Talk Show : Infirmerie, peut-on s'en sortir ?

  • il y a 6 mois

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00:00:00 (Générique)
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00:00:17 -Salut à tous. Ravis de vous retrouver.
00:00:21 C'est le retour du talk show du Fosse et Ince,
00:00:24 qui veut dire que c'est la fin de la trêve internationale.
00:00:28 Je vois le tchat, les bots habitus sont toujours là.
00:00:31 Zalaquan nous dit que ça lui manquait.
00:00:33 Je sais pas si on peut dire qu'on va se loquer,
00:00:36 parce que c'est un des premiers messages et que ça faisait 10 jours sans talk,
00:00:40 et parce que ça fait 10 jours sans talk,
00:00:42 on vous a ramené Michel Aliaga sur ce plateau.
00:00:45 Salut, Michel. -Bonjour.
00:00:46 Merci de m'avoir invité. On est ravis d'être là,
00:00:49 en bonne compagnie.
00:00:50 On fait plaisir d'être avec des gens avec lesquels j'ai pas fait de talk.
00:00:55 -Eh bien, écoute, à tes côtés,
00:00:57 Vaguen Achotian,
00:00:58 qui est fidèle à sa réputation vestimentaire.
00:01:01 Et ça nous fait bien plaisir. -Salut.
00:01:03 Salut à tous. Salut, Romain.
00:01:05 -On me demande dans le tchat si c'est bien la montre de Kayser Sosé.
00:01:09 Oui, c'est elle. Elle est là.
00:01:11 -C'est toujours la même.
00:01:12 -On peut la gagner. Il y a un concours.
00:01:15 -Je la mettrai à un jeu à la fin de l'année.
00:01:17 -On peut gagner sur les réseaux sociaux du Fosse,
00:01:20 un des places pour MPSG.
00:01:22 C'est pas aussi bien que la montre de Vaguen, mais c'est pas mal.
00:01:25 En face de vous, je suis heureux de retrouver
00:01:28 un membre de la famille du talk show du Fosse,
00:01:32 le bon, le doux d'un, comme l'appelle Romain Hering,
00:01:35 Bernard Rodrigues. Salut, Bernard. -Salut à tous.
00:01:37 -Ravi de te retrouver. Je disais, les membres historiques du talk...
00:01:41 On a une jeune communauté sur Twitch
00:01:43 qui t'a peut-être pas vu les talk shows historiques,
00:01:47 mais les meilleurs sont tous avec toi, on va pas se mentir.
00:01:50 On est ravis de te retrouver.
00:01:52 Tu nous as fait un petit tour de Méditerranée bien large,
00:01:56 parce que tu allais coacher en Grèce,
00:01:59 tu allais coacher dans le Maghreb,
00:02:01 tu allais coacher en Arabie saoudite.
00:02:03 Raconte-nous ces dernières années.
00:02:05 Chichino nous dit "nanar", tu deviens quoi ?
00:02:08 -J'ai quitté... D'ailleurs, très heureux de vous retrouver aussi.
00:02:11 C'est très plaisir d'abord de rentrer en France,
00:02:14 parce que ça faisait 5 ans et demi que j'avais pas remis les pieds
00:02:18 sur le territoire français.
00:02:20 J'ai pas mal bourlingué, j'ai fait la Tunisie, la Grèce,
00:02:23 le Maroc, la Mauritanie, et là, je rentre en Arabie saoudite.
00:02:27 -Il y a beaucoup d'autocollants sur la voiture, non ?
00:02:30 C'est un peu sous le pays, comme ça ?
00:02:32 -Non, mais bon, c'est bien, ça fait diverses expériences,
00:02:36 diverses mentalités, divers pays,
00:02:38 et ça nous ouvre sur beaucoup de choses, donc c'est bien.
00:02:42 Je suis content de rentrer, parce que c'est vrai que...
00:02:45 Quand je voyais des images de Méditerranée, de notre région,
00:02:48 ça me faisait un peu un picotement,
00:02:50 donc c'est bien de retrouver les amis, la famille, ça fait du bien.
00:02:54 -Et c'est bien de retrouver le plateau du talk show,
00:02:57 on est sur le Vieux-Port.
00:02:59 -Vous avez des superbes locaux, en plus, c'est magnifique.
00:03:02 -Allez, on va ranger la brosse, je vous rassure,
00:03:05 on va faire une émission sur l'Olympique de Marseille,
00:03:08 et du coup, on va peut-être ranger les sourires,
00:03:11 parce que là, on va commencer, évidemment,
00:03:13 par le secteur infirmerie, tout simplement,
00:03:16 puisque c'est lui qui est le plus fourni, là,
00:03:19 dans l'effectif de l'Olympique de Marseille.
00:03:21 Il y a des blessés un peu dans tous les sens.
00:03:24 Michel, on sait que, voilà,
00:03:29 on va dire sur l'échelle de l'optimisme,
00:03:31 t'es pas le nom placé le plus haut dans Marseille,
00:03:34 concernant l'Olympique de Marseille.
00:03:36 Qu'est-ce que tu peux nous dire, quand t'as vu toutes ces blessures ?
00:03:39 Comment tu les as vécues pendant la trêve ?
00:03:42 Qu'est-ce qui t'a le plus attristé ?
00:03:44 -Ouais. -Journée de dimanche,
00:03:46 t'as l'impression qu'il y a eu une catastrophe naturelle
00:03:51 et que toutes les heures, il y a un bilan qui s'alourdit.
00:03:56 T'as l'impression qu'il y a même blessés toutes les demi-heures.
00:03:58 Donc, forcément, là, on était dans les embouteillages,
00:04:03 j'ai écouté sur RMC, Marseille a peur.
00:04:06 Moi, j'ai pas peur, parce que je suis résigné pour dimanche.
00:04:08 Tu parlais d'optimisme, là, franchement,
00:04:11 c'est déjà compliqué à effectif complet.
00:04:14 Là, je vois pas comment on peut exister défensivement.
00:04:16 Et après, il faudra se poser la question de la Coupe d'Europe,
00:04:19 où tu as, si t'as pas des renforts de joueurs blessés,
00:04:23 tu peux jouer avec Harry Tarrière-Droit, Blanco Stopper
00:04:29 et Mbagna Oumy, puisque tu vas avoir 13 joueurs
00:04:31 ou 14 joueurs disponibles.
00:04:33 Voilà, donc très, très inquiet pour le mois et demi qui nous reste.
00:04:39 -Wagen, tu en penses quoi, là ?
00:04:42 Est-ce que... Voilà, dis-nous un peu, on voit, ça s'affiche,
00:04:46 les forfaits pour ce match.
00:04:48 Il y a des incertains qui pourraient revenir.
00:04:50 On est actuellement sur du 70-30, 70-40 pour certains.
00:04:55 Parmi ceux qui se sont forfaits, quelle est la nouvelle qui t'a le plus...
00:04:59 Parce que, bon, Rongier, malheureusement,
00:05:00 on le sait depuis un petit moment.
00:05:02 Mais là, pendant cette rêve, quel est le forfait
00:05:04 qui t'a le plus miné, moralement ?
00:05:06 -Celui qui, je pense, qui est le plus dérangeant,
00:05:09 c'est le forfait de Kloos, parce qu'on a un secteur défensif
00:05:11 qui est déjà...
00:05:12 Quand tu perds Meite,
00:05:16 Ulysse Cartier et compagnie,
00:05:18 tu as un secteur défensif qui s'affaiblit déjà considérablement,
00:05:22 avec Ballerdi et Gigo aussi, qui sont incertains.
00:05:25 Donc, perdre encore un joueur comme Kloos,
00:05:29 et puis tu as plus de spécialistes à ce poste-là,
00:05:32 au poste d'arrière-droit,
00:05:34 je pense que ça devient très compliqué.
00:05:37 Alors, autant pour le match contre Paris,
00:05:41 on va se dire...
00:05:43 Je ne sais pas, même si on perd,
00:05:46 ce ne sera pas une grande surprise,
00:05:49 mais ça m'inquiète surtout pour les échéances à venir,
00:05:52 pour Lille, pour les deux confrontations
00:05:54 contre Benfica,
00:05:57 où là, je pense que je ne peux pas tenir
00:05:59 avec un effectif aussi amoindri,
00:06:02 avec une profondeur de banc
00:06:05 qui est quasiment inexistante.
00:06:08 - Oui, d'autant qu'un championnat, à la limite,
00:06:10 tu peux prendre un jeune, tu peux compenser, etc.
00:06:14 Mais en Coupe d'Europe, tu as 23 joueurs inscrits,
00:06:17 je ne te parle même pas de la liste B,
00:06:18 parce que c'est des joueurs qui ne sont plus là,
00:06:20 ou qui n'existent pas, etc.
00:06:22 C'est-à-dire que tu peux partir en étant 13 ou 14,
00:06:26 je ne plaisante pas.
00:06:27 Donc, c'est quand même assez hallucinant.
00:06:30 Et moi, juste, et après, je donne la parole à Bernard, excuse-moi, Romain,
00:06:33 moi, c'est Meite qui m'a fait beaucoup mal,
00:06:36 dans le sens où Meite, il peut jouer dans l'axe
00:06:38 et éventuellement dépanner Gigo,
00:06:40 et que tu n'as plus ce joueur couteau suisse
00:06:42 qui te permet de jouer à deux postes.
00:06:47 - Bernard, on nous dit, je vois Rémi Porteno qui nous dit,
00:06:50 on allait se faire défoncer, au final,
00:06:51 on a déjà l'excuse pour ne pas gagner.
00:06:54 Parce que là, tu penses que psychologiquement,
00:06:56 quand on est coach, et tu connais bien Jean-Louis Gassé,
00:06:59 je rappelle, il y en a qui l'ont noté dans le chat
00:07:01 parce que tu étais son adjoint à Istres,
00:07:04 ça ne nous rajoignit pas cette histoire.
00:07:06 - On l'avait pas dit.
00:07:07 - Mais voilà, est-ce qu'il y a un levier à actionner
00:07:14 quand on est coach, de dire à ceux qui restent,
00:07:17 à ceux qui sont aptes, bon, il n'y a rien à perdre de toute façon,
00:07:20 si on perd, on dira qu'il y a le truc de blessure
00:07:23 et ça peut libérer peut-être des joueurs de la pression du match.
00:07:26 On va essayer de le voir comme ça.
00:07:27 - Écoute, moi, je vais revenir déjà sur la liste.
00:07:31 Moi, je dirais un peu plus loin,
00:07:32 je pense que c'est les trois qui me gênent.
00:07:34 Maïté, Klos et Sarr.
00:07:36 Parce qu'à un moment donné, vu la forme de Sarr en ce moment,
00:07:40 tu ne peux pas te contenter, quel que soit le match,
00:07:43 de faire que défendre.
00:07:44 Et Sarr, aujourd'hui, c'est avec le ballon,
00:07:46 une vraie menace pour n'importe qui.
00:07:48 Donc ça va enlever une arme offensive.
00:07:52 Après, quoi dire, quand tu es dans cette situation,
00:07:55 quand tu es coach, il faut optimiser les gens qui sont là.
00:07:59 Donc il faut essayer, sur le plan psychologique,
00:08:01 de leur faire croire que c'est Tarzan, même si c'est des nains.
00:08:05 Et quelque part, le défi est tellement énorme
00:08:07 que sur le plan psychologique, tu peux aller piocher dans des trucs
00:08:11 pour que quelque part sur 90, 95 minutes,
00:08:15 il y ait un surpassement de soi, ce qui est déjà arrivé au foot.
00:08:17 - Mais quoi qu'il arrive, tu vas devoir bricoler pour faire ta composition.
00:08:20 Quoi qu'il arrive, tu vas devoir bricoler.
00:08:22 Ils ne sont pas de jupe, on n'est pas de jupe.
00:08:24 Ça va être compliqué déjà de faire une composition d'équipe
00:08:30 et de tenir tout un match pendant 90 minutes sur plusieurs matchs.
00:08:34 - Et en plus, il n'y a pas de banc.
00:08:35 Moi, demain, je vais poser la question à Jean-Louis.
00:08:37 Je serai à la conf, je vais te la poser.
00:08:41 Tu es coach. Qu'est-ce que tu fais ?
00:08:43 Est-ce que tu joues ? C'est le PSG.
00:08:46 Est-ce que tu joues avec...
00:08:49 Tant pis, tu prends 2-3 joueurs qui sont à 60%, 70%,
00:08:54 mais tu les fais jouer parce que tu veux avoir quand même une équipe
00:08:56 qui soit minimum compétitive,
00:08:58 parce qu'il y a trop d'écarts avec les jeunes, etc.
00:09:01 Ou alors non, tu te dis, écoute, je ne vais pas prendre le risque en plus
00:09:05 de perdre d'autres joueurs, notamment pour la Coupe d'Europe,
00:09:07 où j'ai un effectif restreint.
00:09:09 Tant pis, je joue avec ceux que j'ai à 100%.
00:09:11 - La problématique, c'est Paris.
00:09:13 Et quoi qu'il en soit, les supporters marseillais,
00:09:17 ils vont aller au stade, ils ne vont pas tenir compte,
00:09:19 même s'il y a des émissions, même si il y a des journaux,
00:09:21 ils ne vont pas dire qu'il manque 10 joueurs.
00:09:23 Parce que quelque part, c'est Paris, c'est le classico,
00:09:25 il faut les battre, il faut s'accrocher, etc.
00:09:27 Donc je pense que dans la tête d'un joueur, aujourd'hui,
00:09:31 j'opterais plutôt pour la première option.
