Le journal de 7h du 02/04/2024

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00:00 - Le journal de 7h sur Europe 1, Christophe Lamarre. Bonjour Christophe. - Bonjour Dimitri, bonjour à tous.
00:06 On prend tout de suite la direction de Lyon, c'est l'un des deux départements en alerte rouge au cru.
00:10 Vous venez de l'entendre avec la météo d'Alice Adadi, deux rivières sortent de leur lit, larmes en son et le serein.
00:16 Le pic était attendu cette nuit. Bonjour Inès Zégloul.
00:19 - Oui bonjour, bonjour Christophe, bonjour à tous.
00:21 - Envoyé spécial d'Europe 1 en direct de Tonnerre dans Lyon, l'eau continue de monter ce matin.
00:27 - Oui effectivement, il menace désormais de déborder.
00:30 Alors pour vous faire une petite idée, je suis sur un pont qui enjambe larmes en son.
00:34 Je me suis trouvé déjà hier.
00:36 Ce que je peux vous dire, c'est bien que le niveau semble être monté de près d'un mètre.
00:40 Un pic est attendu en début d'après-midi avec près de 3 mètres de hauteur.
00:45 Route barrée, un peu tôt dans, j'ai déjà lire, sur des barrières qui bloquent l'accès aux zones inondables.
00:50 Un centre d'accueil est aménagé dans un gymnase pour les potentiels sinistrés.
00:55 Pour l'heure donc, à Tonnerre, l'eau n'a pas encore envahi les maisons et les commerces.
01:00 En revanche, si l'on continue sur cette seule route, cette départementale qui relie les villages,
01:05 et bien là les trottoirs, certaines voitures ont disparu sous les flots,
01:09 comme à Cris ou à Aisie-sur-Armenton.
01:11 Ce sont des débordements qui ont totalement pris de court les habitants,
01:15 qui ont dû abandonner leur maison et se faire évacuer en urgence.
01:19 - Inès Zégloul, envoyée spéciale d'Europe 1 en direct de Tonnerre dans Lyon.
01:22 Inès que l'on retrouvera dans le journal de 8h pour un nouveau point de situation le long de l'Armençon.
01:27 D'ailleurs, on n'est plus très loin du record de 1910.
01:30 Je vous le disais, deux départements en alerte rouge, Lyon et la zone Éloire,
01:33 alerte maximale levée en revanche en Côte d'Or.
01:35 - 7h02 sur Europe 1, l'actualité ce matin c'est aussi la poursuite des recherches dans le Haut-Vernet
01:41 pour tenter de comprendre ce qui est arrivé au petit Émile.
01:44 - Et plus précisément, dans la zone où son crâne a été découvert,
01:47 nombreuses questions et pistes multiples autour des causes de sa mort.
01:50 Chute accidentelle, homicide involontaire, meurtre, pas de réponse à ce stade disent les enquêteurs.
01:55 Les villageois, eux, se perdent en conjecture.
01:57 Frédéric Michel, vous êtes envoyé spécial d'Europe 1 sur place.
02:00 - Oui, car dans ce village du massif des Trois-Evêchés où vivent 130 habitants à l'année,
02:04 beaucoup ne croient pas au hasard.
02:06 Quelques jours avant la découverte des ossements d'Émile, le hameau avait déjà été coupé du monde.
02:10 17 personnes, la famille du garçonné et des témoins avaient été convoquées
02:14 pour tenter d'éclaircir les circonstances de la disparition de l'enfant.
02:17 Cet habitant avoue avoir beaucoup de doutes.
02:20 - Ça a été fouillé, tout a été fouillé, on peut passer à côté de quelque chose, on s'en retrouve.
02:24 C'était étonnant surtout deux jours après ce qui s'est passé jeudi.
02:27 Roland Chasse, depuis son enfance, dans les vallons du Vernet.
02:30 - C'est une zone où il y a eu des recherches.
02:32 Pour vous, trop de personnes sont passées à l'époque ?
02:35 - Trop de personnes avant, avant les chiens, avant tout ça.
02:37 Le colonel Pierre-Yves Bardi commande le groupement de gendarmerie des Alpes-de-Haute-Provence.
02:42 Il explique ce que recherchent les enquêteurs.
02:44 - Tout trace et indice.
02:45 Donc c'est un travail extrêmement fin, extrêmement pointu.
02:48 Et c'est pour ça qu'en fait on fait venir les meilleurs.
02:50 On fait venir ceux qui ont une expertise la plus haute au niveau international.
