a des incertains qui pourraient revenir.
04:50 On est actuellement sur du 70-30, 70-40 pour certains.
04:55 Parmi ceux qui se sont forfaits, quelle est la nouvelle qui t'a le plus...
04:58 Parce que, bon, Rongier, malheureusement,
05:00 on le sait depuis un petit moment.
05:02 Mais là, pendant cette rêve, quel est le forfait
05:04 qui t'a le plus miné, moralement ?
05:06 -Celui qui, je pense, qui est le plus dérangeant,
05:09 c'est le forfait de Kloos, parce qu'on a un secteur défensif
05:11 qui est déjà...
05:12 Quand tu perds Meite,
05:16 Ulysse Cartier et compagnie,
05:18 tu as un secteur défensif qui s'affaiblit déjà considérablement,
05:22 avec Ballerdi et Gigo aussi, qui sont incertains.
05:25 Donc, perdre encore un joueur comme Kloos,
05:29 et puis tu as plus de spécialistes à ce poste-là,
05:32 au poste d'arrière-droit,
05:34 je pense que ça devient très compliqué.
05:37 Alors, autant pour le match contre Paris,
05:41 on va se dire...
05:43 Même si on perd,
05:46 ce ne sera pas une grande surprise,
05:49 mais ça m'inquiète surtout pour les échéances à venir,
05:52 pour Lille, pour les deux confrontations contre Benfica,
05:57 où là, je pense que je ne peux pas tenir
05:59 avec un effectif aussi amoindri,
06:02 avec une profondeur de bancs
06:05 qui est quasiment inexistante.
06:08 -Oui, d'autant qu'un championnat à la limite,
06:10 tu peux prendre un jeune, tu peux compenser, etc.
06:14 Mais en Coupe d'Europe, tu as 23 joueurs inscrits,
06:17 je ne te parle même pas de la liste B,
06:18 parce que c'est des joueurs qui ne sont plus là,
06:20 ou qui n'existent pas, etc.
06:22 C'est-à-dire que tu peux partir en étant de 13 ou 14,
06:27 je ne plaisante pas.
06:28 Donc, c'est quand même assez hallucinant.
06:30 Et moi, juste, et après, je donne la parole à Bernard, excuse-moi, Romain,
06:33 moi, c'est Meite qui m'a fait beaucoup mal,
06:36 dans le sens où Meite, il peut jouer dans l'axe,
06:38 et éventuellement dépanner Gigo,
06:40 et que tu n'as plus ce joueur couteau suisse
06:42 qui te permet de jouer à deux postes.
06:46 -Bernard, on nous dit, je vois Rémi Porteno qui nous dit,
06:50 "On allait se faire défoncer, au final,
06:52 "on a déjà l'excuse pour ne pas gagner."
06:54 Parce que là, tu penses que psychologiquement,
06:56 quand on est coach, et tu connais bien Jean-Louis Gassé,
06:59 je rappelle, il y en a qui l'ont noté dans le chat
07:01 que tu étais son adjoint à Istres,
07:04 ça ne nous rajounit pas, cette histoire.
07:07 (Rires)
07:08 Mais voilà, est-ce qu'il y a un levier à actionner
07:14 quand on est coach, de dire à ceux qui restent,
07:17 à ceux qui sont aptes, bon, il n'y a rien à perdre,
07:19 de toute façon, si on perd, on dira qu'il y a le truc de blessure,
07:23 et ça peut libérer peut-être des joueurs de la pression du match.
07:26 On va essayer de le voir comme ça.
07:27 -Ecoute, moi, je vais revenir déjà sur la liste.
07:30 Moi, je dirais un peu plus loin,
07:32 moi, je pense que c'est les trois qui me gênent.
07:34 Meite, Klos et Sar.
07:36 Parce qu'à un moment donné, vu la forme de Sar à ce moment,
07:40 tu ne peux pas te contenter,
07:42 quel que soit le match, de faire que défendre.
07:44 Et Sar, aujourd'hui, c'est avec le ballon,
07:46 une vraie menace pour n'importe qui,
07:48 donc ça va enlever une arme offensive.
07:52 Après, quoi dire, quand tu es dans cette situation,
07:55 quand tu es coach, il faut optimiser les gens qui sont là.