00:09:33 C'est-à-dire, s'ils peuvent faire une heure,
00:09:37 ceux-là, à 70%, c'est peut-être mieux de faire une heure à 70%
00:09:40 avec des joueurs de qualité, sans dénigrer les autres.
00:09:43 Mais c'est vrai que si tu envoies une bande de jeunes dans un match comme ça,
00:09:46 - Tu les tues. - Non, tu les tues.
00:09:48 Peut-être tu peux prendre une défaite qui peut faire très mal
00:09:52 à ton équipe, aux jeunes, à beaucoup de choses.
00:09:54 Oui, parce que forcément, on a toujours des messages,
00:09:58 on aime bien être un peu provocants, il y a pas mal de gens qui t'entendent,
00:10:01 "Eh, pourquoi pas refaire l'épisode des minots ?" et compagnie.
00:10:04 Écartons ça de suite et soyons un peu sérieux.
00:10:06 L'épisode des minots, d'ailleurs, pour en avoir parlé
00:10:08 avec le président de l'OM de l'époque, Pape Diouf,
00:10:12 si tu envoies les minots et tu perds 8-0,
00:10:15 il aurait très bien pu se faire virer derrière.
00:10:17 Donc c'est qu'une fois que ça a été fait,
00:10:19 je pense que chacun tire la couverture à soi
00:10:22 et parle de l'acte héroïque, mais sur le moment...
00:10:24 Mais par contre, ce que dit Bernard, ce qui peut être intéressant,
00:10:26 c'est que tu peux peut-être prendre le risque,
00:10:29 c'est mon ressenti, de faire jouer les trois joueurs
00:10:32 qui ne sont pas qualifiés en Coupe d'Europe.
00:10:34 - Je parle de Max Verstappen, - Tu veux dire tirer un peu sur la corde ?
00:10:37 Tant pis, entre guillemets, si tu les pètes,
00:10:39 tu as une semaine de repos entre chaque match.
00:10:42 Tu vois, des fois, tu joues tous les trois jours.
00:10:43 Là, pendant trois semaines, tu joues un match par semaine.
00:10:46 Donc tu peux espérer de récupérer un joueur par-ci, par-là, chaque semaine.
00:10:51 Et tant pis pour les trois joueurs en question,
00:10:54 de dire "bon, écoute..."
00:10:56 - Tu ne peux pas, Michel... - Je réfléchis.
00:10:59 Je pense qu'on est tous d'accord là-dessus.
00:11:01 Tu ne peux pas, à un moment donné, contre Paris-Saint-Germain,
00:11:04 Paris, le Classico, chez toi, au Vélodrome,
00:11:07 tu ne peux pas avoir une équipe de bébés, ce n'est pas possible.
00:11:09 C'est ce que je te dis.
00:11:10 Donc tu vas mettre des gros straps.
00:11:11 Tu peux faire jouer Gaël, Onana, même s'ils ont des petites douleurs.
00:11:15 C'est ce que je te dis.
00:11:16 C'est mieux peut-être d'avoir des gens à 70 %, tu vois, mais une heure,
00:11:19 avec une certaine qualité, plutôt que d'envoyer une équipe d'enfants.
00:11:22 - Ah non, c'est impossible.
00:11:24 C'est impossible.
00:11:25 Les Niakosi, les Jousselin, les trucs comme ça...
00:11:28 - Il y a Sparagna qui est disponible.
00:11:29 - Oui, mais Sparagna, il n'a pas joué depuis des années.
00:11:32 - Sparagna, il jouait à Indoe à Aubagne.
00:11:35 - Non, mais tu peux faire une défense à quatre, là, pour la défense.
00:11:39 Enfin, pour ce match-là, si tu veux bricoler.
00:11:41 Je pense que Balerdi, Gigo, ça peut le faire.
00:11:44 - Si ils sont là.
00:11:45 - S'ils sont là, pour l'instant, ils sont...
00:11:47 - Je ne suis pas sûr qu'on ait les...
00:11:49 - Oui, mais Balerdi, Gigo, tu mets Mbemba à droite et Merlène à gauche.
00:11:53 - Si tu les as les deux.
00:11:54 - Si tu as tout le monde, bien sûr.
00:11:57 Ça va, c'est pas non plus catastrophique, après.
00:12:01 - On est jeudi, il y a une grande pointe d'interrogation.
00:12:03 - Pareil, il y a un message, là, au M1330, qui nous dit
00:12:06 "leur faire comprendre que soit ils sautent, soit ils vont à l'infirmerie
00:12:09 repasser les cassettes de Dimeco et Moser".
00:12:13 On a la chance d'avoir Bernard qui jouait en division 1 à cette période-là.
00:12:16 - Oui, mais bon, c'était pas...
00:12:17 - C'était pas le même sport, on va le dire comme ça,
00:12:19 il n'y avait pas les mêmes caméras.
00:12:20 - Non, puis bon...
00:12:22 - Bernard, concrètement...
00:12:23 - C'était pas le même niveau, c'était pas beaucoup de choses.
00:12:24 Michel le sait.
00:12:26 - Non, mais vraiment, avec les caméras d'aujourd'hui, la VAR,
00:12:28 tout ce qu'on veut, machin, ça existe plus, ce football un peu viril,
00:12:32 on va dire ça comme ça.
00:12:34 - Au-delà de ça, même si tu transfères les joueurs d'il y a 30 ans aujourd'hui,
00:12:37 ça va trop vite.
00:12:39 Pour leur faire mal, il faut les attraper.
00:12:42 - Oui.
00:12:43 - Avant toute chose, aujourd'hui, il va attraper Mbappé,
00:12:45 il va attraper les Seydians comme ça, c'est compliqué.
00:12:47 - Je voulais dire ce que dit Wagen, c'est important,
00:12:51 il a raison, c'est la défense qui pourrait tenir la route.
00:12:54 Mais tu te rends compte, si tu mets Balerdi et Gigo,
00:12:58 il y en a un des deux qui se pète.
00:12:59 À Benfica, tu as deux défenseurs.
00:13:02 Deux.
00:13:03 Je plaisante pas.
00:13:05 C'est-à-dire que tu n'as ni d'arrière-droit, ni un défenseur central,
00:13:08 tu n'as aucune souche.
00:13:10 - Juste là, sur les blessures longue durée,
00:13:13 on a Kloss pour trois semaines, de sûr,
00:13:15 et Sarre pour trois semaines, de sûr.
00:13:16 En gros.
00:13:18 - Voir un peu plus.
00:13:19 Pour Kloss, ça peut être...
00:13:20 - Mérité ?
00:13:21 - Je parle de fin de saison.
00:13:24 - Ah ouais ?
00:13:25 - Bah oui.
00:13:26 - Donc là, le Benfica, c'est le 11...
00:13:29 - Dans 15 jours.
00:13:30 - On peut espérer quoi ? Le retour de Garcia ?
00:13:34 - On peut espérer quoi ? Le report de match ?
00:13:37 - Garcia n'a pas qualifié, il y a 13 joueurs.
00:13:39 - Non, non. Voilà.
00:13:40 - Tu comprends.
00:13:41 - Donc il y a peut-être Murillo.
00:13:43 - Murillo qui a repris la course, apparemment.
00:13:46 - Là, tu payes cash.
00:13:48 C'est un effectif peut-être un peu juste,
00:13:52 et surtout la cadence est formidable.
00:13:53 - Et la canne, et la cadence.
00:13:55 - La canne, le championnat, les matchs,
00:13:57 changement d'entraîneur, une remise en question, une remotivation,
00:13:59 il y a plein de choses qui font que, pour nous les mecs,
00:14:01 ils ont été au max.
00:14:03 D'ailleurs, entre guillemets, au-delà du fait que Jean-Louis,
00:14:05 je pense qu'il a recadré les choses, mais ils ont été au bout du bout.
00:14:09 Et pas de préparation, vraiment préparation estivale,
00:14:12 digne de ce nom, avec Marcelino, qui joue à la Babal.
00:14:16 Et donc, à la canne, tu as joué des mecs,
00:14:18 moi, je suis désolé, je les défends,
00:14:20 le mois de janvier, là, qu'ils les ont massacrés,
00:14:22 moi, je défends les joueurs.
00:14:24 Ils étaient 10 joueurs pros, ou 11, ils ont tout donné.
00:14:27 Ils ont tout donné, avaient leurs moyens,
00:14:28 il n'y avait pas de solution.
00:14:30 Et les mecs, ils ont...
00:14:32 Les Veretout et Condogla, ils ont payé après.
00:14:35 C'est mon avis, Romain, je...
00:14:37 -Mais tu fais bien, Michel, d'en parler,
00:14:39 parce que sur le tchat, par exemple, il y a pas mal de gens qui nous disent
00:14:41 "On peut faire jouer Emrehan Soglo, Emrehan Soglo,
00:14:44 je vous renvoie au match à domicile entre l'OM et l'AS Monaco,
00:14:50 où, justement, Soglo a joué une bonne partie du match,
00:14:54 et on a vu les difficultés, on va me dire "Ah oui, mais il n'a pas coûté de but",
00:14:56 mais toute l'équipe, et ça revient à ce que dit Michel,
00:14:59 les "pros", entre guillemets,
00:15:01 savaient qu'ils avaient un jeune et que ça pouvait prendre l'eau,
00:15:03 ils ont fait que compenser de son côté,
00:15:05 à ne pas pouvoir s'appuyer, entre guillemets, dessus,
00:15:07 parce que c'est très compliqué.
00:15:09 Donc imaginez Emrehan Soglo, qui est peut-être un de nos meilleurs jeunes,
00:15:11 un de nos tout meilleurs jeunes à l'OM,
00:15:13 à quel point il était en difficulté sur une rencontre comme ça,
00:15:16 et c'était l'AS Monaco, là, c'est le Paris Saint-Germain.
00:15:19 -C'est light, quand même. -C'est quoi, Soglo ?
00:15:20 -Il va y avoir des affirmations à l'OM, mais...
00:15:23 -Il était bon sur les matchs amicaux, Soglo.
00:15:25 -Soyez un jeune, soyez un jeune. -C'est pour ça.
00:15:27 Là, on parle d'un match liguen, c'est plus pareil.
00:15:29 Et c'est normal. Mais je suis sûr...
00:15:31 -Tu peux briser des carrières, là. -Exactement.
00:15:34 -Tu peux briser des carrières. -Ca n'a pas encore le niveau liguen.
00:15:36 -Et on le sait, et c'est pas ce qu'on lui demande,
00:15:39 et on attendra quelques années pour ça, mais c'est justement...
00:15:41 Et là, comme le dit Bernard, on peut briser des carrières.
00:15:44 Messieurs, on a déjà suffisamment mal à la tête,
00:15:47 mais on va se donner mal à la tête un peu plus.
00:15:49 On va regarder un peu vraiment les enjeux de cette rencontre
00:15:52 face au Paris Saint-Germain.
00:16:00 On va aller doucement vers ce qui sera le momentum,
00:16:04 comme on dit, de cette émission,
00:16:06 à savoir un coach, c'est nous,
00:16:08 où il va vraiment falloir être inventif pour trouver le 11.
00:16:12 Mais avant, on va présenter un peu les enjeux de ce Olympe PSG.
00:16:16 Je vais être un peu provoc, Bernard.
00:16:20 Est-ce que c'est le Olympe PSG, finalement,
00:16:23 là, vu le contexte,
00:16:24 le moins important de l'histoire récente de l'OM ?
00:16:27 Est-ce que c'est celui dont, au final,
00:16:29 c'est bonus de fou, parce que, de toute façon,
00:16:32 on n'a même pas une équipe, on n'a même pas 11 mecs alignés ?
00:16:35 Ce qui apparaît, c'est que c'est le plus déséquilibré au départ,
00:16:39 par rapport au constat qu'on fait.
00:16:40 Sur le papier, c'est le plus déséquilibré.
00:16:41 Malheureusement, si tous les absents sont vraiment absents,
00:16:45 ça va créer beaucoup de problèmes.
00:16:46 Après, l'histoire du foot, il faut l'écrire.
00:16:51 L'histoire du foot, il faut l'écrire.
00:16:52 Peut-être que lundi, vous ferez une émission où vous direz
00:16:55 "Olympe a fait un exploit".
00:16:57 Ça rapproche un peu du micro.
00:16:59 Il y avait des super micros.
00:17:00 -Mais c'est vrai que sur le papier, vulgairement, comme on dit,
00:17:03 ça apparaît très déséquilibré.
00:17:05 -Je crois que la dernière fois que j'ai vu un OMPZ aussi déséquilibré,
00:17:10 c'était l'époque où on avait Nasser Larguet,
00:17:12 je ne sais plus si vous vous souvenez, entraîneur,
00:17:13 périmère de l'OM.
00:17:15 Du coup, il y avait un effectif, c'était assez compliqué.
00:17:19 Paris, derrière, était...
00:17:21 Et j'ai vu Nagatomo, je ne sais pas si tu en souviens, Michel.
00:17:23 Le stade Vélorome était vide, puisqu'il y avait le Covid.
00:17:26 Donc en plus, OMPG, sans l'appui du public,
00:17:28 ça devient de suite compliqué.
00:17:30 Nagatomo, titulaire, je me suis dit...
00:17:32 Ça peut, dès les premières minutes, faire la différence,
00:17:34 vu qu'il y a N'Bapé au bout de deux minutes.
00:17:36 -Je vois ton intitulé, match décisif ou bonus.
00:17:40 Moi, j'ai envie de dire, je ne peux pas répondre à cette question,
00:17:42 parce que les deux, ça dépend de ce qui se passe.
