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NewsTranscription
00:00 *Musique*
00:16 *Bruits de marches*
00:38 *Propos inaudibles*
00:42 Ce rassemblement c'est pour lutter contre l'ouverture d'un carude sur un milieu privé, dans un espace privé.
00:49 Donc un carude c'est un centre d'accompagnement pour les toxicomanes.
00:52 Or dans cette rue il n'y a pas de toxicomanes, donc ça veut dire qu'ils vont faire venir des toxicomanes dans cette rue,
00:57 exprès pour pouvoir ensuite essayer de les soigner.
00:59 Et ensuite, c'est pas vraiment des soins qu'ils vont leur apporter, c'est en fait, ils vont essayer plus ou moins de les sortir de leur dépendance au fur et à mesure.
01:10 Nous ce qu'on aimerait c'est qu'ils les prennent un petit peu plus en main et qu'ils les accompagnent vraiment vers un sevrage, des choses comme ça.
01:17 Parce qu'un carude, grâce à un décret, ça peut être transformé en salle de consommation.
01:22 Et on veut pas ni de salle de consommation, ni de toxicomanes.
01:26 Donc le seul moyen ça serait de vraiment les soigner vers un sevrage, avec des communautés thérapeutiques par exemple,
01:31 qui seraient bien plus efficaces que ce genre de structure qui ne sert pas à grand chose,
01:35 à part à fixer les toxicomanes, les attirer dans un quartier et éventuellement en plus attirer les dealers.
01:40 Oui tout à fait, il y a une école à 60 mètres, il y a une crèche aussi exactement pas très loin non plus.
01:45 Les enfants passent ici pour aller au gymnase quand ils vont faire leurs cours de PS.
01:50 C'est vraiment en fait un des pires endroits où on peut mettre un endroit où on va mettre des toxicomanes.
01:56 Voilà, c'est pour ça qu'on se mobilise aujourd'hui et qu'on espère que ça n'ouvrira pas.
02:01 Ce qu'elle fait, c'est déjà qu'elle le déplace, mais c'est pas vraiment elle, c'est le préfet de police qui déplace les toxicomanes.
02:07 Et Mme Hidalgo, elle, ce qu'elle fait, c'est qu'elle crée des centres de consommation
02:11 qui attirent justement les toxicomanes, qui les multiplient, parce que justement ils ne sont pas soignés.
02:16 Les structures qui ont ouvert ces salles de consommation n'ont pas comme prérogative le sevrage des toxicomanes,
02:22 juste l'accompagnement et la réduction des risques.
02:25 Et du coup, il n'y a pas de prévention, et donc ce qu'ils font, c'est qu'il y a des toxicomanes qui viennent,
02:31 les dealers qui se mettent autour, et les dealers, eux, ils ne se contentent pas de leur clientèle habituelle,
02:35 ils essayent en fait de recruter de nouveau les personnes.
02:37 Et donc du coup, ça amplifie le problème plus que ça nous le solutionne.
02:41 Et ce qu'ils nous expliquent, c'est qu'en créant ce genre de salles, les toxicomanes ne seront plus dans les rues à consommer.
02:47 Ce qu'ils veulent nous faire croire, c'est qu'en fait, ils ne sont plus là.
02:50 Ils seront juste invisibilisés, puisqu'ils consommeront peut-être dans la salle, mais dans la foulée,
02:55 ils ressortiront pour trouver de l'argent pour acheter de la drogue, et donc créer des nuisances d'une manière ou d'une autre.
03:02 Et c'est ça qu'on ne veut pas dans ce quartier.
03:04 Bien sûr, quand il y a des toxicomanes, il y a forcément des seringues, des aiguilles, des pipes à craque aussi,
03:10 des médicaments qui traînent, des boîtes.
03:13 Il y a tout un tas de nuisances qui accompagnent la toxicomanie à Paris.
03:18 Non, on n'est absolument pas écoutés.
03:20 Il y a le préfet qui nous accroute d'une oreille attentive et nous encourage à continuer.
03:24 Mais à part ça, la plupart des élus de la majorité parisienne, actuellement, ne nous écoutent pas.