07:59 Donc il faut essayer, sur le plan psychologique,
08:01 de leur faire croire que c'est Tarzan, même si c'est Déneng,
08:05 et quelque part, le défi est tellement énorme
08:07 que, sur le plan psychologique,
08:10 tu peux aller piocher dans des trucs
08:11 pour que, quelque part, sur 90, 95 minutes,
08:15 il y ait un surpassement de soi, ce qui est déjà arrivé au foot.
08:17 -Mais quoi qu'il arrive, tu vas devoir bricoler
08:19 pour faire ta composition.
08:20 Quoi qu'il arrive, tu vas devoir bricoler,
08:22 et ça, ils sont pas de jupe, on n'est pas de jupe.
08:24 Je veux dire, ça va être compliqué, déjà,
08:29 de faire une composition d'équipe
08:30 et de tenir tout un match pendant 90 minutes,
08:33 sur plusieurs matchs, et en plus, il n'y a pas de vent.
08:35 Moi, demain, je vais poser la question à Jean-Louis,
08:37 je serai à la conf, je vais te la poser.
08:41 Tu es coach, qu'est-ce que tu fais ?
08:43 Est-ce que tu joues... C'est le PSG, hein ?
08:46 Est-ce que tu joues avec...
08:49 Tant pis, tu prends 2, 3 joueurs qui sont à 60%, 70%,
08:54 mais tu les fais jouer parce que tu veux avoir quand même
08:56 une équipe qui soit minimum compétitive,
08:58 parce qu'il y a trop d'écarts avec les jeunes, etc.
09:01 Ou alors non, tu te dis, écoute,
09:03 je ne vais pas prendre le risque, en plus,
09:05 de perdre d'autres joueurs, notamment pour la Coupe d'Europe,
09:07 où j'ai un effectif restreint.
09:09 Tant pis, je joue avec ceux que j'ai à 100%.
09:11 -La problématique, c'est Paris.
09:13 Et quoi qu'il en soit, les supporters marseillais,
09:17 ils vont aller au stade, ils ne vont pas tenir compte,
09:18 même s'il y a des émissions, même si c'est les journaux,
09:21 ils ne vont pas dire qu'il manque 10 joueurs.
09:23 Quelque part, c'est Paris, c'est le classico,
09:25 il faut les battre, il faut s'accrocher, etc.
09:27 Donc je pense que dans la tête d'un Jean-Louis, aujourd'hui,
09:31 j'opterais plutôt pour la première option.
09:33 C'est-à-dire, s'ils peuvent faire une heure, ceux-là, à 70%,
09:38 c'est peut-être mieux de faire une heure à 70%
09:40 avec des joueurs de qualité, sans dénigrer les autres,
09:43 mais c'est vrai que si tu envoies une bande de jeunes
09:44 dans un match comme ça... -Tu les tues.
09:46 -Non, tu les tues, peut-être tu peux prendre une défaite
09:50 qui peut faire très mal à ton équipe, aux jeunes, à beaucoup de choses.
09:54 -Oui, parce que forcément, on a toujours des messages
09:57 et on aime bien être un peu provocants,
10:00 il y a pas mal de gens qui t'entendent,
10:01 "Eh, pourquoi pas refaire l'épisode des minots ?"
10:04 Écartons ça de suite et soyons un peu sérieux.
10:06 L'épisode des minots, d'ailleurs, pour en avoir parlé
10:09 avec le président de l'OM de l'époque, Pape Diouf,
10:12 si tu envoies les minots et tu perds 8-0,
10:15 il aurait très bien pu se faire virer derrière.
10:17 Donc c'est qu'une fois que ça a été fait,
10:19 que chacun tire la couverture à soi et parle d'être héroïque,
10:23 mais sur le moment...
10:24 -Mais par contre, ce que dit Bernard, ce qui est peut-être intéressant,
10:26 c'est que tu peux peut-être prendre le risque,
10:29 c'est mon ressenti, de faire jouer les 3 joueurs
10:31 qui sont pas qualifiés en Coupe d'Europe.
10:34 Je parle de... -Tu veux dire,
10:35 tirer un peu sur la corde ?
10:37 -Tant pis, entre guillemets, si tu les pètes,
10:39 tu as une semaine de repos entre chaque match.
10:42 Tu vois, des fois, tu joues tous les 3 jours.
10:43 Là, pendant 3 semaines, tu joues un match par semaine.