00:17:45 Tu perds 5-0.
00:17:47 Ta saison, qui déjà est hallucinante,
00:17:51 on peut le dire dans tous les sens, avec des montagnes russes,
00:17:54 il s'est passé tout et n'importe quoi cette année.
00:17:57 Tu n'es pas à l'abri de faire une demi-finale de Coupe d'Europe
00:17:59 comme tu n'es pas à l'abri de prendre 3 fois 3-0
00:18:01 dans les trois matchs qui viennent.
00:18:02 Donc si jamais tu perds 5-0, le stade peut exploser,
00:18:06 parce que malgré tout, c'est le PSG.
00:18:08 Comme a dit Bernard, ce n'est pas un match comme les autres.
00:18:11 Et de l'autre côté, imagine, tu fais...
00:18:13 Tu arraches une nulle avec un exploit incroyable.
00:18:18 Tu peux aussi...
00:18:20 Le stade peut rendre aux joueurs ce qu'ils ont donné.
00:18:25 Donc tout dépend de la physionomie de ce qui se passe.
00:18:28 Moi, je suis évidemment pessimiste,
00:18:30 mais ça dépend de ce qu'on va donner aux joueurs
00:18:32 et de ce qui va se passer.
00:18:34 Est-ce que tu joues bloc bas ?
00:18:35 Tu joues avec deux attaquants, Bumbania, qui jouent haut,
00:18:38 qui peuvent récupérer les ballons si tu joues haut,
00:18:41 et surtout, tu ne donnes pas d'espace à Mbappé et Denbélé.
00:18:44 Ou alors, au contraire, tu vas essayer de les chercher,
00:18:47 mais tu peux être totalement suffixié, parce que tu n'as pas les gens.
00:18:50 Je ne sais pas ce que ça va donner.
00:18:52 Donc la réponse, en quelque sorte, pour moi,
00:18:55 n'est pas du tout banale.
00:18:57 Je ne suis pas du tout d'accord.
00:18:58 Mais moi, c'est plutôt ce que vont donner les joueurs.
00:19:01 -Tiens, je profite, vous savez, des fois, dans des émissions,
00:19:05 on est obligé de faire des coupures pub ou quoi que ce soit
00:19:07 pour financer l'émission.
00:19:09 Là, je ne vous cache pas, pour me financer moi-même,
00:19:11 je ne vais pas vous lire une publicité ou faire une publicité,
00:19:14 mais juste prendre la question d'un auditeur
00:19:16 qui s'appelle Sébastien Volpe, qui est juste mon employeur.
00:19:19 Donc je ne vais pas la zapper.
00:19:21 Et je le salue, bien évidemment.
00:19:23 Séb, tu dis, je profite du plateau de grande qualité
00:19:26 pour poser une question théorique.
00:19:27 Au Mercato d'hiver, je change 15 joueurs.
00:19:30 Comment je peux continuer en Europa League,
00:19:32 puisque j'ai droit qu'à trois changements
00:19:33 par rapport à la liste initiale ?
00:19:35 Je suis obligé de faire forfait.
00:19:36 Pourquoi cette règle en bois ?
00:19:39 Bise à tous, il rajoute, ce n'est pas contre vous.
00:19:41 Juste pour expliquer à Séb,
00:19:43 c'était le président de l'UEFA pendant de longues années,
00:19:46 était Michel Platini, et il expliquait
00:19:48 qu'il trouvait que ce n'était pas logique
00:19:51 qu'un équipe commence la saison,
00:19:54 qu'un effectif commence la saison
00:19:55 et qu'on envoie une autre équipe
00:19:57 qui a le moyen de corriger.
00:19:59 Voilà, tu as tout à fait raison, Romain.
00:20:02 C'est justement pour ne pas qu'il y ait trop de Mercato d'hiver
00:20:05 et que l'effectif, en quelque sorte,
00:20:08 il y ait des ajustements ponctuels
00:20:10 et qu'il n'y ait pas une transformation.
00:20:13 Et il y avait droit à un joueur jusqu'en 2019,
00:20:17 puisque la saison 2018-2019,
00:20:19 il n'y avait droit qu'à un joueur, Joker,
00:20:20 qui pouvait changer d'une équipe à l'autre
00:20:24 et être qualifié pour la suite de la compétition en Coupe d'Europe.
00:20:27 Et ça a été à cause de Pierre-Emerick Aubameyang.
00:20:30 À l'époque, il avait été transféré
00:20:32 au Mercato d'hiver de Dortmund à Arsenal en 2018.
00:20:35 Et Wenger, qui n'avait pas pu le mettre
00:20:37 sur la liste européenne d'Arsenal,
00:20:39 avait, voilà, certains appuis à la FIFA et autres,
00:20:41 avait fait un forcing pour que ça passe à 3.
00:20:43 Donc c'est quelque part grâce à un joueur actuel de l'OM
00:20:47 qu'on est à 3 au lieu d'un.
00:20:48 Bonne chose ou pas ça, Bernard, les changements en Coupe d'Europe ?
00:20:52 Là, ça pénalise l'OM.
00:20:55 On revient à ce qu'a dit Michel.
00:20:57 On revient au débat, le Mercato d'hiver,
00:20:59 voilà, quelle est l'utilité d'un Mercato d'hiver.
00:21:01 Et quand tu sais qu'aujourd'hui,
00:21:04 un joueur, dans une année civile, peut changer 3 fois de club,
00:21:08 ça te ramène à beaucoup de choses.
00:21:09 En juin, je signe, en décembre, je pars,
00:21:12 et en juin, je re-signe.
00:21:13 Donc après, ça peut partir sur un grand débat.
00:21:17 Beaucoup de messages aussi pour ma coiffure.
00:21:21 Voilà, sachez-le.
00:21:22 - Très belle. - Coiffeur du Sud à Saint-Anne.
00:21:25 Voilà, c'est comme ça, c'est cadeau.
00:21:27 On me dit "Est-ce que tu as trouvé un agriculteur dans la région ?"
00:21:29 Ouais, c'est toujours aussi sympa.
00:21:31 On est toujours dans des vannes, c'est normal.
00:21:33 Ça fait plaisir.
00:21:34 Donc toi, Michel, tu me disais,
00:21:37 quand même, tu attends un peu la réaction des joueurs.
00:21:39 Est-ce que tu penses que, sur ce match-là,
00:21:42 vu le contexte Wagenknecht...
00:21:43 Je t'apprends rien.
00:21:45 Bien sûr.
00:21:46 Tu peux perdre un match, tu as le droit,
00:21:47 mais il y a ce que tu as donné.
00:21:49 Est-ce que ça peut être...
00:21:50 Est-ce que là, on peut sortir le concept de défaite encourageante ?
00:21:53 Je m'explique.
00:21:55 L'OM perd 2-0,
00:21:56 mais dans les 20 dernières minutes, revient à 2-1.
00:21:58 On se dit "On va presque égaliser".
00:22:00 On se dit "Tiens, il y a un peu une âme,
00:22:01 on va pouvoir capitaliser dessus ou pas ?"
00:22:03 - Ça a un peu l'impression. - Parce que depuis tout à l'heure,
00:22:05 on est en train de parler de ce match, des blessés.
00:22:09 La vérité, on ne va pas se la cacher,
00:22:10 c'est que même sans ces blessés-là,
00:22:12 même avec notre équipe actuelle
00:22:15 et avec ce qu'on produit en Ligue 1 depuis le début de la saison,
00:22:18 j'entends bien "depuis le début de la saison",
00:22:21 ce match-là,
00:22:23 tu es censé le perdre.
00:22:25 Donc là, on est en train de se trouver...
00:22:28 C'est sûr que ça nous pénalise, bien évidemment,
00:22:32 mais on n'a pas ces blessés.
00:22:34 Je pense qu'on fait le même talk.
00:22:35 On n'est quand même pas confiant pour jouer Paris dimanche.
00:22:39 Donc j'ai envie de te dire, c'est pas un match bonus,
00:22:42 parce qu'il ne reste que 24 points à distribuer,
00:22:44 il reste 8 journées de championnat,
00:22:45 donc quoi qu'il arrive, tous les points sont hyper importants.
00:22:48 Ça dépend de ce qu'on ambitionne, bien sûr.
00:22:50 Mais moi, comme je le disais tout à l'heure,
00:22:54 les blessés m'inquiètent beaucoup plus pour la suite,
00:22:57 pour les matchs qui vont suivre, la Coupe d'Europe,
00:23:00 on a quand même un quart de finale d'Europe à Ligue,
00:23:03 pour Lille, pour les échéances à venir.
00:23:05 Mais là, pour Paris, avec ou sans ces blessés-là,
00:23:08 j'ai envie de te dire, pas la messée dite, mais...
00:23:12 - On a un peu le sprint final de l'OM,
00:23:14 puisqu'on parle beaucoup de calendrier,
00:23:16 vous allez voir un peu, et ça va se superposer,
00:23:19 puisqu'après cette rencontre de dimanche,
00:23:21 il y aura des placements,
00:23:23 ça sera vendredi à Lille,
00:23:25 pour mieux préparer le quart de finale Allee,
00:23:29 qui sera à Lisbonne-Bernal.
00:23:31 Et par contre, c'est ça la bonne nouvelle,
00:23:33 c'est que la rencontre qui était entre les deux matchs de Benfica,
00:23:35 Nice, a été reportée au 24.
00:23:38 - Ça peut te permettre peut-être de récupérer
00:23:41 un joueur entre les deux Benfica, par exemple,
00:23:44 parce que bon, on va perdre à Benfica, c'est obligé,
00:23:49 je vois pas autrement,
00:23:51 mais espérer une qualification,
00:23:52 tu récupères un joueur entre les deux, pourquoi pas,
00:23:57 si jamais tu avais dû jouer contre Nice trois jours après,
00:24:00 ça aurait été infernal.
00:24:02 Donc après Benfica, quoi qu'il en soit,
00:24:04 comme dirait l'autre, tu sauras si t'y es en demi ou si t'y es éliminé,
00:24:08 tu pourras donner toutes tes forces dans la bataille.
00:24:10 Et puis si tu fais une demi-finale de Coupe d'Europe,
00:24:12 là, tu oublies tout, tu fausses malgré les absences,
00:24:17 ça sera dans un mois, donc tu auras à récupérer des joueurs.
00:24:21 C'est la seule, j'ai envie de dire, selon moi,
00:24:25 petite bonne nouvelle dans cet océan de mauvaise.
00:24:29 - Très bien.
00:24:32 On n'est pas sur un talk show.
00:24:35 Je pense à vous qui nous regardez et qui se dit...
00:24:38 Passer trois jours un peu compliqués, le dimanche cauchemardesque,
00:24:41 comme le dit Michel, où tu prends ton téléphone,
00:24:43 à chaque fois que tu regardes ton téléphone,
00:24:45 il y a un blessé de plus, donc tu te dis,
00:24:47 bon, à un moment donné, on va plus pouvoir.
00:24:49 Et là, tu te dis, tu sais quoi, jeudi,
00:24:50 je vais me faire le talk du fossé,
00:24:52 ils vont me trouver des idées pour me donner un peu la banane,
00:24:54 pour essayer de rater.
00:24:57 On est comme vous, on est un peu au fond.
00:24:59 - Il faut être pragmatique, là, tu arrives sur un mois
00:25:01 et sur des échéances où tu peux déchanter.
00:25:04 Tu perds Paris, tu perds Lille,
00:25:07 donc tu décroches complètement Ligue 1.
00:25:10 Malheureusement, les doubles confrontations
00:25:13 avec tous ces blessés-là contre Benfica,
00:25:14 si tu te dis qu'ils sont qualifiés,
00:25:16 ta saison, elle est terminée le 20 avril, quasiment.
00:25:20 - Tu dis ça, on va regarder le classement de Ligue 1.
00:25:24 Bernard, toi, tu as suvi ça,
00:25:26 parce que la chance, finalement, de l'OM,
00:25:28 c'est que les autres équipes n'avancent pas non plus très vite.
00:25:31 Est-ce qu'il y a une possibilité de voir un Olympique de Marseille,
00:25:35 même malgré le scénario que décrit Wagen,
00:25:38 défaite contre Paris, défaite à Lille,
00:25:41 est-ce que c'est totalement décroché ou pas ?
00:25:43 Toi, tu vises quoi en fonction de ce... ?
00:25:45 - Le calendrier est très compliqué, pour moi.
00:25:48 - Parce que derrière, tu as Lens aussi.
00:25:50 - Lens, Lens. - Nice, Lens.
00:25:51 - Toulouse à Toulouse qui est en train de refaire sa phase.
00:25:54 - Le même Rennes. - Rennes, attention,
00:25:56 il y a un calendrier très compliqué.
00:25:57 - Et puis il restera 6 matchs derrière.
00:25:59 - Comme a dit Michel tout à l'heure, en 3 semaines, tu peux tout perdre.
00:26:03 En tout cas, aujourd'hui, vu l'état de l'effectif,
00:26:08 ça me paraît compliqué d'aller chercher une place européenne.
00:26:10 - Alors, je réponds une nouvelle fois, excusez-moi,
00:26:13 vous allez dire que c'est une émission à thème, il insiste,
00:26:15 il est un peu têtu, le garçon.
00:26:17 Jonien qui nous dit "On joue au MPSG, ça reste une fête,
00:26:20 quel que soit le contexte, c'est un match à part.
00:26:22 On a fait match nul au Parc des Princes avec les Minots,
00:26:24 on peut tout voir dans ce match."