02:55 Une dizaine d'experts sont sur le terrain pour aider les enquêteurs
02:58 qui tentent depuis cet été de résoudre l'énigme.
03:01 Frédéric Michel, envoyé spécial d'Europe 1 au Haut-Vernet
03:04 que l'on retrouvera en direct dans le journal de 8h.
03:07 Dans le nord de la France à présent, les pharmaciens crient leur ras-le-bol
03:11 face à la recrudescence des cambriolages.
03:12 Et d'un plus en plus de pharmacies prises pour cible effectivement,
03:16 on ne parle pas seulement des cambriolages,
03:18 il y a aussi les vols à l'étalage quand ce ne sont pas carrément les braquages.
03:22 Reportage Maximilien Carnier, correspondant d'Europe 1 dans les Hauts-de-France.
03:25 - Suite à de nombreux vols, fermeture les dimanches.
03:28 Voilà ce qu'on peut lire sur la façade de cette pharmacie,
03:30 située à Marc-en-Barreul.
03:32 Décision radicale du responsable Clément Créteur.
03:35 - J'ai eu des journées avec plus de 1500 euros de vol.
03:38 Et le dimanche en fait on n'est que 3 ou 4 à servir.
03:40 Et donc on a beaucoup plus de difficultés à surveiller.
03:42 - Surveiller notamment le rayon cosmétique très convoité.
03:45 200 à 450 euros pour un produit.
03:48 En plus des antivols, s'équiper devient indispensable.
03:51 - Quand j'ai commencé à ouvrir la pharmacie, on avait 4 caméras.
03:54 Et là on est à 13 caméras maintenant aujourd'hui.
03:56 On a une intelligence artificielle qui détecte les vols.
03:58 - Investissement total, 10 000 euros chaque année.
04:01 David Alapeni, le président du Conseil de l'Ordre des Pharmaciens des Hauts-de-France,
04:05 lance un appel à l'aide.
04:06 - Les pharmaciens en peuvent puissant décourager,
04:08 il va falloir qu'on soit aidé.
04:10 Qu'ils puissent exercer sereinement leur métier,
04:11 sans devoir choisir entre se concentrer sur la délivrance d'une ordonnance,
04:15 ou surveiller des gens qui sont en train de dépouiller littéralement une officine.
04:19 Le vol est estimé en moyenne entre 24 et 40 000 euros par an,
04:22 conclut-il, l'équivalent d'un salaire d'une personne employée en pharmacie.
04:27 Marc Ambarel, Maximilien Carlier, Europe 1.
04:29 - La sécurité, enjeu majeur pour les Français.
04:32 Plus de 9 sur 10 considèrent que l'insécurité a progressé en France.
04:37 Résultat du baromètre fiduciale Odoxa pour le Figaro.
04:40 - Un coup de pouce au pouvoir d'achat, plutôt bienvenu.
04:42 Pour les retraités du privé, la Gire Carco met fin au malus de 10% sur les pensions complémentaires.
04:48 - 700 000 retraités du privé sont concernés.
04:51 Jusqu'à présent, leurs pensions étaient amputées de 10%
04:53 pour les inciter à décaler d'un an leur cessation d'activité.
04:57 La réforme des retraites et le passage de 62 à 64 ans a rebattu les cartes.
05:02 En volet, le malus, Barthélémy Philippe, concrètement,
05:04 le montant versé sur le compte bancaire des retraités va augmenter de 10%, c'est bien ça ?
05:08 - Oui, en moyenne, sur une pension de retraite de 1700 euros,
05:12 dont 500 euros de complémentaire, le gain est de l'ordre de 50 euros par mois.
05:17 Mais pour les anciens cadres, le bonus est plus conséquent,
05:21 explique Christelle Kiefine, représentante du syndicat CFECGC à la Gire Carco.
05:26 - Un cadre qui aurait une pension de 2500 euros,
05:31 la retraite complémentaire, c'est 60% de sa pension de retraite.
05:34 Il a 1000 euros de retraite de base et 1500 sur la retraite complémentaire.
05:38 Là, il va retrouver 150 euros de plus immédiatement.
05:41 - Le coût de la fin du malus est estimé à 500 millions d'euros par an pour la Gire Carco.
05:46 Mais le régime complémentaire en a les moyens.
05:49 Ses réserves s'élèvent actuellement à près de 80 milliards d'euros.
05:53 Un pactole que l'État a tenté de ponctionner en fin d'année dernière
05:56 pour rééquilibrer le régime général qui, lui, est déficitaire.
06:00 La Gire Carco s'y était opposée, préférant voter une revalorisation
06:04 des pensions complémentaires de 4,9% pour compenser l'inflation.