03:31 D'ailleurs, ils ne sont pas là.
03:33 Ils restent dans le dogme de la réduction des risques, d'ouvrir des salles pour que les toxicomanes ne soient plus visibles.
03:41 C'est vraiment très compliqué d'arriver à leur faire entendre raison.
03:44 Ce n'est pas forcément que de la com', mais ça montre un peu la schizophrénie de l'État.
03:50 D'un côté, il y a le gouvernement qui lui voudrait supprimer la drogue,
03:54 et de l'autre côté, vous avez la mairie de Paris qui ouvre des centres pour consommer.
03:58 C'est un petit peu bizarre.
03:59 Tant qu'ils n'arriveront pas à s'entendre entre eux, on n'y arrivera pas, c'est clair.
04:04 Je pense que c'est plus une question d'idéologie et de non-connaissance réelle du problème.
04:09 C'est de l'idéologie. On leur a expliqué que pour diminuer le nombre de toxicomanes,
04:14 il fallait faire de la réduction des risques. Ils ne sont pas allés beaucoup plus loin.
04:17 Ils ouvrent des centres de réduction des risques.
04:19 Sauf que c'est utile pour les consommateurs d'héroïne, éventuellement,
04:23 mais pour les consommateurs de crack, par exemple, ça ne sert absolument à rien.
04:27 Le seul risque pour un consommateur de crack, c'est de consommer du crack.
04:31 Donc la réduction des risques passe par l'arrêt du crack, tout simplement.
04:35 Je pense qu'il faudrait leur poser la question, parfois. Je ne sais pas.
04:38 Honnêtement, c'est une question d'idéologie pour moi. On n'arrive pas à comprendre.
04:43 – Vous avez des enfants ? – Non, je n'en ai pas.
04:45 – Mais vous trahissez pour ces raisons-là, c'est un règlement.
04:48 – Oui, tout à fait. J'ai des voisins qui ont des enfants.
04:51 Et puis on l'a vécu déjà à d'autres endroits.
04:54 C'est catastrophique quand vous avez des enfants qui, d'il y a 3-4 ans,
04:59 connaissent le concept de seringue, le concept de pipa-crack,
05:02 le concept du gars qui se balade cul-nu, désolé, dans les rues.
05:07 Ça devient compliqué. Et c'est dès 3-4 ans qu'ils le voient.
05:10 Ils font "Ah, monsieur, papa, comment ça se fait que le monsieur, il est tout nu dans la rue ?"
05:16 Compliqué à expliquer.
05:18 Oui, d'un collectif. C'est le Collectif 19.
05:22 C'est un collectif qui regroupe une trentaine d'associations
05:25 contre justement la dépendance au crack, la drogue et l'accompagnement à la toxicomanie dans Paris.
05:34 Nous, on essaie de faire sécuriser le fait que ce genre de structure n'a pas à exister
05:40 au proche des écoles ni au milieu des habitations.
05:44 On ne peut pas faire cohabiter les habitations et les drogués.
05:47 C'est quelque chose qui n'est pas compatible.
05:50 Il faut que les drogués soient pris, soient encadrés vers un sevrage
05:55 et mis un petit peu au vert, loin des lieux de consommation
05:57 et loin des lieux où ils peuvent se procurer de la drogue.
06:00 C'est un des seuls moyens qu'on pourra trouver pour arriver à se débarrasser de ce phénomène-là.
06:05 Bonjour, Romain Aiglon, je suis habitant au centre-ville, juste au-dessus du carreau qui va ouvrir.
06:17 Cette mobilisation, c'est parce qu'on vient d'apprendre et on est tous abasourdis
06:21 qu'il y allait un carreau qui allait ouvrir sans concertation aucune,
06:24 des riverains, dans un environnement bourré d'enfants,
06:27 un environnement qui a déjà pas mal de problèmes, à 40 mètres d'une école.
06:30 C'est incompréhensible pour nous. Que fait la ville ? Que fait la mairie ? Rien.
06:34 Vous êtes père de famille ?
06:35 Oui, je suis père de famille d'une petite fille de 4 ans et demi, qui habite au-dessus.