00:26:25 Alors, je te renvoie, mon cher Jonien, à la composition du PSG.
00:26:28 Lors de ce match-là, il y avait des Jérôme Rauten,
00:26:31 - Ce n'était pas le plus mauvais.
00:26:35 - Ce n'était pas le plus mauvais en plus à l'époque, effectivement.
00:26:38 - On sait ce qui va se passer.
00:26:39 - Là, il y a un autre joueur.
00:26:41 - Il y a un autre joueur qui n'a pas joué mardi,
00:26:42 il s'est mis sur le côté, il n'a pas joué,
00:26:45 il a fait son dernier classico d'image.
00:26:47 - Est-ce que vous avez cru à sa blessure ?
00:26:48 A la 40ème, il était à terre, je me suis dit "Tant il va être blessé."
00:26:51 - Malheureusement, le truc, c'est le doublé de Kiki,
00:26:54 il est à combien ? Voir le triplé, ça me rend malade,
00:26:58 mais c'est comme ça.
00:27:00 - Je ne donne pas son nom, mais j'ai un ami qui m'a dit
00:27:03 "La cote du PSG est à 2."
00:27:05 - Elle était à 2,10 il y a trois jours.
00:27:08 - Et là, elle a 2 aujourd'hui.
00:27:10 - C'est absolument fou d'être le talk show du Foséat.
00:27:15 Je me dis, là, les Bertrand Chameroy et compagnie
00:27:18 qui aiment bien clipper nos émissions, ils vont se régaler.
00:27:20 Ils vont dire "Regardez, ils donnent la cote du PSG."
00:27:23 Mais on en est là, Bernard, là, clairement, 2,10,
00:27:25 tu mets combien ? C'est là la question.
00:27:27 - Désolé, il faut le dire.
00:27:29 - On parlera du cote chez nous, Bernard, mais tout à l'heure,
00:27:32 parce que c'est très compliqué de faire une équipe
00:27:35 quand tu ne sais pas les joueurs en présence,
00:27:37 mais est-ce que tu penses quand même, malgré tout,
00:27:39 que tu dois aborder le match en disant "On laisse le ballon,
00:27:43 on joue en contre, ou alors on ne pourra pas tenir tout le match"
00:27:47 ou au contraire, on essaye de...
00:27:49 Parce que Jean-Louis Gassé, il a montré depuis qu'il est là
00:27:52 qu'il jouait à 4, il jouait plutôt en 4-2-3-1,
00:27:55 avec une équipe qui joue, qui joue, qui joue.
00:27:57 Encore une fois, tu l'as dit, le PSG, c'est à part.
00:28:00 Tu penses, c'est quoi la meilleure option ?
00:28:02 - Je vais te dire que contre ce genre d'équipe,
00:28:05 il n'y en a pas vraiment, parce qu'en fait,
00:28:08 c'est des gens qui savent tout faire.
00:28:10 Si tu leur laisses 50 mètres dans le dos,
00:28:12 tu vas avoir les flèches qui vont te partir,
00:28:14 qui vont te massacrer. Si tu leur laisses trop le ballon,
00:28:16 c'est des gens qui sont capables, les 20 derniers mètres,
00:28:19 de faire des tours de magie, que ce soit Dembélé,
00:28:21 que ce soit Mbappé, que ce soit... D'accord ?
00:28:23 Donc dans les deux cas, tu as un danger.
00:28:25 Si tu te billes trop et que tu prends un but, tu fais quoi ?
00:28:27 Tu restes... Donc tu vas sortir. Si tu vas sortir,
00:28:30 ça veut dire que tu vas avoir un problème.
00:28:32 Si tu vas aller chercher très haut, comme tu dis,
00:28:34 il faut avoir les jambes. Et puis très haut,
00:28:36 tu es en permanence... Voilà.
00:28:38 Tu as le pistolet sur la table en permanence.
00:28:41 Donc c'est très compliqué de jouer contre des équipes comme ça,
00:28:43 parce qu'ils sont capables, malgré tout, de tout faire.
00:28:45 - Même s'ils sont moins forts, quand même,
00:28:47 que ce qu'ils ont été, je parle à part à Mbappé.
00:28:50 - Oui. - Ils ont des bons joueurs.
00:28:53 - Oui, oui, oui. - Je ne sais pas.
00:28:55 - C'est pas la créativité pour un mec qui te met le ballon
00:28:57 entre deux, comme Messi ou Neymar.
00:28:59 - Quand tu perds Neymar et Messi...
00:29:01 - Je pense qu'il n'y a qu'une... Je réponds, je ne suis pas...
00:29:04 Mais je pense qu'il n'y a qu'une façon de gagner contre cette équipe.
00:29:07 C'est comme on l'a fait l'année dernière
00:29:09 sous Tudor en Coupe de France, où tu leur as marché dessus,
00:29:11 tu as mis une intensité, tu as gagné tes duels,
00:29:13 mais ça, tu ne peux pas le répéter.
00:29:16 - Mais tu n'as pas les joueurs, surtout, Vaghan.
00:29:18 - Tu n'as pas les joueurs. - Je ne suis pas d'accord
00:29:20 avec ce que tu as dit. - Est-ce que tu te souviens
00:29:22 quand on a parlé, et on en avait parlé sur le plateau avec Sepp Wolff,
00:29:25 malgré tout, ce match qui est héroïque,
00:29:28 qui est notre moment de la saison,
00:29:30 on gagne 2-1,
00:29:32 à la dernière minute, je ne sais pas si vous vous en souvenez,
00:29:34 il y a un but de Sergio Ramos, machin,
00:29:36 ça se joue à ça... - Et il n'y a pas Mbappé.
00:29:39 - Oui, oui, mais... - Et il n'y a pas Mbappé !
00:29:41 Et en plus de ça, nous, c'est le moment de notre vie.
00:29:44 - Mais tu vois... - Lui, il n'était pas là.
00:29:46 - Je ne suis pas trop d'accord avec ce que tu as dit.
00:29:48 Moi, je pense que l'OM au complet,
00:29:51 avec tout le monde au pic de sa forme,
00:29:53 je pense que tu peux les inquiéter.
00:29:55 - Cette année, là ? - Oui, bien sûr.
00:29:57 - L'OM, 7e du championnat ?
00:29:59 - Moi, je te dis, c'est perso,
00:30:02 l'OM au complet, d'accord ?
00:30:04 Avec ton 11, tu y pars.
00:30:06 Au pic de leur forme, je te dis, tu les inquiètes.
00:30:08 - Et pense que tu aies vaincu au Vélodrome...
00:30:10 - Et pourquoi tu as cette place, alors ?
00:30:13 - Ben, là, on fait la saison.
00:30:15 - Mais sur le match, ça revient à dire que tu rematches.
00:30:17 - On reprend du début, là.
00:30:19 - Bien sûr, mais ça revient à dire que sur un match,
00:30:21 tout est possible.
00:30:24 - On parle avec toi de la dynamique qui a été créée.
00:30:26 - Moi, je pense que...
00:30:28 - De la dynamique créée par Jean-Louis là ?
00:30:30 - Non, mais je ne suis pas d'accord avec ça.
00:30:32 Sincèrement, je ne suis pas d'accord.
00:30:35 Pour moi, ça a été un feu de paille.
00:30:37 Tu as battu Clermont et Montpellier, on va dire,
00:30:39 au la main.
00:30:41 Tu as fait un match référence contre Villarreal.
00:30:43 Derrière ça, des Go-and-Go,
00:30:46 tu as eu un match assez médiocre contre Nantes,
00:30:48 2-0.
00:30:50 Tu as eu un match catastrophique pour moi à Rennes.
00:30:52 Donc, la série, elle est plutôt positive.
00:30:54 - Oui, mais tu as plus d'énergie.
00:30:57 - Il y a toujours quelque chose.
00:30:59 - Mais tu es obligé...
00:31:01 Excuse-moi, tu es obligé de considérer quand même
00:31:03 qu'une équipe, le groupe, en lui-même,
00:31:05 pendant 20 jours, il joue tous les 3 jours,
00:31:08 tu as des changements d'entraîneur,
00:31:10 nerveusement, psychologiquement...
00:31:12 Tu as changé 3 fois d'entraîneur,
00:31:14 tu es au taquet, tu es épuisé, tu perds des joueurs,
00:31:17 et encore, tu peux égaliser en étant mauvais.
00:31:19 Même avant Nantes,
00:31:21 il a dit, les gars, j'ai besoin du public.
00:31:23 On n'avance plus, on n'y est plus,
00:31:25 on est épuisé. Bernard, il te dit,
00:31:27 il ne te dit pas sur 10 matchs,
00:31:30 il te dit, un match, tu es à 100%,
00:31:32 tous tes joueurs, comme le match de Villarreal,
00:31:34 tu peux exister.
00:31:36 Moi, c'est mon avis.
00:31:38 - Moi, je pense que tu les inquiètes.
00:31:41 - Pas de raison.
00:31:43 - Mais bon, ce n'est pas le cas.
00:31:45 - Ils ont embappé.
00:31:47 - Tu as toujours le facteur embappé.
00:31:49 - Quand ils se sont fait bouger, tu veux que je te dise les noms ?
00:31:52 - Oui, on l'a vu, Brest, Reims,
00:31:54 mais tu le sais, contre nous, ils se mettent en mode Ligue des champions,
00:31:56 et ce n'est jamais le même match.
00:31:58 - Même à la Real Sociedad, on a changé, sur le bidon.
00:32:00 - Tu n'as jamais mis un mot de Ligue des champions contre Paris.
00:32:03 - Aujourd'hui, tu as un gros problème, c'est que c'est en effectif.
00:32:05 - Oui, voilà. Mais c'est pour ça que je te dis,
00:32:07 tu n'as pas les armes pour lutter contre Paris cette saison.
00:32:09 - Là, sauf le canon.
00:32:12 - Je ne suis pas d'accord.
00:32:14 Je pense qu'au complet, tu peux les inquiéter.
00:32:16 Mais ce n'est pas le cas, puisque ce n'est pas le débat, ils n'y sont pas.
00:32:18 - Justement, on va se rapprocher doucement,
00:32:20 on reste sur ce OMPSG, mais regardez,
00:32:22 ce culture, c'est nous d'anthologie,
00:32:25 on s'en rapproche doucement, on passe à la 3e partie de cette émission.
00:32:27 ...
00:32:29 ...
00:32:31 ...
00:32:33 ...
00:32:36 Je repense aux 11 piques de formes.
00:32:38 Pour ceux qui se souviennent de PES à l'époque,
00:32:40 les 11 flèches rouges,
00:32:42 quand tu les avais en maxi-forme,
00:32:44 ça n'arrive jamais.
00:32:47 C'est bien connu.
00:32:49 Au complet, on peut inquiéter, clairement.
00:32:51 Oui, on les a inquiétés.
00:32:53 ...
00:32:55 Allez, on passe un peu sur cet avant-match,
00:32:58 ce OMPSG.
00:33:00 On va regarder la composition probable
00:33:02 du Paris Saint-Germain,
00:33:04 qui nous est préparé par un amateur de ligue,
00:33:06 un vrai, un Romain Hering.
00:33:09 Il ne rate quasiment aucune rencontre.
00:33:11 Je dis ça, ce n'est pas ironique,
00:33:13 il ne regarde pas le PSG par plaisir,
00:33:15 mais il se renseigne forcément sur cette équipe.
00:33:17 On voit, Bernard,
00:33:20 je sais que c'est ton cas aussi,
00:33:22 on voit une équipe quand même cohérente.
00:33:24 ...
00:33:26 Qu'est-ce que tu en penses un peu ?
00:33:28 Il y a le retour de Nuno Mendes,
00:33:31 latéral gauche, qui est quand même
00:33:33 un sacré spécimen.
00:33:35 Vicinia au milieu, Zahir Hemmad,
00:33:37 Beraldo, dis-nous un peu ce que tu en penses
00:33:39 de cette équipe ?
00:33:42 On va être gentil, on va dire qu'ils ont quelques armes.
00:33:44 ...
00:33:46 Tu ne penses pas qu'ils jouent en 4 attaquants ?
00:33:48 Ce n'est pas impossible.
00:33:50 Tu sais...
00:33:53 Je ne sais pas ce qu'il mettra à Colombo-Ani ou à Kanginguly,
00:33:55 et que l'Ouverture n'est pas sûre que ce soit.
00:33:57 Quand tu es coach,
00:33:59 parce qu'aujourd'hui, les médias,
00:34:01 et puis les infos, tout le monde connaît tout le monde,
00:34:04 tout le monde sait ce qui se passe partout.
00:34:06 Quand tu es coach de match, tu peux avoir l'idée,
00:34:08 comme Paris-Saint-Germain,
00:34:10 de venir et d'enfoncer le clou tout de suite.
00:34:12 Et là où ça fait mal ?
00:34:15 Il a joué les matchs...
00:34:17 Ce que je ne souhaite pas à Marseille,
00:34:19 mais s'ils arrivent rapidement à mettre un haut de but,
00:34:21 après ils vont se mettre un peu plus bas,
00:34:23 ils vont les aspirer, et en contre tu vas avoir des problèmes.
00:34:26 D'autant qu'ils jouent mercredi, demi-finale de Coupe,
00:34:28 chez eux, contre Rennes.
00:34:30 Ce n'est pas impossible que, oui,
00:34:32 on envoie tout d'entrée,
00:34:35 ils sont décimés défensivement,
00:34:37 donc on joue à 4 attaquants,
00:34:39 donc un joueur de plus, 4 attaquants,
00:34:41 4 joueurs offensifs,
00:34:43 peut-être qu'en 10,
00:34:45 ou Colomogny...
