• il y a 8 mois
?' deux jours du Classique face au PSG, l'entraîneur phocéen Jean-Louis Gasset a fait le point sur l'état de son groupe et ses ambitions pour le rendez-vous de dimanche soir (20h45).

Category

🥇
Sport
Transcription
00:00 Les absences certaines c'est Bamou Meite, Isma Sar, Jonathan Kloss et Jean Onana.
00:11 Ça c'est sûr.
00:13 Eux ils ne seront pas dans le groupe.
00:15 Pour le reste vous avez 10 ans de service ?
00:19 Pour le reste on vit au jour le jour.
00:22 On attend le dernier moment parce que c'est une histoire de fin de blessure.
00:32 Les joueurs travaillent à l'écart du groupe physiquement avec les préparateurs physiques
00:38 et entre demain après midi et dimanche matin on verra qui c'est qui peut débuter.
00:46 C'est les aléas du métier.
00:47 Depuis que nous sommes arrivés on est dans l'adaptation.
00:53 Il faut à chaque match s'adapter par rapport à l'effectif qui est disponible.
01:02 On perd des joueurs, on gagne des joueurs.
01:06 C'est le métier comme ça.
01:09 C'était des matchs très engagés dans un stade en ébullition.
01:15 Ça reste des souvenirs impérissables.
01:19 Aujourd'hui je suis de l'autre côté, je connais l'ambiance de ce stade qui doit
01:28 dynamiser et booster tous les joueurs qui vont démarrer le match.
01:34 Des bons souvenirs au niveau de l'ambiance.
01:37 Au Vélodrome c'est l'ambiance qui est spectaculaire.
01:41 Elle reste gravée à vie.
01:43 Ça équivaut à un match de Coupe d'Europe.
01:47 Je l'ai connu sur le banc de Marseille avec la réception de Villarreal.
01:54 J'ai senti ce jour-là quelque chose d'exceptionnel se passer.
01:59 Je pense que dimanche ça va être la même ambiance.
02:05 On ne blessera pas un joueur volontairement.
02:08 Ça c'est impossible.
02:10 Ça veut dire qu'il y aura un feu vert.
02:13 On a fait étape par étape depuis huit jours.
02:17 Ils sont entre les mains du médical.
02:21 Demain il y en a qui vont franchir la dernière étape en espérant qu'elle sera positive.
02:28 Là ils seront dans la mise en place de l'équipe.
02:30 S'il y a le moindre doute, la moindre image, le joueur ne jouera pas.
02:34 Quand vous avez plus de talent dans l'équipe d'en face, si vous voulez faire un exploit,
02:44 il faut trouver des solutions à d'autres endroits.
02:51 Là on parle de collectif.
02:53 Ça va vouloir dire être beaucoup plus concentré, être beaucoup plus agressif,
03:03 être beaucoup plus habile avec le ballon, tenir le ballon à des moments pour faire courir l'adversaire
03:10 et surtout être efficace à la moindre occasion.
03:13 Que ce soit dans une balle de contre, un coup de pied arrêté.
03:18 Il faut pratiquement faire le match parfait.
03:24 Mais on l'a déjà fait.
03:26 On l'a déjà fait.
03:27 Personnellement, nous avons joué quatre matchs depuis que je suis là au Vélodrome.
03:34 On n'a pas fait que des bons matchs, mais on a toujours su s'adapter à la situation.
03:42 Avec en référence le match de Villareal où là c'était pour le moment le sommet.
03:50 Peut-être qu'il faut faire encore mieux que Villareal pour faire l'exploit.
03:57 Mais on a la responsabilité, on sait qu'on est attendu, on sait que beaucoup de gens,
04:04 le stade est archi-comble, je pense qu'il y a eu je ne sais pas combien de demandes.
04:08 C'est le match.
04:10 C'est le match.
04:11 C'est les deux équipes les plus titrées de France.
04:17 Il y a un écart au niveau du classement.
04:22 Ils ont 12 points d'avance sur le second.
04:24 C'est déjà plié pour le titre.
04:28 Mais sur un match, contrairement à d'autres sports, si vous faites de la boxe et que
04:34 vous vous battez contre Tyson, ça ne va pas durer longtemps.
04:39 Si vous jouez au tennis contre Nandal, il va vous mettre 6-0.
04:42 Dans un match de football, il y a cet espoir.
04:47 Il y a cet espoir.
04:48 C'est pour ça que ce métier est magnifique.
04:50 Si il n'y avait qu'une inconnue, je serais content.
04:53 Il y en a plusieurs.
04:54 Donc je vous dis, ce n'est pas la peine de se lamenter, de pleurer sur son sort.
05:00 On a joué sans classe des matchs.
05:02 On a joué sans sarr des matchs.
05:05 On a joué sans mérité.
05:07 Donc ça veut dire que les gens qui sont dans l'effectif, il y a des gens qui vont avoir
05:10 leur chance.
05:12 Et des fois, dans un match renommé, on a une plus-value d'un coup d'un joueur qui explose
05:22 ce jour-là.
05:23 C'est encore l'espoir.
05:27 Je vous dirais, quand on aura le bilan des docteurs, de la prise de risque, du groupe
05:37 qui va, je vous dirai ça.
05:40 Mais pour le moment, on est encore dans l'inconnu.
05:42 Donc le préparer en essayant de rentrer dans la tête de l'entraîneur pour savoir ce
05:49 qu'il va faire, c'est impossible.
05:51 C'est impossible.
05:53 Parce que lui, il a des échéances primordiales.
05:59 Quand vous êtes un entraîneur de son calibre, ce que vous visez, c'est les titres.
06:08 Il lui reste le championnat, il l'a déjà bien entamé.
06:14 Il lui reste la Coupe de France et surtout un quart de finale de championnat.
06:18 Là, tout se joue maintenant.
06:20 Comment il va gérer le temps de jeu, comment il a vu les internationaux, il n'y a que
06:26 lui qui peut savoir.
06:27 Nous, il faut qu'on soit prêt à toutes les éventualités.
06:32 Mais quand on a l'effectif qu'il a à 25 joueurs, et ça a été sa grande force,
06:38 sa grande force c'est d'avoir construit un effectif pour tout gagner.
06:42 Et là, je lui dis bravo.

Recommandations