06:39 Est-ce qu'il pourrait y avoir des seurages, des militants qui jouent ?
06:44 Ce n'est pas un risque, c'est ce qui va se passer.
06:47 Vous ne pouvez pas écouter le pouvoir ?
06:52 Le pouvoir nous appelle après l'ouverture.
06:54 Je vais rendez-vous avec M. le maire du 18ème vendredi prochain.
06:57 Après, on va apprendre qu'ils n'ont fait aucune concertation publique.
07:03 Bien sûr, c'est des otages.
07:05 Oui, je suis père de famille d'une petite fille de 4 ans et demi, qui habite au-dessus.
07:09 Est-ce qu'il pourrait y avoir des seurages, des militants qui jouent ?
07:14 Ce n'est pas un risque, c'est ce qui va se passer.
07:17 Le pouvoir nous appelle après l'ouverture.
07:20 Je vais rendez-vous avec M. le maire du 18ème vendredi prochain.
07:23 Après, on va apprendre qu'ils n'ont fait aucune concertation publique.
07:28 Bien sûr, c'est des otages.
07:30 Là, vous le voyez, il y a plus de 120 personnes ce soir.
07:33 C'est la première manifestation, il y en aura d'autres.
07:35 On ne veut juste pas de ce lieu ici.
07:39 On n'est pas contre le Carroud, on n'est pas contre aider ces gens.
07:42 Pas ici, pas sans concertation.
07:44 Je dis qu'à un moment, il faut arrêter de faire n'importe quoi.
07:47 On ne peut pas dire que la priorité, c'est de mettre un toxicomane dans un immeuble résidentiel.
07:51 Ce n'est pas une priorité.
07:52 Madame Hidalgo, je crois que je n'ai plus du tout envie d'entendre.
07:55 Je pense qu'elle a complètement oublié Paris.
07:58 Elle a trois objectifs.
08:00 Le premier, c'est elle.
08:01 Le deuxième, c'est les JO.
08:02 Et le troisième, c'est elle.
08:04 Bonjour, je suis Christelle.
08:12 J'habite dans le quartier de la gare de Lyon.
08:15 Je suis en total soutien avec ces personnes.
08:18 Moi-même, vivant sur la place Henri Prénet, je vois ce qui se passe.
08:23 La drogue, les dealers, etc.
08:25 Je pense que c'est notre rôle, en tout cas en tant que Parisiens,
08:29 de soutenir les Parisiens de cet arrondissement.
08:33 Le douzième arrondissement, on est l'association Le Douze Ensemble,
08:37 qui s'est créée il y a deux ans, un an.
08:41 Ensuite, ils voulaient nous mettre, les craqueurs, dans une zone SNCF.
08:45 Après, dans le douzième arrondissement, on s'est réunis pour dire stop.
08:50 On n'a pas eu les craqueurs.
08:52 On y a échappé pour cette fois.
08:54 Mais je pense que ça va revenir sur le terrain.
08:58 Alors, moi, mon quartier, gare de Lyon, effectivement,
09:01 ça fait à peu près trois ans que les craqueurs sont arrivés.
09:05 C'est pas forcément du craque nu.
09:08 En tout cas, ce sont des drogués.
09:10 Il y a peut-être quelques craqueurs, mais ça s'est déplacé
09:13 parce qu'on a eu les distributions alimentaires qui sont arrivées sur la place
09:16 et ça attire, en fait, tout un tas de personnes.
09:19 Alors, dans le quartier, moi, j'habite vraiment sur la place.
09:23 On a les dealers, on a les cris, on a les bagarres,
09:26 on a les types qui se masturbent, je suis désolée de le dire comme ça.
09:29 Il y a eu deux tentatives d'enlèvement de jeunes enfants.
09:33 On a eu une balle, quelqu'un qui s'est battu et qui a tiré une balle.
09:39 Enfin, bon, voilà.
09:41 Très mauvaise idée parce que nous-mêmes, on a une école à proximité.