00:34:48 - Tu peux mettre Colomogny sur un côté,
00:34:50 et Calais-Mbappé autour de Ravencel.
00:34:52 - Oui, on a déjà vu Dembélé positionné derrière l'attaquant,
00:34:54 cette saison.
00:34:56 - Exactement, et c'est pour ça que je me dis,
00:34:59 faire un coach chez nous,
00:35:01 j'ai mal à la tête.
00:35:03 Moi, le milieu ne m'impressionne pas.
00:35:05 Je ne dis pas que ce n'était pas bon.
00:35:07 Je dis qu'on a joué contre des PSG
00:35:10 avec des milieux beaucoup plus impressionnants.
00:35:12 Mais le problème, c'est devant.
00:35:14 C'est très compliqué.
00:35:16 - Ça va être très compliqué.
00:35:18 Vous l'avez, mémorisé, cette équipe.
00:35:21 Les amis, on va passer,
00:35:23 on se l'a dit,
00:35:25 on va se l'offrir,
00:35:27 ce coach chez nous,
00:35:29 avec une composition
00:35:32 de l'Olympique de Marseille.
00:35:34 On va regarder un peu,
00:35:36 parce que juste avant, pour bien le préciser,
00:35:38 ce coach chez nous, je vois pas mal de messages
00:35:40 qui nous parlent de Kassim Abdallah,
00:35:43 de Stéphane Sparagna.
00:35:45 Je rappelle leurs deux derniers matchs en Ligue 1,
00:35:47 c'était en 2015.
00:35:49 Tu disais, Stéphane Sparagna qui joue à Aubagne.
00:35:51 - Oui, je ne sais pas s'il était à Aubagne au début de saison.
00:35:54 - C'est ça, il était à Aubagne.
00:35:56 Et il leur a fait même beaucoup de bien.
00:35:58 Je ne peux pas jouer au puriste qui a regardé les matchs
00:36:00 et qui a regardé les matchs,
00:36:02 mais des échos que j'en ai eus,
00:36:05 c'est un élément monteur d'une équipe qui faisait
00:36:07 un bon début de saison.
00:36:09 - Il y a quand même un fossé énorme entre le stade de l'Atre
00:36:11 et le stade de l'Audrome.
00:36:13 - Oui, c'est un fossé de la taille de l'Osa Atlantique,
00:36:16 à peu près, pour situer.
00:36:18 - Franchement,
00:36:20 moi j'ai fait je ne sais pas combien de démissions ici,
00:36:22 franchement, ce coach chez nous, Romain,
00:36:24 c'est compliqué, il aurait eu lieu demain soir.
00:36:27 Bon, évidemment, c'est le jeudi,
00:36:29 mais ce n'est pas un reproche,
00:36:31 c'est simplement qu'il y a la conf demain après-midi
00:36:33 à 14h avec Jean-Louis, qui va sûrement nous dire
00:36:35 lui, lui, lui, lui, lui,
00:36:38 soit incertain, lui il ne joue pas,
00:36:40 là on est un petit peu à l'aveugle.
00:36:42 - Est-ce qu'on met les incertains,
00:36:44 est-ce qu'on ne les met pas ?
00:36:46 - Il faut mettre plusieurs couleurs.
00:36:49 - C'est comme au Mercato.
00:36:51 - Un vert, un vert, un vert, les valides,
00:36:53 un rouge, les écoutés, un orange,
00:36:55 les incertains.
00:36:58 - Ceux qui me connaissent,
00:37:00 et je sais que dans le chat,
00:37:02 il y en a, savent que j'ai quand même quelques notions en médecine,
00:37:04 que je suis quelqu'un, j'ai lu des livres.
00:37:06 Ce n'est pas vrai, c'est absolument pas vrai.
00:37:08 Donc je vais dire qui est apte,
00:37:11 qui n'est pas apte,
00:37:13 vous inquiétez pas, tout va bien se passer.
00:37:15 On y va, on roule tout de suite.
00:37:17 Voix de gauche pour ce coach chez nous.
00:37:19 - Tu te mets à droite, c'est dans l'axe,
00:37:22 et le coach chez nous,
00:37:24 c'est ça les gars, le coach chez nous.
00:37:26 - J'ai lu des livres.
00:37:28 On rigole quand même dans cette émission.
00:37:30 Allez les gars, on passe à ce coach chez nous,
00:37:33 déjà, regardez,
00:37:35 sérénité absolue pour le poste de gardien,
00:37:37 on démarre par ça, le titulaire est apte,
00:37:39 le remplaçant est apte,
00:37:41 le troisième, le troisième gardien, non,
00:37:44 mais il ne faut pas non plus trop en demander,
00:37:46 Paul Lopez dans les cages pour tout le monde,
00:37:48 ça ne pose pas de débat.
00:37:50 - Si tu avais un grand gardien, tu pourrais être un peu plus serein.
00:37:52 - Très bien.
00:37:55 - Même là, on n'y est plus.
00:37:57 Le schéma tactique, les amis,
00:37:59 maintenant qu'on a mis le gardien...
00:38:01 - Bernard, on en parlait tout à l'heure,
00:38:03 est-ce que tu joues avec deux points dans Mumbanya
00:38:06 où tu peux allonger un petit peu ?
00:38:08 - Évidemment, on fait un schéma en fonction des normes.
00:38:10 - Le 3-5-2 avec vraiment deux points,
00:38:12 où tu joues en 4-3-3,
00:38:14 alors qu'ils vont peut-être jouer à 4 attaquants ?
00:38:17 - La problématique, c'est que je suis presque sûr
00:38:19 qu'ils vont venir te chercher tout de suite.
00:38:21 Ça veut dire qu'ils sont capables de te récupérer le ballon haut,
00:38:23 et si tu te récupères le petit ballon,
00:38:25 tu vas être en grand danger.
00:38:28 Comme a fait Jean-Louis quand il a pris l'équipe.
00:38:30 - C'était la colissigne, en balance.
00:38:32 - Il n'a pas fait de révolution tactique.
00:38:34 À mon avis, sur ce coup-là, ça peut être la solution.
00:38:36 Après, qui a devant pour la caler ?
00:38:39 Parce que c'est bien beau de jouer long,
00:38:41 mais il faut la caler un peu.
00:38:43 - C'est ce que Sampa oublie nous dit,
00:38:45 ce qu'on peut appeler un schéma 3-5-2 Mumbanya.
00:38:47 En gros, on met Mumbanya dans les deux deux bords.
00:38:50 - Avec Aubameyang.
00:38:52 - D'accord.
00:38:54 Est-ce que vous êtes tous d'accord sur cette idée-là ?
00:38:56 On y viendra au-delà de devant.
00:38:58 - Après, c'est comme dit Michel,
00:39:01 comment voit le truc l'entraîneur ?
00:39:03 Parce que ce ne sont pas tes idées.
00:39:05 C'est comme les gens qui aiment le 4-4-2, le 3-5-2.
00:39:07 Mais s'il n'y a pas les joueurs pour le faire, il ne faut pas le faire.
00:39:09 Là, ça va être quoi l'idée ?
00:39:12 - Je parle là, c'est-à-dire qu'on n'a pas d'arrière-droit.
00:39:14 On est d'accord.
00:39:16 Véritablement.
00:39:18 Peut-être Joucelin, je ne sais rien.
00:39:21 Mais bon, qu'est-ce qu'on fait ?
00:39:23 Mbemba, est-ce qu'on est d'accord ?
00:39:25 Mbemba va prendre Mbappé.
00:39:27 - Si tu fais descendre, si je peux me permettre,
00:39:29 tu descends Onana, tu joues Balerdi.
00:39:31 Bien sûr, à condition que Balerdi et Gigo soient aptes.
00:39:34 Tu joues Balerdi, Gigo, Onana à 3.
00:39:36 - Donc 3 joueurs pas à 100% sur les 3 axiaux.
00:39:38 - De toute façon, ça va être 2 pas à 100%
00:39:40 ou 3 pas à 100%.
00:39:42 Donc ça revient un peu au même.
00:39:45 Les 3 sont les certains.
00:39:47 Donc est-ce qu'on utilise les actions ?
00:39:49 Est-ce qu'on utilise les incertains ?
00:39:51 Et on fait une défense à 3 avec...
00:39:53 De toute façon, tu n'as pas trop le choix.
00:39:56 Onana, Balerdi et Gigo.
00:39:58 Que tu joues avec Mbemba à droite et Merlin à gauche.
00:40:00 Je ne vois pas 5-4 000 solutions.
00:40:02 - Non, mais il y a une autre solution aussi.
00:40:04 Tu peux jouer avec Veretout à la rongier.
00:40:07 Contre le PSG, le fameux match de l'an passé.
00:40:09 Veretout qui soit un faux libéraux à l'ancienne.
00:40:11 Je ne te dis pas "je veux".
00:40:13 Ne comprends pas "je veux".
00:40:15 Et je réfléchis des plans B, C, D, E.
00:40:18 Avec 2 stoppers plus ou moins valides.
00:40:20 Dontun qui prend peut-être...
00:40:22 Je ne sais pas.
00:40:24 Pour moi, il n'y a que Mbemba qui peut prendre Mbappé.
00:40:26 Question "qui prend aussi Dembélé ?"
00:40:29 Parce que Merlin, défensivement,
00:40:31 ce n'est pas l'assurance-tout-risque.
00:40:33 Donc voilà, c'est des réflexions que je fais.
00:40:35 Ce n'est pas des volontés.
00:40:37 Je me dis "qui on met dans les 3 ?"
00:40:40 - Ce sont des réflexions.
00:40:42 On est quand même sur des réflexions.
00:40:44 Jordan, Veretout, Libéraux à l'ancienne.
00:40:46 - Je te prive de...
00:40:48 - Je vous avais promis un coach Sénoud exceptionnel.
00:40:51 On est en plein dedans.
00:40:53 - Si ils partent sur une Formule A 3 axiaux,
00:40:55 ils vont se mettre 5 en bas.
00:40:57 Ce n'est pas un 3-5-2.
00:40:59 - Un vrai 5.
00:41:02 - Un vrai 5, ça veut dire que probablement,
00:41:04 tu vas prendre un gros bouillon au milieu.
00:41:06 Probablement.
00:41:08 Bon.
00:41:10 - Après, encore une fois,
00:41:13 dites-moi, les gars.
00:41:15 - Alors, ici, j'ai eu...
00:41:17 - Ce qui aurait été bien,
00:41:19 c'est que, parallèlement
00:41:21 à ce beau terrain,
00:41:24 il y ait les joueurs...
00:41:26 - Je te donne les défenseurs.
00:41:28 Très bien, je te fais la liste des défenseurs valides.
00:41:30 Tu vas la retenir normalement assez rapidement.
00:41:32 Quand t'as Marlène, chance à la même barre.
00:41:35 Voilà, c'est ceux qui sont à 100%.
00:41:37 Tiens, là, deux.
00:41:39 Ensuite, tu as la possibilité
00:41:41 de mettre Dujan Onana,
00:41:44 qui est à 100%, on va dire ça.
00:41:46 - Qui n'est pas un spécialiste du poste.
00:41:48 - Un spécialiste du poste, mais...
00:41:50 - Comme un pape gay, un stopper gauche.
00:41:52 - Tu peux mettre pape gay. - Même s'il n'est pas à 100%.
00:41:54 - Même s'il n'est pas à 100%.
00:41:57 Tu peux mettre Balerdi, même s'il n'est pas à 100%.
00:41:59 - Gigo, s'il est là, oui.
00:42:01 - Tu peux mettre Julien Rodriguez.
00:42:03 - En fait, on a tellement d'incertitudes.
00:42:05 - Après, tu as les jeunes, tu as Niak aussi.
00:42:08 On est obligés d'en parler.
00:42:10 Même si tu les massacres,
00:42:12 à un moment donné, il faut penser au cours de match aussi.
00:42:14 - D'accord.
00:42:16 - Tu as du Niak aussi, du Joucelet.
00:42:19 - Il ne faut pas que tu sois
00:42:21 impacté
00:42:23 avec un ou deux blessés
00:42:25 pendant le match.
00:42:27 - Allez, messieurs,
00:42:30 Michel, tes 3 noms
00:42:32 de la défense centrale.
00:42:34 - Mbemba, il prend Mbappé,
00:42:36 mais il joue piston droit ou il joue défenseur droit.
00:42:38 - Je veux tes 3 noms
00:42:41 et tu as le droit de me donner des explications derrière.
00:42:43 - Mbemba,
00:42:45 Veretout,
00:42:47 euh...
00:42:49 Balerdi.
00:42:52 - Mbemba, Veretout, Balerdi, j'avais du Balerdi,
00:42:54 Onana... - Gigo.
00:42:56 - Oui, mais là, c'est pareil.
00:42:58 Balerdi, Gigo...
00:43:00 - C'est ce que je te dis, c'est fiction.
00:43:03 - Bernard, on va mettre des piqûres, on va faire des choses.
00:43:05 - Mbemba... - Oui.
00:43:07 ...
00:43:09 - Moi, je mettrais...
00:43:11 ...
00:43:14 Gaye, Axial gauche.
00:43:16 - Et Balerdi, tu es obligé de le mettre.
00:43:18 - Alors, on a Mbemba, Axial droit,
00:43:20 et Balerdi,
00:43:22 vous me l'avez quasiment tous donné.
00:43:25 Il reste un nom,
00:43:27 ça peut se jouer avec...
00:43:29 - Onana, Gaye, Veretout.
00:43:31 - C'est ça, Onana, Gaye, Veretout.
