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00:00 L'autorisation de l'ARS était en 2021, c'était avant mon arrivée, mais c'est une très bonne chose.
00:09 Au-delà de la CARIF, le premier départ c'est quand même le don de l'organe.
00:15 J'assiste sur ça. Il faut absolument qu'on ait une campagne très active sur la promotion de l'organe.
00:22 Qu'on fasse de la pédagogie auprès de la population rayonnaise,
00:25 que les potentiels donneurs, si par exemple vous êtes convaincu que le don d'organe ça va sauver des vies,
00:33 que vous avez votre petite carte dans votre portefeuille en disant voilà,
00:37 s'il m'arrive un accident, je suis d'accord pour donner mes organes.
00:41 A contrario, si vous êtes absolument opposé au don d'organe,
00:45 il y a le registre national du refus sous lequel vous vous inscrivez en disant,
00:49 je ne veux pas donner mes organes.
00:51 C'est une obligation pour les équipes de consulter ce registre.
00:55 Et donc si vous ne voulez pas, si vous êtes inscrit sur le registre, j'ai envie de dire la messe est dite.
01:00 Si vous n'êtes pas inscrit sur le registre, il faut quand même interroger la famille.
01:04 Et donc tout le travail pédagogique qu'on va faire là actuellement, c'est auprès des familles.
01:09 Mais je veux que ce travail se fasse au plus près de la population.
01:12 Pour ça, le dispositif ville ambassadrice du don d'organe, c'est un bon dispositif.
01:18 On va mettre ça dans tous les contrats locaux de santé que je signe avec les maires des 24 communes.
01:23 Donc dans les communes, on va essayer d'en faire un label.
01:27 Et on va voir comment on peut remercier, féliciter les communes les plus dynamiques
01:33 auprès de leur population pour promouvoir ce don d'organe.
01:37 Pas de don, pas de vote.
01:39 Et donc il faut savoir que quand on interroge les Français,
01:43 8 Français sur 10 disent être en faveur du don d'organe à leur décès.
01:48 Et pourtant, quand on regarde les chiffres, malheureusement,
01:52 on a des centaines de Français qui décèdent.
01:56 Un peu plus de 1 000 par an, faute de don.
02:00 On sait à la réunion combien ils sont en danger ? Si c'est plus ou moins ?
02:03 Je ne pense pas qu'on ait interrogé la réunion d'un seul moment.
02:07 D'accord. Et la démarche, c'est de faire la carte justement et d'informer les familles.
02:11 Exactement. Et faire de la pédagogie auprès de la famille.
02:14 Il ne faut pas pénaliser personne. Une famille qui dit non, non, on va plus.
02:18 Voilà. On ne pénalise pas la famille, on les accompagne parce qu'ils sont dans le deuil.
02:24 C'est vraiment un travail pédagogique, mais il faut commencer quand les gens ne sont pas en situation.
02:31 Quand ils sont en situation, c'est déjà trop tard.
02:33 Il faut avoir réfléchi avant.
02:35 Quand on est jeune, il faut en parler avec ses parents, avec ses enfants,
02:38 pour dire, s'il m'arrive un accident, je suis favorable au problème.
02:42 Comme ça, le jour où ça arrive, les enfants ou les parents peuvent dire oui, oui.
02:48 Ils ou elles avaient dit qu'ils étaient favorables au bloc de l'organe, donc on respecte ça.
02:53 C'est ça l'objectif.