09:44 Il y a des enfants qui ont marché il y a quelques mois maintenant
09:47 dans des flaques de sang et ils en sont encore,
09:49 parce qu'il y a eu une bagarre, effectivement,
09:51 et ils en sont encore traumatisés, ils en parlent encore.
09:54 Alors, la préfecture, oui, elle a mis un arrêté sur notre place
09:58 d'interdiction de consommation d'alcool parce qu'il y a aussi énormément de consommation d'alcool
10:03 et on a une interdiction de distribution alimentaire.
10:06 Bon, les associations ne respectent pas, mais ça limite en tout cas les bagarres, etc.
10:11 La préfecture, oui, la maire du 12e, non.
10:15 Je pense qu'elle nous demande d'être solidaires, mais solidaires à vivre l'enfer, non, non.
10:20 On a trop de problèmes sur cette place, on n'arrive pas à dormir.
10:23 Les enfants qui sont épuisés, qui s'endorment en classe
10:26 parce qu'il y a des gars qui crient, il y a une distribution alimentaire qui arrive
10:30 et ça engrange des bagarres, etc.
10:33 On est épuisés, en fait, on est fatigués, on a envie de dormir.
10:36 Alors, on a quelques agressions envers nous, mais c'est pas comme la chapelle,
10:42 on ne va pas quand même dire que c'est la chapelle ou que ça nous gratte.
10:45 Mais on ne veut pas justement que ce soit le cas.
10:48 Alors, moi, c'est verbal, on me fait remarquer que je suis blanche.
10:51 Oui, il y a trop de blancs ici, par exemple.
10:55 On descend, on nous demande ce qu'on fait là, on habite là, en fait, tout simplement.
11:00 Alors oui, dans nos immeubles, en fait, les gens, maintenant, rentrent dans nos immeubles,
11:06 il y a une dame qui s'est fait agresser dans un ascenseur pour se faire piquer des bijoux
11:10 et coup de chance, il y avait la police dehors.
11:13 Donc, ils ont rattrapé le gars.
11:15 Mais bon, ça reste un traumatisme pour les deux personnes qui étaient dans l'ascenseur.
11:19 Il y a eu deux tentatives d'enlèvement d'enfants.
11:22 Il y en a une en juin, enfin enfant, c'était une adolescente de 15 ans,
11:25 et une en septembre, et c'était deux enfants en bas âge.
11:28 Bon, vous savez, on n'a pas le droit de parler de racisme.
11:32 On entend des petits qui disent que le racisme en Allemagne n'existe pas.
11:36 Ah si, je vous assure qu'il existe.
11:39 On nous a reproché même d'avoir colonisé.
11:42 Moi, je n'ai rien colonisé, je n'ai rien fait, laissez-moi tranquille.
11:46 On nous disait, vous étiez là, donc ils nous ont dit, vous avez volé,
11:53 vous avez colonisé l'Afrique, vous avez volé.
11:56 Enfin, moi, je n'ai rien volé, je ne sais plus.
11:59 Mais régulièrement, oui, on nous dit qu'il y a quelque chose.
12:03 Sur notre place, on a un monsieur, un restaurant asiatique,
12:07 et lui, il se fait traiter de chintok, etc.
12:10 Oui, oui, oui, ce n'est pas drôle.
12:13 Lui, le pauvre, il utilise ses chaises pour se battre avec.
12:17 Enfin bon, alors là, c'est plutôt calme en ce moment,
12:20 parce qu'il y a énormément de passages de police,
12:23 et on remercie le préfet de tout cœur.
12:25 Mais si ça s'arrête, ils vont revenir.
12:28 En tout cas, monsieur le préfet est venu sur notre place,
12:31 il nous a rassurés, il a envoyé les moyens, etc.
12:34 Le commissaire du 12e fait tout pour nous, franchement,
12:37 on ne peut pas le dire, mais malheureusement,
12:39 la police ne peut pas être à 24, parce que dès que la police arrive,
12:43 on les voit, ça détale, et puis 10 minutes après, ben...
12:47 Mais nous, c'est beaucoup des addictions à l'alcool,
12:50 plus que de la drogue. Mais il y a de la drogue.