00:43:33 Tiens, je vais demander un peu
00:43:36 l'avis au chat.
00:43:38 Onana, Gaye,
00:43:40 ou Veretout, je vous avoue,
00:43:42 ça serait un petit avantage, pas de Gaye,
00:43:44 puisque, à la lumière
00:43:47 de la configuration
00:43:49 avec les deux autres, puisque Balerdi et Mbemba
00:43:51 ont un profil,
00:43:53 un Axial et l'autre Axial droit.
00:43:55 - Pour sortir le balai, c'est bien d'avoir un gaucher
00:43:58 quand il y a trois Axiaux.
00:44:00 - Donc... - Donc si c'est Gaye, il peut te donner
00:44:02 la possibilité de sortir un peu plus proprement.
00:44:04 - Écoutez, face à cet argument,
00:44:07 on a un peu Gaye en plus dans le chat, donc c'est parfait.
00:44:09 - Moi, j'aime. - Ça sera Pape Gaye,
00:44:11 ça sera Balerdi dans l'axe et Pape Gaye...
00:44:13 - Il avait mal au mollet, donc...
00:44:15 - Axial gauche.
00:44:17 - Les amis, il y a des comprimés,
00:44:20 il y a des picolins.
00:44:22 - J'attends le piston droit, les gars.
00:44:24 - Alors, le piston gauche, déjà, c'est Quentin Merlin,
00:44:26 je gagne du temps comme je peux.
00:44:28 Voilà, donc je répèle,
00:44:31 Pape Gaye, Axial gauche, Quentin Merlin,
00:44:33 piston gauche, à la gauche de Pape Gaye.
00:44:35 - Excusez-moi, je te coupe,
00:44:37 mais là où tu voulais mettre Veretout,
00:44:39 dans l'axe de la défense...
00:44:42 - Tu peux faire une rangée avec Veretout à droite.
00:44:44 - Avec Veretout à droite.
00:44:46 - Tu attendais ton piston droit, je pense que c'est...
00:44:48 - Mais pas au marquage de...
00:44:50 - Non, mais si tu as...
00:44:53 - Est-ce que c'est ton idée, Wagen ?
00:44:55 - Ouais, parce que Garcia, de toute façon,
00:44:57 ça fait combien de temps qu'il n'est pas là ?
00:44:59 Je ne pense pas que tu viennes le mettre sur une classique.
00:45:01 - Il n'est pas à 100% lui non plus.
00:45:04 - Tu as du Veretout, du...
00:45:06 - Louis Senriquet, Veretout...
00:45:08 - Onana, pourquoi pas ?
00:45:10 - Non, mais...
00:45:12 - Sincèrement, sur Veretout, je te rejoins.
00:45:15 - Gaye ?
00:45:17 - Ça se joue entre Louis Senriquet et Veretout,
00:45:19 pour la déconne,
00:45:21 si on est un peu taquin,
00:45:23 on va dire Joaquin Correa, mais c'est vraiment pour la déconne,
00:45:26 si on est un peu taquin, on a que ça à faire.
00:45:28 - Non, mais...
00:45:30 - Louis Senriquet ou Veretout dans un rôle...
00:45:32 - Je ne le lève pas du milieu, moi.
00:45:34 - D'accord.
00:45:37 - Je ne le lève pas du milieu,
00:45:39 et je vais vous surprendre, peut-être que je mets N'Diaye dans le couloir droit.
00:45:41 - Oui, ça peut aussi.
00:45:43 - C'est une possibilité.
00:45:45 - Moi, je suis ça.
00:45:48 - Eh bien, ça sera Illiman N'Diaye, du coup.
00:45:50 - Il a quand même une capacité à courir.
00:45:52 - Ça aurait pu être Sylvain N'Diaye, au final.
00:45:54 - Il a une capacité à courir.
00:45:56 - Il n'avait pas un début de saison.
00:45:59 - Eh bien, écoutez, c'est ce qu'on voulait, donc.
00:46:01 - Il va mouiller le maillot.
00:46:03 - Voilà.
00:46:05 - Encore une fois, pour les gens qui regardent,
00:46:07 les gars, on bricole.
00:46:10 - Non, non, mais c'est des inventions.
00:46:12 Mais dans le bon sens du terme, on n'a pas le choix.
00:46:14 Pour votre milieu de terrain,
00:46:16 on va dire doublette de récupérateurs.
00:46:18 Du coup, vous avez Onana, Kondogbia, Veretout.
00:46:21 - Pour moi, il faut en mettre 3 au milieu, pas 2.
00:46:23 - Tu mets les 3 ? Onana, Kondogbia et Veretout ?
00:46:25 - Je mets 3 milieux, moi, avec eux.
00:46:27 - OK.
00:46:30 - Je ne mets pas 2.
00:46:32 Comme a dit Michel, et comme je pense qu'on est tous d'accord,
00:46:34 je mets 2 attaquants pour faire en sorte de sauter le milieu,
00:46:36 pour ne pas sortir du pression.
00:46:38 - En sachant, en plus, qu'il y a un joueur comme Ndiaye,
00:46:40 qui est quand même un joueur offensif,
00:46:43 qui est capable, s'il joue vraiment piston droit,
00:46:45 de faire un débordement, de mettre un ballon dans la boîte,
00:46:47 de mettre une frappe, etc.,
00:46:49 moi, je suis d'accord avec Bernard.
00:46:51 Et je ne mets pas, bien sûr, Onani, donc je mets les 3 autres.
00:46:54 - Est-ce que cette idée vous va ?
00:46:56 Donc, ce serait Geoffrey Kondogbia,
00:46:58 Jordan Veretout et Jean Onana au milieu de terrain.
00:47:00 - Du coup, là, tu joues à un 8-2 ?
00:47:02 - Probablement, oui. Voilà.
00:47:05 - Oui et non.
00:47:07 - Je précise. Est-ce que vous êtes d'accord ?
00:47:09 - Il n'ira pas déborder.
00:47:11 - Je sens que tu as Mbappé, côté gauche.
00:47:13 - Dans le coulissage, il va être préparé bien bas, Mbappé.
00:47:16 - Est-ce que vous êtes d'accord, messieurs, avec moi,
00:47:18 Jean Onana, centinelle, on va dire ça comme ça,
00:47:20 avec devant lui, Kondogbia, côté gauche, Veretout, côté droit ?
00:47:22 - Non, non, oui, je suis, mais après, ça fait...
00:47:24 - Je l'entends.
00:47:27 - Ça fait vraiment... Tu as vraiment deux attaquants.
00:47:29 - T'as sûr. T'as sûr.
00:47:31 Tu as deux couloirs, ça y va. Merlin, ça avance.
00:47:33 Andrzej, ça avance. C'est pas des débattants.
00:47:35 - Mais pour ce match-là, vaut mieux pas que ça avance trop trop,
00:47:38 non plus, parce que tu l'as dit tout à l'heure,
00:47:40 Merlin, ça va être cinq. Ça sera pas trois.
00:47:42 - Attends, attends. - Tu l'as dit toi-même, ça va être cinq.
00:47:44 - Je me suis mal exprimé. Au football, il y a deux choses.
00:47:46 Tu as pas le ballon, tu as le ballon.
00:47:49 Quand tu as le ballon, tu vas pas rester cinq, quand même.
00:47:51 Tu vas y aller. - Oui, mais tu sais que tu vas l'avoir
00:47:53 et il va falloir avancer. Tu vas pas rester non plus là.
00:47:55 - Je suis d'accord avec toi. - Ce qu'il veut dire aussi, Bernard,
00:47:57 c'est que N'Diaye, c'est pas Mayté. Tu vois ce que je veux dire ?
00:48:00 - Bien sûr. On est d'accord. - Voilà.
00:48:02 Et que c'est un joueur de ballon, offensif,
00:48:04 et que ça t'apporte, si tu veux... Alors, tu joues certes avec deux attaquants,
00:48:06 ça peut être réducteur, mais tu as quand même N'Diaye.
00:48:08 - Est-ce que... Messieurs, il y a une autre alternative
00:48:12 auquel on n'a pas pensé ? - Comment il s'appelle, le Marocain ?
00:48:14 Il est pas disponible ? - Unaï ?
00:48:16 - Arit ? - Non, Arit. Il est blessé ?
00:48:18 - Non, non. - Non, non, il est là, Arit.
00:48:20 - Mais il est victime du TSH, pour ceux qui... - Tu mets Arit et...
00:48:24 - Moi, je mets pas Onana, Sentinelle.
00:48:26 - Fais-moi, hein. - Ouais.
00:48:28 - Moi, je mets Kondogbia. - Et tu mets Veretout, Arit ?
00:48:30 - Veretout, Arit. - Ça va peut-être un peu plus plaire.
00:48:32 - Là, ça me... Parce que tu as un peu de lien entre Tommy et Stéphane.
00:48:36 - Je laisse Kondogbia, Sentinelle, et je mets Veretout, Arit.
00:48:38 - Vous avez une autre possibilité, messieurs, on l'a pas évoquée.
00:48:40 Vous pouvez laisser Veretout et Kondogbia,
00:48:42 vous enlevez Jean Onana, et vous mettez Ruben Blanco dans les cages,
00:48:45 en 2e gardien, comme ça, vraiment...
00:48:48 - Non, non, Kondogbia. - Moi, je mets Kondogbia.
00:48:50 - Moi, je mets Kondogbia et Veretout, Arit. - Je les suis.
00:48:52 - Voilà. Là, sur ce coup-là, ça va un peu mieux.
00:48:54 - Allez. Donc, on va changer. Je m'excuse auprès de la régie.
00:48:56 On va passer à un Veretout-Kondogbia avec Arit, juste devant eux.
00:49:00 - Aujourd'hui, on peut être... - Non, non.
00:49:02 Tu mets Kondogbia devant la défense. - Oui.
00:49:04 - Tu gardes le même système, et Veretout-Arit. - Et Veretout-Arit.
00:49:06 - Non, non, Kondogbia, il est remplacé par Arit, et Kondogbia remplace Onana.
00:49:11 - Tu enlèves Onana, tu mets Kondogbia, et tu mets Arit à la place de Kondogbia.
00:49:15 Et tu mets Obameyang avec... - Faris.
00:49:18 - Très bien. Et ça laisse, du coup, ce Obameyang-Faris-Mumbagnan devant.
00:49:24 Si les joueurs dont on parle sont dispos, ça peut ressembler à ça.
00:49:29 - En sachant que dans cette composition... - Mais Kondogbia devant la défense.
00:49:35 - En sachant que dans cette composition, tu as combien ?
00:49:37 Tu as une... Tu as deux incertitudes.
00:49:40 - Mais Kondogbia devant Balerdi ? - Al-Satinel-Kondogbia, oui.
00:49:44 - Kondogbia devant Balerdi.
00:49:46 En fait, ce qui est pas mal dans cette composition, messieurs,
00:49:48 comme quoi ça valait le coup de réfléchir un peu tous ensemble,
00:49:51 c'est que les deux incertitudes dont tu parles, Michel, sont...
00:49:54 - Et Arit à côté de Veretout. - ... sont Papguei et Leonardo Balerdi,
00:49:58 qui peuvent être remplacés par deux autres incertitudes que sont Jean Onana et Gigot.
00:50:01 J'ai presque envie de dire vulgairement, on a quatre incertains,
00:50:04 on les met dans un sac, on touille, et les deux premiers qui sortent,
00:50:08 qui ont le plus de conditions physiques, on les met.
00:50:11 - Tu fais partager sur Gigot. - Ouais.
00:50:12 - Je te dis mon regard, Santi. - Là, attention.
00:50:14 J'allais dire Konnori mis à part, quand tu vois quand même le bloc de 5,
00:50:22 Merlin, Diaye, Arit, Kondogbia, Veretout, il y a du volume, là.
00:50:27 - Oui, oui. - Ça court.
00:50:28 - C'est obligé. Je suis obligé dans ce match-là.
00:50:30 - C'est pour ça que là, tu peux pas faire autrement.
00:50:34 - Ça va travailler. - Ça travaille.
00:50:35 - Mais ça, c'est une équipe, c'est une composition
00:50:38 qui aurait très bien pu faire Tudor, sans incertains,
00:50:41 tu vois, l'année dernière, ça aurait choqué personne.
00:50:43 - Bien sûr. - C'est son style de jeu à lui.
00:50:44 - Je te disais sur Gigot, je suis très partagé.
00:50:47 Est-ce que tu le préserves encore une fois ?
00:50:50 Parce que ça fait un moment qu'il n'a pas joué.
00:50:53 Il y a Benfica, où encore une fois, tu as un effectif plus que réduit,
00:50:57 et puis on le connaît.
00:50:59 C'est OMPG, s'il joue, il risque de se repéter le truc,
00:51:03 parce que c'est quelqu'un qui joue à 110 %.
00:51:06 - Mais s'il se pète en envoyant son épaule dans la mâchoire...
00:51:09 Pardon, excusez-moi.
00:51:11 - Ou alors, bon, avec sa fougue, sa hargne,
00:51:14 bon, c'est le potentiel capitaine,
00:51:17 donc tu le mets quand même dans le groupe.
00:51:21 Je sais pas, il faudra discuter avec lui, voir son état.
00:51:25 Là, encore une fois, c'est Jean-Louis,
00:51:27 qui verrons dans les heures qui viennent.
00:51:29 - Messieurs, dans tous les cas,
00:51:31 on vous avait promis un code chez nous avec une idée.
00:51:33 On en ressort avec une idée qui, au vu du reste,
00:51:36 est quand même somme toute cohérente.
