• il y a 8 mois
Fatima connue sous le nom de “Gaya” à Saint-Louis est membre de Fédération Solidarité des Communautés de l'océan Indien, de l'association Boska et a également créé sa propre structure. “Les parents et les enfants ont des difficultés. L'État est là, mais ne donne plus les moyens”.

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Transcription
00:00 Qu'est-ce que vous souhaitez dire à ceux qui vous demandent de vous réunir ?
00:03 Moi ce que je veux dire c'est rester solidaires, ne vous laissez pas diviser en mille et surtout avoir un objectif de se réunir s'il le faut pour en parler, ne distinguer personne, ne distinguer aucune communauté.
00:16 Il faut que tout le monde y participe, Métis, que ce soit Malgages, Comoriens, Créoles, Malbars, peu importe la culture, la religion, on ne prend pas ça en compte.
00:27 Ce qu'il faut prendre en compte c'est l'individu entier, on est tous des personnes, on est tous égaux, on a tous la même valeur.
00:35 Moi quand je suis arrivée j'étais malmenée partout, je ne vous dis pas, mais je n'ai jamais crié, je ne me suis jamais baissée les bras, je ne me suis jamais mise de côté, j'ai toujours eu à les verger.
00:46 Ma plus grande amitié je l'ai créée envers les Créoles avant de pouvoir partager ce que j'ai eu avec les Créoles pour expliquer à ma communauté ce que c'est.
00:54 Et c'est là qu'on a remarqué que c'était vrai, que la seule différence c'est que personne n'osait s'approcher de personne, personne n'osait dire bonjour à l'autre.
01:03 Alors que le bonjour c'est ce qui ouvre la porte, le bonjour c'est ce qui commence à faire le lien, le bonjour c'est ce qui crée le lien d'amitié, le bonjour c'est ce qui va nous donner la possibilité d'accueillir et de coutoyer la personne.
01:20 [Musique]

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