12:53 Et on ne veut pas que la drogue reste sur la place.
12:56 Alors nous, on a fait beaucoup de choses,
12:58 on a manifesté devant la mairie, on a manifesté devant le commissariat,
13:02 on a mis des banderoles, on a fait tout ce qu'on pouvait,
13:05 on s'est créé en association, il y a des gens qui sont venus nous voir,
13:10 des partis politiques, qui nous ont épaulés,
13:13 ça, on ne peut pas dire le contraire, l'opposition, évidemment,
13:17 qui nous a épaulés.
13:19 On a eu Mme Valérie Montandon, qui est LR,
13:24 et on a eu M. Clément Beaune, qui est venu, qui est en marche,
13:28 ça s'appelle plus ou moins en marche, ils sont venus, ils nous ont parlé,
13:31 il y a eu aussi Mme Dati, qui est venue nous voir,
13:34 alors le 12 ensemble, et on peut nous trouver dans le 12e,
13:37 un peu éparpillés, un peu partout, mais vous nous trouverez sur Twitter.
13:42 N'hésitez pas à nous contacter si vous avez besoin.
13:45 [Bruit de la rue]
13:54 [Bruit de la rue]
14:05 [Bruit de la rue]
14:16 Vous dites Khalid Ibn Walid, voilà, c'est tout.
14:21 Et Khalid, c'est le prénom, Ibn Walid, c'est le nom de famille.
14:28 Donc, oui, c'est intéressant, historiquement, ce qui se passe maintenant,
14:34 parce qu'avant c'était l'État et les collectivités locales à la rigueur, etc.,
14:42 qui prenaient en charge cet aspect de la toxicomanie,
14:47 et qui maintenant, c'est une toxicomanie qui augmente sous l'effet des gens qui la gèrent,
14:58 puisque depuis 2015, il y a eu un vote à l'Assemblée nationale,
15:13 entre la gauche qui a voté l'expérimentation des salles de shoot,
15:22 et la gauche et la droite, 75 députés de gauche ont voté pour,
15:30 50 députés de droite ont voté contre.
15:33 Donc, depuis ce moment-là, ça a libéré les initiatives gérées avant par l'État et la ville.
15:45 Alors maintenant, ils ont passé le bébé aux humanitaires.
15:50 Alors certains les appellent la mafia humanitaire,
15:54 c'est-à-dire des gens qui se cachent derrière les bons sentiments,
15:58 mais qui font du business avec la toxicomanie.
16:02 Et donc, c'est ceux-là qui n'ont aucune compétence médicale,
16:07 qui gèrent uniquement sur une base financière, sur des intérêts financiers,
16:13 qui achètent par exemple des appartements dans les immeubles,
16:16 pour loger des malades, pour loger des toxicomanes,
16:23 qui après on ne s'occupe pas d'eux,
16:25 ils vont faire du deal un peu partout, etc.
16:31 et ils perturbent complètement.
16:34 Les toxicomanes ce ne sont pas des malades,
16:37 ce ne sont pas des gens qu'on peut intégrer dans la vie commune immédiatement.
16:45 Ils doivent être désintoxiqués préalablement.
16:49 Donc maintenant c'est ce faux humanitarisme
16:54 qui va gérer ces centres carudes et également les salles de shoot.
17:02 Il y a une différence, c'est pas tout à fait une salle de shoot,
17:05 mais de toute façon ça ira vers la salle de shoot très rapidement,
17:09 puisque l'autorisation est votée depuis 2015.
17:13 Le problème qu'on peut pointer, ou le conseil qu'on peut donner,
17:23 c'est que les gens prennent un ou plusieurs bons avocats
17:28 et qu'ils fassent valoir la circulaire Guigou.
17:33 La circulaire Guigou qui le 17 juin 1999 a conseillé au procureur
17:44 de ne plus pénaliser à 300 mètres de distance des entrées du centre d'accueil,
17:52 de ne plus pénaliser les délinquants.
17:55 C'est difficile de faire le départ entre la délinquance, le deal et la toxicomanie.
18:02 Souvent les toxicomanes sont en même temps des dealers.
