• il y a 6 mois
La défaite d'Erdogan aux élections municipales en Turquie est un tournant politique majeur.
Les élections municipales du 31 mars en Turquie
ont été une débâcle pour le président Recep Tayyip Erdogan et son parti, l'AKP.
Erdogan avait fait de ces élections un test de sa popularité et un enjeu national, investissant massivement dans la campagne.
Malgré ses efforts, l'AKP a subi une défaite historique, perdant notamment les grandes villes du pays.
Les Turcs ont manifesté un désir de changement en votant en faveur de l'opposition, dirigée par le principal parti d'opposition, le CHP.
Des villes clés comme Istanbul, Ankara, Izmir et Antalya, qui étaient précédemment aux mains de l'AKP, sont désormais contrôlées par l'opposition.
Erdogan a reconnu sa défaite avant même la proclamation officielle des résultats.
L'échec d'Erdogan est symbolisé par la perte d'Istanbul, où il avait lui-même été maire dans les années 90.
Ekrem Imamoglu, chef de facto de l'opposition et nouveau maire d'Istanbul, renforce sa stature en tant que potentiel présidentiable pour 2028.
La défaite de l'AKP pourrait avoir des conséquences importantes, notamment en raison de la crise économique que traverse la Turquie avec une inflation de 70% et une austérité critiquée.
Erdogan promet de tirer des leçons de cette défaite, mais sa capacité à rebondir est mise en doute étant donné son isolement et sa personnalisation du pouvoir

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