10:46 Donc tu peux espérer de récupérer un joueur par-ci, par-là,
10:49 chaque semaine,
10:51 et tant pis pour les 3 joueurs en question de dire,
10:54 "Bon, écoute..."
10:55 -Tu peux pas, Michel...
10:58 -Non, je réfléchis.
10:59 -Non, mais je pense qu'on est tous d'accord là-dessus.
11:01 Tu peux pas, à un moment donné, contre Paris-Saint-Germain,
11:04 Paris, le Classico, chez toi, au Vélodrome,
11:07 tu ne peux pas envoyer une équipe de bébés.
11:08 C'est pas possible. -C'est ce que je te dis.
11:09 Donc tu fais jouer... -Donc tu vas mettre des gros straps.
11:11 -Tu peux faire jouer Gaye, Onana,
11:13 même s'ils ont des petites douleurs, quoi.
11:14 -C'est ce que je te dis. -Pendant une heure.
11:16 -C'est mieux peut-être d'avoir des gens à 70 %, tu vois,
11:18 mais une heure, avec une certaine qualité,
11:20 plutôt que d'envoyer une équipe d'enfants, parce que...
11:22 -Ah non, c'est impossible.
11:24 C'est impossible. Les Niakosi, les Jousselin,
11:27 les trucs comme ça... -Il y a Sparagna qui est disponible.
11:29 -Oui, mais Sparagna, il n'a pas joué depuis des années.
11:32 -Sparagna, il jouait à Indoor, au Bagnes.
11:35 -Non, mais tu peux faire une défense à 4, là, pour la défense,
11:39 enfin, pour ce match-là, si tu veux bricoler.
11:41 Je pense que Balerdi, Gigo, ça peut le faire.
11:43 -Non, mais Gigo, s'ils sont là.
11:45 -S'ils sont là, pour l'instant, ils sont...
11:46 -Mais je ne suis pas sûr qu'on ait les...
11:48 -Oui, mais Balerdi, Gigo, tu mets un bain bas à droite,
11:52 et Merlène à gauche, si tu les as les deux,
11:54 je veux dire, si tu as tout le monde, bien sûr,
11:56 ça va, c'est pas non plus catastrophique, après...
12:00 -On est jeudi, il y a une grande poignée d'interrogations.
12:03 -Pareil, il y a un message, là, au M1330,
12:06 qui nous dit leur faire comprendre que soit ils sautent,
12:08 soit ils vont à l'infirmerie repasser les cassettes
12:10 de Djiméko et Moser.
12:12 On a la chance d'avoir Bernard,
12:13 qui jouait en Division 1 à cette période-là.
12:16 -Ouais, mais bon, c'était pas...
12:17 -C'était pas le même sport, on va dire comme ça,
12:19 il avait pas les mêmes caméras.
12:21 -Ah, puis bon... -Concrètement...
12:22 -C'était pas le même niveau, c'était pas beaucoup de choses.
12:24 Michel le sait.
12:26 -Non, mais vraiment, avec les caméras d'aujourd'hui,
12:27 la VAR, tout ce qu'on veut, machin,
12:29 ça existe plus, ce football un peu viril,
12:32 on va dire ça comme ça.
12:34 -Au-delà de ça, même si tu transfères
12:36 les joueurs d'il y a 30 ans aujourd'hui, ça va trop vite.
12:40 Pour leur faire mal, il faut les attraper.
12:42 -Ouais. -Avant toute chose,
12:44 aujourd'hui, il va attraper Mbappé,
12:45 il va attraper les Cégeps comme ça, c'est compliqué.
12:47 -Je voulais dire ce que dit Wagen,
12:50 c'est important, il a raison,
12:51 c'est la défense qui pourrait tenir la route.
12:54 Mais tu te rends compte, si tu mets Balerdi et Gigo,
12:58 il y en a un des deux qui se pète.
12:59 À Benfica, tu as deux défenseurs.
13:02 Deux.
13:03 Je plaisante pas.
13:05 C'est-à-dire que t'as ni d'arrière-droit,
13:06 ni un défenseur central, tu n'as aucun souci.
13:10 -Juste là, sur les blessures longue durée,
13:13 on a Kloss pour trois semaines, de sûr,
13:15 et Sarr pour trois semaines, de sûr.
13:16 En gros, les autres...
13:18 -Voir un peu plus, pour Kloss, ça peut être une choix.