00:51:39 - C'est loin d'être dégueulasse.
00:51:41 - Excusez-nous.
00:51:42 Finalement, on a fait 45 premières minutes d'émission
00:51:45 où on avait envie de se flinguer, de pas regarder le match.
00:51:48 Finalement, on est à bloc.
00:51:49 Amenez-nous le PSG, c'est bon, on n'a pas peur, on a l'équipe.
00:51:52 Et la code de 2-10, la machin, elle va s'effondrer.
00:51:55 Tout le monde a compris.
00:51:56 En fait, ce match, il est pour l'Olympique de Marseille,
00:52:00 dimanche, c'est sûr.
00:52:01 On va peut-être passer aux questions-réponses avant tout ça
00:52:04 et on va voir ce que vous en pensez, vous, bien évidemment.
00:52:06 - Je m'en... - Voilà.
00:52:13 Voilà, on a une belle équipe.
00:52:15 Voilà, on a une belle équipe. Pourquoi ?
00:52:17 Parce qu'on a un beau plateau sur le tol.
00:52:19 Merci encore, Bernard, Wagen et Michel,
00:52:22 d'être avec nous pour cette émission.
00:52:25 Voilà, tu vois, d'un tout de suite, on se met tous le feu.
00:52:28 Il y a le patron TFT qui nous dit "Balaire, débuteur, c'est annoncé ici".
00:52:31 Voilà, on commence à se mettre le feu.
00:52:33 - Il a partir le baron. - Non, non, non.
00:52:37 - Comme ça, c'est mourir. - Toujours, toujours, tac.
00:52:40 Bernard, cette équipe, depuis le début de la saison,
00:52:43 elle manque de caractère.
00:52:44 On a perdu des guerriers à l'intersaison
00:52:47 et tu sens pas...
00:52:49 Ils mouillent le maillot, moi, je suis pas...
00:52:51 Mais tu sens qu'il n'y a pas beaucoup de...
00:52:54 Tu vois ce que je veux dire ?
00:52:55 Oui, Bernard, vois ce que tu veux dire.
00:52:57 Le danger, on en parle souvent, c'est de surjouer.
00:53:02 Imagine, tu prends un rouge à la dixième, etc.
00:53:05 Là, le curseur sur l'engagement
00:53:10 et le surplus d'engagement,
00:53:13 tu le mets où dans le discours d'avant-match ?
00:53:15 Moi, je dirais deux choses.
00:53:17 Je dirais que moi, je donnerais rendez-vous à la mi-temps.
00:53:20 Voilà, que déjà, on ne perde pas le match à la mi-temps.
00:53:24 Ce qui est pour moi une étape très importante,
00:53:26 comme tu as dit tout à l'heure,
00:53:27 parce qu'on a des échéances, Paris aussi.
00:53:29 Je ne souhaite pas, mais si tu as un scénario,
00:53:32 tu perds 3-0 à la mi-temps, c'est très compliqué.
00:53:34 Donc déjà, je donnerais rendez-vous à la mi-temps.
00:53:36 Après, être à la hauteur de l'événement.
00:53:38 Voilà, sachant que tous les joueurs connaissent l'événement,
00:53:41 on est au Vélodrome, on est chez nous,
00:53:42 c'est le Classico, c'est Paris.
00:53:43 OK, les absents, toujours tort.
00:53:45 Tu sais, quand tu es coach, il faut optimiser les gens qui sont là,
00:53:47 donc il faut optimiser les gens qui sont là.
00:53:49 Et puis voilà, on a rendez-vous à la mi-temps.
00:53:51 45 premiers en minute.
00:53:52 Si on arrive et qu'on n'a pas pris 2 buts,
00:53:54 il n'y a pas de règlement qui t'empêche d'en marquer.
00:53:58 En tout cas, à la mi-temps, on est dans le match, les enfants.
00:54:01 Voilà ce que je dirais.
00:54:02 Donc obligatoirement, tu vas demander de l'engagement.
00:54:04 Après, il y a engagement,
00:54:06 c'est comme quand tu dis agressivité, agression.
00:54:08 C'est pas pareil.
00:54:10 Donc je pense qu'il va falloir mettre de l'agressivité,
00:54:12 parce que Paris, ce n'est pas une équipe très courageuse.
00:54:14 Ce n'est pas une équipe très courageuse, cette année.
00:54:16 On parle de guerriers de l'OM, mais ils n'en ont pas beaucoup quand même.
00:54:19 Et dès que ça commence un peu à taper,
00:54:21 tu as qu'à voir contre Brest et Reims, ça s'enlève du milieu.
00:54:23 Ils ont des échanges importantes aussi.
00:54:26 Donc il va falloir trouver le bon créneau.
00:54:30 Mais je pense que moi, je le fixerai comme première étape
00:54:32 à la mi-temps du match, la première mi-temps.
00:54:35 - Après, on n'a pas vraiment de méchants non plus dans notre équipe.
00:54:37 Il n'y a pas pour aller leur faire mal.
00:54:39 - Non, mais attention, tu sais, on parle de...
00:54:43 Michel le connaît bien.
00:54:44 On parle, comme disait Aznavour,
00:54:46 que les moines d'Aventa ne peuvent pas le connaître.
00:54:48 Mais aujourd'hui, tu peux empêcher une équipe de jouer
00:54:52 en étant très proche les uns des autres
00:54:55 et qu'ils n'aient pas le temps d'eux.
00:54:56 Tu n'es pas obligé d'être à l'époque, il y a 30 ans,
00:54:58 où tu savais que ça allait taper et que les Alzheimer jouaient à Yering.
00:55:02 - Le match de l'année dernière contre Paris en Coupe de France...
00:55:05 - Si on arrive à être très agressif, à bien les précier,
00:55:07 à les empêcher de développer leur genre de passe, tu vas les embêter.
00:55:10 Combien de temps ça va durer, tu ne sais pas.
00:55:13 C'est pour ça que moi, je pense que le premier rendez-vous de la mi-temps,
00:55:17 pour moi, est très important.
00:55:18 - Thierry Hamitat, tu es dans le match ?
00:55:19 - Moi, je te réponds que le dernier OMPG,
00:55:23 quand il parle, Romain, à la troisième minute, etc.,
00:55:27 Eric Bailly doit mettre un tampon à embapper.
00:55:30 Il va mettre un coup d'épaule, il va mettre un peu le pied
00:55:32 et puis mettre le pied à la figure, c'est différent.
00:55:35 - Le problème d'Eric Bailly, c'est qu'il l'avait fait quelques semaines avant.
00:55:38 Du coup, il avait pris une marche de suspension.
00:55:41 - On a eu des OMPG où on prend le but à la deuxième, troisième, quatrième,
00:55:44 et tu tues le match.
00:55:45 Il y a un minimum.
00:55:47 - Pourquoi je dis ça, Michel ? Parce que tu as un aspect confiance aussi.
00:55:50 Il y a des blessés, il y a des absents, etc.
00:55:52 Mais imagine, dans la mi-temps, tu n'as pas pris de but, quelque part.
00:55:55 Sur le plan psychologique, tu comprends, tu prends de l'énergie,
00:55:59 tu prends des vitamines, il y a le public, ça va péter.
00:56:01 - Et puis le PSG donne deux, trois joueurs qui ont mal,
00:56:04 tu joues dans trois jours une demi-finale de coupe,
00:56:06 tu sais que tu es champion, le PSG, peut-être qu'il va sortir un ou deux.
00:56:09 Je me fais mon film, alors que je n'y crois pas.
00:56:12 Mais le scénario optimal, comme c'est Bernard...
00:56:15 - Mon ami, tu as vu la compo d'équipe qu'on a faite ?
00:56:17 - Oui, ça, tous ces blessés, les incertés, en tout cas,
00:56:22 ça peut être de l'entox aussi.
00:56:23 - Bien sûr, en fait, ils sont à France,
00:56:25 et les Hauts-de-Pic, là, ils sont là !
00:56:27 - Moi, je suis convaincu, par expérience quand même,
00:56:30 ça m'est arrivé, tu imagines bien d'avoir des équipes démunies,
00:56:33 et tu ne veux pas forfait.
00:56:35 Donc tu optimises les gens qui sont là,
00:56:37 et tu dis, voilà, les gars, on a rendez-vous à la mi-temps.
00:56:39 A la mi-temps, si tu es dans le match, ça veut dire que tes joueurs,
00:56:42 quelque part, sur le plan psychologique,
00:56:45 sont plus forts qu'avant que ça démarre.
00:56:46 A la mi-temps, tu perds 3-0, c'est différent.
00:56:49 - Et ce n'est pas le plus grand PSG de l'ère Qatari non plus
00:56:51 qu'on est en train de jouer, voire peut-être même un des plus faibles.
00:56:54 - Je regarderai le match, mais je suis convaincu
00:56:58 que je ne sais pas du tout qui va faire Jean-Louis ni quelle organisation,
00:57:02 mais je suis convaincu que tu peux être dans le match à la mi-temps.
00:57:06 Maintenant, comme dit Michel, c'est sûr que si au bout de 3 minutes,
00:57:08 tu perds 2-0, c'est compliqué.
00:57:11 - Il y a FabFio83 qui nous dit, question à Bernard Rodriguez,
00:57:14 avez-vous joué à Toulon ? - Oui.
00:57:16 - Deux saisons, c'est ça ? - 90-92.
00:57:20 - Une période sympa, c'était en division 1 ?
00:57:25 - Oui, c'était en division 1 à l'époque.
00:57:27 Première division, c'était une autre époque.
00:57:29 - Voilà. - C'était une autre époque.
00:57:31 Mais bon, c'était une belle époque.
00:57:33 - J'ai joué avec mon ami Luc. - Oui, le pauvre.
00:57:36 Pauvre Luc, j'ai joué avec lui. - Le boy, gardien.
00:57:40 - Et son frère. - Bien sûr et son frère.
00:57:42 - Il est venu nous reprendre l'équipe des filles féminines.
00:57:44 - Avec Peter Boz, avec Frank Fassi, avec Antoine Camboiret,
00:57:49 avec beaucoup de gens.
00:57:51 - Là, tu cites que des poètes, tu as fait exprès.
00:57:55 - Ce n'était pas évident de venir jouer à Mayol à l'époque.
00:57:57 C'était un peu compliqué. - Même pour l'OM.
00:57:59 - Comment s'appelait ce joueur de Toulon qui avait une gueule de joueur de Toulon ?
00:58:06 - Lugi, Alfano. - Oui.
00:58:08 - Ça, c'est des légendes. - Oui, c'est des légendes.
00:58:11 - Ça, c'est des légendes toulonnaises. Alfano, Berger.
00:58:14 - Oui, c'est des légendes toulonnaises.
00:58:16 - Des légendes.
00:58:17 - Allez voir une compil sur YouTube ou quoi. - Des légendes.
00:58:20 - Vous n'amusez même pas juste de voir 10 euros.
00:58:22 - La VAR, elle a du travail.
00:58:25 - Oui, alors effectivement, il se pourrait que...
00:58:28 - Tu pouvais prendre un rouge de la vestiaire.
00:58:31 - C'était de sacrés matchs, mais je me souviens,
00:58:35 vous étiez venu gagner au Stade de l'Eau de Troyes ?
00:58:38 - En deux ans, on a perdu une fois.
00:58:40 - Écoute-moi, la première année, on vient ici,
00:58:42 à l'époque de tapis, on gagne 3-1 à la mi-temps.
00:58:46 Donc, Big Mac, Big Mac, on dit Mac 3-3.
00:58:50 - C'est quoi Big Mac ? - C'est-à-dire ?
00:58:53 - Ça veut dire quoi ? - Ça veut dire quoi ?
00:58:55 - Écoute-moi, Berger qui part 20 mètres hors-jeu.
00:58:57 L'été, Michel, je pense au match. 20 mètres hors-jeu, bon, 3-3.
00:59:00 - C'est bizarre. - L'année d'après...
00:59:02 - Il n'y avait pas la VAR ? - Au match retour,
00:59:06 Basile Boli marque la 88e sur le corner à Mayol.
00:59:10 Et l'année d'après, on les bat deux fois.
00:59:12 On gagne au Vélodrome, but de Dédé Blanc de la tête,
00:59:14 et on gagne à Toulon, but de Fred Mérieux, je pense.
00:59:17 En fait, en deux ans, on a perdu une fois.
00:59:20 - Tu as pris plus de points que l'OM. - Ah oui ?
00:59:24 - Mais bon, attention, c'était...
00:59:27 C'était une sacrée armée.
00:59:30 Mosey, Arcazo, Basile,
00:59:35 Manuel Moros, Dimeco, Bernard Pardo,
00:59:38 Antigana, Waddle Papé, Abed Dipele...
00:59:41 - Oui, c'est là où tu vas... - Quand tu jouais contre ça,
00:59:45 - j'avais mal à la tête. - Tu fais une demi-finale
00:59:47 contre Benfica, c'est 91.
00:59:50 On aurait fait d'autres coachs Cenau à l'époque.
00:59:53 Il y avait autre chose en Alba au Marseille.
00:59:56 Il nous dit qu'il n'était pas hors-jeu, Vercruysse.
00:59:59 Ça n'a pas été sifflé, c'est comme ça.
01:00:02 On prend des questions. Il y a Marco1334 qui nous dit...
01:00:05 "Bonjour, le talk Fonseca et Galtier sont vraiment des pistes sérieuses
01:00:09 pour remplacer Gasset ?" Alors oui, pour se répondre Marco.