06:09 - Barthélémy Philippe du service économie d'Europe 1.
06:11 La fin du quoi qu'il en coûte, oui, mais pas tout de suite.
06:13 Les chèques énergie 2024 arrivent dans les boîtes aux lettres.
06:16 Près de 6 millions de foyers concernés par cette aide de l'État
06:19 permettant de régler notamment ses factures de gaz et d'électricité.
06:23 Le montant varie de 48 à 277 euros.
06:26 Aucune demande ni démarche à accomplir au préalable.
06:29 - L'État, toujours à la recherche d'une solution
06:31 pour financer son surendettement chronique,
06:33 la petite musique d'une hausse des impôts continue de se faire entendre.
06:37 - Et cette fois l'air vient du Conseil d'analyse économique,
06:40 organisme rattaché à Matignon.
06:42 Interview de son président délégué ce matin dans les Échos.
06:44 Que dit-il ? Deux ou trois choses.
06:46 Ramener le déficit à 3% en 2027, plus que compliqué.
06:49 S'interdire d'augmenter les impôts, c'est absurde.
06:52 Il suggère de mettre à contribution les plus riches et les retraités.
06:55 - Et puis au rayon santé maintenant, un anti-inflammatoire
06:59 très consommé en France, peut-être un peu trop.
07:01 L'État interdit depuis aujourd'hui la publicité pour l'ibuprofène 400.
07:06 30 millions de boîtes vendues chaque année en France.
07:09 Cela situe quand même un peu le phénomène.
07:11 On parle bien de l'ibuprofène 400, consommation trop fréquente
07:14 et surtout susceptible de provoquer de graves effets indésirables.
07:17 L'Agence nationale de la sécurité du médicament
07:20 a donc décidé de ramener les Français à la raison.
07:22 Mais oui, reportage Camille Brault.
07:24 - En cas de douleur, Julie, 21 ans, a un seul réflexe, l'ibuprofène 400.
07:29 - C'est systématique. En tout cas, oui, si j'ai mal à la tête,
07:31 c'est sûr que j'en prendrais. Je n'ai jamais lu la notice.
07:33 Je ne suis pas vraiment curieuse de ce côté-là.
07:35 Donc, s'il y a des effets secondaires particuliers, je ne les connais pas.
07:38 Face à cette méconnaissance, les professionnels de santé
07:41 prennent des précautions.
07:42 Plus d'ibuprofène en libre-service depuis 2019,
07:45 explique Laetitia, pharmacienne à Paris.
07:48 - Alors nous, l'ibuprofène, il a toujours été là,
07:49 regardé derrière nous.
07:51 Personne n'a accès à part le pharmacien.
07:52 Ce médicament peut provoquer des effets indésirables,
07:55 atteintes rénales et hémorragie digestive,
07:57 pour les cas les plus sévères.
07:59 Et tout le monde ne peut pas en consommer, rappelle la pharmacienne.
08:02 - Les femmes enceintes n'ont pas le droit d'en prendre.
08:03 Les personnes qui ont eu de l'hypertension, AVC,
08:07 des personnes sous anticoagulants.
08:08 - Pour tous les autres, un mode d'emploi à retenir.
08:11 Pas plus de trois jours en cas de fièvre,
08:13 cinq jours en cas de douleur.
08:14 - Un reportage Camille Brouhallais, un mot de football,
08:16 première demi-finale de la Coupe de France,
08:18 ce soir à Lyon-Balenciennes.
08:20 Coup d'envoi à 20h45.
08:21 - Merci Christophe Lamarre, c'était votre journal.
08:24 - Il est 7h09 sur Europe 1, à suivre l'édito éco.
08:27 - Dites-moi, cette dernière réunion, à 17h,
08:29 celle qui a duré une heure et demie,
08:31 dix participants, il n'y en a que trois qui ont parlé.
08:32 Est-ce que c'était vraiment indispensable ?
08:34 - Pas sûr.
08:35 - Eh bien, la science est formelle.
08:36 Certainement pas.
08:37 Pourquoi les réunions sont-elles contre-productives ?
08:39 Nicolas Bouzou nous en parle dans dix minutes.
08:41 Juste après l'invité actuel d'Europe 1 Matin,
08:43 l'animatrice Céglantine Emmeyer sera avec nous
08:46 en cette journée mondiale de sensibilisation à l'autisme.
08:49 Elle continue le combat pour toutes les familles
08:52 après la mort de son fils l'an dernier.
08:54 Elle est avec nous dans un instant.
08:55 7h-9h, Europe un matin.