13:21 -Je parle de fin de saison.
13:24 -Ah oui ? -Bah oui.
13:26 -Donc là, le Benfica, c'est le 11.
13:29 -Dans 15 jours. -Dans 15 jours.
13:30 On peut espérer quoi ? Le retour de Garcia ?
13:34 -On peut espérer quoi ? Le report du Bac ?
13:37 -Garcia n'a pas qualifié, tu as 13 joueurs.
13:39 -Non, non. Voilà.
13:41 -Donc il y a peut-être Murillo.
13:43 -Murillo qui a repris la course, apparemment.
13:46 -Là, tu payes cash,
13:48 je pense, un effectif peut-être un peu juste,
13:52 et surtout la cadence est formidable.
13:53 -Et la canne, et la cadence.
13:55 -La canne, le championnat, les marchés,
13:57 changement d'entraîneur, une remise en question,
13:59 une remotivation, il y a plein de choses qui font que,
14:01 bon, les mecs, ils ont été au max.
14:03 D'ailleurs, entre guillemets, au-delà du fait que Jean-Louis,
14:05 je pense qu'il a recadré les choses,
14:06 mais ils ont été au bout du bout.
14:09 -Et pas de préparation, vraiment, préparation estivale,
14:12 digne de ce nom, avec Marcel Hinault,
14:14 qui joue à la baballe.
14:16 -C'est-à-dire que tu as joué avec des mecs,
14:18 moi, je suis désolé, je les défends,
14:20 le mois de janvier, là, qu'ils les ont massacrés,
14:22 moi, je défends les joueurs.
14:23 Ils étaient 10 joueurs pros ou 11, ils ont tout donné,
14:27 ils ont tout donné, avaient leurs moyens,
14:28 il n'y avait pas de solution, et les mecs...
14:31 Ils ont...
14:32 Les Veretout et Tom Docter, ils ont payé après.
14:35 C'est mon avis, Romain, je dis qu'il n'y avait pas de solution.
14:38 -Mais tu fais bien, Michel, d'en parler,
14:39 parce que sur le tchat, par exemple,
14:40 il y a pas mal de gens qui nous disent
14:41 "On peut faire jouer Emre Hansoglu, Emre Hansoglu."
14:44 Je vous renvoie au match à domicile
14:47 entre l'OM et l'AS Monaco,
14:50 où, justement, Soglo a joué une bonne partie du match,
14:54 et on a vu les difficultés,
14:55 on va me dire "Ah oui, mais il a pas coûté de but",
14:56 mais toute l'équipe, et ça revient à ce que dit Michel,
14:59 les "pros", entre guillemets,
15:01 savaient que ça avait un jeune et que ça pouvait prendre l'eau,
15:03 ils ont fait que compenser de son côté,
15:05 à pas pouvoir s'appuyer, entre guillemets, dessus,
15:07 parce que c'est très, très compliqué.
15:09 Donc imaginez Emre Hansoglu, qui est peut-être
15:11 un de nos meilleurs jeunes, un de nos tout meilleurs jeunes
15:12 à l'Olympique de Marseille,
15:14 à quel point il était en difficulté sur une rencontre comme ça,
15:16 et c'était l'AS Monaco, là, c'est le Paris Saint-Germain.
15:19 - C'est light, quand même. - C'est quoi, ce match ?
15:20 - Il va y avoir des diffamations à l'Olympique de Marseille,
15:22 mais je veux dire... - Il était bon sur les matchs amicaux.
15:25 - Soyez gentil, soyez un jeune...
15:26 - Oui, mais c'est pour ça, là, on parle d'un match liguen,
15:28 c'est plus pareil.
15:29 Et c'est normal, mais je suis sûr...
15:31 - Tu peux briser des carrières, là. - Exactement.
15:34 - Là, tu peux briser des carrières.
15:35 - Ça a pas encore le niveau liguen.
15:37 - Et on le sait, et c'est pas ce qu'on lui demande,
15:39 et on attendra quelques années pour ça,
15:40 mais c'est justement, et là, comme le dit Bernard,
15:42 on peut briser des carrières.
15:44 Messieurs, on a déjà suffisamment mal à la tête,
15:47 mais on va se donner mal à la tête un peu plus.
15:49 On va regarder un peu vraiment les enjeux de cette rencontre
15:52 face au Paris Saint-Germain.