01:00:13 Mais pour faire participer aussi le plateau, je vais vous demander
01:00:17 qu'est-ce que vous préférez, vous ? Fonseca ou Galtier ?
01:00:20 Ou aucun des deux ? Ou les deux ?
01:00:22 - Moi, perso, Galtier.
01:00:25 Mais bon, c'est ce que ça accompagne,
01:00:29 quand on dit Galtier, qui entraîne le PSG,
01:00:32 tout ce qui s'est passé, etc.
01:00:34 Fonseca, je trouve qu'il fait bien jouer ses équipes,
01:00:37 mais il prend beaucoup de buts.
01:00:40 Fonseca, je pense qu'il est surcoté, mais je peux me tromper.
01:00:44 L'année prochaine, il peut briller avec l'OM.
01:00:47 Entre les deux, là, Christophe.
01:00:51 - Moi, aucun des deux.
01:00:54 - Tu peux me dire aucun des deux.
01:00:56 - Je dirais plus Fonseca, parce que je trouve
01:00:59 qu'avec les effectifs qu'il a ces dernières années,
01:01:03 il a de beaux classements. Il est 4e, là.
01:01:05 Ils sont 4e, l'île, si je dis pas de bêtises.
01:01:07 Donc, moi, je dirais Fonseca.
01:01:09 Et puis, Galtier, le vieil d'âge qui dit nul n'est tempereur.
01:01:14 - Prophète. - Prophète, dans son propre pays.
01:01:18 Donc, non, plutôt Fonseca, oui.
01:01:21 - Bernard ? - Moi, je dirais Galet pour le challenge.
01:01:24 Même si je partage l'avis, c'est très compliqué,
01:01:26 en tant que Marseillais, de réussir à Marseille.
01:01:28 Mais je pense que, quelque part, au fond de lui,
01:01:32 il y a quelques années, ça doit un peu le démanger.
01:01:34 Même s'il y a eu la parenthèse de Paris.
01:01:36 Mais je pense qu'il faut passer au-dessus de ça.
01:01:39 - Moi, c'est même pas tant pour ça, ça me dérange pas.
01:01:42 C'est pas tant le fait qu'il a entraîné Paris,
01:01:47 c'est vraiment pour le côté Marseillais à Marseille.
01:01:51 - Non, c'est pas évident. - Je pense pas que ce soit...
01:01:54 - C'est pas évident. - Mais c'est évident pour personne.
01:01:57 - Oui, oui. L'avantage, c'est qu'il connaît bien le contexte.
01:02:01 Ça peut aider.
01:02:03 - Y a Pledge Guinaud qui nous dit...
01:02:05 "Une mauvaise préparation physique d'avant-saison
01:02:07 ne serait-elle pas la cause de toutes ces blessures ?"
01:02:09 - J'en ai parlé à le début de l'émission.
01:02:11 C'est une des causes.
01:02:14 Parce qu'il y a des blessures, on ne dit pas rien.
01:02:16 Comme Pape Gaye, il a eu un coup de genou qui massacre Gigo.
01:02:19 Il dit pas rien.
01:02:21 On remet les serralas au tombeau.
01:02:23 - Après, tout ce qui est blessure musculaire,
01:02:26 c'est obligatoirement une des causes à effet.
01:02:28 - Il y en a beaucoup.
01:02:30 On nous parle... Je vois Toupac92 Easy qui nous dit "Abbey Bay".
01:02:34 J'ai vu passer un Francaise aussi.
01:02:36 On est toujours sur le copy-coach.
01:02:39 - Abbey Bay, là, je me mouille, mais pas du tout.
01:02:42 - Ah ouais ? - Abbey Bay ?
01:02:44 Pour quelle raison ?
01:02:46 Pour une année de transition, comme ça, où tu pars, non ?
01:02:49 - Regarde, il a...
01:02:52 - Je vais me retenir.
01:02:54 - Allez, Michel, là, ça va ! - On en parlera après.
01:02:57 - Non, mais il entraîne le Red Star, déjà. - Ouais.
01:02:59 - C'est un club...
01:03:01 - Il donne beaucoup de leçons, ses commentaires.
01:03:04 - Ouais, ça, c'est vrai.
01:03:06 C'est un professeur.
01:03:08 - Je vais arrêter, là.
01:03:10 - Il y a un Nico Hamskas qui nous dit "Bernard, tu signes pour un 0-5 dimanche".
01:03:14 Donc 5-0 pour Paris, si c'était pas assez clair.
01:03:18 "Mais victoire à Lille et qualif Europa League en récupérant les blessés".
01:03:22 Donc une bonne fessée, mais après, ça va mieux.
01:03:25 Mais grosse fessée, quand même.
01:03:28 - Je sais ce qu'il va raconter.
01:03:30 - Le 0-5, il me gêne.
01:03:33 Si tu m'avais dit "tu perds 2-0 et tu gagnes les 2", je te disais "ça va".
01:03:36 Mais 0-5...
01:03:38 - Moi, je prête ça pour un titre personnel. Je signe de suite.
01:03:41 - Je comprends, mais moi, je vais détourner la proposition.
01:03:44 Si tu perds 5-0 contre Paris, tu gagneras pas à Lille.
01:03:48 - Bien sûr. - Tu es au fond du saut.
01:03:50 - C'est pour ça que je te dis... - Je vois pas comment tu peux gagner à Lille
01:03:53 et éliminer Benfica en ayant perdu 5-0, le stade qui tremble et tout.
01:03:56 - C'est pour ça que je te dis, le 5 me gêne.
01:03:59 - Tu me dis "comme un petit Berlin, on perd 2-1", et je signe.
01:04:03 - C'est tout le dilemme de la question. - D'accord.
01:04:06 - Excusez-nous. - On est d'accord avec Michel.
01:04:09 - Oui, bien évidemment. Moi, si on me perds 1-1, je signe.
01:04:12 Si tu veux. Je vois pas, là. - Tu me suis, quand même.
01:04:15 - J'ai compris. Tu prends 3 points sur les 6 prochains points
01:04:19 en championnat et tu te qualifies en demi-finale de Europa League ?
01:04:22 - Oui, mais attention... - T'as quoi ? T'as moins 5 à gauche ?
01:04:25 - Ce que dit Michel, c'est très important.
01:04:28 Tu prends 5 chez toi contre Paris au Vélodrome...
01:04:31 - Ça t'est arrivé... - Non, non, non.
01:04:35 - T'en as pris 3 l'année dernière.
01:04:38 - D'ailleurs, après, t'as un ESA et t'y es plus du tout.
01:04:43 - Il faut un camion de Témestal.
01:04:46 - Faut-il préférer gagner la Ligue Europa
01:04:49 et que Paris gagne la Ligue des Champions
01:04:53 ou que les deux perdent en demi ? - Premier.
01:04:56 - On serait encore plus jamais les premiers.
01:04:59 On serait qualifiés pour la Ligue des Champions,
01:05:02 on serait les premiers à gagner 2 Coupes d'Europe.
01:05:05 - Techniquement, ils auraient gagné 2 Coupes d'Europe eux aussi.
01:05:09 - 2 Coupes d'Europe, d'accord.
01:05:12 On serait les premiers à en gagner 2.
01:05:15 - La Coupe des Coupes. - La Coupe des Coupes, exactement.
01:05:18 Contre le Rapid Vienne. - L'équivalent de l'Inter-Toto.
01:05:22 - Du coup, on peut calculer, nous, l'Inter-Toto, ça ferait 3.
01:05:25 - Pas con. Soyez honnêtes,
01:05:28 elles n'étaient pas si mal, leurs Coupes.
01:05:31 Ils gagnent Barcelone en quart de finale, de mémoire.
01:05:34 Je crois que c'était le Deportivo de Bebeto en demi.
01:05:37 Ils avaient un parcours honorable.
01:05:41 Et nous, n'oublions pas que c'était Glentoran aussi.
01:05:44 Effectivement, on avait le boss de fin en finale,
01:05:47 mais on avait un peu d'autres choses derrière.
01:05:50 - Balance ton tube préférable, c'est un sacré hashtag que vous me proposez.
01:05:53 Merci, les amis.
01:05:57 On s'est fait une heure, on a une idée,
01:06:00 on a un plan.
01:06:03 Je ne vais pas te charger, Michel, de ça.
01:06:06 - On se voit dimanche. - On sait que l'Imane Ndiaï,
01:06:09 latérale droite, ça peut nous... On peut s'articuler.
01:06:13 Mais il faudra attendre l'état de tous les autres.
01:06:16 Peut-être, messieurs, qu'on a construit ce soir
01:06:19 de la fin de saison de l'OM.
01:06:22 - Tu penses que Bernard peut envoyer l'émission à Jean-Louis ?
01:06:25 Il a autre chose à faire, à penser, pêcheur, d'ici dimanche.
01:06:29 - Non, mais bon, en tout cas, c'est cohérent.
01:06:32 Par rapport aux forces en présence, le 11 décembre,
01:06:35 pour moi, c'est cohérent.
01:06:38 - Juste, parce qu'il avait en parlé,
01:06:41 on en avait discuté bien avant que Jean-Louis Gasset soit là,
01:06:45 mais une fois, j'avais parlé avec Bernard de Jean-Louis Gasset,
01:06:48 qui était venu à Istres, et alors qu'ils étaient à Istres,
01:06:51 avec tout ce que ça implique, un club qui redescendait de Ligue 1,
01:06:54 qui était en Ligue 2, qui avait pas forcément
01:06:57 les objectifs attendus, tout ça, tu m'avais dit,
01:07:01 un jour, Jean-Louis Gasset, alors que vous étiez pas forcément
01:07:04 dans une bonne dynamique, t'avais dit, "Bernard, mais moi,
01:07:07 "je suis fait pour entraîner des grands joueurs."
01:07:10 Il fallait être costaud pour lui dire, "Oui, Jean-Louis, t'as raison."
01:07:13 Quelques années plus tard, tu l'as vu, à Joan-Laurent Blanc,
01:07:17 il a parlé pour faire un papier quand Jean-Louis Gasset a été nommé.
01:07:20 -Vous l'avez retrouvé sur le fossé. -Je t'ai dit, ça va aller de suite
01:07:23 beaucoup mieux, et ça a été beaucoup mieux.
01:07:25 Je suis pas à la prétention de tout savoir dans le foot,
01:07:28 mais je voyais quand même des choses qui m'ont choqué en début de saison,
01:07:32 qui m'ont choqué après, et je savais très bien qu'il allait déjà
01:07:35 remettre les gens à l'endroit, sur le plan psychologique
01:07:38 et sur le plan du terrain. Donc, à un moment donné,
01:07:41 au football, il y a des fois des choses très simples qui fonctionnent.
01:07:45 -Avec un pronostic. Oui, je suis pas fan, moi non plus, Michel.
01:07:48 Tout peut se passer dans un match de foot, sinon on regarderait pas le foot.
01:07:51 Je suis d'accord avec toi. Mais voilà, ça nous donne aussi
01:07:55 une petite tendance.
01:07:57 -0-2. -0-2.
01:07:59 -0-2 pour garder les têtes à l'endroit.
01:08:03 -Bernard ?
01:08:07 -Moi, je vais parier sur Mashul Al-Hamitang.
01:08:11 C'est pas mal.
01:08:14 -Ca existe, cette cote existe.
01:08:17 -Toi, tu as eu plein de...
01:08:19 -Je vous dis que moi, je parie sur Mashul Al-Hamitang.
01:08:22 -En fait, tu feras le pronom Al-Hamitang.
01:08:24 -Après, ça veut dire beaucoup de choses.
01:08:27 Tu peux éclater un second Hamitang, mais moi, j'espère
01:08:30 qu'on soit dans le match Al-Hamitang.
01:08:33 -Michel ?
01:08:34 -1-3.
01:08:40 -1-3.
01:08:41 -Voilà, pour ceux qui nous regardent, ça reste quand même
01:08:44 une émission. On n'est pas là à dire
01:08:47 qu'on est aux Olympiques de Marseille, on va gagner 1 000-0.
01:08:50 On essaie d'être le plus réaliste possible.
01:08:53 Voilà, messieurs, merci. Merci encore.
01:08:56 Merci, Bernard, pour ce retour presque tout droit débarqué
01:08:59 du bateau. -Pas loin, ouais.
01:09:02 -Ils sont derrière. Tu l'as garé un peu derrière.
01:09:05 -Merci à vous. -Merci.
01:09:06 Et puis on te retrouve vite si tu es un peu dans les parages.
01:09:09 -Je suis là jusqu'au 19 avril. -On va profiter de toi.
01:09:14 -Au lendemain de l'incalif de l'OM, de la demi-finale.
01:09:18 -Si c'est pas beau, ça y est, il repartira le coeur léger
01:09:21 en se disant "J'ai remis ce club dans cette dynamique"
01:09:24 avec une idée pendant le coach Ceno.
01:09:26 Si vous avez raté ce moment de l'émission, faites-le replier.
01:09:29 Vous serez au début de l'histoire.
01:09:32 Merci de nous avoir suivis. On se retrouve dès demain.
01:09:35 Tiens, prochain rendez-vous sur le Fosse 1 OM au café.
01:09:38 Je serai plateau 7, c'est tout au bout du couloir.
01:09:41 Studio d'enregistrement.
01:09:43 Je serai avec Daniel Riolo en visio.
01:09:47 On parlera notamment de la dernière revue de l'after
01:09:50 et de Faris Moumbadia, bien évidemment.
01:09:53 Bonne soirée à tous. On se retrouve demain.
01:09:56 Portez-vous bien. Salut.
01:09:58 ...
01:10:08 ...

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