18:06 Mais de toute façon la police ne peut plus approcher.
18:11 C'est interdit par la circulaire.
18:13 Donc qu'est-ce que ça veut dire ?
18:15 Ça veut dire simplement qu'il y a une complicité institutionnelle
18:19 entre les gestionnaires du carude, où avant c'était l'Etat et la ville,
18:24 est-ce que c'est pour ça qu'ils se sont débarrassés de ça ?
18:28 En disant "c'est pas nous, maintenant c'est l'humanitaire", etc.
18:33 Donc la circulaire Guigou me paraît personnellement déterminante
18:39 pour prouver la complicité entre les institutionnels qui gèrent le truc
18:45 et la toxicomanie.
18:49 Carude.
18:51 Oui mais alors c'est un carude, mais c'est géré par une association humanitaire
18:59 qui s'appelle "Aurore".
19:01 Alors certains disent "mafia humanitaire".
19:04 Moi j'ai travaillé dans une zone de guerre,
19:08 c'est un journaliste qui...
19:11 Les humanitaires qu'on avait dans la zone de guerre, on les appelait la mafia humanitaire.
19:16 Alors l'association, il y a combien ? 3 500 personnes.
19:22 L'association, attention, ça c'est carude, c'est pas l'association qui a inventé ça.
19:28 Ils ont repris ça de l'Etat et de la ville.
19:31 Et des hôpitaux.
19:32 Alors ce qu'il faut savoir aussi c'est qu'il y a une ségrégation ethnique.
19:39 Pourquoi ? Parce qu'en général, les gens qu'on accueille ici,
19:43 ce sont des gens peu fortunés,
19:48 qui sont en errance, qui sont mis au banc de la famille,
19:54 qui sont en errance dans la ville,
19:56 et qui circulent, etc., qui chapardent,
20:00 ou qui déstabilisent un petit peu...
20:06 Donc en général, ce sont des gens d'origine africaine,
20:10 ou d'origine extra-métropolitaine, d'origine antillaise, etc.,
20:16 du fait du caractère bon marché du crack.
20:22 En général, ce sont des craqueurs.
20:24 Ils sont polytoxicomanes, mais la base de leur toxicomanie, c'est le crack.
20:30 Alors le crack, c'est une manière de ne pas les soigner.
20:38 Le crack, ça sert à diminuer les symptômes de maladies psychiatriques qu'ils ont à calmer.
20:45 C'est des gens qui sont en variation d'humeur complète.
20:50 Non, mais je ne sais pas pourquoi.
20:52 Moi, je ne suis pas anthropologue pour ça, mais c'est notable.
20:57 Pourquoi les Asiatiques réussissent plutôt à l'école, etc.,
21:03 et pourtant les Asiatiques ont des langues compliquées.
21:08 Ils sont de famille non francophone native, et ils rattrapent très rapidement.
21:15 Alors, est-ce qu'ils sont super doués acoustiquement, dans la mémoire auditive ?
21:21 Je ne sais pas, mais c'est notable.
21:24 Ils réussissent particulièrement bien.
21:27 Regardez, comparons, par exemple, c'est autre chose.
21:30 Comparons des pays comme certains pays du Maghreb,
21:33 qui depuis l'indépendance n'ont rien inventé, véritablement,
21:38 de produits diffusables dans le monde entier,
21:43 en comparaison avec un pays asiatique de Samsung.
21:49 C'est extraordinaire.
21:51 Ils ont eu l'indépendance au même moment, à peu près au même moment.
21:56 Et la Corée du Sud, elle a fait des choses extraordinaires.
22:02 Il y a des arrangements, l'association Aurore, je ne sais pas, il faut étudier ça,
22:07 mais l'association Aurore a des avantages quand on loge des toxicomanes.
22:14 Il y a les impôts qui diminuent, il y a des arrangements, c'est une magouille.
22:20 Parce qu'ils aident le gouvernement à se débarrasser d'un problème
22:24 qu'il ne veut pas régler dans les hôpitaux.
22:26 [Musique]
22:46 [Sous-titres réalisés par la communauté d'Amara.org]